« BBR »
va avoir un successeur.
Je ne sais pas si vous vous rendez compte de la chance extravagante que
vous avez en venant lire mes « petits-posts » sur ce
« pitit-blog » sans importance.
Naturellement, vous y trouvez plein d’informations parfois assez
étonnantes, mais c’est surtout le reflet de mes « émotions » du
moment.
Je prends acte…
Il n’empêche, en 2015, le pays se prend une bordée d’attentats
sanguinolents et ahurissants, cruels et violents, barbares même, mais comme un
peu partout ailleurs en Europe (et encore ailleurs).
Moâ, j’écris « Laudato
sì… » (en ligne depuis juin 2016), un peu « percuté » par
l’encyclique papale. Je voulais faire une fresque de la guerre du Koweït à
l’adresse des « anciens de la division Daguet », laissés sans soins
d’avoir été empoisonnés aux poussières des obus d’uranium appauvri tirés
pendant la « bataille
des 100 heures » (et trois suivants) pour libérer le pays.
Je n’ai aucune admiration pour des « militareux » payés avec du
« bon impôt gauloisien » pour aller tuer des gens à l’autre bout de
la planète, même si je conçois parfaitement qu’ils sont tous indispensables.
Pas plus, pas moins, pas mieux que pour ceux qui leur fabriquent leurs
armes et munitions…
Mais les laisser crever sans même les soigner, ça me dépasse, ça me désole au
plus profond.
C’est parfaitement irresponsable.
Passons…
Et puis surviennent l’attentat de Nice
(et l’exécution d’un prêtre en Normandie).
Et là, il y a « un
truc » qui me chiffonne : Manifestement, les
« autorités » prévoyaient « un… accident ».
Certes, tout le monde dans les services de renseignement pensait à un
attentat contre « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en déplacement privé
à Valence (ou ailleurs, Avignon, je ne sais plus) : Ils se sont plantés et ça a été
le massacre au camion sur la promenade des Anglais.
Du coup, je me renseigne, je gratte de l’information
« sensible », je fouine et je tombe sur Palentir pour en tirer la
deuxième partie de cette « Enquête
de Charlotte » (qui n’en finit plus…), ce qui n’était pas prévu dans
le scénario originel.
Qu’on comprend très vite ce que sont les algorithmes prédictifs de la
délinquance (et leurs limites, qu’on a pu revoir le 1er mai 2018 autour
des Gobelins) développés pour exploiter et « décoder »
les « big-data » de vos comportements.
C’est même beaucoup plus vaste que la lutte anti-terroriste ou contre la
délinquance primaire et viscérale, puisque même « Gogol,
« Fesses-book », les russes, les britanniques, les israéliens en font
un usage « marketing » sans concession ni limite et en très grande
profondeur.
Vous ne le savez pas, mais on sait tout de vous, jusqu’à votre
comportement devant une devanture de boutique et vos intentions de vote (et
autres opinions ou moyens financiers).
J’invente donc le logiciel « BBR » pour
« Blanc/Bleu/Rose », la classification qui me vient à l’esprit pour
jauger d’une menace dans « une sphère de sécurité ».
Pure invention de ma part.
Eh bien, pas du tout, pas du tout !
J’apprends ainsi la semaine dernière que vingt-deux entreprises tricolores
se sont regroupées pour proposer une offre complète de big-data et d’intelligence
artificielle 100 % Gauloisienne.
Et que parmi elles, Flaminem entre en concurrence frontale avec
Palantir !
« Nous, Français, n’avons pas à
rougir face aux Américains et aux Israéliens » se vante le directeur d’«
Intelligence Solution » chez Systran, spécialiste des technologies de
traduction, et qui l’affirme haut et fort lors de la présentation du « cluster data intelligence ».
Vous savez, le
« truc » de « Jupiter » qu’il l’a fait mousser un
temps.
Ce groupement de 22 entreprises a été mis sur pied il y a deux ans par le
GICAT (2016 donc), un groupement des industriels de défense et de sécurité, et
propose désormais une offre complète de traitement et d’analyse de données 100
% hexagonale.
Au sein de cette « équipe de France », Flaminem est seule à se présenter frontalement
face à l’Américain Palantir. En fait il a été lancé en 2013 par un start-upper
comme une filiale du groupe Baracoda, éditeur de logiciel d’investigation, et
est maintenant dirigé par un ex-conseiller à l’innovation de
« Jupiter » quand ce dernier était ministre de l’Économie.
Pas un hasard, finalement, et à plus d’un titre.
Ce n’est pas moi qui l’invente, c’était dans la presse…
Autrement dit, quand « j’inventais » BBR et la
« CISA », on regardait déjà au-dessus de mon clavier pour s’en
inspirer !
Extraordinaire, n’est-ce pas ?
Comme Palantir, Flaminem et sa dizaine d'ingénieurs de haut vol assurent
maîtriser l’intégration de centaines de flux de données volumineux (big data).
« Une fois que nos clients peuvent
croiser leurs données, ils peuvent investiguer avec notre interface »,
détaille-t-on.
Et comme Palantir, Flaminem démarche à la fois les entreprises et les
services étatiques (police, renseignement).
De clic en clic, les enquêteurs relient les indices et les suspects, « à la manière d'un commissaire devant des
photos punaisées sur un tableau en liège ». Pour détecter des fraudes
ou répondre aux exigences réglementaires en matière de connaissance-client dans
la banque et l'assurance. Ou pour arrêter criminels et terroristes.
Quoique pour l’instant, Flaminem n’a pas encore conquis de clients
étatiques. « Nous discutons avec les
grandes agences », assure le dirlo qui fait sa pub en attendant 2020 et le
prochain appel d’offres de la DGSI, les services secrets Gauloisiens qui ont
signé un premier contrat avec Palantir à l’été 2017.
Encore une date à retenir : J’en fais mes choux-gras dans « Ultime
récit – suite » où je vous dévoile (encore une pure invention de ma
part, et de circonstance en plus, tellement ça « s’emboîte bien »)
comment le logiciel « BBR » a été acheté à la CISA et a permis le
financement de la première tranche des « rêveurs-même-pas-en-marche »
de « Jupiter ».
Rappelez-vous, en juillet 2016 il n’est encore que ministre et c’est lui
qui signe les autorisations de transferts d’entreprises et de technologies (en
application de la loi Florange).
Le deal se fait moyennant un retour.
Plusieurs mêmes : Le premier ce sont des rétro-commissions occultes,
le second c’est la promesse d’un contrat à signer avec Palentir.
Effectivement, le pays n’a plus d’outil « prédictif » à
disposition, alors que ça avait presque bien fonctionné autour des attentats de
juillet 2016.
Et un chèque de 10 millions d’euros (c’était dans la presse spécialisée il
y a encore peu), juste pour disposer du droit à émettre des requêtes jusqu’aux
USA, couvrant les « rétro-commissions » évaluées à 8 millions
(jusque dans le post de jeudi dernier).
Et on nous dit qu’avec son interface, Flaminem vient compléter l’offre des
autres membres du « cluster » créé par le GICAT, des supercalculateurs (Atos),
la géolocalisation en temps réel (Deveryware), des data centers (Critical
Building) ou encore les drones (DIODON Drone Technology), Systran ayant, pour
sa part, développé avec Pertimm et Vocapia Research une solution de
retranscription, traduction et analyse d’enregistrements audio. La start-up
Aleph-network se serait elle, fait une spécialité de fouiller le dark web,
quand Geo4i analyse avec précision des images satellites.
« Palantir n'est pas un sujet pour
nous », assure le président du cluster et responsable de l’offre big data « Atos
Codex ». « Palantir ne fait qu'un
logiciel de big data, certes très performant. Mais nous sommes des triathlètes
: nos offres vont du satellite au data center enterré en passant par les
supercalculateurs. »
Plus récente, l’offre du GICAT serait également « plus moderne » et « intègre
davantage d’intelligence artificielle », en prétendent-ils.
À la ramasse tous les autres services, à l’en croire… !
Ensemble, les membres du « cluster » espèrent reconquérir non seulement
les agents gauloisiens mais surtout de nouveaux marchés étrangers. « La France est un marché parmi d’autres
».
« Si nous voulons du matériel
performant, il faut amortir la recherche et développement dans d’autres pays
». Mais chacun sait qu’une vente à l’export de technologies potentiellement
dangereuses dans des États totalitaires ou ennemis passe par un « examen
de conscience » et, dans de nombreux cas, par l’aval des autorités.
Autorités qui n’ont pas fait dans le détail, ni pour céder
« BBR », ni pour signer avec Palentir…
En bref, vous venez lire jusqu’ici une « fiction d’été » (tous
les étés) et cette fiction est dans l’instant dépassée par la réalité.
Je trouve ça particulièrement extraordinaire, d’autant que ce n’est pas la
première fois : Souvenez-vous des trois
« PAI » de la décennie (et des romans les « accompagnants »
depuis le premier).
Avouez que le jour où je n’existerai plus (ça arrivera bien un jour), je
vais vous manquer…
Au moins, je manquerai à quelqu’un, et pas seulement à « ma nichée ».
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