C’est
vraiment la série pour « Jupiter »…
Déjà, obligé de battre en retraite sur son objectif de « sauver le
monde » avec des taxes superlatives, tellement c’était franchement débile
comme idée (il devrait taxer le lait, c’est indigeste…), mais en plus il se
prend dans les dents le « Twist » de « Trompe » qui l’avait
dit il y a déjà 2 ans : Ce n’est pas comme ça qu’on y arrivera.
Il a de la suite dans les idées, le « blondinet »…
Ceci dit, il n’y a pas que ça. Certes foutre en l’air les difficiles arbitrages
de fabrication du budget 2019 (sur lesquels ils bossent depuis le début de l’été),
là juste au dernier moment alors qu’il n’est pas encore totalement voté, mais
déjà bien avancé, avec une reculade estimée – dans un premier temps – entre 2
et 4 milliards qui vont manquer, c’est déjà une belle réussite : Il a perdu la
manière !
Il faut dire que tout le monde le lui hurle depuis 18 mois : IL FAUT RÉDUIRE
LES DÉPENSES !!!
C’est un impérieux impératif.
Il n’y a pas 36 solutions et depuis de longues décennies…
Capables de geler des « recettes », bé alors, gelons des
dépenses, flûte, ce n’est pas si difficile que ça, il suffit de les lister et
d’établir des priorités « urgentes » et celles qui ne le sont pas.
C’est aujourd’hui que le peuple meurt de faim, c’est seulement plus tard
qu’il mourra de chaud (s’il survit jusque-là…)
Et puis, et puis, refondre totalement la fiscalité de ce foutu pays qui
est le mien (que j’aime tant mais qui me le rend si mal…) en deuxième urgence.
On aurait dû commencer par réfléchir à ça au lieu de pédaler dans le code
du travail pour des résultats encore en devenir et trifouiller l’ISF (qui ne
sert à rien, pas plus que l’IFI).
Il faudrait que je vous fasse des propositions dans ce sens.
Enfin, pas maintenant : Trop de boulot !
Il y a aussi que les « emmerdements » volent décidément en
escadrilles. On a appris que le parquet demande une mise en examen de la
société Havas à propos de son déplacement « avant-campagne » à Las
Vegas (et son enfer du jeu).
Havas suspecté de « recel de
favoritisme ».
J’admire le libellé…
Il est où le « favoritisme » premier et le fait de qui au juste ?
Un voyage du ministre de l’époque organisé par l’agence de promotion de l’économie
Gauloisienne « Business-transe », alors dirigée par l’actuelle
« sinistre du chômage », « Mumu-Pénis-chaud. »
Notez que « le parquet ne
sollicite pas de mise en examen » de la sinistre. Dans ce dossier, elle
a été placée sous le statut intermédiaire de témoin assisté en mai dernier (et
s’est maintenue à ses fonctions ministérielles).
Le réquisitoire supplétif du parquet demandant la mise en examen de Havas
a été pris le 13 novembre, vous aura indiqué une source judiciaire, confirmant
une information du « Canard-déchaîné ».
« Le parquet ne sollicite pas
de mise en examen de Muriel Pénicaud dans son réquisitoire supplétif du 13
novembre, ce qui implique en réalité qu’elle est hors de cause dans ce dossier »,
en prétend son propre « baveux ».
Tu parles… C’est comme pour les « gilets-jaunes », c’est reculer
pour mieux sauter, oui !
Dans une enquête judiciaire, lorsqu’une instruction est close, le parquet
peut encore solliciter d’autres mises en examen pendant un délai allant jusqu’à
trois mois…
Il l’a oublié, l’avocaillon.
L’opération de Las Vegas, facturée pour plus de 300.000 euros, avait été
intégralement à Havas sans recourir à la mise en concurrence prévue par le
code des marchés publics pour de telles sommes.
« Une confusion est entretenue »,
estime Havas. « Business-transe » et Havas étaient alors liés par un
contrat-cadre. « La prestation de
Las Vegas correspondait à l’objet du contrat-cadre ‘‘Creative France’’ conclu
entre Business France et Havas Paris à la suite d’une procédure d’appel d’offres
en totale conformité avec les règles de la commande publique », a
réagi Havas.
« Depuis le début de ce dossier
une confusion est entretenue entre le champ d’application du contrat-cadre
conclu entre Havas Paris et Business France et la ligne budgétaire du
financement de l’opération « French Tech Night » de Las Vegas qui
concerne uniquement Business France et en aucun cas Havas Paris », a
ajouté le groupe.
Hein, il faudrait savoir de quoi qu’ils causent : C’était dans la
mission première oui ou non ?
Si oui, il n’y a pas de facture particulière à payer, si non, on reprend
l’appel d’offre et on fait un avenant selon la bonne procédure.
Bref, on n’a pas fini d’en entendre parler.
Mais il n’y a pas que ça non plus : Vous vous souvenez que je vous
causais d’une
information-orpheline encore récemment, relative aux comptes de campagne de « Jupiter »
(dans lesquels il n’y a pas le fameux déplacement à Vegas que vous avez payé
300 K€ avec vos impôts & taxes).
En revanche, ne vous en faites pas : Vous ne paierez pas les obsèques
de « Ah que ».
Kon, hein… ?
Il y a quand même des « journaleux » qui vont au bout des choses
et sont allés regarder de plus près la liste des
« grands-&-généreux-donateurs » qui ont financé (pour partie) la
campagne du « météore En Marche » (qui ne l’était pas encore…)
Le JDD a consulté m’a-t-on dit.
Globalement, sur les 13 millions d’euros reçus (d’une campagne qui en a
coûté un peu plus de 16, mais on ne sait pas encore d’où viennent les 3
millions manquants, ou on ne me l’a pas dit…) par « En Marche-même-pas-en-rêve »
entre sa création, mars 2016 et le 7 mai 2017, 7,4 millions proviennent de
Région Parisienne, devant… le Royaume-Uni avec 800.000 €, loin devant Lyon (233
k€) et très loin devant Lille (32 k€).
Vegas ? Même pas un kopeck !
Un flop.
Plus précisément la masse des soutiens financiers au mouvement se
concentre sur Paris et sa proche banlieue (56 % des dons) et quelques capitales
étrangères (14 %).
On est donc bien avec un financement « élitiste », urbain et
« parigot-bobo », loin des bases populaires de tous les autres partis
de Gauloisie-nationale depuis des siècles…
Fabuleux.
Avant son élection, « Jupiter » avait proclamé : « J’ai créé un mouvement sans aucune
subvention publique. Chez moi, on ne vit pas du contribuable ! »
Non pas du tout, pas du tout.
Mais ça a changé depuis (et même avant avec Vegas…)
Aussi, on se souvient que pour financer son raid audacieux sur l’Élysée,
son mouvement s’était-il lancé, à la manière d’une start-up, dans une course
aux fonds privés (avec avoirs fiscaux à valoir sur les revenus imposables 2017,
IR en 2018 – « année-blanche » pour qu’on n’aille pas trop faire de
recoupements), mobilisant ses réseaux dans la nouvelle économie et dans la
haute finance. Un an et demi plus tard, la Commission nationale des comptes de
campagne et des financements politiques (CNCCFP) a achevé l’examen des… 74.702
dons récoltés (même pas le tiers de la ville de Bordeaux) dans ce cadre entre mars 2016 (date de la création officielle « d’En
marche-même-pas-en-rêve ») et l’élection du 7 mai 2017.
Je rappelle que sur 13 M€, 144 K€ ont fait l’objet « d’un signalement »
de suspicion (1,1 %).
Et l’inventaire réalisé dessine une carte des réseaux « jupitériens »
de la première heure aux disparités significatives, qui ne dissipe pas – c’est
peu dire – l’impression d’un président choisi par la « France d’en
haut » pour tous ceux « d’en bas » en disent ces journalistes.
Même pas : À 74.000 sur 44 millions d’électeurs, c’est du 1,6 pour
1.000.
Il doit y avoir une proportion des millions de fois plus forte de
bacheliers dans ce pays…
Et 1,2 % des dons ont rapporté 48 % de la somme totale.
C’est-à-dire que 896 personnes ont versé en moyenne 6.964 € chacune.
Une moyenne, bien sûr, puisque le plafond légal et de 7.500 €…
Rien ne vous choque ?
Les 144.000 euros « manquants d’identifiant », ce serait
seulement 20 personnes à identifier…
Bon en fait, tout de suite après on apprend la vérité de ce charcutage en
nous affirmant que si des milliers de dons « modiques » ont été
récoltés, notamment via des paiements en ligne, le montant total qu’ils ont
constitué (1,7 million) apparaît marginal au regard des sommes versées par
quelques centaines de mécènes fortunés.
Ainsi, les « 1,2 % » des dons – c’est-à-dire 913 dons d’un
montant égal ou supérieur à 5.000 euros – ont rapporté 6,3 millions d’euros soit
48 % du total (je reprends la calculette Windows [merci infiniment à Bill Gates] :
6,3 M€/0,48 = 13,125 M€ et non pas 13…), « pour un montant de don moyen de 6.888 euros ».
Ça ne colle déjà plus avec mes 6.964 € ci-dessus identifiés…
76 € d’écart entre les deux calculs, multiplié par 913 donateurs et on a
un écart final de 69.388 € : Peu importe.
Les « journaleux » et l’arithmétique…
Encore plus curieux, on vous explique que parmi eux, 663 dons au parti ont
atteint le plafond légal de 7.500 euros et rapporté 4,9 millions. Il reste donc
« 250 pingres » qui ne sont passés au tiroir-caisse que pour 5.600 €
chacun (en moyenne) et faire 1,4 M€ de masse…
Si les comptes sont « carrés ».
Une curieuse « distribution-statistique », puisqu’on nous avait affirmé en
mars que le don moyen était de 50 €.
Hein, vous savez compter : 74.702 à 50 €, ça fait seulement 3.735.100
€ !
Il en manque bien 10 pour faire le bon total…
Comme je vous le signalais depuis le
mois de décembre.
Notez d’ailleurs au passage qu’entre 200.000 « sympathisants »
et 74.000 donateurs, il y a un écart de presque 1 pour 3…
(Je sens que le jour où je vais disparaître, je vais vous manquer…)
Car on peut aller plus loin encore : Si 913 foyers fiscaux ont fait
l’essentiel sur 74.702, ça veut aussi dire qu’ils ont été 73.789 « à
compléter » à hauteur de la différence (6,825 M€), soit 92,50 € en
moyenne…
Entre 50 et 92,50, ce n’est pas vraiment du simple au
double, mais ça respire la magouille à plein nez !
Vous en concluez ce que vous voulez, mais il serait bon de refermer ces
dossiers qui puent le soufre, puisque nous sommes déjà bien avancés dans la
« démocrature », sans ça, ça va encore dégénérer…
Peut-etre que finalement les gilets jaunes pourraient forcer à ce ue tu réclames depuis des années "controler les dépenses" !
RépondreSupprimerSi les gilets jaunes résistent à "l'entrainement" dans les propagndes "ISF et SMIC" !
Les deux sont inutiles, les allemenads se sont appauvris dèsla mise en place de leur SMIC il y a quelques années et a permis le "recrutement" des "migrants" a peine plus tard ! Au smic !
En 2007 en allemagne le salaire d'embauche d'un ingé débutant était de 3500€ bruts (2500 en france).
Je ne sais plus maintenant !
Mais le Parlement (la Cour des comptes, les commissions d'enquêtes, tout le toutim) contrôlent déjà les dépenses !
SupprimerC'est les réduire qui reste compliqué.
Je t'explique ça la semaine prochaine dans un post spécifique pour toi (et il y en aura d'autres...)
Grosso-modo, les dépenses publiques, c'est toi qui les payent, mais elles te sont intégralement "reversées" (et même un peu plus via les déficits) à toi-même, directement ou indirectement, en espèces ou en "avantages en nature" (routes, scolarisation généralisée, etc.).
C'est la raison pour laquelle même les Danois qui ont des taux aussi élevés que nous (un peu moins) apprécient fortement.
Reste que l'Etat est un très mauvais gestionnaire et que les résultats ne sont pas là (ex : Le classement PISA pour l'éducation, les friches médicales et j'en passe).
Et l'Etat (ses agents) ne font pas confiance aux particuliers (nombre de contrôleurs de tout et de rien : 1 inspecteur pour 20 agriculteurs par exemple) et crée des normes toujours plus étroites qui entravent la création de richesse (mais on te dit que c'est "pour ton bien" de consommateur, donc que c'est toi qui réclame ces normes de "sécurité").
Et ça va très loin (je ne te parle même pas des normes "habitations" ou pollution des diesels...) puisque même les bananes sont "réglementées" et par l'UE (une revendication des DOM) pour protéger leur marché : Résultat, il n'y a plus qu'une seule banane sur les étal alors qu'il en existent au moins deux douzaines !
Le vrai problème c'est de savoir jusqu'où peut aller le pouvoir (qui n'est plus régalien) de la puissance publique ?
Est-ce à lui oui ou non d'autoriser tel ou tel médicament et d'en fixer le prix ?
Et le cas Allemand, ce sont juste des mesures propres à desserrer les contraintes de leur marché du travail. Ca fonctionne, mais ça a ses limites.
"Jupiter" a passé sa réforme à coup d'ordonnances dans le même sens (sans aller trop loin) et ça a été validé par sa majorité parlementaire, mais ça va mettre 10 ans avant de produire des effets tangibles.
Une bonne réponse à seulement un petit bout du problème beaucoup plus vaste.
Quant aux autres réformes (chômage, retraite, par exemple) elles sont encore en devenir après deux années d'exercice du pouvoir.
Ca ne va pas assez vite.
Quant à la réforme de l'Etat lui-même, n'en parlons pas : On en reste à celle de la Constitution (qui est une démarche "explosive") qui va revenir l'année prochaine...
Bref, les "Gilets-jaunes" n'ont pas tout compris de ce qui va leur tomber sur le râble !
Bien à toi !
I-Cube