Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 4 décembre 2018

Je relaye « Michou-On-Fraie »

Celui-là commence à devenir intéressant.
 
Que j’en suis étonné moi-même. Je crois que c’est la seconde fois. La première fois, c’était à propos du « doigté » de « Jupiter » au mois d’Octobre dernier à l’occasion de l’escapade ultramarine dans les bras de trafiquants de drogue locaux.
J’avais bien aimé…
Là, récemment, il adresse un « message clair des gilets jaunes à BHL »
Et ce n’est pas tant qu’il s’en prenne à ses « meilleurs-ennemis-intimes » du parisianisme-absolu qu’est devenu le perroquet de la doxa-ambiante, à savoir « Bé-Hache-Elle ».
Mais tout simplement qu’il dit – avec talent – ce que finalement le bon sens commande de rapporter.
À lui la parole :
 
« À l’heure où la France pauvre et modeste des Gilets jaunes fait savoir ses difficultés à se nourrir, à se loger, à se vêtir et son impossibilité d’offrir des sorties, des loisirs ou des vacances à ses enfants, Carlos Ghosn, grand patron français (mais aussi brésilien et libanais, il a la triple nationalité), se fait arrêter au Japon parce qu’il fraude le fisc… Pauvre chéri: il ne gagnait que 16 millions d’euros par an ! Il lui fallait bien mettre un peu d’argent de côté s’il voulait survivre un peu…
J’y vois un symbole de la paupérisation induite par ce libéralisme que Mitterrand fait entrer dans la bergerie française en 1983 avec les intellectuels médiatiques du moment, Nouveaux Philosophes en tête.
Des pauvres de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux, puis des riches de plus en plus riches et de moins en moins nombreux : voilà ce qu’est la paupérisation. L’Empire maastrichtien est la créature des clones de Carlos Ghosn qui paupérisent à tour de bras. Macron est l’un d’entre eux. »
 
Bon, le « libéralisme » introduit par « Mythe-errant » en 1983, c’est un peu une ânerie totale, il faut bien le reconnaître (et le regretter de sa part : Il y a des manifestement colères qui aveuglent !)
Comment peut-on parler de « libéralisme » d’une économie où un prix sur deux est fixé (médicaments, énergie, transports ferrés, péages, consultations médicales, prothèses et orthèses, actes paramédicaux, assurances-risques, tarifs bancaires, prix du livre, de la presse-subventionnée et même la marge promotionnelle des « commerçants-libres », j’en passe, naturellement…) par la puissance publique de façon autoritaire ?
Si encore la « puissance publique » se satisfaisait de seulement fixer ses recettes à travers les taux d’innombrable taxes et d’impôts existants, mais elle en invente encore, les font progresser de façon monstrueuse et sans jamais à équilibrer avec les dépenses engagées, entraînant tout le monde aveuglément vers la faillite.
Bref, on ne peut pas dire que nous nageons dans « l’enfer libéral », mais plutôt dans un « paradis-communiste ».
Passons…
 
« Les journalistes des médias dominants clament partout que le message des Gilets jaunes est confus, invisible, illisible, divers, diffus, multiple, contradictoire : non, il ne l’est pas. Il est même très clair : ce que dénoncent les Gilets jaunes, c’est tout simplement cela : la paupérisation. »
PARFAITEMENT !
Le déclassement rampant et sournois…
 
« On le voit dans les reportages, ce peuple-là n’est pas doué pour la rhétorique et la sophistique, la dialectique et la parole. Il dit simplement et clairement des choses simples et claires que les diplômés des écoles de journalisme, de Science Po, de l’ENA ou de Normale Sup ne comprennent pas parce que ça dépasse leur entendement. Ils sont pauvres et l’engeance qui tient le pouvoir, politique, médiatique et économique, ne sait pas ce que signifie faire manger une famille avec 5 euros par repas. Ils ne le savent pas… »
Eux s’indignent d’un repas à 200,00 € et sans le vin…
Une autre planète !
 
« Il est facile de salir ces gens modestes comme le font Libération et Le Monde, L’Obs (avec un article dégoûtant d’un nommé Courage, probablement un pseudonyme…), voire l’inénarrable BHL. “Ces pauvres qui disent qu’ils le sont et qu’ils n’en peuvent plus de l’être, quelle beaufitude, quelle grossièreté, quel manque de manière !”. Et ces journaux seraient des journaux de gauche ? Qui peut encore le croire ? »
Oui si la gôche c’est l’abrutissement des masses pour conduire les Libertés dont ils se réclament à l’abattoir de la « Démocrature », évidemment !
 
« “Salauds de pauvres!” disent Quatremer & Joffrin, Courage & Askolovitch (qui m’inonde de textos insultants en me disant que tout le monde “se fout” de ce que j’écris, sauf lui apparemment…), Xavier Gorce, dessinateur au quotidien du soir & BHL. Car tous souscrivent comme un seul homme à cette saillie qu’on entend dans la bouche de Gabin dans La Traversée de Paris, un film de Claude Autant-Lara, un ancien du Front national version Jean-Marie Le Pen : “Salauds de pauvres !” Le rideau se déchire enfin ! »
Un raccourcis qui n’est pas à la hauteur : J’aurai préféré une référence à Serge Gainsbourg cramant un billet de 500 Francs-gauloisien en direct à la télé en parlant des « salauds de pôvres ».
Ça au moins, ça avait de la gueule… à un moment où le SMIC devait se payer à peine le double !
 
Mais lui continue et laisse aller sa rancœur (d’être lui-même « déclassé » ?) :
« BHL écrit : “Poujadisme des Gilets jaunes. Échec d’un mouvement qu’on nous annonçait massif. Irresponsabilité des chaînes d’info qui attisent et dramatisent. Soutien à Macron, à son combat contre les populismes et à la fiscalité écolo” (17 novembre 2018). Passons sur la rhétorique du personnage, il y a bien longtemps qu’il ne pense plus et qu’il ne fonctionne qu’aux anathèmes –peste brune, rouges-bruns, poujadistes, fascistes, nazis, staliniens, pétainistes, vichystes, maurrassiens sont ses arguties préférées pour clouer au pilori quiconque ne pense pas comme lui. BHL a le record mondial du point Godwin ! Chez lui l’insulte a depuis longtemps remplacé toute argumentation digne de ce nom. Dans le registre des insultes, on l’a oublié, il y avait aussi : “saddamite”… 
C’est le néologisme créé par lui pour insulter Jean-Pierre Chevènement lors de la guerre du Golfe. À cette époque, BHL ne s’est pas fait traiter d’homophobe ! Il est vrai que ses amis dans la presse sont nombreux et qu’il dispose d’un efficace pool qui nettoie le net de ses bêtises en les renvoyant dans les pages invisibles du net –vérifiez en tapant “BHL saddamite Chevènement” sur le net, plus rien, nettoyé… Étonnant ! Car dans Bloc-Notes. Questions de principe cinq, page 141 de l’édition du Livre de poche, on peut encore y lire : “Chevènement saddamite et philoserbe”. J’attends que, des Inrocks à Libération, du Monde à France-Inter, on dénonce cette homophobie qu’on m’a prêtée il y a peu parce que, moi, je ne souscrivais pas au doigt d’honneur antillais qui semblait ravir le président de la République, et que je l’ai fait savoir sur le mode ironique. Il est vrai que BHL et l’humour, ça fait deux… »
Ce n’est pas ma tasse de thé…
 
« BHL qui fait tant pour qu’on parle de ses livres à chacune de ses parutions voudrait qu’on ne parle pas des Gilets jaunes dans les médias ! Comme si c’étaient les journalistes qui créaient l’actualité…
La pauvreté existe parce qu’on la montre.
Ne la montrons pas,
De cette manière elle n’existera plus.
C’est ainsi qu’on apprend à penser à l’École normale supérieure ! Censurons ces Gilets jaunes à la télévision, demandons à France-Culture comment on s’y prend pour interdire de parole sur les radios du service public, et faisons taire cette racaille populiste, crypto-fasciste, lepeniste, vichyste, pétainiste, nazie –ne nous interdisons rien ! Car quiconque demande du pain pour ses enfants est une ordure populiste bien sûr… »
Mais oui, c’est exactement ça la « communication-post-moderne » : On ne parle pas de ce qui fâche, ça pourrait fâcher.
Et c’est ce qu’on apprend dans les ékoles de journalistes et de communication à nos « jeunes-têtes-blondes » !
 
« Que BHL soutienne Macron, il n’y a rien là que de très normal. Avec Stéphane Bern et les Bogdanoff, Line Renaud et Philippe Besson, ce qui se faisait de mieux chacun dans son domaine a offert ses courbettes au Prince. Il y en eut de plus malins qui vinrent manger la soupe payée par le contribuable à Bercy, qui servait à préparer la présidentielle. On n’y mangeait pas des repas à cinq euros…
Enfin, que BHL soutienne “la fiscalité écolo”, comme son ami Cohn-Bendit, n’est pas non plus étonnant : il reprend l’élément de langage qui voudrait que ces taxes aillent à la fiscalité verte alors qu’elles vont majoritairement dans les caisses de l’État. La revue Que choisir l’a récemment montré dans l’un de ses articles.
Pour salir les Gilets jaunes, des journalistes et des éditorialistes affirment qu’ils refusent la fiscalité, qu’ils sont contre les taxes, qu’ils refusent les impôts, qu’ils rechignent à payer des taxes écologiques. C’est faux.
C’est Carlos Ghosn qui refuse de payer ses impôts, ainsi que les riches qui ont placé leur argent dans les paradis fiscaux avec l’assentiment de l’État français, pas les Gilets jaunes qui, eux, veulent bien payer des impôts directs et indirects, mais s’insurgent que ces impôts, qui doivent servir à payer le salaire des fonctionnaires, à faire fonctionner les écoles, les hôpitaux, les commissariats, les gendarmeries, soient accompagnés en province de suppressions de fonctionnaires et de fermetures d’écoles, d’hôpitaux, de commissariats, de gendarmeries. »
Parfaitement exact !
Hélas pour tous les incultes qui pilotent les médias de la « démocrature » « En Marche ! »
 
« Revenons à BHL (il y tient) : s’il est tellement soucieux de l’état de la planète qu’il estime que l’État maastrichtien doive faire payer les pauvres avec leurs voitures de travail afin que les riches puissent polluer en se déplaçant en avion, alors qu’il cesse de passer son temps entre deux aéroports lui qui disait sans vergogne qu’il avait trop de maisons…
On peut lire en effet dans L’Obs (5 juillet 2017): “J’ai trop de maisons dans le monde”: Bernard-Henri Lévy se résout à vendre une de ses villas pour 6 millions d’euros. Lisons cet article: “Trop d’argent, pas assez de temps. Bernard-Henri Lévy a confié à Bloomberg dans un article publié ce lundi qu’il était contraint de vendre une de ses villas au Maroc, à Tanger, faute de pouvoir en profiter suffisamment: “Je partage mon temps entre Paris, New York et Marrakech. J’ai trop de maisons dans le monde et hélas, l’année ne dure que 52 semaines”. Prix de la demeure sacrifiée: 6 millions d’euros, en vente sur le site de Christie’s International Real Estate, pour 600 mètres carrés situés “au sommet d’une falaise, face à Gibraltar, au point précis où se côtoient l’Atlantique et la Méditerranée”, affirme BHL, bon vendeur. Bonjour la trace carbone du philosophe ! »
Voilà pour son grade…
Mais « Madame-Arielle » (pas la lessive, l’actrice), elle est son insoutenable légèreté-vaporeuse, a peut-être des exigences auxquelles il faut aussi pouvoir faire face vaille que vaille…
 
« On comprend que cet homme-là ignore quelle misère signifie un trou de cinquante euros dans le budget d’une famille vivant avec moins de mille euros par mois… “Salauds de pauvres !”, en effet. »
C’est cela les cyniques, jeune-homme…
Faudra faire avec, car ils en ont encore plein leur besace, jusqu’à vouloir vous affamer, toutes et tous !
C’est d’ailleurs bien avancé…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire