Une
autre s’ouvre
Ils ont enterré George Herbert Walker Bush.
Et ils étaient nombreux à faire le déplacement.
C’est effectivement l’occasion – avec les sommets internationaux – de se
faire quelques « confidences » entre « initiés ».
Voire de prendre des « décisions-discrètes », même si c’est probablement plus compliqué que ça (cf. http://flibustier20260.blogspot.com/2017/11/twist-de-filo-chard.html).
On va y revenir.
Il y a vingt ans, pour rappeler qui il a été, lorsqu’il se présenta pour
la seconde fois, George Bush récolta le plus faible pourcentage de voix jamais
obtenu par un président sortant depuis William Howard Taft en 1912. Le peuple
américain le rejeta, ce qui le fit beaucoup souffrir.
À l’aube des années Clinton, l’image que la nation se faisait de George
Bush était celle d’un jogger vieillissant et gauche, qui vomissait ses sushi
pendant une visite officielle et semblait émerveillé par les lecteurs de
code-barres des magasins. Une réputation qui lui colla longtemps à la peau.
Lorsqu’on le compare à Ronald Reagan, dont il a été vice-président pendant huit
ans, et à Bill Clinton, qui l’a battu avec l’aide de la candidature de Ross
Perot en 1992, « Poppy » Bush semble manquer de l’envergure nécessaire pour
occuper le 1600 Pennsylvania Avenue.
Impression totalement erronée.
Même s’il n’a rien fait pour être apprécié, pendant son mandat, il
considérait la comédie politique avec mépris et lorsque ses conseillers
l’obligeaient à s’y livrer, il était mauvais. Lorsqu’il a quitté le pouvoir,
alors qu’il était conscient de ses grandes réussites, il a décidé de ne pas
écrire ses mémoires et n’a pas même consenti à enregistrer une histoire
officielle orale pour sa bibliothèque présidentielle.
Lors d’une interview de 1999 avec le Miller Center of Public Affairs, le
conseiller à la sécurité nationale de Bush, Brent Scowcroft, avait même raconté
le défi que représentait d’obtenir de George Bush qu’il s’épanche sur lui-même
et sur ses réussites.
Abattu par les Japonais et repêché dans le pacifique en 1945, le jeune
George Bush n’oublia jamais la chance qu’il avait eu de survivre, ni ceux qui
en furent privés. Son éducation et ses expériences firent de lui probablement un
homme bon et tranquillement confiant, mais un communiquant déplorable dans une
culture qui gratifie l’autopromotion.
Et pourtant, dans les mois critiques de son mandat, sans doute entre
octobre 1989 et la fin août 1991, George H. W. Bush ne se contenta pas de faire
son travail avec talent. Il fut aussi, il faut bien le dire, un grand
président. Le vétéran patricien de la Seconde Guerre mondiale apporta le
parfait mélange de pragmatisme, de réalisme et de bon sens à trois immenses
défis, l’effondrement de l’Empire soviétique, celui des Reaganomics sur le
territoire national, et l’ambition fanatique de Saddam Hussein au Moyen-Orient,
dont le moindre aurait pu facilement saborder une présidence moins accomplie.
Dans la mesure où l’on peut tirer des leçons de l’Histoire, on aurait pu
parier que Moscou n’allait pas laisser filer ses vassaux européens sans
violence. Au XXème siècle, aucun des grands empires coloniaux,
Gauloisien, Rosbif, Batave, lusitanien et Wallon/flamand, ne s’était écroulé
sans effusion de sang. Et ces empires avaient chancelé sans avoir l’arsenal
nucléaire alors gigantesque de Moscou.
Tandis que le Marxisme-Léninisme échouait à l’étranger (sans effusion de
sang), les conséquences des Reaganomics provoquaient une crise dans le monde
occidental. Un déficit budgétaire béant aux USA, un secteur bancaire et un
marché du logement en difficulté exigeaient toute l’attention du nouveau
président.
Le troisième défi intervint une année plus tard, quand Saddam Hussein
chercha à exploiter le bouleversement des affaires internationales en
envahissant le Koweït en août 1990.
Le début des affaires dont on tourne avec cet enterrement la dernière page
pour être englouties à jamais dans les sombres secrets de l’Histoire
contemporaine.
Il ne s’agissait pas pour le président de faire montre d’éloquence, mais
d’agir avec prudence. Après un cafouillage initial sur le dossier Gorbatchev (son
équipe et lui arrivèrent au pouvoir en pensant à tort que Reagan, vieillissant,
avait pu exagérer les velléités d’ouverture de Gorbatchev au vrai changement en
Europe de l’Est) Bush a brillamment géré la relation avec le leader soviétique
non-conformiste, tout en entretenant le dialogue avec les alliés occidentaux
nerveux de l’Amérique et ses nouveaux amis d’Europe de l’Est.
Quand les Allemands de l’Est ont commencé à abattre le mur de Berlin le 9
novembre 1989, Bush a résisté à la tentation de crier victoire. À l’instar de
John F. Kennedy après la crise des missiles cubains, il avait compris que quand
l’Histoire va dans votre sens, il est important de transformer vos adversaires
en partenaires. Et cela ne se fait pas en leur mettant le nez dans leur kaka.
Bush, qui était aussi très bon au téléphone et en personne, travaillait en
coulisses. Il rassurait, amadouait et guidait ses homologues à travers un champ
de mines. Le plus épineux des problèmes était la question de la réunification
de l’Allemagne. Il fut le premier de son cercle d’initiés à adhérer à l’idée
que l’Allemagne de l’Ouest absorbe l’Allemagne de l’Est, pour fonder une
Allemagne unifiée présente à l’Otan, et réussit à convaincre Gorbatchev,
Margaret Thatcher et « Mythe-errant » que cela serait dans l’intérêt
d’une nouvelle Europe plus vaillante.
Et puis, en juin 1990, il réussit l’impossible : Convaincre
Gorbatchev de transcender des années de paranoïa soviétique bien compréhensible
envers les Allemands, et d’accepter l’idée d’une Allemagne unifiée dans l’Otan.
Lui seul en a été capable.
C’est comme ça…
Dans le même temps, il a dû gérer les conséquences d’un rêve avorté sur le
territoire national. Lors des élections de 1988, qui ne furent pas un des plus grands
moments de sa carrière, parmi les déclarations regrettables du candidat
figurait : « Vous m’avez bien compris :
pas de nouveaux impôts. »
Il y en a qui y croit toujours et encore 30 ans plus tard, les gueux !…
Or, une fois au pouvoir, il comprit que s’il voulait empêcher les
États-Unis de basculer dans le « précipice
fiscal » de son époque (un déficit budgétaire de 221 milliards de dollars
et un secteur bancaire en plein effondrement) il allait devoir négocier un
accord budgétaire avec les démocrates qui contrôlaient le Congrès et
entreprendre une perfusion de 88 milliards de dollars de liquide pour soulager
le marché du logement, alors qu’un quart des « savings and loan
associations » (institutions financières de financement de l’épargne à des
fins immobilières) faisaient déjà faillite, bien avant 2007.
Ces chiffres peuvent sembler dérisoires aujourd’hui, mais Bush Senior paya
son pragmatisme au prix fort.
Au début août 1990, Bush surprit même le cercle de ses proches en
annonçant, après l’invasion du Koweït par l’Irak : « Cela n’est pas tolérable, cette agression contre le Koweït. » Bush
était déterminé à donner une leçon à Saddam Hussein, malgré les hésitations des
premières heures : Il s’agissait surtout de protéger Ryad et ses champs
pétrolifères à portée de char du dictateur irakien.
Il ne voulait pas que la fin de la lutte avec Moscou invite au retour des
guerres de frontières qui avaient dominé les relations internationales avant
que l’avènement des armes nucléaires ne gèle nombre de jalousies nationalistes.
Il a été aussi résolu à ce que le monde, et pas seulement les États-Unis et
leurs alliés anglophones, donne une bonne leçon à Saddam Hussein. En utilisant
les Nations Unies et une patiente diplomatie, et avec l’aide d’un vieil ami, le
secrétaire d’État James Baker, il mit au point une vraie coalition de
partenaires volontaires, incluant l’Union Soviétique. Une fois que les forces
de la coalition eurent chassé l’Irak du Koweït, Bush comprit qu’il lui fallait
mettre un terme rapide au conflit.
Juste après la « bataille des 100 heures »…
(cf. http://flibustier20260.blogspot.com/2016/08/laudato-si-xxxi.html).
(cf. http://flibustier20260.blogspot.com/2016/08/laudato-si-xxxi.html).
Il entendait non seulement que les petits pays apprennent à ne pas avoir
recours à la violence pour résoudre leurs différends, mais ne voulait pas non
plus que ses alliés tirent des conclusions erronées de la manière dont s’était
terminée cette guerre-là. Il leur demanda leur aide pour libérer le Koweït, et
une fois cela fait, il a eu la sagesse de ne leur pas demander davantage :
La guerre du Golfe ne devait pas être considérée comme un acte d’impérialisme
américain.
Et la retenue volontaire qui marqua sa réaction à la chute du mur
influença aussi l’aboutissement de la guerre du Golfe.
Les défis auxquels il a été confronté, y compris la bataille budgétaire,
étaient constamment relayés par les médias. Le rôle central qu’il joua ne reçut
pas, en revanche, le traitement qu’il méritait. Ces dernières années, la
publication de certains éléments ont révélé que Bush était entouré d’une équipe
de mouches du coche. Ce n’était pas des rivaux mais les membres de son cercle
d’intimes étaient rarement d’accord : Son secrétaire à la défense, Dick
Cheney, et James Baker avaient des positions diamétralement opposées sur nombre
des défis de politique étrangère auxquels il était confronté. Mais nous le
savons maintenant, seul Bush décidait. S’il n’avait été à la barre, son
administration aurait été paralysée.
Sans Bush, les réussites dont les Reaganiens s’attribuent le mérite (la
fin pacifique de la Guerre froide et la prospérité économique des années 1990) n’auraient
pas eu lieu. Dans la même veine, les « Pinetoniens » doivent garder à
l’esprit que l’expansion économique sous son mandat n’aurait pas été possible
sans les choix faits par « Daddy » Bush, qui lui ont pourtant coûté
cher politiquement, dans les premières années de la décennie.
Certains lui ont reproché une campagne qui flirtait (au moins) avec les
attaques racistes, en 1988. Et à la fin de l'année 2017, le mouvement #MeToo a
fait surgir des allégations crédibles selon lesquelles il a touché de façon
inappropriée des femmes en public depuis 2000 même si, lui, contrairement au
président actuel, s’en est excusé affirmant que ses propos et intentions avaient
été mal-interprétés.
Il combattit des idéologies pendant la Seconde Guerre mondiale et
travailla d’arrache-pied pour aider l’Europe à divorcer pacifiquement du
Marxisme-Léninisme. Quand l’idéologie d’extrême-droite, cette fois sous la
forme des Reaganomics, ont menacé le niveau de vie américain, il a fait son
devoir, non pas dans son propre intérêt politique mais parce que c’était la
bonne chose à faire. Plus tard, quand les défenseurs du port d’armes sont allés
trop loin et ont accusé l’administration Clinton d’employer des tactiques
nazies après Ruby Ridge et Waco, George Bush a rendu sa carte de la National
Rifle Association. S’il y a eu un héros américain dans le monde troublé de la
fin des années 1980 et du début des années 1990, cela a été George H. W. Bush.
Ceci dit, paix à son âme.
Nous y revenons : Les secrets du pillage du Koweït en 1990/91 par les
troupes de Bagdad et quelques-unes de celles de la coalition sont désormais enterrés.
Et jusqu’en « Gauloisie-archi-honnête ».
Le temps a fait son œuvre et ils ne seront pas rouverts. La preuve
incontestable reste qu’« Opération
Juliette-Siéra », qui existe depuis 2010 a enfin trouvé un éditeur
(peut-être « Pourrito »,
juste là pour ralentir comme il le peut sa diffusion pour une demi-décennie… à
un prix dirimant, mais il doit avoir des coûts à écraser) sans pour autant que
le ciel ne me soit tombé sur la tête, alors que « l’Ami-Râle » n’a
jamais pu faire autrement que de passer par Amazon.com
pour rapporter la même histoire (et sans les mêmes coûts).
Et qui en « Gauloisie-archi-honnête » a su « effacer »
les dernière traces de ses douteux détournements ?
« Jupiter-soi-même » !
Je
vous l’expliquais là, chiffres à l’appui.
« Mythe-errant », qui reste à l’origine de tout ce saint-frusquin
(en vue de financer la réunification allemande à la même époque, mais il
poursuivait aussi un but politique intérieur « respectable » sans
jamais avoir cherché à s’enrichir personnellement) était un
« intouchable » : D’abord à raison de l’utilisation
« européenne » desdits fonds détournés, mais aussi parce qu’il a
livré sa taupe Farwell aux américains.
Avec sa cascade d’arrestations aux USA et en Europe.
Le « Chi » n’a jamais rien voulu savoir et a refilé la
patate-chaude à « Tonton-Yoyo », qui lui-même s’est retrouvé dans une
situation intenable de ne pas désavouer son mentor, même « sous réserve
d’inventaire ».
Il a giclé sèchement et de façon tout-à-fait inattendue dans les urnes
un peu plus tard : Mauvaise pioche !
Rappelez-vous…
Le « Chi » s’est montré ensuite solidaire des USA après les
attentats de septembre 2001, mais a refusé de « doubler la mise » en
ne participant pas à une seconde guerre en Irak voulue sur des ragots d’armes de
destruction massive par le fiston du prédécédé.
Le « Chi » a « gerbé » atteint par la limite d’âge,
mais a été dans l’obligation de reprendre le « poulain » des
amerloques (« Bling-bling ») à son corps défendant dans ses équipes
qui en est ensuite devenu président : À lui de faire le boulot !
De nettoyer les écuries d’Augias.
Élu pour ça sans que vous ne le sachiez.
Il l’a fait, mais partiellement seulement et comme il a été parfaitement
médiocre par la suite avec ses financements politiques pour le moins douteux
avec d’autres dictateurs pas vraiment « glamour » avec Washington, il
a été évincé par « Tagada-à-la-fraise-des-bois », le canasson boiteux
improbable fringué comme un « capitaine-de-pédalo » qui a
partiellement poursuivi en douce l’épuration des comptes.
C’est là que le météore « Jupiter » a été placé en orbite pour
clore définitivement ce dossier.
Ce
qu’il a fait avec le troisième PIA, un mécanisme de blanchiment
d’argent-noir, rien de plus (et qui ne « dégouline » décidément pas
dans l’économie réelle : Souvenez-vous de « Dévide-Gens » :
« Avec 26 milliards et les effets
multiplicateurs Keynésiens, c’est comme si j’en faisais 100 ! » qu’on
lui avait dit de dire. Alors combien avec 82,7 ?).
Mission accomplie ?
Partiellement : Une réforme du droit du travail plus tard et quelques
réformettes sans importance mais bien clivantes pour « casser » le
« Mammouth » là où il se goinfre sur le dos des Gauloisiens sans
rendre le service minimum, à quoi sert-il depuis qu’il cusse (c’est du
sarthois) devant une bande de gilets-jaunes ?
Va-t-il pouvoir encore avancer ?
Car il n’a toujours pas engagé la mère des réformes, celle des dépenses
d’État et d’une façon plus générale la simplification et l’allègement de la
fiscalité (des entreprises et des particuliers) devenue parfaitement
incompréhensible…
Décidément pas le « bon cheval » pour ça.
Et c’est ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas,
il faudrait quand même l’inventer), qui me fait remarquer que non seulement
« il » a les traits tirés, mais qu’il a le regard anxieux : Il a
peur.
Et ce n’est pas forcément imputable à sa période de « mauvais
karma » passager, débutée en juillet dernier : Il s’est passé
quelque chose à ce moment-là (en amont, plus exactement) et c’est ensuite une
cascade d’emmerdements (qui volent en escadrille serrée).
Il s’entoure d’une armée de garde-de-son-corps, se déplace moins, se cache
presque.
« Lui » sait qu’il est menacé.
« On » a dû le lui dire, lui faire savoir par des voies (et voix) inattendues, même si la disparition d’un individu ne règle jamais tous les problèmes (et ses échecs) et reste à jamais à ne pas souhaiter : Mais lui y croit et c’est suffisant pour faire son effet sur son mental. La preuve, il recule (pour mieux sauter ?)…
Et ce n’est évidemment pas par des gilets-jaunes ou quelques factieux
ultra-droâte-gôche, anarchistes et autres Rivarol parfaitement inoffensifs.
Non, par « eux » à la tête de leurs services de renseignements, qui se sont réunis à Buenos-Aires, qui se sont
revus aux obsèques de Bush-père.
D’ici qu’on apprenne un jour ou l’autre, « qu’il aura été
suicidé », comme « Grosse-ouvre », « Bérêt-Go-Voit » (tous
les deux au cœur des secrets de « Mythe-errant ») et quelques autres
(tout récemment l’amiral en chef du la Vème flotte US stationné dans
le golfe Persique), il n’y a plus très loin.
À votre avis, pour quelle raison « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
n’a pas voulu risquer sa peau au-delà de son premier mandat ?
Alors qu’il compte bien revenir d’une façon ou d’une autre…
Curieux tout de même, non ?
Bref, une fois de plus à suivre dans les semaines (ou mois) qui viennent :
Il va se passer tellement de choses que 2019 pourrait devenir passionnante.
Il y a une autre explication pour Gorbatchev.
RépondreSupprimerImoossible qu'un yankee ait pu le convaincre.
Gorbatchev aurait été convaincu par des visites un peu plus éxotiques qu'un simple Bush !
Et franchement ce serait plus plausible.
Gorbatchev dépassant de loin un Bush !
C'est une hypothèse comme une autre.
SupprimerPersonnellement je pense que l'URSS était alors en situation prérévolutionnaire.
Un échec total de l'utopie stalinienne.
La preuve, il a suffi à un Eltsine de monter sur un char entre deux cuites devant la Douma pour récupérer le pouvoir...
Mais souvenons-nous que le coup fatal est venu de Gdansk en Pologne. Après, ça a été un jeu de dominos qui s'effondre.
Ce qui m'inquiète le plus désormais, c'est que "Poux-tine", un pur produit de l'ex-URSS, officier du KGB, semble vouloir remettre le couvert sans tirer les leçons de l'Histoire de son pays.
Et pour l'heure, ça lui réussit assez bien.
Alors que "MacDo-Trompe" n'a pas pris la même dimension, la même "épaisseur" que "Boubouche-Senior".
L'un et l'autre sont les produits de leur époque, tout simplement !
Bien à toi !
I-Cube
Gorbatchev aussi etait du KGB si je me souviens bien.
SupprimerIl a accéléré le mouvement c'est sur.
Il n'est pas bete il devait savoir que ça allait laminer l'armée russe
et il l'a fait quand meme.
Je pense vraiment qu'il devait avoir une influence plus forte qu'une peur de révolution...
Au contraire la chute du mur a du augmenter ces risques en URSS et meme en russie.
Oui bon on discute seulement car hélas je n'ai pas de faits probants.
Salut "D.B" !
RépondreSupprimerPossible, mais il me semble qu'il soit seulement un "péquenaud" qui aura été remarqué par Andropov (lui, patron du KGB en titre à ce moment-là) et qu'à cette époque (la guerre des étoiles de "Riz-gan"), le pouvoir soviétique savait déjà pertinemment que la course aux armements était insoutenable pour l'URS : Presque 20 % du PIB, un PIB dépassé par celui du Japon au moment où la Chine faisait enfin sa révolution économique pour réussir son décollage...
C'est historique.
Quant à "Poux-tine", il commet la même erreur que de porter la guerre loin de ses frontières (alors qu'on sait que l'armée rouge s'est largement plantée en Afghanistan loin de ses bases : C'est une armée de défense du territoire, pas une armée "impérialiste". Ils n'ont aucun prérequis historique de "colonisateur"), mais tente de financer l'effort militaire en vendant ses technologies militaires à d'autres : 2ème exportateur d'armes cette année.
Et lui est bien lieutenant-colonel du KGB, en poste à Berlin puis à Leningrad avant de devenir un élu municipal de cette ville pour finir par balayer Eltsine dans les urnes, si je me souviens bien.
Comme quoi, les chiens ne font pas chats : La Russie est toujours sous la coupe (avec l'assentiment "démocratique" des populations) des services secrets de l'URSS.
C'est un peu comme si "Mu-Nez", le secrétaire d'Etat à la sécurité de "Castagneur", ex-patron des services de contre-espionnage, était devenu premier ministre ou carrément président en "Gauloisie-des-Libertés".
C'est te dire vers quoi nous dérivons nous-mêmes, quand un Vizir-dévoué prend la fauteuil du Calife !
Bien à toi !
I-Cube