D’où cette nouvelle interruption de nos programmes.
L’autre jour (lundi 3 décembre) j’écoutais depuis
Londres « Transe-Kul-ture » (incapable de retrouver « RCC »
sur mon ordinateur) où « Manu-Totodd » faisait son numéro sur les
« Gilets-jaunes ».
Ce n’est pas que j’aime le bonhomme – loin de là –
mais
« l’historien-anthropologue-universitaire-chercheur-retraité-auto-désigné »
a eu un mot : « Hier, c’était
d’ailleurs le 2 décembre… et le plus grand danger, ce n’est pas tant
l’insurrection populaire, mais le coup d’État » (ou un truc comme
ça…).
Ah tiens, voilà qu’il deviendrait intelligent
l’eurosceptique ?
Parenthèse (hors sujet) : Je ne l’apprécie pas justement pour
cette raison. L’Euro, il fallait le faire ou ne pas le faire seulement à
compter du référendum sur le traité de Maastricht.
Et si je me souviens bien, il y avait certes des voix
dissonantes quant à l’initiative de « Mythe-errant », à
« gôche » comme à « droâte » (moi-même,
« Chiraco-Tiberiste » à l’époque, j’avais voté contre et n’avais pas
fait campagne estimant que c’était bien trop anticipé), mais une fois que ça eu été voté, on ne fait
pas « l’angliche » à vouloir revenir sur ce qui a été décidé (ou alors on
est un kon-total).
Lui s’était déclaré opposé à l’Euro en 1992 (très
bien), mais « fat-de-lui-même », il a pu estimer en 2005 « qu’avec le recul, il valait mieux finalement
avoir l’euro ».
Girouette ? Un intellectuel-chercheur-historien
qui te donne des leçons ?
Et ça se revendique la qualité de
« chercheur-scientifique » qui élabore des lois intangibles ?
Fume mon gars, c’est du belge !
Bé oui et pas qu’une seule fois puisqu’aujourd’hui il estime
que l’euro ne permet plus aucun exercice de « souveraineté » hors celui
de réduire la voilure des dépenses publiques.
Faudrait savoir, n’est-ce pas, même si je sais bien qu’il n’y a que les fous qui ont des idées fixes…
Raison pour laquelle je ne l’apprécie pas.
D’autant qu’il se trompe totalement : L’Euro,
c’est juste une unité de compte.
Comme le mètre, le yard, la pinte, le litre, la livre,
le kilo, la seconde et le degré d’alcool de mon pinard.
Rien de plus et il y a des tables de conversion pour
s’y retrouver.
Sauf qu’une monnaie, elle se convertit en d’autres
monnaies et que leurs valeurs bougent tout le temps depuis l’abandon à la
référence à « l’étalon-or ».
Une liberté « gagnée » depuis la fin de
l’empire Romain, quand les « seigneurs locaux » battaient monnaie en
leur suzeraineté-locale. Et ça eut été le génie de Charlemagne de le leur interdire
pour unifier la mesure de la valeur valable sur tout le Saint-Empire-Romain-Germanique.
Qui n’a
hélas duré qu’un temps, jusqu’à l’apparition de l’Euro justement…
Parce qu’entre le « rendage », le
« pesage », le « façonnage » et je ne sais plus quoi, ils
ont été nombreux à dékonner avec les valeurs faciales de leurs monnaies en
leurs provinces.
Et puis quand l’or a débarqué par galions entiers des
Amériques, même la « relique-barbare » s’est mise à
« bordèler » dans les échanges, que je ne te vous raconte pas…
Bref, ce n’est pas la monnaie qui les rend tous
jaloux, haineux, débiles et négatifs (alors que c’est une très grande réussite
– nous y reviendrons peut-être : En 20 ans « rien » est devenu
le cinquième des réserves de change dans le monde et représente jusqu’à plus de
36 % des paiements internationaux… dites-z’y mieux pour voir !), c’est le
« pacte de stabilité » complètement débile (d’autant quand on sait
comment il a été arrêté sur un coin de table) que seul le Benelux et
l’Allemagne pouvaient respecter (et encore à quel prix) au détriment de tous
les autres.
« Manu-Totodd », il a l’intelligence limitée
et l’opinion changeante : Pas assez fiable pour moi.
Mais, revenons à notre sujet…
J’étais dans des « dispositions
particulières » en rentrant de « Paris-sur-la-Plage » où on
fêtait en famille les
« t’huit-ans » de ma petite-sœur à moâ-même (celle que si
elle n’existait pas, il faudrait quand même l’inventer… cf. http://flibustier20260.blogspot.com/2018/05/aujourdhui-cest-lascension.html) où naturellement on
devisait de « l’acte III » alors en cours.
Et elle d’insister : « Ils l’enterrent quand ? » (Qui ? Papa-Bouche,
tiens !).
Mercredi.
« C’est là
que ça va se décider ! »
Je vous explique ça une prochaine fois : Pour elle,
quand « ils » se rassemblent quelle que part dans le monde (G6, G7,
G20, COP quelconque, AG ONU ou enterrement/mariage/circoncision/baptême…)
« ils » prennent ou valident des décisions en aparté, loin des écoutes téléphoniques : C’est du « off » et ça n’existe pas.
Et là, c’est « Jupiter » qui a été averti
qu’il est dans la ligne de mire : Depuis, il fait une tronche longue comme
ça, ne montre même plus ses dents du bonheur et ses deux alliances (qui
m’énervent au plus haut point, vous ne pouvez pas savoir combien, déjà que une
seule, ce n’est pas facile à assumer…) et il s’entoure d’une armée de G-men.
On verra ça en détail en début de semaine prochaine…
Parce qu’il y a « l’acte IV » aujourd’hui dont la séquence mise en scène aurait été imaginée, élaborée, mise en œuvre par quelques géniaux planificateurs, exécutée sans le moindre bémol, chacun jouant sa partition à la perfection, jusqu’à « Juppette » qui prévient que tout cela va mal finir, dans le rôle du Sage-de-Bordeaux.
Curieux, tout de même !
Que Cauchy (le gilet-jaune, pas le matheux) en a dit hier qu’il s’agissait d’un « traquenard » !
Et oh que oui, même si ce n’est pas celui auquel il pensait.
Alors je décale l’analyse d’un arrêt du Conseil d’État des plus passionnants à une date ultérieure, car voilà ce qui pourrait, pourrait seulement (espérons), se passer.
Que Cauchy (le gilet-jaune, pas le matheux) en a dit hier qu’il s’agissait d’un « traquenard » !
Et oh que oui, même si ce n’est pas celui auquel il pensait.
Alors je décale l’analyse d’un arrêt du Conseil d’État des plus passionnants à une date ultérieure, car voilà ce qui pourrait, pourrait seulement (espérons), se passer.
Première
hypothèse :
Tout le monde reste calme, les Gilets-jaunes défient la République avec
saucisses et merguez sur les boulevards et la « marche pour le
climat » s’écoule tranquillement un peu plus loin.
Le « Téléthon » fonctionne normalement et
les flics restent dans leurs cars.
Les appels à la responsabilité auront été entendus et
chacun pourra en dire que c’est une « grande-victoire » du bon
sens : Le courant passe de nouveau entre le peuple et ses dirigeants (qui
auront compris) après les mesures de « suspension » puis d’abrogation
prévues par l’exécutif (contre la décision des Parlementaires d’ailleurs, c’est
vous dire s’ils comptent encore que pour des prunes, ceux-là…) et on se remet à
préparer les fêtes de fin d’année dans la joie et la bonne humeur générale.
Deuxième
hypothèse : Les
flics appellent à la grève (pas les « opérationnels », ils ne peuvent
pas, mais tous les autres), les manifestants descendent armés sur la kapitale
comme ils ont prévenus qu’ils allaient le faire, les casseurs déboulent de
leurs quartiers-chics et les pilleurs-loubards de leurs zones-de-banlieues.
Tout le monde est déjà prévenu depuis plusieurs jours
qu’ils sont là pour « castagner » et consigne a été donnée de libérer les chaussées de tout obstacle dans un large périmètre de la kapitale.
Et les plus déterminés comptent bien marcher sur le
palais de l’Élysée y défoncer les grilles…
Deux branches : 1/ La police les repousse plus ou
moins violemment ; il y a du sang, des incendies, des bagarres jusque tard
dans la nuit dans les quartiers autour de La Madeleine, Opéra, Denfert-Rochereau, Nation, Porte Maillot, du Palais Bourbon et
pourquoi pas des ministères de la rue de Varennes, voire jusqu’au Sénat (tout
cela tient dans le même kilomètre de diamètre) : Mai 68 bis repetita puisque les chauffeurs-routiers (qui se seront dégonflés entre-temps), les lycéens, les étudiants, les VTCistes, les ambulanciers, les infirmières, les syndicats et qui encore que je ne saurai dire, beaucoup d’autres quoi, prennent le relai dès lundi et durant toute la semaine pour « bloquer » le pays.
2/ La préfecture de police est débordée malgré ses
renforts de gardes-mobiles et ce sont des chars (déjà 12 et probablement plus en réserve aux ordres de Matignon) qui stationnent devant les
« lieux de pouvoir ».
Forcément, ça dégénère : Quand on n’a plus rien à
perdre que sa vie – quitte à mourir en martyr (y’en a qui en font même
« religion ») – on peut s’attendre à tout. Il faut avoir quelque chose
à perdre pour ne pas faire la guerre.
Dans l’une comme dans l’autre de ces deux branches de
la seconde hypothèse, bien évidemment, « Jupiter » va réagir. Il a
prévu une allocution télévisuelle d’abord dimanche, mais comme il va consulter, ce sera pour le début de semaine suivante.
Quand exactement, je ne sais pas…
Pas pour vous annoncer qu’il démissionne ou vire son premier-sinistre (il est déjà dehors), ou encore qu’il
convoque des élections générales.
Puisque dans tous les cas, il s’estime légitime et
son programme et décisions validés par les dernières élections présidentielles et surtout
législatives : Il a majorité absolue pour poursuivre.
Et puis des élections après-Noël, ça n’a pas de sens
alors qu’il s’agit de limiter les dégâts des
« Marcheurs-même-pas-en-rêve » aux prochaines européennes (même si
c’est assez mal « barré », hypothéquant la suite…)
Mais c’est une option intéressante : S’il
dissout, il a les « pleins pouvoirs ». Seul le Sénat peut encore
siéger pour le contrôler, mais comme celui-là n’a aucun pouvoir pour ce faire, il ne contrôle rien
du tout.
« Perso », je jouerai plutôt l’autre solution qui s’offre à lui, à savoir la carte de
l’article 16 de la Constitution (sans dissoudre, pour garder une majorité
confortable en sortie de crise courant février ou mars) : Ce n’est ni
« l’état d’urgence » (qui n’existe plus), ni l’état de siège (une situation dévaluée de
guerre), mais une forme intermédiaire de « démocrature-républicaine » :
« Lorsque les institutions de la
République (…) sont menacés d’une
manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs
publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend
les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du
Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil
constitutionnel.
Il en
informe la Nation par un message.
(…)
Le
Parlement se réunit de plein droit.
L’Assemblée
nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.
Après
trente jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l’Assemblée
nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux
fins d’examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies.
Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de
plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de
soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà
de cette durée. »
« Peut » ne veut pas dire « doit »
et encore moins que « Jupiter » se pliera à ces avis ! Et comme en un mois (voire deux),
il peut se passer tellement d’arrestations arbitraires, de modifications du
corpus législatif par voie d’ordonnances, le tour est joué, plié : « Jupiter »
aura les pleins pouvoirs jusqu’à ce que mort s’en suive…
Le Caudillo-sur-Paris-sur-la-Seine !
Pour quelle raison croyiez-vous qu’on vous parle « d’insurrection » depuis plusieurs semaines ? Tout serait déjà prévu dans ce scénario-là, ce traquenard, élaboré depuis la fin du mois de novembre (sans ça ni « l’acte IV » ni le « III » n’existeraient : On aurait pu depuis longtemps « calmer » les choses quand c’était encore si simple).
Pour quelle raison croyiez-vous qu’on vous parle « d’insurrection » depuis plusieurs semaines ? Tout serait déjà prévu dans ce scénario-là, ce traquenard, élaboré depuis la fin du mois de novembre (sans ça ni « l’acte IV » ni le « III » n’existeraient : On aurait pu depuis longtemps « calmer » les choses quand c’était encore si simple).
Je vous ai toujours dit que
c’est ce qui vous attend : Au moins, vous aurez été prévenus de
longue-date.
Bon, on peut se planter sur les dates (je voyais ça un
2 décembre, avec la réforme de la constitution avortée, ça aurait eu de la
gueule), les circonstances et le déroulé et peut-être que ça n’aura pas lieu.
Je vous le souhaite, d’ailleurs et bien naturellement
(moâ, je m’en fous, je suis à l’abri des bombes à London, mais je crains quand
même pour « ma nichée » que je suis encore capable d’organiser et de
faire un raid avec quelques « cousins-natios » pour aller
« l’extraire »…)
On verra.
Car ça peut aussi ne « pas se passer » et ça
va tenir à très peu de choses.
La conduite des événements de la rue comme il vient
d’être dit.
Mais aussi les « forces
obscures », qui ont joué
avec le feu en poussant leur poulain aussi loin, aussi haut, aussi peu expérimenté et en
aussi peu de temps et qui s’en mordent les doigts de remords et feront
peut-être (ou probablement) « barrage » (les fameuses consultations à venir de dimanche).
« Leur créature » leur a échappé
(probablement à compter de l’affaire « Benne-Allah »,
mais peut-être aussi plus sournoisement depuis ses discours sur la souveraineté [pourtant bien « dans la ligne »] qui a débouché naturellement cette idée d’armée européenne [feu la CED, Communauté Européenne de Défense des années 50/60 qui aura débouché sur le régiment franco-allemand plus tard] –
qui n’est pourtant pas si konne, mais qui aura fâché les
« fratries-étatsuniennes ») et de toute façon cette précipitation à
vouloir « réformer » la constitution du pays : La Constitution
et les textes fondateurs, c’est l’affaire des « Francs-maçons » depuis
celle de Paoli (1755) en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » (un « frère »), une
génération avant celle des américains (et la première des vôtres successives), et
ça aura été le « déclencheur ».
Un texte ni fait ni à faire, dans une précipitation
suspecte qui aura mis la puce-à-l’oreille de ces messieurs-là.
Depuis, ils le lâchent et lui préparent un « tour
de cochon » qui ira peut-être jusqu’au lynchage en règle.
Je ne le souhaite à personne – même pas à lui – tout aussi
naturellement (ce n’est pas une solution), car…
Car ça ouvre des perspectives inattendues.
Soit « Jupiter » réussi à se maintenir,
coûte-que-coûte et on part vers une séquence dont personne ne connaît l’issue, quitte à remettre à plus tard sa tentative de putsch, quand les choses seront mûres ;
Soit « Jupiter » se fait évincer salement et
on part vers une séquence dont personne ne connaît l’issue…
Puisqu’à part « L’Archer », Président du Sénat devenant président par intérim pour gérer les affaires courantes et préparer une élection de substitution, un « homme de bon-poids », je ne vois personne ramasser le pouvoir et s’y maintenir.
Puisqu’à part « L’Archer », Président du Sénat devenant président par intérim pour gérer les affaires courantes et préparer une élection de substitution, un « homme de bon-poids », je ne vois personne ramasser le pouvoir et s’y maintenir.
À part « Deux-Villes-Liées » rejouant « Maréchal-nous-voilà »,
comme le réclament certains Gilets-Jaunes ?
C’est un « frangin-trois-points » : Il
ne fera rien sans le soutien de ses confréries (qui testent pourtant l’idée dans la rue et les réseaux-sociaux).
« Marinella-tchi-tchi » ou « Mes-Luches » ?
Ce seront les premiers à être mis au secret.
D’ailleurs, je serai « Jupiter » en son coup
de force, je ferai comme le neveu de mon « cousin » (celui qui dort
dans son septuple cercueil sous le dôme des Invalides entourés de ses maréchaux…),
j’arrêterai toutes les « oppositions » (politiques et médiatiques),
barricaderai les routes de provinces et enverrai en Guyane ou chez les Kanaks
toutes les dissidences leur apprendre les bonnes manières républicaines (comme à une
époque lointaine qui a succédé à la Commune).
Ça ne se passera peut-être pas comme ça, mais les
heures qui viennent vont être intéressantes à suivre pour préparer vos fêtes de
fin d’année dans la joie des foyers…
Ça valait la peine de vous prévenir et de dérouter le
post prévu pour aujourd’hui.
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