Ils
sont graves, très graves, là !
Ils parlent même « d’état-d’urgence » alors que ce sont eux qui
l’ont intégré de façon permanente dans le Code pénal : C’est dire qu’entre
les « plans-vigipirates-renforcés » et les mesures désormais de « droit
commun », ils ne savent même plus ce qu’ils disent tellement ils ont fumé
la moquette enroulée dans les rideaux !
La prochaine étape, c’est « l’état-de-siège », le couvre-feu, l’armée
qui tire à vue après ou avant sommaires sommations et le Califat n’aura pas
fait mieux avec ses séries d’attentats meurtriers.
J’enrage, pour tout vous dire, parce qu’en plus je vous entends déjà dire « MERCI »
(comme prévu par les « Maîtres du monde »).
Car je passe par « Paris-sur-la-plage » saluer ma Môman et ma
« petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas, il faudrait quand
même l’inventer…) et rencontrer « Mon gardien » pour lui dédicacer
quelques exemplaires de « Opération Juliette-Siéra » à faire parvenir
à quelques amis.
On analyse par-dessus la jambe les événements parigots du samedi soir et
il me fait « C’est toi qui as
raison : Ils sont fous ! »
Hein ? Pardon ?
« Comment peut-on sauver la
planète avec des taxes ? »
Parce qu’ils sont seulement nés pour vous pomper votre fric avant même que
vous en ayez la disposition et rien d’autres voyons, le réponds-je.
Et ça va être complet avec le prélèvement à la source…
Sauver la planète avec des taxes … c’est un peu comme vider l’océan avec
une louche à soupe. Même que si tu n’en as pas envie ou pas les moyens, on va
te taxer un peu plus pour t’offrir une petite cuillère ! Tu
rajouteras la différence !
Comme ça, bien obligé de t’y mettre.
Quelle prétention monstrueuse de ces énôôôrmes fats d’eux-mêmes !
On y reviendra, mais ils ont exactement tous les mêmes.
Ceux déjà passés par-là à vous rançonner à dizaines de milliards d’euros (« Tagada-à-la-fraise-des-bois »)
ou à vous enfoncer dans l’endettement-hyperbolique (« Bling-bling »),
comme ceux-ce qui ont la prétention de tout savoir de votre bonheur d’être né
Gauloisien et qui causent de vous matraquer au sens propre et figuré toujours
un peu plus (à milliards également…)
Ils arrivent avec des promesses plein la bouche et des certitudes
dogmatiques toutes innocentes de bienveillance.
Un Président-Jupitérien tout-nouveau-tout-beau qui promet de renverser la
table, mais qui n’a comme pouvoir constitutionnel que d’être le chef des
armées, de représenter le pays à l’étranger, de nommer le chef du gouvernement,
de dissoudre l’Assemblée quand bon lui semble et juste les budgets pour faire
fonctionner l’Élysée (et son armada de « mignons-aux-ordres »,
conseillers et cuistots).
Rien d’autres sauf une exonération de frais postal et quelques avions et
voitures équipés de pilotes et chauffeurs…
Mais il nomme le Premier des sinistres (et valide donc la composition du
gouvernement) et autres nominations de la haute fonction publique de serviles
serviteurs du pouvoir en place (ceux-là absolument irresponsables devant le
peuple : C’est dans leur fonction et ils défendent cette propriété de leur
fonction avec rage, becs et ongles, notamment dans le pouvoir judiciaire…)
Le « premier des sinistres » rend compte devant le Parlement.
Le parlement est composé de deux chambres, le Sénat qui ne peut que
« gêner » l’action gouvernementale aux entournures, le ralentir peu
ou prou, et l’Assemblée Nationale qui peut en revanche faire et défaire un
gouvernement.
Au moins encore un temps, jusqu’à la prochaine révision constitutionnelle
(avortée reportée malgré « l’urgence » pour cause de « Benne-Allah »
opportunément excipée par une partie des médias-révoltés : Vous avez d’ailleurs
vu le déroulé ?
Non, on y reviendra alors…)
Sauf que quand l’AN est pour l’heure une simple émanation
« Jupitérienne » (ça n’existait même pas avant lui), c’est donc un
hold-up sur les institutions : Tout se décide au Palais de l’Élysée (et
jusqu’à la désignation des élus et députés…), les textes à adopter et ferme ta
gueule : Aucun contre-pouvoir, notamment quand le système a été adoubé par
la « presse d’opinion » qui continue peu ou prou de ramer dans le
sens du poil.
Alors, fort de leurs vérités (non débattues, non vérifiées, non discutées,
forcément non critiquées et non contredites) effectivement, on peut exiger de
66 millions de kouillons de payer pour sauver la planète de 7,5 milliards
d’individus rendus aveugles au supposé suicide collectif de la planète.
Fort.
Et après, on en dit qu’il y a un « déficit de communication »,
un « déficit de pédagogie » ?
Non mais c’est dire le niveau d’autisme de la trisomie collective
gouvernementale !
Que j’en reste sur le kul que personne parmi les serviles
« hauts-fonctionnaires » de l’État-profond, aucun n’ait su dire « eh-oh ! Faut
pas pousser mémère dans les orties »…
Sidéré.
On résume (avant d’y revenir) : Lutte contre la précarité, la
paupérisation du pouvoir d’achat et on commence par piquer les allocations
logements des « pôvres-sans-dents-qui-puent-la-clope-et-le-gasoil ».
Comprenez, ça coûte une blinde et on veut réduire les taxes et impôts pour
en laisser plus à d’autres (les
« premiers-de-cordées ») : C’est assumé.
Et pour faire bon compte, on assume d’en rembourser moins par ici et par
là, d’en fournir un peu moins au titre des pensions et salaires, mais d’en
prendre un peu plus sur une quinzaine de taxe (sans oublier d’en inventer
encore quelques autres), mais d’en redonner (un peu moins et un peu plus tard)
avec la taxe d’habitation, pour mieux se permettre d’en piquer un peu plus
directement sur les salaires et pension
(un peu avant : CSG) et beaucoup plus après (prélèvements à la
source : + 700 millions prévus…).
Déjà bien embrouillés après ça…
Mais ce n’est pas tout.
Si tout augmente (du prix des médocs, aux consultations) des péages aux
taxes sur l’énergie (taxe carbone, taxe poids-lourds, péage, taxes-assurances
et j’en passe un paquet sur les dépenses-obligées, jusqu’au timbre,
l’électricité, le gaz et les tarifs de train…) je t’invente une loi de
« défense du pouvoir d’achat » qui va obliger l’épicier du coin à te
vendre 10 % plus cher ta bouffe promotionnelle !
Des fois que tu puisses encore y arriver…
Elle est fabuleuse, celle-là !
D’une logique sublime.
Et c’est sans oublier de taxer tes sodas, ta viande, ton poisson, tes
fruits & légumes, la farine de ton pain, le beurre de tes croissants (mange
donc de la brioche dukonno !) tes confiseries et autres chocolateries,
voire même les meks qui se démoulent pour te livrer tout ça à la porte pour un
centime d’euro là où la poste ne sait pas faire dès que ça pèse un peu au-delà
de 8 euros…
On ne te fait pas encore payer l’émission de tes factures à acquitter (mais
ça va venir) ni l’émission de ton chèque pour que tu puisses t’obliger à te
faire prélever automatiquement (pour mieux te les taxer plus tard) mais on va
bientôt te taxer tes retraits d’espèce (tu sais ton argent à toi-même) pour que
ce soit complet.
Bien sûr, ce sera au nom de la lutte contre les trafics et le blanchiment
du pognon de la pègre et des trafics et tu vas adorer, puisque c’est pour te
rendre service !
Bien obligé de dire « MERCI » au bout du bout.
C’est tout ça la « démocrature » en marche et elle avance à
petit pas avec de vagues haussements d’épaule d’incompréhension : Comment
se fait-il que la piétaille se révolte tellement elle est nulle à
comprendre ?
« Déconnectés », le mot n’a jamais été aussi bien adapté.
Qu’on se rendre compte : On a dépassé le seuil des 1.000 milliards de
prélèvements obligatoires l’année dernière (et ça s’est accéléré cette année),
1.038 exactement, remportant la palme mondiale devant les Danois (pour rentrer
dans une ère « communiste » que même l’URSS n’a jamais atteint :
On b’appelle plus ça « nationalisation », mais « redistribution »,
c’est plus dans « l’air du temps »), mais là où les danois sont très
contents d’eux-mêmes, satisfaits de « leur système à la scandinave » (là
où les Suédois, Finlandais et Norvégien lui ont tourné le dos depuis des
années), parce qu’ils ont les services publics à la hauteur (peu de chômage,
bon système de soins et de d’éducation), les nôtres sont à la traîne (chômage,
déficit, endettement, classement PISA à la ramasse et j’en passe, système de
retraite à réformer, système de soin en perdition…).
Personnellement, ça me poserait « question », mais eux en jugent
seulement d’un « déficit de communication » !
Admirable d’autisme…
Dès à présent, on peut en dire que le
« nouveau-monde-Jupitérien » est un échec.
Il n’a pas réussi à éclore, encalminé dans l’ancien monde, « celui
d’avant ». Sa seule réussite est d’avoir su « éclater »,
exploser les forces d’opposition, de la « soce-républicaine » dont il
est issu factuellement, de la « droâte-républicaine » dont il est
l’héritier-aux-commandes (le premier-sinistre et quelques autres en sont
issus), ayant écrasé la « soce-démocratouille-centriste » dont il ne
reste rien, éparpillé les « extrêmes-de droâte et de gôche » devenus
inaudibles ainsi que les « corps-intermédiaires » (syndicats,
préfectorale et représentations professionnelles) inexistants et réduits au
silence.
C’est déjà pas mal pour avoir pu faire passer quelques
« réformettes » (SNCF, administration publique en cours, changement
de feuille de lecture des réformes à venir… etc.).
Et du coup, en première ligne face au
« sans-dents-qui-puent-la-clope-et-le-gasoil » incapables d’être
représentatifs et déjà vilipendés par les « casseurs-aux-ordres »
d’extrême-droâte et d’extrême-gôche (black-block ou skinhead) qui sont là pour
casser et foutre le bordel (qu’il va falloir payer aussi tôt ou tard : Vos
primes d’assurance) laissant bien aux forces de l’ordre le soins de se
laisser « déborder ».
Vous êtes « mal », jeunes-gens : La
« démocrature » fonctionne à plein régime et vous finirez par dire
« MERCI ».
Car c’est quand même curieux qu’on ne parle que de la Kapitale aux mains
des casseurs, alors que le mouvement des « Gilets-Jaunes », c’est
partout.
Quand les coordinations bloqueront les centre-commerciaux de province, les
villes moyennes autres que PLM (Paris, c’est un piège haussmannien, Lyon c’est
un trou coincé entre deux fleuves, Marseille c’est une impasse coincée par la
mer où ils ont vite le sang-chaud), quand les axes routiers et ferroviaires (c’est
assez facile de forcer une ligne TGV en rase-campagne à une poignée) seront
bloqués, il va bien falloir que « Jupiter » invente autre chose que d’envoyer
l’armée en son état-d’urgence : Il va falloir changer de registre avant le divorce complet !
Pour ma part, je suis reparti écœuré.
Ce n’est pas l’avenir que je souhaitais à « ma nichée », bien
entendu. Il y avait bien mieux, infiniment mieux à portée de la main.
Mais les « maîtres du monde » en auront décidé autrement et vous
avez suivi à défaut d’un soupçon de « bon-sens ».
C’était leur pari et contrairement à toute attente, ce sont eux qui
avaient raison.
Bonne continuation (même si on va y revenir : Ce n’était qu’un
« petit-post de passage » et de rage !), à la
« va-vite ».
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