Une question importante
Et je m’y essaye depuis des années avec le si peu de
succès que vous pouvez imaginer, parce qu’avec un seul neurone en fonction
(celui du « nerf-honteux ») j’ai du mal à progresser.
Et pourtant, à en lire les revues scientifiques
britanniques, on commence à percevoir quelques réalités incontournables. En
effet, une nouvelle étude basée sur un modèle mathématique suggère que, au
cours de l'évolution, le cerveau de du genre « homo » a grossi en
réponse aux contraintes… environnementales !
Hein, le stress de l’environnement, ça ferait bouillir
votre caboche.
Fabuleuse découverte : Attention plus l’environnement
(et son devenir) devient difficile, plus vous devenez intelligent.
Enfin… pas exactement : Votre cerveau grossit !
Raisonnement a
contrario, plus tu « défends » l’environnement, plus tu deviens
kon ?
Notez que je suis parfois près de le croire, tellement
les « écololos » nous bassinent avec leur propre « konnerie-dogmatique »
tous-azimuts…
Mais il n’y a pas non plus « que du faux »
dans leurs dires, il me faut aussi l’admettre.
Le raisonnement desdits chercheurs est le suivant :
Plus un animal est grand, plus il risque d’avoir un gros cerveau.
Notez qu’il y a un taux dit « d’encéphaloïsation »
(le rapport entre la masse du cerveau et la masse totale) qui donne un avantage
à l’homo… neanderthalensis. Même si
ce n’est pas certain (puisqu’on n’en a jamais pesé pour n’en avoir jamais eu
sous la main) : Ce ne sont que des estimations.
Le problème, et là, c’est certain, c’est que la taille
du cerveau humain est particulièrement importante : Elle a triplé entre l’australopithèque
et sapiens.
Rien de moins !
Impressionnant…
Tripler de dimension, a priori, il n’y a que deux choses chez moi : La pupille et…
bon, vous avez deviné quoi d’autre.
Alors pourquoi les humains ont-ils développé des
cerveaux si gros et coûteux en énergie ?
20 % de la consommation totale de l’usine qui turbine
en-dessous, gros « bouffeur de glucide » (et tout ce qui est en « ose » :
Je sais, j’en consomme presque plus pour cause diabète type 2, et du coup j’ai
un QI à la ramasse… Mais ça ne se voit pas, parce qu’il y était déjà, avant),
centrale électrique à courant faible, et surtout dictateur de tout le reste qui
aurait une « certaine autonomie » de fonctionnement.
Personnellement, j’en étais resté au fait qu’en
devenant « omnivore » plutôt que de rester herbivore, mes ancêtres
ont perdu une panse (probablement au bout de l’appendice qui ne sert plus à
rien qu’accumuler les cochonneries et métaux-lourds indigestes) pour gagner en « pensée ».
Bé oui, l’excédent de sang dégagé dans l’opération, il
bien fallu le loger quelle que part, et comme l’homo avait perdu une de ses
queues et que l’autre ne supportait pas tout, c’est parti au cerveau qui en
aura enflé.
Pas du tout nous en disent les chercheurs !
Une hypothèse souvent avancée est que ce cerveau a
permis de répondre aux sollicitations de la vie sociale, favorisant ainsi les
interactions entre individus : Par exemple, les humains ont dû développer
des compétences pour coopérer pendant la chasse ou pour s’organiser face à des
ennemis. Et prédateurs.
Peut-être…
Et un nouvel article publié par Nature suggère que la
principale cause de l’accroissement du volume du cerveau humain serait non plus
seulement d’ordre « social », mais également d’ordre « environnemental ».
Dans « The Conversation », Mauricio Gonzalez
Forero, un des deux auteurs de cette recherche, explique la démarche.
Les chercheurs semblent d'accord pour dire que
l'augmentation de la taille du cerveau a aidé l’Homme à résoudre des problèmes
qui se posaient à lui, style d’où vins-je, où erre-je où coure-je ?
Peut-être car on n’aura pas la réponse, vu que ce n’est
pas comme ça qu’ils posent leur question.
Quels problèmes au juste ? Métaphysique ou plutôt
sociaux ou environnementaux ?
Attention, c’est sérieux à les en croire : Quels
problèmes écologiques pouvaient-ils se poser ?
Les déchets nucléaires ou le réchauffement global ?
Non, seulement comment trouver de la nourriture dans
la savane ?
Comment la stocker ?
Comment la cuisiner ?
Dans cette dernière hypothèse, l’Homme a dû inventer
de nouveaux outils, apprendre à traquer des proies ou à allumer un feu.
Sauf qu’à mon sens, aucun autre animal que l’homo ne
sait allumer un feu. Donc, pour se faire, il aura dû raccourcir son tube
digestif, avant – pour que le sang monte au cerveau – sans savoir cuisiner.
Il me semble qu’une fois de plus, on confond la cause
et les effets (même parmi les cerveaux les mieux profilés pour la recherche
scientifique).
Enfin, passons…
Car pour savoir quelle était la cause de l’accroissement
de la taille du cerveau, ces chercheurs ont utilisé un modèle mathématique : Ils
ont calculé (pas eux, mais le robot-calculateur) comment peut évoluer le
cerveau lorsqu’il doit faire face à des défis écologiques ou sociaux, en tenant
compte de l’énergie que l’organisme consacre à l’expansion du cerveau (et à son
entretien).
Pour conclure que la taille actuelle du cerveau humain
s’explique par la combinaison des défis sociaux et écologiques, mais que l’augmentation
de taille serait plutôt la conséquence des défis environnementaux…
Inversement, la coopération sociale réduirait la
taille du cerveau : Lorsque deux individus coopèrent, chacun peut compter sur l’autre,
en plus de son propre cerveau…
Jusque-là, c’est logique.
Plus on « collabore », plus on deviendrait un
« rachitique du bulbe ». Pour approcher cette triste réalité, on peut
aussi se référer à l’histoire contemporaine de l’occupation du dernier siècle
du millénaire passé.
Par exemple…
Et plus on est « en conflit », plus on fait
grossir le cabochon : Il n’y a qu’à regarder toutes ces débauches d’énergie
et d’inventivité à créer des armes de destruction et mille façons de faire
mourir autrui avant l’heure pour s’en convaincre.
Le défi « social »…
En fait, dans ce complément d’explication que je vous
fournis nulle trace de contrainte écologique ou seulement environnementale.
De toute façon, quand ils n’avaient plus à grailler
sur place, nos ancêtres déménageaient avec armes, femmes et rejetons sur le dos
vers des contrées plus hospitalières : C’est d’ailleurs comme ça que l’espèce
est désormais présente à peu-près partout et que la tradition perdure encore
chez les « non-sédentarisés » qui parcourent l’Europe sans frontière
ou les plaines de l’ouest américain.
Notez que c’est aussi – mais c’est probablement un
autre sujet – une des raisons de l’ère-migratoire qui pousse les gens à
traverser encore la « Grande-Bleue » de nos jours, jusque sur des
embarcations de fortune.
À ce jeu-là, le migrant est donc moins kon que le
sédentaire (qui compense comme il peut en faisant « touriste » à son
tour…)
Tout ça pour vous dire qu’en ce qui me concerne, c’est
raté : Né kon, je le reste et ne démords pas de l’idée que pour que le
cerveau grossisse, il faut bouffer carné et surtout cuit afin de raccourcir et
simplifier le circuit de digestion. Sans ça vous faites la sieste et chopez des
maladies que votre intestin ne sait pas dégrader.
Donc, la maîtrise du feu d’abord, apparue probablement
« par hasard » (et curiosité), le changement de régime alimentaire
ayant fait le reste au fil du temps.
Et ce n’est probablement pas pour des raisons
climatologiques ou environnementales, même si forcément, la concurrence avec d’autres,
et notamment les prédateurs qui bouffent encore « cru », a forcément
joué un rôle important.
Jusqu’à inventer la bombe à neutron, n’est-ce pas…
À moins que je n’aie encore rien compris. Mais ça
confirmerait alors mon propre diagnostic exposé ci-dessus.
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
À la semaine prochaine.
I3
Etre moins con. Vaste programme, pour paraphraser un Général! Bien à toi.
RépondreSupprimerEn tout cas, moâ je n'y arrive pas !
SupprimerEt ce n'est pas fôte d'essayer...
Juré !
Bonne journée à toi !
I-Cube