George Soros, un autre « faiseur »
On se souvient du milliardaire Budapestois
comme étant l’homme qui, en 1992, alors que le Royaume-Uni s’enfonce dans une
crise économique, aura fait sauter la BoE et la livre sterling des
« britishs ».
Vous n’étiez pas né, mais ça l’aura rendu
célèbre et surtout durablement milliardaire !
À cette époque-là, la livre était liée au Système
Monétaire Européen (SME), l’ancêtre de la monnaie unique. Ce système (dit
« serpent monétaire ») induisait une valeur presque fixe de la livre
(relativement aux autres monnaies européennes). Toutes les devises du SME
flottaient autour d’un cours pivot sur des marges relativement très faibles. La
faiblesse d’une des devises par rapport à un pays tiers, faisait bloc avec les
devises fortes du SME.
Or, la situation de l’économie britannique,
en raison de la crise de l’époque (je ne sais plus laquelle, depuis que je suis
né – il y a longtemps de ça – je n’ai connu que des « crises »),
devient trop fragile, et le niveau des taux d’intérêt de la dette se retrouve
trop dépendant de ceux de la Bundesbank.
Il faut vous raconter qu’à cette époque-là,
l’Allemagne avait besoin de taux d’intérêt élevés, car il fallait
« réunifier » les deux Allemagnes à n’importe quel prix, alors que le
Royaume-Uni avait besoin de taux faibles.
Pareil pour la
« Gauloisie-déficitaire », et hélas, c’était l’inverse qui se
passait : On payait déjà pour les Allemands.
Des fonds qu’on aura retrouvé depuis et qui
servent à alimenter les
« PIA » successifs après avoir un temps (sous
« Tagada-à-la-fraise-des-bois ») servi à faire fondre les taux
d’emprunt d’État…
C’est fini : « Jupiter »,
ex-banquier, il ne supporte même pas l’idée et il n’est pas le seul. Retirer de
l’argent à un banquier, c’est le vider de son sang. Le priver de taux
d’intérêt, c’est lui retirer le pain de la bouche : Vous savez déjà tout
ça si vous venez « me lire »… (et quelques autres également).
Soros parie alors sur le fait que la Banque
d’Angleterre ne peut résister à plus de pression sur sa monnaie et qu’elle sera
forcée de sortir la livre du SME. Ce qui devait provoquer en particulier une
chute importante de la valeur de la livre.
Le 16 septembre 1992 (le « mercredi noir »), le
mek vend alors et à découvert 10 milliards de livres, pariant donc à la baisse
sur cette monnaie. Il provoque, par cette opération, une pression telle sur la Livre
que la Banque d’Angleterre, après avoir claqué le Trésor-royal pour soutenir le
change, finit par prendre la décision de sortir sa devise du Système Monétaire
Européen et laisser dévisser sa monnaie par effet multiplicateur.
Et plus tard, pour parer le « prochain
coup », on a élargi la marge de « flottement » à + ou – 30 % du
cours pivot…
La plus-value qu’en aurait tirée Soros serait
d’environ 1,1 milliard de dollars : Il est alors surnommé pour cela « l’homme qui fit sauter la Banque d’Angleterre
».
Notez que durant la crise financière
asiatique de 1997, dans des circonstances similaires, le Premier ministre
malais de l’époque Mahathir bin Mohamad accuse Soros de spéculer sur le
ringgit. À l'inverse, plus tard il se trompe dans d’autres circonstances et
reperd des montants importants dans la spéculation contre d’autres monnaies
telles que le Deutsche Mark.
Et avec l’arrivée de l’Euro, ça lui a un peu
coupé l’herbe sous les pieds : Il ne peut plus spéculer sur les devises de
l’UE, puisqu’elles n’existent plus…
Depuis, ce sont les anglo-saxons qui
spéculent sur la perte de l’Euro : J’entends causer de sa « prochaine
disparition » (incessamment sous peu) depuis au moins une bonne décennie.
Vous comprenez mieux pourquoi les
« banques d’affaires » ne voient décidément pas d’un bon œil l’euro
et parient régulièrement sur son éclatement (alors que d’autres s’emploient à
faire exploser l’Europe sur le plan politique).
Les « faiseurs de chaos » ont perdu
une poire pour la soif et font tout pour que les « populistes » et
autres « sources de désordre » puissent un jour ou l’autre les
laisser jouer avec votre avenir.
Et comme des idiots utiles, il y en a plein
dans les travées des représentations populaires, rien ne dit qu’ils n’y
parviendront pas un jour : Il faut rester vigilant.
Ceci dit, « Soros », c’est un milliardaire
« de « gôche » devenu philanthrope aime-t-on à rappeler dans son
entourage. C’est un soutien indéfectible des « démocrates-ricains » qui
investit 12 millions de dollars pour s’opposer à la réélection de « Boubouche-senior »
alors qu’il l’a sauvé « junior » de la faillite en 1990 et qu’il fait
partie des très nombreux investisseurs du Groupe Carlyle, 11ème fournisseur
du Pentagone, fonds de la famille précitée.
Mais on y retrouve également la famille des
machine à laver « Laden », dont un des rejetons aura inventer
« Al Qaïda »…
Passons.
Fervent soutien
« d’Il-a-ri-Pine-Tonne », dont il est l'un des plus importants
donateurs pendant la campagne électorale américaine de 2016, il s’investit très
activement et tous azimuts contre « MacDo-Trompe » jusqu’à être «
partenaires » de la Marche des femmes qui a lieu à Washington le jour de la
prise de fonction du nouveau président américain.
Ce qui reste assez étonnant, lui le Hongrois
dont son pays d’origine ne veut plus de l’Euro, en octobre 2011, il adresse une
lettre ouverte aux dirigeants de la zone euro publiée dans le Financial Times,
les sommant de répondre à la crise de la monnaie unique par « plus d’Europe ».
La lettre a été signée par 95 autres personnalités européennes comme Javier
Solana, « Dany-le-Rouge », Andrew Duff, Massimo D’Alema ou Emma
Bonino et quelques autres.
Pas tous des « gôchistes » mais
aussi des « écololos-bobos ».
Paradoxal ?
Non : Il sait les ravages du désordre et
du chaos !
Il apporte ainsi son soutien financier à une
campagne anti-Brexit en février 2018 et injecte 400.000 livres dans une
campagne intitulée « Best for Britain », dont l’objectif est d’inciter les
parlementaires britanniques à ne pas ratifier l’accord du « Brexit »
avec le succès que vous savez.
Et depuis les années 1990, il est
régulièrement pris à parti par les sphères d’extrême droite comme « la figure emblématique du riche Juif qui
cherche à influencer la marche du monde ».
Résurgence du « protocole des sages de
Sion », une fois encore.
En 2016, le « F.Haine » publie un
communiqué pour s’indigner de son soutien de à la Ligue des droits de l’homme.
En mai 2018, Valeurs actuelles lui consacre sa Une en le présentant comme « le milliardaire qui complote contre la
France » et « le militant de la
subversion migratoire et de l’islamisme ». Même Mediapart estime que les
propos du magazine reprennent « tous les
poncifs de l’antisémitisme (…), dans
une prose qui fleure bon les années 1930 », et juge cette focalisation sur lui
« calquée sur les orientations prises par
le premier ministre hongrois Viktor Or-bán » et estime qu’il « pourrait bien être l’ennemi commun capable
de fédérer les extrêmes droites européennes ».
Controversé, le bonhomme.
Vous vous rappelez probablement qu’en 2015,
il appelle l’Europe à prêter à l’Ukraine une somme de l’ordre de 20 milliards
de dollars, car « l’attaque de la Russie
contre l’Ukraine est indirectement une offensive contre l’UE et ses principes
de gouvernance. (…) Les membres de
l’UE sont des pays en guerre, et ils doivent commencer à agir comme tels, c’est-à-dire
modifier leur engagement en faveur de l’austérité budgétaire, et reconnaître qu’il
vaut mieux pour eux aider l’Ukraine à se défendre plutôt qu’espérer ne pas avoir
à défendre l’UE eux-mêmes. »
Un peu allumé, finalement, parce que
s’il s’agit d’une guerre, il faut
acheter des armes, des munitions et former de la « chair à canon… »
Or, l’Europe de la défense joue les
arlésiennes.
Et lui, il focalise beaucoup d’ennemi qui
l’instrumentalisent.
Ce qui ne l’a pas empêché d’en rajouter une
couche encore récemment, ai-je appris.
C’est pourquoi je vous en parle aujourd’hui.
C’était le dernier mardi du mois de mai
crois-je me souvenir, à « Paris-sur-la-plage ».
Sa vision de l’UE est avant tout une feuille
de route pour sauver l’Union Européenne de sa « crise existentielle ».
(Encore une crise… !)
« Tout
ce qui pouvait aller de travers est allé de travers », a-t-il assuré son
discours sur l’Europe devant 18 anciens chefs d’État, de nombreux ministres des
affaires étrangères en exercice ou non, des commissaires européens, des élus…
D’emblée il a expliqué qu’il a toujours « personnellement considéré l’Union Européenne
comme l’incarnation de l’idée de l’Open Society » : « C’était une association volontaire d’États égaux qui se sont réunis en
sacrifiant une part de leur souveraineté pour le bien » commun (vous savez,
ce « truc » tout-nouveau-tout-beau de la « tech
de Jupiter »).
C’est la crise financière de 2008 (celle des
subprimes qui s’est ensuite transformée en « crise de la dette ») qui
est selon lui responsable de tous les malheurs de l’UE, enfoncée dans un
programme d’« austérité fiscale » qui
conduit les jeunes Européens à accuser l’Union de les priver de leur avenir.
D’où le succès des « populistes » qu’il
déplore.
Deuxième facteur de déclenchement de cette «
crise existentielle » : La « crise des réfugiés de 2015 ». D’abord
bien accueillis, ils ont été perçus comme responsables des problèmes des services
sociaux en même temps que les autorités ont manifesté leur incapacité à gérer
la crise. « D’où le succès de l’AfD
en Allemagne et des partis antieuropéens en Italie. »
Jusque-là, des lapalissades…
« C’est
l’ensemble de l’Europe qui a été en proie à la disruption du fait de la crise
des réfugiés. Des leaders sans scrupules l’ont même exploitée dans des pays qui
n’ont quasiment pas accueilli des réfugiés. En Hongrie, Victor « Or-ban »
a fondé sa campagne de réélection sur de fausses accusations à mon encontre,
affirmant que j’avais le projet d’inonder l’Europe, Hongrie comprise, de
réfugiés musulmans ». Et d’accuser « Or-ban » de vouloir prendre
la tête des chrétiens-démocrates en majorité au Parlement européen.
Autre tête de Turc : « MacDo-Trompe »,
qu’il accuse de détruire l’Alliance transatlantique à travers sa dénonciation
du traité nucléaire iranien. « Cela va
ajouter une pression d’une force imprévisible sur une Europe déjà assiégée
».
C’est clair : Il va y parvenir.
Il n’y aurait pas eu la crise
syrienne/kurde/turque, il n’y aurait pas eu des millions de
« déplacés » qui quittent les zones de guerre, juste des africains
jetés à la mer par des libyens…
Mais pour lui, il ne fait pas de doute que le
règlement de la crise des migrants est la première mesure à prendre, assurant
que dans ce domaine, la distribution des réfugiés à l’intérieur de l’UE doit
être « entièrement volontaire ».
À la fois pour les États qui accueillent et pour
les réfugiés que l’on répartit.
Après la révocation des règlements de Dublin sur le sujet,
« l’UE doit protéger ses frontières
externes mais les laisser ouvertes aux immigrants légaux. En retour, les États
membres ne doivent pas fermer leurs frontières internes. L’idée d’une
“forteresse Europe” fermée aux réfugiés politiques comme aux migrants
économiques viole aussi bien la loi européenne que la loi internationale et
elle est de toute façon totalement irréaliste ».
Aider l’Afrique pour réduire le flux ? Il est
d’accord, à condition de mettre en place une sorte de plan Marshall européen,
dans le cadre d’une politique d’immigration intégrée, et visant non à faire
affaire avec des « dictateurs » que
l’on paie pour qu’ils empêchent les flux de migrants de passer, mais à financer
le développement de l’Afrique.
Et il en évalue le coût à « au moins 30 milliards d’euros par an pendant
nombre d’années ».
Punaise de gourgandine : Le reprise de
la dette des cheminots tous les ans, ça ne va pas être facile de financer…
Mais c’est le prix à payer au nom de la
nécessité de trouver une « solution
européenne » à la crise des migrants, et il propose que l’UE mette à profit
sa notation élevée sur le plan du crédit et de la capacité d’emprunt. « Quand utiliser cette capacité sinon au cœur
d’une crise existentielle ? Tout au long de l’histoire, la dette nationale a
toujours cru en temps de guerre. C’est vrai, augmenter la dette nationale va à
l’encontre de l’addiction actuelle à l’austérité : mais la politique
d’austérité elle-même est un facteur qui contribue à la crise dans laquelle se
trouve l’Europe. »
Le serpent qui se mange la queue…
Personnellement, j’anticiperai une sortie de
l’OTAN (qui va se désagréger sous les pulsions de « Air-Do-Gan » et
de « Trompe » « mélangées-zoukées », ce qui va arranger les
affaires de « Poux-tine » sur son flanc sud) et organiserai un pacte
européen de défense.
Mais je ne suis « Jupiter ».
En conséquence de quoi, il voudrait voir
l’Union européenne s’endetter solidairement pour éviter la nouvelle crise
financière qui s’annonce selon lui du fait de la perte de contrats avec l’Iran
et de la destruction de l’alliance transatlantique.
Pas bien sûr qu’elle soit financière : Elle
va être industrielle (mais il n’y a plus que les teutons qui ont encore une
industrie solvable) et évidemment commerciale. D’autant plus drôle à entendre de la part du bonhomme qui s’apprête à rendre « volatile » l’euro soi-même avant les prochaines échéances électorales européennes (c’est « Poux-Tine » qui en aura averti le président populiste de Vienne), histoire de pousser à resserrer les liens dans l’UE.
Pas de solution détaillée, mais il a assuré
qu’il fait une proposition « qui contient
un dispositif ingénieux permettant à l’Union européenne d’emprunter sur les
marchés à un taux très avantageux sans encourir d’obligations directes ni pour
elle-même, ni pour ses États membres, avec un intérêt comptable considérable
», déjà utilisé aux États-Unis par diverses municipalités : Une fumisterie.
Et demain, on rase gratis ?
L’essentiel est bien sûr dans la démarche
fédéralisée et l’injection de fonds en Afrique, une technique qui jusqu’ici n’a
pas beaucoup réglé nombre de problèmes du continent noir…
Pour le reste, il se tournait vers « Jupiter »
et « En-Gèle-Là-Mère-Quelle » où il veut voir mis en œuvre la
proposition de consultations citoyennes mises en avant par le président gauloisien
afin que l’UE soit désirée par le peuple (et surtout par l’électorat). C’est
tout le principe de la démocratie participative qui n’est pas sans lien avec la
dynamique de groupe.
Reste le danger de dislocation, déjà entamée
avec le Brexit, demain un « Ritalexit » qui commencer à chatouiller
la coalition-populiste d’ici 12 mois (si elle tient jusque-là), vu l’aggravation
de la situation des électeurs qui va enfler.
« Tsi-tis-prass » en causait déjà
de son propre « Grèce-exit ». Voyez om il en est rendu…
Soros n’a pas renoncé à l’idée que les
Britanniques pourraient être privés de leur sortie à travers une intervention
du Parlement. Il ose affirmer que « à la
fin, c’est au peuple britannique de décider ce qu’il veut faire », mais non
sans tout mettre en œuvre pour inverser le résultat d’un référendum où ce
peuple a déjà affirmé ce qu’il voulait faire. Quitte à mettre en place une «
Europe multipistes » laissant aux États différents niveaux de choix de
participation.
L’objectif restant, à travers ces coopérations volontaires, de
rendre la « participation universelle
» désirable et possible, notamment en matière de défense, grâce aux « initiatives pro-européennes de la base
».
Pas de doute : Il s’agit désormais de
mettre à profit des « disruptions »
entièrement prévisibles pour faire avancer le globalisme auquel il croit
encore.
Les « vieux », je vous l’ai déjà
affirmé en ce qui me concerne, ça a des idées fixes…
Il n’empêche qu’entre les « forces du
désordre », déjà évoquées la semaine dernière, qui sont à l’œuvre partout où
le soleil ne se couche pas, qui ont pris une vigueur inattendue depuis deux
ans, et tous les autres qui n’imaginent pas un seul instant qu’on puisse faire
vivre des peuples côte-à-côte sans un minimum d’entente cordiale assis sur le
respect mutuel partagé, décidément, il y a un gouffre qui se creuse.
Et pendant ce temps-là, des gamins crèvent de
faim ou sous les bombes, parfois pas seulement des gamins, mais aussi leur
mère, des civils loin d’être des « combattants » qui n’aspirent
seulement qu’à vivre, le tout sur une planète qui ne cesse d’être pillée,
abîmée jusqu’aux tréfonds de ses abysses océaniques.
Vous, je ne sais pas, mais personnellement,
j’insupporte de plus en plus…
Je tenais à vous le redire.
Soros que je n’apprécie pas plus que ça –
pour s’être enrichi outrageusement au détriment du contribuable britannique –
m’a redonné l’occasion de le réaffirmer, car là encore, j’aspire à ce que vous détectiez l’écheveau des « fils-rouges » qui se dessine invariablement sous vos yeux.
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