On se questionnait encore dernièrement…
… Et dans la même rubrique (de la science en délire),
de la meilleure façon d’être « moins kon ».
Un sujet « pivot » sinon incontournable, au
moins en ce qui me concerne.
Eh bien, des « chercheurs » ont mis le doigt
sur la solution inévitable : Il suffit de porter des lunettes !
Incroyable, non ?
C’était si simple…
Et pour tout vous dire, je confirme à titre personnel :
Myope, astigmate, presbyte et hypermétrope en même temps, c’est tout juste si
je ne suis pas né avec des binocles sur le nez, définitivement inapte à la vie,
pour justifier de mon QI « hyper-normé » (surtout celui du
nerf-honteux, le seul qui fonctionne encore).
Ce qui me rend « hors-échelle ».
Vous vous en doutiez !
Pour s’en rendre compte au premier coup d’œil, il vous
suffit de regarder autour de vous, et d’ouvrir le premier magazine venu ou simplement
d’allumer votre télé : Les personnes qui portent des lunettes semblent
généralement plus intelligentes !
Semble seulement.
Surtout les dames : Femme à lunettes, femme à
quéquette, dit-on.
Ça, ce n’est pas certain : J’en connais qui ont
cette qualité insurmontable et pour le moins appréciable pour un kouillu comme
moâ, sans pour autant porter des lunettes, ni de vue ni de soleil !
Notez que vous vous êtes peut-être posé la question : Ne
s’agit-il là que d’une idée reçue ou existe-t-il un fondement scientifique ?
Vos stars sont nombreuses aujourd’hui à adopter le
look « lunettes de vue ». Pour coller aux tendances de la mode. Ou
pour voir mieux, comme madame (ou monsieur) tout le monde. Et si certaines,
comme Woody Allen, John Lennon ou Harry Potter, ne semblent pas avoir besoin de
cet accessoire pour paraître brillantes (ce serait même l’inverse à mon goût),
d’autres – que la correction m’empêche de citer ici – y gagnent indubitablement
en finesse.
Mais à quel point ce stéréotype repose-t-il sur des
bases concrètes et scientifiquement solides ?
Certains avanceront qu’il est évident que les
gens intelligents passent plus de temps à lire. Ils
fatiguent leurs yeux et, plus tôt que tard, se retrouvent à porter des lunettes
pour rectifier les dommages causés par leur insatiable soif de connaissance
livresque.
Un raisonnement qui reste à mon sens à valider :
Elles peuvent très bien se crever les yeux à regarder des émissions télé « pourries
à mourir », ou, comme moi, passer le plus clair de leur temps à déchiffrer
le Journal Officiel de la République, voire d’autres textes confus édités dans
les divers codes de loi (ou autre traité de doctrine juridique), ce qui ne rend
pas plus intelligent, loin s’en faut…
(C’est du vécu…)
Alors les chercheurs qui cherchent poursuivent leurs
efforts pour répondre à la question.
Ainsi plusieurs études – menées sur des enfants
notamment – semblent montrer une relation entre des scores élevés de QI et la
myopie.
Ouf, je suis dedans…
Peut-être le résultat d’un lien entre la longueur
axiale oculaire et le développement cérébral.
À mon avis, si l’œil s’allonge, il gagne forcément sur
la cavité cervicale qui a par conséquent moins de place, mais bon, je ne suis
pas « scientifique » patenté non plus.
À moins qu’il se puisse que les mêmes gènes
influencent le QI et la myopie.
Allez donc savoir.
Plus récemment, d’autres chercheurs ont apporté leur
pierre à l’édifice : Ils ont étudié le génome de plus de 300.000 personnes
(rien d’autre à faire, par hasard ?).
Et dans un premier temps, ils ont pu identifier 148
locus génétiques indépendants pouvant être associés à un certain niveau
d’intelligence, de capacités cognitives.
Puis, ils ont cherché de possibles corrélations entre
le niveau d’intelligence et d’autres caractéristiques.
Résultat : Il y a 28 % plus de chances pour qu’une
personne ayant un niveau cognitif élevé ait également besoin d’une correction
de sa vision.
Les 72 autres pourcents, « non significatifs »,
n’est-ce pas…
Mais ces chercheurs mettent quand même en garde :
Leur étude manque d’ampleur pour conclure, de manière définitive, à un lien
direct entre intelligence et mauvaise vue.
(Appel aux subventions et autres mécénats)
Personnellement, je m’interroge.
Myope, hypermétrope, astigmate et presse-bite, je vous
avoue que c’est un handicap quotidien.
Myope : Tu ne vois pas les balles qui te filent
dessus dans une partie de tennis avant qu’elles ne dépassent le filet. Et
encore : Impossible d’anticiper.
Les avions, ça va : Tu les entends venir sur ta
tronche quand tu te promènes sur une piste de décollage, juste le temps de
décamper avant qu’ils ne te klaxonnent…
Hypermétrope, tu ne vois rien qu’un vague brouillard coloré
(à condition de ne pas être également daltonien) sauf quand c’est sous ton nez.
Astigmate, de toute façon tu n’arrives pas à distinguer
ce qui est à moins d’un mètre, surtout quand c’est écrit petit.
Et alors, si l’éclairage est mauvais, tu peux toujours
courir : En amphi (l’éclairage n’est vraiment pas bon la plupart du
temps), je faisais lire mes articles du code par mes étudiants : Plus
facile.
Et je ne te vous raconte même pas quand tu « corriges »
avec des verres à ta taille : Tout monte dans la rue (et j’ai horreur de
monter, descendre ça va, hors la remarque suivante), et les trottoirs
deviennent des montagnes invraisemblables à gravir.
Presbyte, c’est encore pire : Quand tu regardes « en
bas », tu n’es pas capable de savoir où est la marche d’en-dessous dans le
premier escalier venu tellement je suis grand (il faut que tu « mémorises »
avant de t’avancer la disposition des marches quand tu te lances), tu marches
sur le moindre étron qui a été posé là sur le trottoir par un canin dépravé
sans le voir venir et les fientes de volatile, tu les repères le soir à l’odeur
de tes semelles. Je ne dis pas quand tu veux planter un clou en hauteur (ou
seulement regarder ton compteur électrique) c’est totalement acrobatique avec
ta tête en arrière, montée sur un escabeau.
Des coups à finir aux urgences.
Et alors, quand tu cumules tous les handicaps dans le
même temps, tu te demandes encore comment ils ont réussi à te délivrer ton
permis de conduire.
D’ailleurs, je me souviens très bien de cette épreuve-là.
J’avais eu un oral de droit international privé le matin, j’en avais un autre de
droit pénal des affaires l’après-midi (avec le père de « ma pote » du
moment, mais il ne le savait pas) et l’épreuve de conduite entre-temps à l’autre
bout de la ville.
Et le gars avait les nerfs en pelote d’avoir eu à éviter
deux accidents avec les deux candidates précédentes descendues du cercueil sur
pneu en pleur…
On avait encore évité de peu l’hécatombe routière.
Tout se passe bien jusqu’à ce qu’il me demande si je
pouvais lire la plaque du véhicule qui nous précédait.
« Oui,
Monsieur, je peux la lire ! »…
Mais encore ?
« Laissez
tomber, c’est un crétin de Seine-et-Marne. Ils ne savent pas conduire en ville,
je fais un détour… »
Et j’ai eu mon papier rose…
La bonne journée, parce que j’ai eu des bonnes notes
le matin et l’après-midi et j’ai enchaîné le lendemain avec quatre épreuves
orales et … un succès qui mettait fin (provisoire) à mon parcours universitaire
d’élite.
Sauf sur la Namibie (droit international public) :
Je ne savais même pas où ça se situait… (En Afrique, je crois savoir depuis…)
En bref, je reste, comme souvent, un peu dubitatif :
Est-ce les lunettes qui rendent intelligent, ou est-ce un handicap visuel qui
oblige à des « stratégies-correctives » (et supplétives) et donc à un
QI-compensateur supplémentaire ?
Personnellement, j’aurai tendance (expérience
personnelle à l’appui une fois encore) à considérer que c’est la deuxième
proposition qui est la bonne.
Notamment parce que j’ai rencontré plein de gens,
magnifiquement intelligent – à vous scier – qui n’ont jamais eu (que sur leurs
vieux jours) besoin de prothèse binoculaire.
Vous me direz qu’il y a tout autant plein de konnards
qui n’en ont pas pour autant.
Mais eux, il est probable qu’ils ne savent pas encore qu’ils
sont kons tellement ils sont réellement kons – et on le détecte dès le premier regard – raison pour laquelle ils
ne s’affublent pas de lunettes.
Inversement, il y en a qui ont besoin de verres
correcteurs pour lire leurs notes, mais vous les retirent dès qu’ils sont sous
les « sunlights », pour ne pas être vus avec la marque incontournable
de leur handicap.Ou tout simplement parce que ça fait des reflets indésirables
dans les objectifs des caméras et autres appareils-photo.
Ceci dit, je ne retire les miennes que quand je copule et quand je dors. Et, plus récemment, quand je me baigne en eau-de-mer.
Quand je dors, ça les use inutilement.
Quand je fornique, ça peut devenir inconfortable inopinément et de toute façon, on n’est pas là pour mater : Ce sont les autres sens qui sont en action, pas seulement la vue qui reste un accessoire.
En mer, pour deux raisons : Ça abime les montures et la mer m’en a volé une paire à l’occasion d’une vague vicieuse et impromptue. Et pourtant, elles étaient accrochées avec leur cordon.
Mais la vague a d’abord soulevé le cordon pour le faire passer dans le mauvais sens et me virer tout l’attirail dans le même mouvement : Vicieuse, vous dis-je.
Et va chercher des lunettes dans les déferlantes sur une plage où de toute façon tu ne vois plus rien, même pas tes pieds, sans ta prothèse.
Là, tu as vraiment l’air kon à revenir de ta plage au volant de ton « tas-de-boue-à-roulette » pour aller chercher la paire de secours chez toi…
Heureusement, la bagnole connaissait la route !
Conclusion : Que les « chercheurs » cherchent encore, ils n’ont pas vraiment trouvé.
Mais avec leur pognon, pas avec le mien…
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
I3
Ceci dit, je ne retire les miennes que quand je copule et quand je dors. Et, plus récemment, quand je me baigne en eau-de-mer.
Quand je dors, ça les use inutilement.
Quand je fornique, ça peut devenir inconfortable inopinément et de toute façon, on n’est pas là pour mater : Ce sont les autres sens qui sont en action, pas seulement la vue qui reste un accessoire.
En mer, pour deux raisons : Ça abime les montures et la mer m’en a volé une paire à l’occasion d’une vague vicieuse et impromptue. Et pourtant, elles étaient accrochées avec leur cordon.
Mais la vague a d’abord soulevé le cordon pour le faire passer dans le mauvais sens et me virer tout l’attirail dans le même mouvement : Vicieuse, vous dis-je.
Et va chercher des lunettes dans les déferlantes sur une plage où de toute façon tu ne vois plus rien, même pas tes pieds, sans ta prothèse.
Là, tu as vraiment l’air kon à revenir de ta plage au volant de ton « tas-de-boue-à-roulette » pour aller chercher la paire de secours chez toi…
Heureusement, la bagnole connaissait la route !
Conclusion : Que les « chercheurs » cherchent encore, ils n’ont pas vraiment trouvé.
Mais avec leur pognon, pas avec le mien…
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
I3
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