Celle offerte sur un plateau par « Trompe »…
Au seul motif qu’il se peut qu’il ne puisse pas faire autrement.
Nous avons examiné précédemment (I-Cube (l'exilé): Je ne serai pas très surpris que « Poux-tine » refuse la paix (1/2)…) que les statistiques du trafic ferroviaire russe ne sont décidément pas brillantes, malgré le discours des autorités financières et politiques du pays à destination interne comme externe, ce qui est significatif de difficultés réelles et probablement « en profondeur ».
Mais il n’y a pas que ça.
Par exemple, il ressort nettement que la baisse des expéditions de pétrole
et de produits pétroliers par train est relativement modeste — 5,4 %, mais cela
représente tout de même 8,4 millions de tonnes, soit 14 % du déficit total de
chargement de marchandises.
« En raison de l’entretien des raffineries, les livraisons de cargaisons pétrolières ont diminué », explique les Chemins de fer russes, sans mentionner que la cause de cette baisse (« l’entretien ») est causée par les attaques de drones ukrainiens : Au cours des neuf premiers mois de l’année, l’Ukraine a mené 45 frappes réussies contre 22 installations de raffinage et de stockage de pétrole.
Les experts estiment que la production des raffineries a diminué de – 10 à – 17 % en conséquence.
Rosstat ne publie que l’indice de production pour les « produits de coke
et pétroliers ». De janvier à septembre 2025, cet indicateur composite a
diminué de – 0,5 %.
Cependant, les données physiques pour le coke montrent une baisse de – 7 %, ce qui signifie que la dynamique du coke seul est pire que pour le « coke et les produits pétroliers ».
Par conséquent, pour les produits pétroliers en particulier, la performance doit être meilleure, voire légèrement positive.
Par ailleurs, les expéditions de fer, de fonte brute et d’acier par les
chemins de fer russes ont chuté de – 17 %. Selon Rosstat, la production
métallurgique, incluant les métaux ferreux et non ferreux, a diminué de – 3,7 %
au cours des neuf premiers mois de l’année.
Mais la production de tous les éléments clés — fonte, acier laminé, tuyaux — a également diminué. L’acier a enregistré la baisse la plus marquée, en baisse de – 15 %.
L’année dernière a déjà été qualifiée de « pire année pour les métallurgistes » où la production d’acier avait chuté de – 6,6 %, à son niveau le plus bas depuis sept ans.
Aujourd’hui, les analystes du secteur décrivent la situation de la métallurgie ferreuse comme une véritable crise, voire une « tempête parfaite » (une mauvaise traduction sur traduction d’une locution qui veut signifier une « véritable ouragan »).
La demande d’acier diminue tant au niveau national qu’international. Au
cours de la première année de la guerre, l’acier russe a été sanctionné par
l’Union européenne, un coup dur, puisque l’UE avait été son principal acheteur
étranger.
En conséquence, les exportations en 2023 ont chuté de plus d’un tiers.
Les exportations vers la Chine ont également presque été réduites de moitié.
Pendant ce temps, le marché mondial est embourbé dans une guerre des prix qui dure depuis plusieurs années, alimentée par un dumping agressif des producteurs chinois.
En Chine, la bulle de construction a éclaté après l’effondrement du plus grand promoteur du pays, Evergrande. Pourtant, la capacité de production des producteurs chinois d’acier reste intacte — ils produisent encore la moitié de l’acier mondial — et, étant détenus par l’État, ils opèrent selon une logique qui privilégie la vente à perte plutôt que la réduction de la production non rentable.
Ainsi, environ 45 % de la capacité métallurgique ferreuse russe était
initialement destinée à l’exportation. Cependant cette année, les aciéristes
prévoient un léger rebond par rapport aux plus bas de l’année dernière,
d’environ + 2,5 %.
On présume que le déclin intérieur est directement lié à une baisse de la demande du secteur de la construction, qui représente 78 % de la consommation d’acier en Russie : Une partie du reste, ce sont des chars, souvent déchiquetés par les ukrainiens et leurs drones.
Un autre grand consommateur, la fabrication de machines — en particulier l’industrie automobile — est également en contraction.
L’effondrement de la construction a naturellement entraîné un déclin de la
production d’acier. Moins d’acier est produit, donc moins le charbon est
nécessaire.
Résultat, la production globale de charbon en 2025 est restée à peu près inchangée, mais la production de charbon à coke a diminué de – 9,1 %.
Le charbon coké représente environ un quart de tout le charbon extrait en Russie, mais les problèmes de l’industrie charbonnière vont au-delà de ce segment.
L’industrie charbonnière se retrouve en crise pour la deuxième année consécutive.
Et le ministère de l’Énergie prévoit que les pertes totales atteindront 300 milliards de roubles (3,7 milliards de dollars) d’ici la fin de l’année — soit près du triple du chiffre de l’année dernière.
Fait intéressant, la dynamique de la production de charbon varie selon les
régions. Ainsi la production à Kuzbass diminue, tandis qu’en Extrême-Orient
elle augmente.
Le bassin du Kouznetsk dépend particulièrement du marché intérieur, où l’utilisation du charbon métallurgique est concentrée.
Les acheteurs étrangers sont loin, et les voies ferrées menant à l’Est sont surchargées.
Notamment, bien que le chargement de marchandises ait diminué, la distance moyenne des expéditions a augmenté, ce qui signifie que le trafic court-courrier diminue plus rapidement que le trafic longue distance.
Cela s’explique par le fait que les expéditions sur courte distance reflètent la demande intérieure, tandis que les expéditions longue distance sont liées aux exportations.
Par conséquent, quand les marchés intérieurs se contractent, le chemin de fer Transsibérien, la ligne principale Baïkal–Amour et les lignes desservant la Chine ou les ports du Pacifique, fonctionnent à pleine capacité.
Ainsi les expéditions ferroviaires vers la Chine sont presque entièrement
à sens unique : De janvier à septembre, 28,6 millions de tonnes de marchandises
ont été expédiées depuis la Russie, tandis que le trafic bilatéral total s’est
élevé à 30,4 millions de tonnes, ce qui signifie que seulement 1,8 million de
tonnes de marchandises sont revenues…
L’exportation vers l’Est est devenue un dernier recours pour de nombreuses entreprises, les marchés intérieurs affichant de plus en plus de pertes, d’annulations de projets et de baisses des livraisons.
De plus, une augmentation de la TVA (cette invention « Gauloisienne-patriotique-fiscale »…) devrait entrer en vigueur au début de l’année prochaine et affectera la consommation intérieure des ménages.
D’ailleurs, selon les propres données officielles de Rosstat, la
production industrielle diminue régulièrement. « En termes économiques, ce
qui se passe dans l’industrie russe s’appelle un ‘‘effondrement frontal’’,
» explique un économiste local qui sait la lecture « fine » qu’il
convient de faire des stats officielles. « Les chiffres de Rosstat montrent
qu’après neuf mois, tout le monde ‘‘danse la danse’’ — c’est-à-dire qu’il
diminue d’année en année — sauf les producteurs de tabac, les fabricants
textiles et les secteurs où la production militaire est cachée dans les
statistiques. »
« L’industrie se trouve à la limite entre stagnation et déclin », écrit par ailleurs le Centre russe d’analyse macroéconomique et de prévision à court terme (CMASF).
« La production diminue depuis quatre mois consécutifs, à un rythme moyen de – 0,3 % par mois. »
Les analystes décrivent cela comme une « dynamique quasi stagnante » et mettent en garde contre « un risque de glisser en récession ».
Toutefois, la Banque de la « Sainte-Russie-éternelle » ne croit
pas que l’industrie du pays soit en état d’effondrement frontal : Elle
possède des stats d’activité complète incluant les productions militaires. Or,
en octobre, la directrice de la Banque centrale a réduit le taux d’intérêt clé
de 17 à 16,5 %, déclarant que l’économie « sort d’une période de surchauffe
sévère. » S’exprimant devant la Douma d’État, elle a déclaré qu’il n’y
avait aucun signe de récession : « Si nous extrapolons mécaniquement la
condition d’une seule industrie ou entreprise, même d’une grande entreprise, à
l’ensemble de l’économie, le tableau devient déformé. C’est de là que vient la
récession, le fait d’être au bord de la récession. J’encourage les gens à
aborder ces déclarations avec responsabilité. Parce qu’en période de récession,
deux choses sont inévitables : le chômage augmente brusquement, puis les
salaires réels baissent. Aucune de ces situations n’a lieu pour l’instant »,
se rassure-t-elle devant ses parlementaires.
Le chômage est effectivement à un niveau historiquement bas, et les
salaires augmentent plus vite que la productivité du travail, signes de tensions
sur la main-d’œuvre qualifiée disponible. Le faible chômage et la forte
inflation sont, selon les définitions des manuels, des signes de surchauffe, un
« excès de demande globale », comme le souligne la Banque centrale.
Cependant, un examen plus profond et plus substantiel de l’économie doit prendre en compte non seulement l’utilisation de la main-d’œuvre et de la capacité de production, mais aussi l’étendue des opportunités d’investissement disponibles, l’horizon moyen de planification et le niveau de risque que les entreprises sont prêtes à assumer.
Or, dans cette perspective aussi multidimensionnelle, le plein emploi et la hausse des salaires semblent être le résultat d’une intervention gouvernementale plutôt que la preuve d’une véritable reprise économique.
Les analystes indépendants sont eux beaucoup moins optimistes. Ils y
voient un ‘‘effondrement frontal’’ de la production civile, masqué par le poids
croissant du complexe militaro-industriel, omniprésent dans les statistiques
officielles qui biaise la lecture des chiffres.
Derrière les promesses de stabilité budgétaire, la Russie vit en fait un basculement structurel : Elle investit moins, produit moins, et s’enferme dans une économie dirigée où la guerre lui sert de plan de relance permanent.
L’économie russe n’est pas « en surchauffe », comme le prétend la Banque centrale : Elle tourne seulement à vide, portée par un emballement militaire en circuit fermé. Autrement dit, « Poux-tine » n’a vraiment aucun intérêt à ce que la guerre s’arrête.
Qu’arrivera-t-il quand rien ne justifiera plus les « sacrifices » (pénuries, difficultés économiques et financières) consentis par la population dans la guerre contre les nazis-bandériste-ukrainiens ?
Le narratif d’un conflit plus vaste contre l’Otan et les « ricains »
vaincus, défaits à Kiev et sur les bords du Dniepr, du Donbass à la Crimée aura
explosé face à la réalité d’un accord de paix « raisonnable » qui n’aura
que figé la situation sur seulement 20 % du territoire ukrainien alors que c’est
le régime qui devait s’écrouler ?
Faudra-t-il persister à faire chanter les Ukrainiens à l’occasion des prochaines élections prévu par l’accord proposé ?
Et si ça ne se passait pas aussi facilement avec ces « rebelles » ukrainiens, devenus haineux à l’égard de tout ce qui se rapporte à la « sainte-Russie » ?
D’autant que l’Otan n’aura rien perdu et aura même gagné deux adhérents supplémentaires aux frontières du pays.
« Poux-tine » voulait cette guerre pour redorer le souvenir des
gloires militaires passées et retrouver son rang de « grande puissance ».
Tout le monde aura découvert une puissance régionale à peine capable de s’imposer – même avec l’aide puissante de Washington qui s’abstient par foucades – à la frange d’un pays compris comme d’une colonie passée et non-reconnaissante envers personne, pas même ses alliés (en dit « Trompe » qui aura assez humilié « Zèle-en-ski » dès sa première rencontre en qualité de président de USA)…
Alors qu’il avait un plan de paix « en 24 heures » qui n’a pas beaucoup changé depuis 10 mois, il y est toujours… du fait de l’intransigeance de « Poux-tine ».
Pour sauver son régime, ce « Poux-tine » là peut vraiment envisager de persister à ne pas faire la paix, sûr de la trouille qu’il inspire aux opinions publiques de l’UE, le maillon faible de l’Otan, avec ses propres alliés qui œuvrent en interne.
Ça plus la « cyberguerre hybride » à laquelle les occidentaux n’ont pas encore trouvé la parade, il peut envisager de continuer.
Plutôt que de s’engager dans une démobilisation générale et aspirer encore une fois et pour de nombreux mois les moyens industriels de son pays à reconstituer son potentiel militaire ravagé pour moitié en seulement 3 ans (la tactique élaborée par le Pentagone qui a si bien fonctionné : Affaiblir l’adversaire sans tirer un coup de feu, comme lors de la chute du Mur de Berlin)…
Et encore, il est heureux d’avoir pu compter sur des alliés improbables, tant à Téhéran qu’à Pyongyang…
À mon sens, la bonne tactique c’est de se maintenir au pouvoir en ne désarmant
pas et en maintenant la pression militaire, tant qu’il n’aura pas obtenu la
reddition totale de l’Ukraine (100 % pour relier la Transnistrie et pas
seulement 20 %).
Et celle-ci passe peut-être par un cessez-le-feu ou par l’assassinat de son Président, en tout cas son éviction, car il lui faut un homme à lui pour signer cette future reddition alors amicale sans condition et installer ses armes en « pays conquis »…
Quelle forme cela prendra ?
L’avenir immédiat nous le dira.
Mais les cocus, on les connait déjà : Les poltrons qui se réclament de vénérer « Poux-tine » et la paix qu’il apporte jusqu’à Cap-Finistère, et « Trompe », le patron de l’Otan qui se voit depuis toujours prix Nobel de la paix… en trahissant tout son monde en commençant par l’Otan elle-même dont il n’a rien à faire, sauf à vendre des productions militaires « ricaines » que même les belges, wallons et flamants réunis n’ont pas l’espace aérien suffisant pour les rendre opérationnels…
Mais quelle paix que voilà !!!
Une affaire à suive…
Pour
mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ
RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE «
NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Nous avons examiné précédemment (I-Cube (l'exilé): Je ne serai pas très surpris que « Poux-tine » refuse la paix (1/2)…) que les statistiques du trafic ferroviaire russe ne sont décidément pas brillantes, malgré le discours des autorités financières et politiques du pays à destination interne comme externe, ce qui est significatif de difficultés réelles et probablement « en profondeur ».
Mais il n’y a pas que ça.
« En raison de l’entretien des raffineries, les livraisons de cargaisons pétrolières ont diminué », explique les Chemins de fer russes, sans mentionner que la cause de cette baisse (« l’entretien ») est causée par les attaques de drones ukrainiens : Au cours des neuf premiers mois de l’année, l’Ukraine a mené 45 frappes réussies contre 22 installations de raffinage et de stockage de pétrole.
Les experts estiment que la production des raffineries a diminué de – 10 à – 17 % en conséquence.
Cependant, les données physiques pour le coke montrent une baisse de – 7 %, ce qui signifie que la dynamique du coke seul est pire que pour le « coke et les produits pétroliers ».
Par conséquent, pour les produits pétroliers en particulier, la performance doit être meilleure, voire légèrement positive.
Mais la production de tous les éléments clés — fonte, acier laminé, tuyaux — a également diminué. L’acier a enregistré la baisse la plus marquée, en baisse de – 15 %.
L’année dernière a déjà été qualifiée de « pire année pour les métallurgistes » où la production d’acier avait chuté de – 6,6 %, à son niveau le plus bas depuis sept ans.
Aujourd’hui, les analystes du secteur décrivent la situation de la métallurgie ferreuse comme une véritable crise, voire une « tempête parfaite » (une mauvaise traduction sur traduction d’une locution qui veut signifier une « véritable ouragan »).
En conséquence, les exportations en 2023 ont chuté de plus d’un tiers.
Les exportations vers la Chine ont également presque été réduites de moitié.
Pendant ce temps, le marché mondial est embourbé dans une guerre des prix qui dure depuis plusieurs années, alimentée par un dumping agressif des producteurs chinois.
En Chine, la bulle de construction a éclaté après l’effondrement du plus grand promoteur du pays, Evergrande. Pourtant, la capacité de production des producteurs chinois d’acier reste intacte — ils produisent encore la moitié de l’acier mondial — et, étant détenus par l’État, ils opèrent selon une logique qui privilégie la vente à perte plutôt que la réduction de la production non rentable.
On présume que le déclin intérieur est directement lié à une baisse de la demande du secteur de la construction, qui représente 78 % de la consommation d’acier en Russie : Une partie du reste, ce sont des chars, souvent déchiquetés par les ukrainiens et leurs drones.
Un autre grand consommateur, la fabrication de machines — en particulier l’industrie automobile — est également en contraction.
Résultat, la production globale de charbon en 2025 est restée à peu près inchangée, mais la production de charbon à coke a diminué de – 9,1 %.
Le charbon coké représente environ un quart de tout le charbon extrait en Russie, mais les problèmes de l’industrie charbonnière vont au-delà de ce segment.
L’industrie charbonnière se retrouve en crise pour la deuxième année consécutive.
Et le ministère de l’Énergie prévoit que les pertes totales atteindront 300 milliards de roubles (3,7 milliards de dollars) d’ici la fin de l’année — soit près du triple du chiffre de l’année dernière.
Le bassin du Kouznetsk dépend particulièrement du marché intérieur, où l’utilisation du charbon métallurgique est concentrée.
Les acheteurs étrangers sont loin, et les voies ferrées menant à l’Est sont surchargées.
Notamment, bien que le chargement de marchandises ait diminué, la distance moyenne des expéditions a augmenté, ce qui signifie que le trafic court-courrier diminue plus rapidement que le trafic longue distance.
Cela s’explique par le fait que les expéditions sur courte distance reflètent la demande intérieure, tandis que les expéditions longue distance sont liées aux exportations.
Par conséquent, quand les marchés intérieurs se contractent, le chemin de fer Transsibérien, la ligne principale Baïkal–Amour et les lignes desservant la Chine ou les ports du Pacifique, fonctionnent à pleine capacité.
L’exportation vers l’Est est devenue un dernier recours pour de nombreuses entreprises, les marchés intérieurs affichant de plus en plus de pertes, d’annulations de projets et de baisses des livraisons.
De plus, une augmentation de la TVA (cette invention « Gauloisienne-patriotique-fiscale »…) devrait entrer en vigueur au début de l’année prochaine et affectera la consommation intérieure des ménages.
« L’industrie se trouve à la limite entre stagnation et déclin », écrit par ailleurs le Centre russe d’analyse macroéconomique et de prévision à court terme (CMASF).
« La production diminue depuis quatre mois consécutifs, à un rythme moyen de – 0,3 % par mois. »
Les analystes décrivent cela comme une « dynamique quasi stagnante » et mettent en garde contre « un risque de glisser en récession ».
Cependant, un examen plus profond et plus substantiel de l’économie doit prendre en compte non seulement l’utilisation de la main-d’œuvre et de la capacité de production, mais aussi l’étendue des opportunités d’investissement disponibles, l’horizon moyen de planification et le niveau de risque que les entreprises sont prêtes à assumer.
Or, dans cette perspective aussi multidimensionnelle, le plein emploi et la hausse des salaires semblent être le résultat d’une intervention gouvernementale plutôt que la preuve d’une véritable reprise économique.
Derrière les promesses de stabilité budgétaire, la Russie vit en fait un basculement structurel : Elle investit moins, produit moins, et s’enferme dans une économie dirigée où la guerre lui sert de plan de relance permanent.
L’économie russe n’est pas « en surchauffe », comme le prétend la Banque centrale : Elle tourne seulement à vide, portée par un emballement militaire en circuit fermé. Autrement dit, « Poux-tine » n’a vraiment aucun intérêt à ce que la guerre s’arrête.
Qu’arrivera-t-il quand rien ne justifiera plus les « sacrifices » (pénuries, difficultés économiques et financières) consentis par la population dans la guerre contre les nazis-bandériste-ukrainiens ?
Faudra-t-il persister à faire chanter les Ukrainiens à l’occasion des prochaines élections prévu par l’accord proposé ?
Et si ça ne se passait pas aussi facilement avec ces « rebelles » ukrainiens, devenus haineux à l’égard de tout ce qui se rapporte à la « sainte-Russie » ?
D’autant que l’Otan n’aura rien perdu et aura même gagné deux adhérents supplémentaires aux frontières du pays.
Tout le monde aura découvert une puissance régionale à peine capable de s’imposer – même avec l’aide puissante de Washington qui s’abstient par foucades – à la frange d’un pays compris comme d’une colonie passée et non-reconnaissante envers personne, pas même ses alliés (en dit « Trompe » qui aura assez humilié « Zèle-en-ski » dès sa première rencontre en qualité de président de USA)…
Alors qu’il avait un plan de paix « en 24 heures » qui n’a pas beaucoup changé depuis 10 mois, il y est toujours… du fait de l’intransigeance de « Poux-tine ».
Pour sauver son régime, ce « Poux-tine » là peut vraiment envisager de persister à ne pas faire la paix, sûr de la trouille qu’il inspire aux opinions publiques de l’UE, le maillon faible de l’Otan, avec ses propres alliés qui œuvrent en interne.
Ça plus la « cyberguerre hybride » à laquelle les occidentaux n’ont pas encore trouvé la parade, il peut envisager de continuer.
Plutôt que de s’engager dans une démobilisation générale et aspirer encore une fois et pour de nombreux mois les moyens industriels de son pays à reconstituer son potentiel militaire ravagé pour moitié en seulement 3 ans (la tactique élaborée par le Pentagone qui a si bien fonctionné : Affaiblir l’adversaire sans tirer un coup de feu, comme lors de la chute du Mur de Berlin)…
Et encore, il est heureux d’avoir pu compter sur des alliés improbables, tant à Téhéran qu’à Pyongyang…
Et celle-ci passe peut-être par un cessez-le-feu ou par l’assassinat de son Président, en tout cas son éviction, car il lui faut un homme à lui pour signer cette future reddition alors amicale sans condition et installer ses armes en « pays conquis »…
Quelle forme cela prendra ?
L’avenir immédiat nous le dira.
Mais les cocus, on les connait déjà : Les poltrons qui se réclament de vénérer « Poux-tine » et la paix qu’il apporte jusqu’à Cap-Finistère, et « Trompe », le patron de l’Otan qui se voit depuis toujours prix Nobel de la paix… en trahissant tout son monde en commençant par l’Otan elle-même dont il n’a rien à faire, sauf à vendre des productions militaires « ricaines » que même les belges, wallons et flamants réunis n’ont pas l’espace aérien suffisant pour les rendre opérationnels…
Une affaire à suive…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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