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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 1 décembre 2025

La ceinture de Van Allen…

J’aurai appris au moins une chose dans la vie…
 
C’est en écrivant les derniers chapitres du roman de cet été (Tome II – La tête dans les étoiles) que je me suis senti obligé de me documenter sur un « truc » spatial que je savais exister : À savoir la ceinture de Van Allen qui protège la planète (et la vie qui y aura prospéré à sa surface) des vents solaires absolument meurtriers et qui génèrent parfois de formidables aurores, boréales et australes à l’occasion des tempêtes solaires.
Par exemple, la planète Mars, qui avait dans sa jeunesse un même champ magnétique qui aurait pu se protéger des vents solaires à la façon de la planète Terre, s’est refroidie plus rapidement que notre planète – ce qui aura figé le cœur de fer qui, ne tournant plus ne peut plus générer de courant électrique qui alimente le champ magnétique – et son champ s’est atténué jusqu’à disparaître.
Il est donc peu probable que la vie-biologique complexe puisse jamais survivre sur des millénaires d’évolution dans ces conditions, au moins comme sur la Terre.
 
Pour revenir à « mon roman d’été » alors à l’écriture, j’avais souvenir d’une idée « complotiste » du « progrès wokiste » qui affirmait que les astronautes qui sont allés (et revenus) sur la Lune, auraient été tués par les radiations des ceintures de Van Allen. Donc, personne n’aurait jamais marché sur la Lune, tout le reste étant une vaste opération de communication impérialiste et anti-communiste.
Pourtant, moi j’avais vu – en différé – les images irréelles du premier pas de l’humanité sur un astre cosmique qui n’était pas sa planète d’origine…
Même qu’« au village » (Corsu) on ne s’y laissait pas prendre : Tout ça, c’étaient des âneries absolument impossibles à réaliser. Les « vieux », ça avait toujours raison et ça savait tout mieux que le mioche que j’étais alors. On ne peut pas marcher sur la Lune parce qu’on tomberait de vraiment très haut !
Donc, cet été, je pensais documenter quelques paragraphes sur ces ceintures pour expliquer ce qu’elles sont.
Et puis, ça aurait fait encore un chapitre de trop, qui en aurait entrainé d’autres dont on pouvait se passer, puisque j’ai renoncé à décrire dans le détail le vol orbital copulatoire de Paul de Bréveuil et de Florence, la mère de ses gamins…
De très belles pages d’un érotisme torride…
 
Ainsi, au cours de ces recherches en vue de documenter ce chapitre-là, j’ai appris que ce sont les instruments embarqués par Spoutnik 2, fin 1957 qui ont correctement mesuré la radioactivité présente dans ces ceintures lorsqu’il les a traversées. Et les informations ont bien été transmises, mais elles n’ont pas pu être reçues par les Soviétiques qui ne disposaient pas de récepteurs sur une bonne partie de la planète. Or, l’engin ne possédait aucun enregistreur capable de transmettre les données ultérieurement. Si les signaux ont bien été reçus par d’autres nations ils n’ont pas pu être interprétés car les codes de transmission étaient secrets, connus des seuls Soviétiques !
Spoutnik 2 était alors sur une orbite très elliptique et lorsqu’il survolait l’URSS, il était proche de son périgée, bien en-dessous de ces ceintures. Mais quand il survolait l’hémisphère austral, il était à plus haute altitude et traversait bien la ceinture intérieure.
 
Cette ceinture ne fut donc décrite qu’un peu plus tard au début de l’année 1958 par James Van Allen à partir des mesures effectuées par des compteurs Geiger embarqués dans les satellites Explorer 1 et Explorer 3.
Depuis ce moment-là, on pouvait considérer que cette ceinture est constituée de deux zones distinctes appelées « ceinture intérieure » et « ceinture extérieure ».
La première, située entre 700 km et 10.000 km d’altitude, bien au-dessus de l’orbite de l’ISS, est constituée principalement de protons à haute énergie (jusqu’à plusieurs centaines de mégaélectronvolts et à des débits de plusieurs dizaines de milliers de protons par centimètre carré et par seconde dans les zones les plus intenses) provenant du vent solaire et du rayonnement cosmique, piégés par le champ magnétique terrestre.
La ceinture extérieure, plus large, se déploie entre 13.000 km et 65.000 km d’altitude, est constituée d’électrons également à haute énergie (> 5 MeV) à des débits de l’ordre du millier de particules par centimètre carré et par seconde.
Les particules des deux ceintures se déplacent en permanence à grande vitesse entre les parties Nord et Sud de la magnétosphère. Comme dans un tore ou un gros donut !
 
Et en février 2013, une équipe de l’université du Colorado annoncera la découverte d’une troisième ceinture de radiations non permanente en se fondant sur des observations des sondes jumelles Van Allen Probes datant de septembre 2012.
Ce phénomène a été provoqué par l’onde de choc de plasma et électromagnétique provoquée par une éjection de masse coronale solaire et a persisté pendant quatre semaines avant d’être disloqué par une autre onde de choc d’EMC.
La NASA avait d’ailleurs lancé les satellites Van Allen en 2012 afin de mesurer et caractériser les régions subissant les rayonnements de ces ceintures.
 
Mais ce que j’ignorais c’est qu’en 62 les USA avaient lâché une bombe thermonucléaire dans l’espace. C’était l’essai « Starfish Prime ».
Et ses résultats ont permis de mieux appréhender les conséquences de fortes doses de rayonnement sur le champ magnétique terrestre.
Une explosion fut générée par une bombe H de 1,4 mégatonne, soit 500 fois plus puissante que celle lâchée sur Hiroshima.
« Lorsque l’arme nucléaire a éclaté, le ciel tout entier s’est illuminé dans toutes les directions. On aurait dit qu’il était midi ».
Starfish Prime explosa à un peu plus de 400 kilomètres d’altitude, à peu près à l’altitude de l’orbite de la Station spatiale internationale. Pendant près de 15 minutes après l’explosion, des particules chargées entrèrent en collision avec des molécules de l’atmosphère terrestre. Et cette explosion généra une aurore artificielle visible jusqu’en Nouvelle-Zélande.
« On aurait cru qu’un nouveau Soleil jaillissait des cieux et qu’il avait flambé rapidement mais assez longtemps pour mettre le feu au ciel » raconte un témoin publié dans le Hilo Tribune-Herald. S’ensuivit une impulsion électromagnétique (IME) qui coupa les stations radio, déclencha une sirène d’urgence et provoqua l’extinction des lampadaires d’Hawaï.
 
L’année suivante, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’URSS signèrent le traité d’interdiction partielle des essais nucléaires.
L’espace extra-atmosphérique fut exempté de bombe H pendant près de 60 ans. Toutefois, les résultats de Starfish Prime servirent à mieux appréhender les conséquences d’une forte dose de rayonnement sur l’atmosphère terrestre, qu’elle provienne d’une autre bombe ou d’une source naturelle, comme le Soleil.
 
Il faut rappeler qu’en 1961, les négociations internationales quant à l’interdiction des essais nucléaires avaient pris un mauvais tournant. Après trois années sans aucun essai, l’Union soviétique et les États-Unis brisèrent le moratoire volontaire.
Les Soviétiques procédèrent à 31 explosions expérimentales, notamment la « Tsar Bomba », la bombe nucléaire la plus énergétique jamais déployée. Elle fut déclenchée en octobre 1961, à plus de 3.900 mètres de hauteur, au-dessus d’une île du cercle arctique.
À l’époque, la course à l’espace n’en était qu’à ses prémices.
L’armée « ricaine » quant à elle n’avait aucun scrupule à envoyer toute sorte de choses dans l’espace. Le département de la Défense des États-Unis se livrait en même temps à un autre projet, visant à placer 500 millions d’aiguilles de cuivre en orbite afin de refléter les ondes radio et favoriser les communications longue distance. Ils prévoyaient même de faire exploser une bombe nucléaire sur la Lune, un projet qui fut heureusement abandonné.
 
Par ailleurs, les scientifiques et les militaires souhaitaient savoir quelles étaient les conséquences d’une explosion nucléaire dans l’espace. Ils voulaient notamment découvrir comment elle pourrait interagir avec la magnétosphère terrestre. « La découverte de Van Allen était inquiétante puisqu’elle annonçait que les vaisseaux ou les astronautes qui allaient être envoyés allaient être exposés à cette radiation. À l’époque, c’était un véritable choc. »
Avant l’essai, les scientifiques pensaient que les conséquences de Starfish Prime sur les ceintures de radiation de la Terre ne seraient que minimes. Au cours d’une conférence de presse en mai 1962, le président John F. Kennedy indiqua aux journalistes avec une certaine ironie : « Je sais qu’il existe des inquiétudes au sujet de la ceinture de Van Allen, mais Van Allen assure que (la bombe) n’affectera pas la ceinture. »
Et pourtant, Van Allen avait tort.
 
Après quatre jours de retard à cause de la météo, Starfish Prime fut lancé grâce au lanceur Thor depuis l’atoll Jonhson, à environ 1.380 kilomètres au Sud d’Hawaï. Les militaires envoyèrent également vingt-sept missiles plus petits, équipés d’instruments scientifiques afin de mesurer les effets de l’explosion. Des avions et des bateaux se positionnèrent pour obtenir le plus d’enregistrements possible de l’essai. Des fusées éclairantes furent tirées dans le but de dévier la trajectoire des oiseaux de celle de l’éclair aveuglant qui se préparait.
Les scientifiques savaient déjà que les conséquences d’une explosion nucléaire dans l’espace étaient différentes de celles au sol. Ils savaient qu’il ne se produirait pas de champignon atomique ni de double éclair lumineux.
En outre, les personnes au sol ne ressentiraient pas d’onde de choc et n’entendraient aucun bruit. Elles verraient simplement une boule de plasma, semblant changer de couleur à mesure que les particules de l’explosion retombaient dans l’atmosphère, poussées par le champ magnétique terrestre. Ils savaient que ce phénomène génèrerait des aurores artificielles hautes en couleur. Et c’est la raison pour laquelle les explosions en haute altitude étaient parfois appelées « bombes arc-en-ciel ».
 
Lorsque le champ magnétique de la Terre a reçu les rayonnements d’ions de l’essai Starfish Prime, une nouvelle ceinture de radiation fut générée. Elle était plus forte et dura plus longtemps que ce que les scientifiques avaient estimé.
La création soudaine de cette ceinture, laquelle perdura au moins 10 ans, détruisit Telstar 1, le premier satellite à diffuser un signal télévision, ainsi que Ariel-1, le premier satellite britannique.
« Sa gravité fut une véritable surprise, ainsi que sa durée et les dégâts qu’elle causa aux satellites qui passaient par là ».
Le test révéla malgré tout des informations importantes concernant les radiations autour de la Terre. La bombe relâcha un traceur isotopique spécial appelé cadmium 109. À l’origine, son but était de permettre le suivi des retombées de l’essai.
Finalement, il devint une ressource précieuse pour comprendre les conditions météorologiques de la haute atmosphère.
L’essai permit également de comprendre comment détecter les détonations nucléaires dans l’espace. Les États-Unis construisirent par la suite un système, dénommé plus tard Vela Hotel, afin de surveiller les essais entrepris par les autres pays. Et de telles avancées contribuèrent à la création d’un traité pour interdire véritablement les explosions nucléaires dans l’espace.
 
Starfish Prime s’inscrivait dans le cadre de l’opération « Dominic », une série de 36 essais prévus dont cinq de l’opération « Fishbowl » qui devaient être réalisés à très haute altitude, à partir de 30.000 m avec six objectifs à évaluer : Les mécanismes de destruction de missiles produits par une détonation nucléaire de haute altitude (il est question ici de savoir si une telle explosion pouvait détruire des missiles balistiques en phase de vol),  les effets d’une détonation nucléaire en haute altitude sur les systèmes radars, les effets d’une détonation nucléaire en haute altitude sur les systèmes de communication à longue portée, l’étude des caractéristiques de base d’une détonation nucléaire à haute altitude et des fondements physiques des effets, les techniques de diagnostic de détonation d’armes nucléaires à haute altitude et les systèmes de détection d’explosion nucléaire à haute altitude.
Le tir original réalisé le 20 juin 1962 depuis l’atoll Johnston dans l’océan Pacifique fut un échec. Le moteur du missile s’étant arrêté prématurément durant la phase de vol, un signal de destruction fut lancé alors qu’il était à une altitude d’environ 10.000 m, détruisant ainsi la tête nucléaire sans qu’elle explose.
Des morceaux du missile sont retombés sur l’atoll mais d’autres, ainsi qu’une contamination au plutonium, seront retrouvés sur Sand Island, une île située à quelques kilomètres à l’Est de l’atoll.
Le second tir a lieu le 9 juillet de la même année (8 juillet à Honolulu). Emportée dans une trajectoire balistique par un missile PGM-17 Thor jusqu’à 965 km d’altitude, l’ogive thermonucléaire W49 (conçue et fabriquée par le laboratoire national de Los Alamos) placée dans un véhicule de rentrée Mk 4, explosa à 400 km au-dessus d’un point situé à 36 kilomètres au Sud de l’atoll Johnston. La puissance de la détonation fut de 1,4 mégatonne.
 
L’impulsion électromagnétique (IEM, dont je vous parlais dans cet opus-là) due à l’explosion induisit une surtension dans une trentaine de lignes de l’éclairage public de Kailua et Mānoa (Hawaï) situés à près de 1.500 km de la détonation, provoquant la fusion des fusibles qui protégeaient les installations de 300 réverbères.
Cet épisode a servi (et sert encore) d’exemple parfois exagéré lorsqu’il s’agit de démontrer les effets potentiels des IEM. Ainsi on en dira que Starfish a « éteint les lumières sur quelques millions de kilomètres carrés au milieu du Pacifique. Cette IEM a également éteint des stations de radio, arrêté des voitures, brûlé des systèmes téléphoniques et causé d’autres méfaits dans les îles hawaïennes. »
Dans les faits, les 300 réverbères représentaient seulement 1 % de l’ensemble des ampoules du réseau d’éclairage de l’époque et seule une liaison téléphonique par faisceau hertzien (entre deux îles) a été endommagée. Les témoignages des habitants relatent simplement des portes de garage qui se seraient ouvertes ou fermées « toutes seules » ainsi que des déclenchements spontanés d’alarmes résidentielles anti-intrusion. Il ne faut donc rien exagérer…
 
En revanche, un autre effet de l’impulsion électromagnétique a été mis en évidence par un radio-amateur en Tasmanie, qui a pu enregistrer les pertes des signaux radio de la station WWVH située sur l’île de Kauai à Hawaï. Les résultats montrent une perte abrupte des deux signaux HF (5 MHz et 10 MHz) au moment de l’explosion, qui regagnent un peu de puissance quelques minutes plus tard mais restent cependant faibles durant toute la nuit.
Ailleurs en Australie et en Nouvelle-Zélande, plusieurs transmissions MF et HF ont été fortement atténuées durant 60 minutes après l’explosion et le signal radio de Voice of America reçu depuis Honolulu a été affaibli de 30 dB à 20 dB durant une heure sans toutefois regagner sa puissance normale durant le reste de la nuit. Mais la puissance d’émission de Radio Australie, mesurée depuis les États-Unis, a fortement régressé jusqu’à sept minutes après la détonation avant d’atteindre à nouveau son niveau nominal.
 
Cette explosion aura aussi provoqué une aurore artificielle qui a pu être observée sur une distance considérable, de Hawaï à la Nouvelle-Zélande, mais surtout des champs magnétiques supplémentaires, décrits comme autant de prolongements artificiels de la ceinture de Van Allen. De tous les essais nucléaires réalisés hors de l’atmosphère, Starfish Prime est de loin celui qui a créé la ceinture de radiation artificielle la plus intense et la plus longue dans le temps, de l’ordre de quelques mois à plusieurs années.
C’est cet effet qui a été fatal pour plusieurs satellites, dont les panneaux solaires et les circuits électroniques ont été endommagés par le nouveau flux massif de particules ionisées : Sur les 24 satellites qui étaient en orbite ou ont été lancés dans les semaines suivant l’explosion, au moins huit ont subi des dommages indéniablement liés à l’essai nucléaire et, pour la plupart d’entre eux, irrémédiablement perdus.
 
La présence de ces ceintures de radiations ainsi « augmentées » aurait pu être mortelle pour les astronautes. Ainsi, après une réunion tenue le 5 septembre 1962 entre John Fitzgerald Kennedy, le secrétaire à la défense Robert McNamara et des représentants de la NASA, il a été décidé de suspendre les essais nucléaires dans l’espace, car on craignait des répercussions possibles sur la santé de Walter Schirra qui devait effectuer un vol dans les semaines suivantes dans le cadre du programme Mercury.
Quelques jours après le vol de Schirra, un porte-parole de l’armée de l’air a annoncé que si l’astronaute avait volé au-dessus de 640 km d’altitude, il aurait été tué par le rayonnement résiduel de Starfish Prime.
Face aux graves dangers des explosions nucléaires dans l’espace, Kennedy aura sagement annulé l’essai URACCA qui devait être réalisé à plus de 1.000 km d’altitude.
C’est aussi pourquoi les satellites qui emportent des astronautes, cosmonautes ou taïkonautes pour de longs séjours, ne dépassent pas 400 km d’altitude, à l’abri des ceintures de Van Allen.
La seule exception admise c’est l’accélération nécessaire pour rejoindre l’orbite lunaire – mais elle se fait sur une orbite de transfert fortement inclinée vers les pôles, et le retour de mission lunaire. Mais là encore, elle se fait à des vitesses impressionnantes (au-delà de 11 km/s, la première vitesse de libération) pour traverser les deux zones le plus rapidement possible, soit moins d’une demi-minute d’exposition aux radiations pour la ceinture interne et 4 minutes trois-quart pour l’extérieure.
Ce qui est moins que ce qu’un radiologue encaisse des « fuites » de ses appareils d’exploration corporelle en une année…
 
Voilà pour la petite histoire du « chapitre manquant » que je me permets de recycler aujourd’hui pour mettre un terme au wokisme-complotiste ambiant de notre époque.
Et je « recyclerai » peut-être (si je survis jusque-là) ces informations quand il s’agira de décrire les difficultés opérationnelles de l’ascenseur-spatial, qui traversera ces deux zones en permanence, installé aux Chagos par Paul de Bréveuil, alias « Charlotte », dans un futur « roman d’été »…
 
Bon début de semaine, à toutes et tous !
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)