Et pourquoi pas « Léon XIV » ?
Du Pérou à Rome, missionnaire devenu cardinal en deux
ans, Robert Francis Prevost succède par la grâce divine et le décès anticipé
(forcément) de « François Ier » devient pape à la place du
pape.
Et il prend le nom de « Léon » (vous vous souvenez du « Cleaner », sixième long métrage réalisé de Luc Besson), héritier spirituel de son prédécesseur immédiat dont il était « son DRH », vu dans son entourage jusqu’à Ajacciu encore récemment lors de son déplacement en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », et de Léon XIII, ce pape de « la synthèse », pour affronter un monde fracturé, une Église déchirée et une diplomatie vaticane à rééquilibrer.
Autrement dit, un pontificat d’équilibre, entre prudence doctrinale et urgence morale.
Les vaticanistes ont à raison rappelé que le nouveau
pape, Robert Francis Prevost, est le moins américain des prélats américains,
ayant passé l’essentiel de sa vie d’adulte comme missionnaire au Pérou, puis à
Rome.
Pourtant, jamais les tentations d’ingérence des États-Unis sur un conclave n’avaient été aussi évidentes depuis celui de 1922, qui suivit la mort de Benoît XV et fut en grande partie subventionné par l’argent d’outre-Atlantique, indispensable pour une Église mondiale alors ruinée.
Mais la tentative d’imposer un pape réactionnaire, en rupture avec le pontificat de « François Ier », aura complètement échoué… à première lecture.
Si « Léon-le-XIVème » est né citoyen
américain (et doit donc rendre des comptes au fisc US), ses positions sont aux
antipodes de celles d’un « Trompe », qui avait diffusé sur son réseau
Truth une image iconoclaste et indigne d’un Président, fut-il « ricain »,
de lui vêtu en pape, ou d’un « J’y-vais-Danse », Vice-Président
élu sur le ticket de « Trompe », revendiquant une lecture
ultra-réactionnaire et totalement fausse de l’héritage de saint Augustin.
Normal, celui-là ignore jusqu’à l’étendue de son ignorance, surtout en matière de théologie…
« Ce choix du collège des cardinaux a une évidente dimension géopolitique, car face à l’administration Trump, avec sa vision du monde centrée sur les leaders aux gros bâtons, le nouveau pape parle de ponts et non de murs, de dialogue, de paix désarmée et désarmante », pointera Marco Politi, vaticaniste d’expérience et auteur notamment de « François ou l’Église déchirée » (chez « Plon-plomb »).
Et les premiers mots de « Léon-le-XIVème », depuis la loggia place Saint-Pierre, ont témoigné de cette différence radicale et de la nécessité de l’espoir dans un monde marqué par le retour de la guerre – « une troisième guerre mondiale en morceaux », selon les mots de son prédécesseur.
« Le mal ne l’emportera pas », a martelé le nouveau pape, qui, dès le lendemain, dans sa première homélie papale, s’est posé en « fidèle administrateur » de l’Église afin qu’elle soit « le phare éclairant les nuits du monde ».
Il n’a rien compris : C’est « Paris-sur-la-Seine », la Ville-Lumière et sa tour Eiffel qui reste le phare de l’humanité dans la nuit de la longitude du méridien de Greenwich.
Je sais, sa lumière fait « un 360 » en une minute pétante dès que le soleil se couche.
Le choix du nom que prend un pape pour régner annonce,
en principe, ce que sera la direction spirituelle de son pontificat.
Celui de « Léon-le-XIVème » est un symbole fort : Il se réfère à « Léon le Grand », qui fut le premier à le porter au cœur du Vème siècle, incarnant le sursaut d’un monde romain au bord de l’effondrement, n’hésitant pas à négocier directement avec Attila pour arrêter sa marche sur Rome et éviter son saccage.
C’est néanmoins surtout à « Léon XIII » qu’il se réfère, ce pape majeur de la fin du XIXème siècle. On en dit que, « conservateur, il ouvrit l’Église à la modernité mais aussi au monde ouvrier, pourfendant le capitalisme féroce, appelant à des salaires justes et au droit à des syndicats », rappelle une historienne de l’Église.
Déjà un pape communiste ?
J’en rigole encore… comme si les successeurs de « Pierre 1er », représentant de « Jésus-sur-Terre » pouvaient partager les rapines et trésors de l’église des papistes (dont je suis, vous rappelle-je !) et assumer dans le même geste l’héritage reçu des bourreaux et tortionnaires de le Sainte Inquisition !
Passons…
Je reste un « croyant baptisé » dans cette religion-là, mais je reste aussi avoir l’esprit ouvert qui s’éveille à des réalités historiques, pour ne pas dire un esprit critique, et ne pas pouvoir assumer ces héritages-là pour prendre mes distances avec les dogmes, tous les dogmes, y compris religieux.
Pour en revenir à « Léon-le-XIIIème »,
son encyclique Rerum Novarum aura tout de même été le socle de la
doctrine sociale de l’Église. Il rejetait certes les idées « soces »
(il ne faut pas dékonner), mais il dénonçait « la concentration, entre les
mains de quelques-uns, de l’industrie et du commerce (…) qui imposent
ainsi un joug presque servile à l’infinie multitude ».
Et c’est toujours d’actualité…
Il fut aussi un pape très politique qui, en ses vingt-cinq ans de pontificat, lança la diplomatie vaticane telle que nous la connaissons aujourd’hui. Il encouragea notamment les catholiques « Gauloisiens-papistes » à accepter la République et le parlementarisme et à avaler la couleuvre de la loi de 1905 : J’ai quand même des arrière-grands-parents qui s’opposaient à « l’inventaire » (des biens de l’Église) alors que d’autres (de mes arrière-grands-parents) s’obligeaient à le faire en fonctionnaire zélés des autorités compétentes du moment.
« Un très grand pape, un stratège à certains égards visionnaire, mais qui ne fut jamais ni canonisé ni même béatifié », regrette un autre historien dans son Dictionnaire amoureux des papes (re-chez « Plon-plomb »).
Se réclamer d’un tel legs engage forcément. « Léon-le-XIVème »
se situe ainsi dans l’héritage du pape « François Ier »,
dont il fut très proche et à qui il doit sa carrière fulgurante : Il y a
encore un peu plus de dix ans, il était juste un missionnaire dans un district
du Nord-ouest du Pérou, avant d’être remarqué par le Souverain Pontife lors
d’un voyage dans le pays, puis appelé à Rome pour occuper la très délicate
fonction de direction du dicastère pour la nomination des évêques, ce qui en
faisait une sorte de DRH de l’Église-papiste, le confrontant à toutes ses
réalités.
Cela lui a aussi permis de connaître beaucoup de gens, et de se faire connaître par ceux-là mêmes qui l’ont élu… mais également au-delà même de ceux qu’il a nommés. Il n’était cardinal que depuis à peine deux ans.
On en dit que sa force est dans la synthèse qu’il
incarne : C’est un pape du Nord par ses origines – né à Chicago d’un père « gauloiso-ritalien »
et d’une mère hispanique – et par sa formation dans de prestigieuses
universités Nord-américaines puis vaticanes, avec trois doctorats en théologie,
en droit canon et en mathématiques.
Et il parle cinq langues.
Une tête…
Tout jeune, il entre dans l’ordre des Augustiniens – dont le représentant le plus célèbre fut Martin Luther (moine augustin en 1505, qui devient professeur de théologie à Wittenberg en Saxe et qui dès 1517, dans ses 95 thèses sur les Indulgences, s’élève contre certaines pratiques de l’Église papiste. Il en est excommunié, considéré comme un hérétique, et deviendra le père de la Réforme protestante) – et devient missionnaire dans les Andes péruviennes.
Prieur de son ordre, il montre alors ses capacités à la collégialité, ce qui constitue un réel atout après le pontificat d’un François volontiers autoritaire et nettement plus solitaire.
Sur le social, il affiche des positions que l’on peut juger comme être progressistes.
En revanche sur le sociétal et le dogme, il est beaucoup plus prudent.
En outre, les années passées à Rome lui ont permis d’avoir une très bonne connaissance de la Curie.
Il était donc le candidat idéal pour pacifier un catholicisme profondément déchiré après les douze années de pontificat de « François Ier ».
Et il a été élu au quatrième tour par un conclave à l’image d’une Église globalisée où les Européens sont devenus minoritaires.
Alors qu’entre Malachie et Nostradamus, on attendait « Pierre II », le philippin…
Comme quoi, rien n’est écrit !
L’Église aura ainsi, une nouvelle fois, montré ses
extraordinaires capacités d’adaptation et d’unité malgré son hétérogénéité, à
l’image de celle du peuple du Dieu qu’elle vénère, celui qui se veut universel
(contrairement à tous les autres Dieux « du Livre ») et de ses
quelque 1,4 milliard de fidèles.
Qu’elle en est même capable de renverser ses propres prédestinées !
Mais les chantiers du nouveau Souverain Pontife sont immenses : Il y a les grandes réformes structurelles pour poursuivre l’aggiornamento lancé par son prédécesseur, afin d’arriver à une Église moins centralisée et plus horizontale, plus ouverte aux laïcs, aux hommes et aux femmes (cette moitié de l’humanité qui porte l’autre).
Toutefois, sur des questions cruciales telle l’ordination
des femmes comme diacres (ou diaconesses), il freine, comme « François Ier »,
estimant que pour restituer du pouvoir aux femmes, paradoxalement, il ne faut
pas les cléricaliser.
Une position de plus en plus difficile à tenir, alors que même les deux autres monothéismes – le judaïsme et l’islam, pourtant peu suspects de féminisme – acceptent désormais des femmes rabbins ou imams.
Tout aussi sensible est la question de la déclaration Fiducia supplicans, qui ouvre la possibilité de bénir des couples de même sexe, rejetée par bon nombre des Églises du Sud.
Le célibat des prêtres est un autre dossier récurrent qu’il lui faudra affronter.
Mais les « trolls » des uns et des autres sont déjà à l’œuvre pour laisser des traces relevées ici et là sur les réseaux et dans quelques médias.
Et puis surtout, dans l’actuel chaos savamment entretenu
du monde, la dimension diplomatique de son pontificat sera probablement essentielle :
« La caractéristique des papes du XXème siècle et de
ce début du XXIème siècle est que le monde attend d’eux une parole qui
ne s’adresse pas seulement aux catholiques », souligne-t-on.
C’était vrai déjà pendant la Première Guerre mondiale,
lorsque « B XV » lança, sans succès, en août 1917, un appel à l’arrêt
des combats.
On reprocha à juste titre à « Pie-le-XIIème » son assourdissant silence sur la Shoah. Le rôle de « JP II » dans la chute du communisme fut probablement important sinon essentiel.
Et je vous avoue avoir cru un instant à un mouvement, à des convergences, qui allaient faire taire le fracas des armes en Palestine et en Ukraine, dans le même souffle divin, entre Pâques et la Pentecôte (en passant par l’Ascension)… entre le Christ ressuscité et l’Esprit Saint qui envoute le monde chrétien, mais les chances s’amenuisent tellement nous avons affaire à des autistes, ou des trisomiques du neurone pour certains.
Les miracles demandent toujours un « petit-délai »…
Car le pape est d’autant plus une autorité morale, y
compris aux yeux des non-croyants et des fidèles d’autres religions, qu’il n’y
en a guère d’autre aujourd’hui sur la scène mondiale.
Cela avait été l’un des grands points faibles du pontificat de François, qui, au-delà de généreux appels à la paix, n’a pas su jouer ce rôle, notamment à propos de l’Ukraine, où il se refusa longtemps à différencier l’agresseur de l’agressé.
En revanche, sur ce plan, l’expérience de « Léon-le-XIVème » est inexistante.
Mais, à la différence de son prédécesseur, il veut déléguer : Il a déjà annoncé qu’il laisserait une très large marge d’action au cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État et numéro deux du Saint-Siège. Diplomate éprouvé, ce dernier a su, souvent, rattraper les phrases chocs de François et ses maladresses.
Le défunt « pape des périphéries » fut avant tout le
pape du Sud global. Sans pour autant revenir en arrière, Léon saura-t-il
rééquilibrer l’action de l’Église mondiale ?
Dans un contexte de polarisation planétaire, Léon hérite d’une Église fracturée, d’un monde en guerre, et d’une Curie à recadrer.
Synthèse doctrinale, prudence diplomatique, héritage franciscain et référence à Léon XIII : Ce nouveau souverain pontife pourrait faire de l’Église un phare nouveau pour des temps obscurcis.
Accueilli triomphalement par « trompe », félicité par « Poux-tine » et consorts, il s’empresse de recevoir les uns et les autres sous les ors des voutes de Saint Pierre de Rome.
Reste à savoir de qui il est élu…
Du conclave des cardinaux électeurs, me direz-vous.
Certes, mais pas seulement.
Je soulignais quelques « convergences », je peux aussi rapprocher le départ de Schwartz à la tête du Forum de Davos, le temple des réseaux des réseaux, la retraite méritée de Warren Buffett, le « sage d’Omaha », là où ni « Trompe » ni même « Poux-tine » estiment en avoir assez fait tel qu’ils en veulent encore toujours plus…
Même les British se réveillent (nous verrons ça une autre fois), les Roumains écartent leur populiste de la Présidence, notre justice aura enfermé « Marinella-tchi-tchi » dans ses propres invectives et un calendrier qui se retourne contre elle : Manifestement, les temps changent !
Manifestement il est des « réseaux obscures » qui reprennent la main après n’avoir pas su empêcher la vague qui devait engloutir nos démocraties, la fièvre de « national-populisme » qui devait tout balayer et infecter jusqu’à nos âmes !
C’était dans leur programme : « Et à la fin, vous les remercierez ! » avait prévu les maîtres du monde…
Il faudra repasser !
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Et il prend le nom de « Léon » (vous vous souvenez du « Cleaner », sixième long métrage réalisé de Luc Besson), héritier spirituel de son prédécesseur immédiat dont il était « son DRH », vu dans son entourage jusqu’à Ajacciu encore récemment lors de son déplacement en « Corsica-Bella-Tchi-tchi », et de Léon XIII, ce pape de « la synthèse », pour affronter un monde fracturé, une Église déchirée et une diplomatie vaticane à rééquilibrer.
Autrement dit, un pontificat d’équilibre, entre prudence doctrinale et urgence morale.
Pourtant, jamais les tentations d’ingérence des États-Unis sur un conclave n’avaient été aussi évidentes depuis celui de 1922, qui suivit la mort de Benoît XV et fut en grande partie subventionné par l’argent d’outre-Atlantique, indispensable pour une Église mondiale alors ruinée.
Mais la tentative d’imposer un pape réactionnaire, en rupture avec le pontificat de « François Ier », aura complètement échoué… à première lecture.
Normal, celui-là ignore jusqu’à l’étendue de son ignorance, surtout en matière de théologie…
« Ce choix du collège des cardinaux a une évidente dimension géopolitique, car face à l’administration Trump, avec sa vision du monde centrée sur les leaders aux gros bâtons, le nouveau pape parle de ponts et non de murs, de dialogue, de paix désarmée et désarmante », pointera Marco Politi, vaticaniste d’expérience et auteur notamment de « François ou l’Église déchirée » (chez « Plon-plomb »).
Et les premiers mots de « Léon-le-XIVème », depuis la loggia place Saint-Pierre, ont témoigné de cette différence radicale et de la nécessité de l’espoir dans un monde marqué par le retour de la guerre – « une troisième guerre mondiale en morceaux », selon les mots de son prédécesseur.
« Le mal ne l’emportera pas », a martelé le nouveau pape, qui, dès le lendemain, dans sa première homélie papale, s’est posé en « fidèle administrateur » de l’Église afin qu’elle soit « le phare éclairant les nuits du monde ».
Il n’a rien compris : C’est « Paris-sur-la-Seine », la Ville-Lumière et sa tour Eiffel qui reste le phare de l’humanité dans la nuit de la longitude du méridien de Greenwich.
Je sais, sa lumière fait « un 360 » en une minute pétante dès que le soleil se couche.
Celui de « Léon-le-XIVème » est un symbole fort : Il se réfère à « Léon le Grand », qui fut le premier à le porter au cœur du Vème siècle, incarnant le sursaut d’un monde romain au bord de l’effondrement, n’hésitant pas à négocier directement avec Attila pour arrêter sa marche sur Rome et éviter son saccage.
C’est néanmoins surtout à « Léon XIII » qu’il se réfère, ce pape majeur de la fin du XIXème siècle. On en dit que, « conservateur, il ouvrit l’Église à la modernité mais aussi au monde ouvrier, pourfendant le capitalisme féroce, appelant à des salaires justes et au droit à des syndicats », rappelle une historienne de l’Église.
J’en rigole encore… comme si les successeurs de « Pierre 1er », représentant de « Jésus-sur-Terre » pouvaient partager les rapines et trésors de l’église des papistes (dont je suis, vous rappelle-je !) et assumer dans le même geste l’héritage reçu des bourreaux et tortionnaires de le Sainte Inquisition !
Passons…
Je reste un « croyant baptisé » dans cette religion-là, mais je reste aussi avoir l’esprit ouvert qui s’éveille à des réalités historiques, pour ne pas dire un esprit critique, et ne pas pouvoir assumer ces héritages-là pour prendre mes distances avec les dogmes, tous les dogmes, y compris religieux.
Et c’est toujours d’actualité…
Il fut aussi un pape très politique qui, en ses vingt-cinq ans de pontificat, lança la diplomatie vaticane telle que nous la connaissons aujourd’hui. Il encouragea notamment les catholiques « Gauloisiens-papistes » à accepter la République et le parlementarisme et à avaler la couleuvre de la loi de 1905 : J’ai quand même des arrière-grands-parents qui s’opposaient à « l’inventaire » (des biens de l’Église) alors que d’autres (de mes arrière-grands-parents) s’obligeaient à le faire en fonctionnaire zélés des autorités compétentes du moment.
« Un très grand pape, un stratège à certains égards visionnaire, mais qui ne fut jamais ni canonisé ni même béatifié », regrette un autre historien dans son Dictionnaire amoureux des papes (re-chez « Plon-plomb »).
Cela lui a aussi permis de connaître beaucoup de gens, et de se faire connaître par ceux-là mêmes qui l’ont élu… mais également au-delà même de ceux qu’il a nommés. Il n’était cardinal que depuis à peine deux ans.
Et il parle cinq langues.
Une tête…
Tout jeune, il entre dans l’ordre des Augustiniens – dont le représentant le plus célèbre fut Martin Luther (moine augustin en 1505, qui devient professeur de théologie à Wittenberg en Saxe et qui dès 1517, dans ses 95 thèses sur les Indulgences, s’élève contre certaines pratiques de l’Église papiste. Il en est excommunié, considéré comme un hérétique, et deviendra le père de la Réforme protestante) – et devient missionnaire dans les Andes péruviennes.
Prieur de son ordre, il montre alors ses capacités à la collégialité, ce qui constitue un réel atout après le pontificat d’un François volontiers autoritaire et nettement plus solitaire.
Sur le social, il affiche des positions que l’on peut juger comme être progressistes.
En revanche sur le sociétal et le dogme, il est beaucoup plus prudent.
En outre, les années passées à Rome lui ont permis d’avoir une très bonne connaissance de la Curie.
Il était donc le candidat idéal pour pacifier un catholicisme profondément déchiré après les douze années de pontificat de « François Ier ».
Et il a été élu au quatrième tour par un conclave à l’image d’une Église globalisée où les Européens sont devenus minoritaires.
Alors qu’entre Malachie et Nostradamus, on attendait « Pierre II », le philippin…
Comme quoi, rien n’est écrit !
Qu’elle en est même capable de renverser ses propres prédestinées !
Mais les chantiers du nouveau Souverain Pontife sont immenses : Il y a les grandes réformes structurelles pour poursuivre l’aggiornamento lancé par son prédécesseur, afin d’arriver à une Église moins centralisée et plus horizontale, plus ouverte aux laïcs, aux hommes et aux femmes (cette moitié de l’humanité qui porte l’autre).
Une position de plus en plus difficile à tenir, alors que même les deux autres monothéismes – le judaïsme et l’islam, pourtant peu suspects de féminisme – acceptent désormais des femmes rabbins ou imams.
Tout aussi sensible est la question de la déclaration Fiducia supplicans, qui ouvre la possibilité de bénir des couples de même sexe, rejetée par bon nombre des Églises du Sud.
Le célibat des prêtres est un autre dossier récurrent qu’il lui faudra affronter.
Mais les « trolls » des uns et des autres sont déjà à l’œuvre pour laisser des traces relevées ici et là sur les réseaux et dans quelques médias.
On reprocha à juste titre à « Pie-le-XIIème » son assourdissant silence sur la Shoah. Le rôle de « JP II » dans la chute du communisme fut probablement important sinon essentiel.
Et je vous avoue avoir cru un instant à un mouvement, à des convergences, qui allaient faire taire le fracas des armes en Palestine et en Ukraine, dans le même souffle divin, entre Pâques et la Pentecôte (en passant par l’Ascension)… entre le Christ ressuscité et l’Esprit Saint qui envoute le monde chrétien, mais les chances s’amenuisent tellement nous avons affaire à des autistes, ou des trisomiques du neurone pour certains.
Les miracles demandent toujours un « petit-délai »…
Cela avait été l’un des grands points faibles du pontificat de François, qui, au-delà de généreux appels à la paix, n’a pas su jouer ce rôle, notamment à propos de l’Ukraine, où il se refusa longtemps à différencier l’agresseur de l’agressé.
En revanche, sur ce plan, l’expérience de « Léon-le-XIVème » est inexistante.
Mais, à la différence de son prédécesseur, il veut déléguer : Il a déjà annoncé qu’il laisserait une très large marge d’action au cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État et numéro deux du Saint-Siège. Diplomate éprouvé, ce dernier a su, souvent, rattraper les phrases chocs de François et ses maladresses.
Dans un contexte de polarisation planétaire, Léon hérite d’une Église fracturée, d’un monde en guerre, et d’une Curie à recadrer.
Synthèse doctrinale, prudence diplomatique, héritage franciscain et référence à Léon XIII : Ce nouveau souverain pontife pourrait faire de l’Église un phare nouveau pour des temps obscurcis.
Accueilli triomphalement par « trompe », félicité par « Poux-tine » et consorts, il s’empresse de recevoir les uns et les autres sous les ors des voutes de Saint Pierre de Rome.
Reste à savoir de qui il est élu…
Je soulignais quelques « convergences », je peux aussi rapprocher le départ de Schwartz à la tête du Forum de Davos, le temple des réseaux des réseaux, la retraite méritée de Warren Buffett, le « sage d’Omaha », là où ni « Trompe » ni même « Poux-tine » estiment en avoir assez fait tel qu’ils en veulent encore toujours plus…
Même les British se réveillent (nous verrons ça une autre fois), les Roumains écartent leur populiste de la Présidence, notre justice aura enfermé « Marinella-tchi-tchi » dans ses propres invectives et un calendrier qui se retourne contre elle : Manifestement, les temps changent !
Manifestement il est des « réseaux obscures » qui reprennent la main après n’avoir pas su empêcher la vague qui devait engloutir nos démocraties, la fièvre de « national-populisme » qui devait tout balayer et infecter jusqu’à nos âmes !
C’était dans leur programme : « Et à la fin, vous les remercierez ! » avait prévu les maîtres du monde…
Il faudra repasser !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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