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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 25 juin 2024

Sujets de « philo » du Bac 2024 (1/2)

L’aurai-je eu cette année ?
 
« L’État nous doit-il quelque chose ? »
« La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ? »
Pour les séries générales…
« La nature est-elle hostile à l’homme ? »
« L’artiste est-il maître de son travail ? »
Pour les séries technologiques.
D’emblée, je me sens plus à l’aise avec la seconde série…
 
Car, si j’avais voulu être « décalé » ou carrément « recalé », j’aurais naturellement pris le sujet sur la science et la vérité en insistant sur le fait que toute vérité est d’abord et déjà dans ce que nous enseigne le Coran, jusqu’à la composition du menu du midi qui va suivre !
Remarquez, d’autres en disent autant de la Torah, voire dans le « Petit livre rouge » qui résume la pensée de l’inestimable Mao : À chacun ses héros !
Dans le genre, on aurait presque pu évoquer « Mein Kampf », mais ce serait faire une entrée fracassante du « politique » et de son actualité démesurée dans une matière qui dépasse les siècles…
 
Peut-être aurai-je mieux fait d’introduire ma copie sur la notion de « besoin de vérité ».
La vérité répond-elle à un désir profond chez l’humain qui se situe au fond de son verre ou la profondeur de l’homo sapiens se mesure-t-elle seulement à son PIB produit dans la journée ?
Voire à son désir de profonds coïts…
On tourne en rond !
Alors que la vérité n’est jamais qu’une connaissance issue du rapport entre l’observation et la raison ?
 
Par ailleurs, peut-on affirmer que la science est la seule discipline capable de nous apporter des vérités sur le monde, puisqu’elle est la seule à démontrer ce qu’elle révèle des vérités de ce monde.
Mais la science ne s’est-elle pas déjà trompée au cours de l’histoire ?
Et puis il y a un second problème : La science peut-elle répondre à certaines questions existentielles fondamentales ?
Sur la question de Dieu, de l’âme ou du sens de la vie, de celle de la flèche du temps, etc., n’a-t-elle pas trouvé ses limites ?
Et que sait-elle des élans du cœur, qu’ils soient d’amour ou de haine ?
 
J’aurais pu gloser sur le fait que la science n’est pas infaillible, elle peut se tromper.
Ce qui est vrai un jour peut ne plus l’être ultérieurement : Une vérité peut être remplacée par une autre qui parfois la dépasse notamment pour expliquer les incohérences repérées au fil des observations ou les erreurs de calcul.
C’est d’ailleurs ce qu’on nomme parfois « progrès »… qui sont aussi souvent des impasses, mais passons…
Ce qui revient à dire que la science n’est jamais qu’un état de la vérité à un moment donné, porté par les scientifiques du moment… donné.
Du coup, si la vérité scientifique est réfutable, est-ce en cela qu’elle permet d’atteindre la vérité ?
Là encore, on tourne en rond…
 
D’ailleurs, il me semble que c’est justement parce que la science s’expose à la réfutation qu’elle peut accéder à la vérité : C’est donc le meilleur outil de la connaissance.
Et c’est aussi ce qui diffère la science des « pseudosciences » : Ces dernières ne sont jamais réfutables, comme le Coran, la Torah et autres, car elles ne s’exposent jamais à la réfutation.
La démarche scientifique consisterait justement à admettre de pouvoir faire des erreurs.
Ce qui lui permet de se corriger et progresser vers la vérité.
 
C’est une première limite quant à la quête de la vérité, mais il y en a d’autres : La science n’a pas de réponse à tout.
Car l’être humain recherche aussi un autre type de vérités que la science ne pourra jamais combler : On l’a évoqué. Nos questions métaphysiques et existentielles sont inaccessibles à la science. Pour le moment.
Ainsi la science affirme que l’Univers a été causé par le Big Bang, mais comment le Big Bang est-il arrivé ? Et surtout pourquoi ?
Car le comment, j’en ai une idée et elle n’a pas encore été évoquée par la science, mais le pourquoi, je ne sais pas encore…
 
D’ailleurs, y a-t-il une cause de toutes les causes ?
Avons-nous une âme ou sommes-nous seulement « animés » dans le sens « agités du bocal » ?
Comment est causé la vie ? Sont-ce seulement les cellules « pacemaker » du nœud sino-auriculaire situé en haut de l’oreillette droite de notre palpitant qui en est à l’origine…
Sans elles, pas de vie !
Mais elles-mêmes, comment se trouvent-elles justement là à animer le palpitant et du coup tout le reste de toutes les autres espèces ?
Où sont ces fameuses cellules vitales dans une plante, un arbre, un brin d’herbe ?
 
Kant affirmait que là où aucune expérience n’est possible, la science ne peut trouver de réponse : Je ne peux pas faire l’expérience de Dieu ou de l’origine du monde.
Toutefois, la philosophie peut nous aider sur les questions à se poser, car la discipline n’est pas la recherche d’une vérité objective sur la nature extérieure, mais elle répond plutôt à nos questions existentielles les plus profondes.
Ainsi Socrate affirmait de son côté qu’il ne recherchait pas des vérités sur la nature, mais sur l’existence humaine.
Notez qu’il n’a pas trouvé et qu’ils ont été nombreux à se reposer les mêmes questions métaphysiques dans son sillage…
 
Bref, sujet « tendu du kul » dirait ma « Nichée ». Autrement dit, piégeux !
À éviter…
 
Plus rigolo à traiter, c’est le sujet ainsi libellé : L’État nous doit-il quelque chose ?
Curieuse question, puisque trop souvent, c’est nous payons des impôts, quoiqu’à 18 balais, on ne sait pas encore trop ce que c’est comme démarche imposée, même si nous devons à tout âge respecter la loi, l’ordre public, etc. et que ça, on le sait déjà.
Depuis la crèche même : Du temps où je faisais président de crèches associatives, j’ai toujours été scotché par les questions des gamins qui ne se nommaient pas, ne savait pas dire « je », mais demandaient s’ils avaient « le droit », de faire ci, d’aller, là, de se saisir de ça…
La question est donc ici inversée : Qu’est-ce que l’État nous doit en retour ?
Sujet à la mode finalement : Que dois-je attendre de mon pays au lieu du « que puis-je faire pour mon pays » (celui que j’aime tant et qui me le rend si peu…) aujourd’hui et demain ?
 
C’est une évolution curieuse : L’État est une invention récente, finalement.
Car au tout début, régnait la barbarie et le pillage. La loi du plus fort. Et puis, j’explique très bien dans ma gigantesque histoire de la fiscalité de l’antiquité à nos jours[1], que les pilleurs ont trouvé plus astucieux d’éviter de massacrer la poule aux œufs d’or et se sont transformés en vigiles assurant la protection armée de ceux qui les nourrissaient.
C’est d’ailleurs un peu la démarche de toutes les mafias.
Et puis de « vigiles », ils sont devenus armée, police, chefs de guerre, seigneurs de fief, jusqu’à l’incarnation de l’État par un Roi (empereur, tsar, etc.) Louis le XIVème et finir par se désincarner pour être représenté par l’administration (qui obéit à ses propres règles, dont la seconde est celle de « servir »… La première étant de « fonctionner » à travers la notion de « continuité du service public »).
Mais à 18 ans, on ne sait pas encore tout ça… et encore moins ces nombreux travers !
 
Donc, de nos jours, on aurait plutôt tendance à attendre d’un État moderne qu’il puisse combler tous nos désirs.
Et il est hélas devenu courant d’affirmer que si nous sommes malheureux, c’est à cause des pouvoirs publics restés inertes face à nos difficultés de vivre et nous descendons dans la rue pour manifester notre mécontentement à l’égard des dirigeants politiques de mon pays qui restent des incapables, autistes et trisomiques face à la détresse de leurs électeurs.
(D’ailleurs, on va en changer pour découvrir que les suivants sont encore plus incompétents que les précédents, alors qu’on pensait jusque-là qu’on ne pouvait pas faire pire)
Mais l’État est-il responsable de toutes nos difficultés ?
Nous attendons de l’État qu’il nous rende ce que nous lui donnons : Nous lui donnons notre liberté, nous lui donnons notre argent et nous attendons une contrepartie et nos attentes ne deviennent-elles pas illimitées ?
L’État doit-il faire notre bonheur ou doit-il se contenter d’assurer notre sécurité ?
Telles sont les questions qui viennent immédiatement à l’esprit…
 
Toute la question est donc de savoir dans quelle limite l’État nous doit-il quelque chose. Bien sûr : La réponse est indubitablement positive, dans le cas contraire, l’État n’existerait plus…
Il doit garantir notre sécurité, c’est sa raison d’être première, car sinon « l’homme est un loup pour l’homme » (Plaute) (et inversement [Lénine]).
Mais l’État se contente-t-il d’assurer notre sécurité ? Nous lui cédons des pans entiers de nos libertés (lois anti-terroristes, provisoires mais désormais étendues à la vie courante au motif de JO-parigot et pour une durée désormais indéterminée) jusqu’à nous protéger de nous-mêmes ?
Il s’immisce au nom de sa potestas jusqu’à imposer l’instruction pour tous dans un idéal de véritable égalité entre les citoyens…
Égalité en droit, j’adhère, mais égalité en beauté et aptitudes physiques, je doute… quant à l’égalité dans la konnerie, il n’y arrivera jamais…
 
Car au fil du temps, l’État-providence est devenu le garant de notre protection et de l’égalité (en droit et accès) entre les citoyens. L’État doit non seulement nous protéger, c’est l’État gendarme, mais il doit également nous protéger contre nous-même en taxant le tabac par exemple, en établissant des campagnes de prévention, en montant des retenues d’eau pour éviter les inondations en sécurisant les chemins, en proposant de l’énergie « au bout du champ » à tous les foyers pour s’éclairer, se chauffer, cuisiner, tout comme l’accès aux soins, aux technologies du numérique, etc. etc…
L’État ne doit pas simplement nous permettre de nous protéger des autres, mais aussi de nous-mêmes : L’État va jusqu’à devoir faire notre bonheur en s’assurant que nous puissions avoir une assurance-chômage, maladie, retraite…
En outre, il doit aussi assurer l’égalité en répartissant les richesses par un système de taxe et de redistribution, même s’il est parfois aberrant et contre-productif.
(Nous y reviendrons par ailleurs).
 
Mais du coup, l’État-providence devient une nouvelle forme de despotisme. Déjà Tocqueville affirmait que nos États modernes sont devenus si prévoyants envers nous qu’ils nous infantilisent et nous empêchent de devenir véritablement responsables de notre destin.
Pour lui, c’est même une nouvelle forme de despotisme tout en douceur, car l’État nous empêche alors d’exercer notre liberté en faisant des choix, pas toujours justifiés ni très habiles, pour nous, à notre place : Ou le bonheur de penser le bonheur « des autres » du moment que c’est avec le pognon « des autres » prélevé d’autorité.
 
Or, je rappellerai que dans une optique libérale, l’État doit seulement assurer notre sécurité, physique de nos corps, de nos biens, de nos transactions et commerces. C’est-à-dire le minimum, comme savoir lire et écrire et savoir compter. Si en plus il informe du passé historique et de quelques règles d’hygiène, préventives et de sécurité, c’est parfait : Ça peut éviter de commettre les mêmes erreurs que nos ancêtres.
Mais il ne doit en aucun cas prendre en charge tous les aspects de notre vie.
Ce qui n’est diamétralement pas la position du collectivisme qui part du postulat que la propriété c’est du vol et qu’il convient de collectiviser au moins les moyens de production pour les réorienter vers la satisfaction des besoins des populations.
Et c’est à l’État d’assurer, dans sa neutralité non partisane, le fonctionnement de la répartition des richesses produites.
Avec des nuances, comme le « Titisme » et l’auto-gestion. Ou plus terre-à-terre, les expériences de coopératives de production, LIP et les tentatives de cogestion, de celles qui existent encore…
 
Bref, je me serai probablement plus « éclaté » à traiter de ce sujet plutôt que le premier…
 
Mais le texte issu de la Condition Ouvrière de Simone Weil (pas celle de l’IVG, mais l’autre, la philosophe alsacienne) affirme d’emblée que les ouvriers doivent trouver des motifs en eux-mêmes pour exécuter les tâches les plus pénibles parce qu’aucun fouet n’est là pour les y obliger.
Eh oui, c’est la grande question : Qu’est-ce qui vous oblige à vous lever à potron-minet pour aller se casser le dos, les reins et les mains toute une journée ?
(Je ne le savais pas à 18 ans, mais maintenant, j’ai appris que c’est de donner le « biberon de 4 heures du matin » qui t’apprend ce genre de chose et surtout que tu dois renoncer à ta grasse matinée réparatrice…)
C’est un de mes dadas que la motivation à la performance des salariés et il a été beaucoup écrit sur le sujet.
Mais Simone, elle va même jusqu’à dire que cela aurait été plus facile avec des fouets et des chaînes !
 
Et c’est là toute la singularité de la thèse développée dans ce texte : Si l’ouvrier choisit librement de se soumettre tous les jours à un travail pénible, il doit focaliser son esprit sur des contraintes intérieures : Le besoin d'argent, la vitesse d’exécution… Autant de motivations qui ne permettent pas à l’ouvrier de développer des besoins plus élevés, plus spirituels (et de rejoindre ainsi Pascal).
Finalement, Simone Weil affirme que les contraintes intérieures que l’ouvrier se forge pour survivre à la pénibilité de ce travail sont parfois pires que les contraintes extérieures que pouvait subir un esclave dans l’Antiquité, car l’ouvrier est aliéné au plus profond de lui-même jusque dans ses propres désirs.
Et c’est hélas vrai pour avoir été vérifié moult fois…
On pourrait alors faire un pont philosophique avec les philosophes antiques ou plus spécieusement avec ceux qui nous ont parlé de l’aliénation du prolétariat…
Dans ce texte, cette idée prend alors un sens moral : Nous devenons indifférents au labeur des autres ouvriers autour de nous, car la brutalité du système industriel nous a déjà transformés en machines insensibles.
 
Mais Weil, c’est également autre chose : Elle se considérait, et est aujourd’hui reconnue comme une mystique chrétienne. Elle était aussi parfois vue comme une « anarchiste chrétienne ». Elle proposait également une relecture nouvelle de la pensée grecque. Elle commentait aisément la philosophie de Platon, en qui elle voit « le père de la mystique occidentale ». Elle aura traduit et commenté aussi les grands textes littéraires, philosophiques et religieux grecs, dans lesquels elle découvre des « intuitions préchrétiennes », qu’elle met en parallèle avec les écritures sacrées hindoues et avec ceux de l’hérésie cathare.
Ses écrits, où la raison se mêle aux intuitions religieuses et aux éléments scientifiques et politiques, malgré leur caractère apparemment disparate, forment un tout dont le fil directeur, finalement est à chercher dans son amour impérieux de la vérité, définie comme le besoin de l’âme humaine le plus sacré.
 
Et paf, on retombe sur le premier sujet proposé !
Décidément…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] I-Cube (l'exilé): La fiscalité dans l'antiquité (0) (flibustier20260.blogspot.com)

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