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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 18 juin 2024

C’est le moment de se souvenir…

L’appel du 18 juin, il y a 84 ans…
 
Je n’étais pas né, mais je me souviens bien qu’à l’époque de débâcle du moment, avec peu de mots, il y en a qui ont su écrire l’espoir et repenser le monde.
Au travers de son appel, de Gaulle sera présenté par la suite comme l’élément déclencheur de l’engagement et de la résistance au déshonneur, ce qui va contribuer à faire de lui un symbole de l’esprit résistant et de « l’honneur, (de) la raison (et de) l’intérêt national », selon ses propres mots.
Par cette prise de parole publique, Charles de Gaulle savait quelle figure il allait désormais incarner, en évoquant le « rassemblement de la nation » et « l’esprit de fierté ».
84 années sont passées, on a changé de millénaire et il nous manque déjà…
 
L’appel du 18 juin symbolisera l’« hyper-parole présidentielle » du général, alors qu’il n’est déjà plus sous-secrétaire d’État à la Défense nationale et à la Guerre, d’un gouvernement en fuite, son premier poste politique.
Il va se construire et se présenter en tant que leader.
La réponse positive à ce discours légitimerait alors l’action de Charles de Gaulle.
Il se fait « déjà président en parlant comme un président ». Pour Jean Lacouture, le 18 juin « n’est dans cette carrière fracassante ni un miracle ni une révolution. C’est un paroxysme ».
 
Cet évènement va poser la première pierre de la carrière politique du général, qui y voyait lui-même une opportunité : « Et puis pourquoi ne pas le dire, il y avait l’ambition. J’étais un ambitieux politique et il y eut la rencontre de la circonstance et de l’ambition. »
Il confirme alors son « entrée décisive et définitive en politique ».
De Gaulle est déjà un homme de communication, il sait et saura toujours écrire.
En tant que militaire, il connait l’utilité de la radio, et sait comment être « chef » même en politique.
« La première chose à faire était de hisser les couleurs. La radio s’offrait pour cela » :
 
« Le Gouvernement français a demandé à l’ennemi à quelles conditions honorables un cessez-le-feu était possible. Il a déclaré que, si ces conditions étaient contraires à l’honneur, la dignité et l’indépendance de la France, la lutte devait continuer. »
Le texte qui a été publié par la suite par de Gaulle est présenté comme une restitution du projet original qu’il avait dû modifier à la demande de certains membres du gouvernement britannique qui souhaitait ménager Pétain…
 
« Les Chefs qui, depuis de nombreuses années sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique terrestre et aérienne de l’ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ?
L’espérance doit-elle disparaître ?
La défaite est-elle définitive ? Non !
 
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule !
Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limite l’immense industrie des États-Unis.
 
Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale.
Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n’empêchent pas qu’il y a dans l’univers tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure.
Le destin du monde est là.
 
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français, qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
 
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.
Demain comme aujourd’hui, je parlerai à la radio de Londres. »
 
Cet appel du 18 Juin est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC. Un discours qui était une réponse au discours radiophonique du 17 juin 1940 du maréchal Pétain (12 h 20), quand celui-ci est devenu président du Conseil.
De Gaulle s’adresse clairement et directement à tous les militaires, ingénieurs ou ouvriers « Gauloisiens-olympiques » spécialistes de l’armement qui se trouvent en territoire britannique à se mettre en rapport avec lui, pour continuer le combat contre le Troisième Reich.
Et il prédit déjà la mondialisation de la guerre.
 
On connaît l’histoire de cet « appel » : Très peu l’ont entendu sur le moment. Aucun de mes grands-parents et ni mon père ni ma mère.
Mais ça aura bouleversé leur vie au même titre que les événements qui déferlaient sur le pays.
Cet appel donnera lieu à la publication le 19 juin dans le Times et le Daily Express de la version écrite issue du ministère de l’Information du Royaume-Uni, reprise par quelques journaux tricolores de l’époque. Il est considéré comme le texte fondateur de la Résistance, dont il demeure le symbole et qui s’affiche encore aux coins des rues dans quelques villes.
Je me souviens ainsi que tous les matins, du temps où j’habitais rue Saint-Jacques, pas très loin de la chapelle du Val de Grâce et d’où je partais travailler le long de cet immeuble qui s’est effondré à la suite d’une fuite de gaz, je passais devant l’affichette en céramique qui reprenait l’essentiel de cet appel.
 
Car ce discours n’est pas enregistré, et la version sonore connue est celle de l’appel du 22 juin 1940, jour de l’Armistice, qui comporte un texte similaire, mais remanié.
Une version filmée est réalisée encore plus tard, le 2 juillet 1940, pour les actualités cinématographiques.
L’affiche que je viens d’évoquer en est issue et comporte aussi un texte différent, car il s’agit de la proclamation du 5 août 1940 qui n’avait alors été placardée que quelques rues de Londres.
 
C’est l’occasion de rappeler, puisque depuis le début du mois on est dans des cérémonies de commémorations qui se suivent et se poursuivent (au moins jusqu’en mai 2025) que Charles de Gaulle arrive à Londres le 17 juin 1940 avec l’intention de négocier avec les Britanniques, alliés de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend un peu…), la poursuite de la guerre, après avoir exposé son plan à Paul Reynaud.
Il rencontre le Premier ministre britannique, Winston Churchill, dans l’après-midi.
De Gaulle expose son projet de maintenir la « Gauloisie-pas-encore Gaulliste » dans le combat même en cas de fin des combats décidée par le gouvernement installé à Bordeaux. Il était même question d’une fusion des deux pays, de leurs moyens militaires et de leurs empires coloniaux : Des rêves les plus fous !
Il émet alors le souhait de pouvoir s’exprimer à la radio dès que la nouvelle de la demande d’armistice tombera.
Churchill donne son accord de principe et met à disposition la BBC.
À l’époque, la BBC émet en grandes ondes sur 1.500 m de longueur d’onde et en petites ondes sur 265 m. Elle a un rayonnement international qui lui permet de diffuser en Europe, et donc en hexagonie.
En grandes ondes, la radio du Luxembourg et celle de Londres figurent parmi le peu d’émetteurs reçus par les postes de radio.
 
Le 17 juin à 12 h 30, Philippe Pétain, nouveau chef du gouvernement fait un discours officiel à la radio où il annonce qu’il faut cesser le combat et son intention de demander à l’ennemi la signature d’un armistice.
Churchill et de Gaulle conviennent dès lors que le second s’exprimera dès le lendemain à la radio.
Mais le Premier ministre, vieux partisan de la fermeté contre « Adolf-Benito-fureur-Hitler » et de la poursuite de la lutte, doit, aidé en cela par Edward Spears, écarter les réticences de certains membres du cabinet, notamment le ministre des Affaires étrangères Edward Frederick Lindley Wood (Lord Halifax), Neville Chamberlain et Clement Attlee, qui ne veulent pas gêner les négociations engagées par le gouvernement Pétain et souhaitent attendre de voir s’il va effectivement signer l’armistice.
Ce qui ne tardera pas…
 
Dans l’après-midi du 18 juin, Élisabeth de Miribel, dans l’appartement que de Gaulle et son aide de camp Geoffroy Chodron de Courcel occupent à Seamore Place à Londres, tape à la machine le texte du discours, dont le général de Gaulle a rédigé un premier brouillon dès le 17 juin à Bordeaux au petit matin.
De Gaulle transmet les éléments de son discours au ministre de l’Information Duff Cooper qui en communique le projet à Churchill.
L’après-midi, le général corrige son texte « en fumant cigarette sur cigarette » nous rapportent les historiens.
 
Le gouvernement britannique impose des corrections. Après avoir déjeuné le jour même avec Duff Cooper, ministre britannique de l’Information, le général de Gaulle doit rendre son texte plus neutre, le cabinet de guerre britannique voulant ménager le nouveau chef du gouvernement parigot : Le début du discours évoquant la trahison du gouvernement de Pétain qui s’est « mis en rapport avec l’ennemi » est modifié.
De Gaulle apprend la diplomatie…
Et à ne pas injurier l’avenir !
 
La version réellement prononcée sera longtemps occultée, car c’est la version écrite originale qui sera publiée dans le Bulletin officiel des Forces françaises libres du 15 août 1940, dans le premier numéro du Journal officiel de la France libre le 20 janvier 1941, puis dans les Mémoires de guerre, et dans l’ensemble des recueils de discours du général de Gaulle.
 
De Gaulle lit donc son discours sur les antennes de la BBC à Broadcasting House à 18 heures, heure locale, le mardi 18 juin 1940. Le discours est annoncé dans le programme de la BBC à 20 h 15 et diffusé à 22 heures.
Le texte issu du Ministry of Information (MOI) est communiqué par la BBC à la presse britannique du lendemain, il est publié par The Times du 19 juin 1940, page 6 colonne 3, (me disent mes archives) et le Daily Express, puis repris par quelques journaux régionaux « Gauloisiens-patriotiques » comme Le Petit Provençal à la Une (colonnes 5 et 6) de son édition de Marseille du mercredi 19 juin 1940.
 
C’est le jour de vous rappeler que quelques hommes ont pensé à cette époque-là, à l’occasion d’une défaite cuisante et impensable, la résistance à l’ennemi « Teuton », aux hordes nazis et plus généralement celles de « l’axe ».
« L’axe » qui après deux générations a des « héritiers » qui auront été d’abord antisémites et anti-communistes, puis se sont dit vertueux et « patriotes » jusqu’à devenir à la fois fréquentables, antimusulmans et « fort aimables » avec les héritiers de l’armée rouge et se foutent pas mal du martyr des peuples opprimés dans le sang partout où il y en a encore.
Les mêmes qui vous proposent aujourd’hui l’internationale « nationale-populiste » au moins déjà dans les urnes en Europe, en attendant les élections d’outre-Atlantique !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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