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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 26 juin 2024

C’est désormais plus simple de faire des anticipations

J’adore cette époque entre chien et loup…
 
Pour tout vous dire, depuis lundi dernier, au lieu de gambader sur mes chemins Corsi (ceux que je connais tous, et par cœur en plus, même les yeux fermés une nuit sans lune) comme j’avais prévu de faire tranquillement pour parfaire mon exil, je glandouille encore à la kapitale dans des cénacles qui s’essayent à anticiper l’avenir de leurs entreprises…
Et je fais tourner mes logiciels prédictifs à la kon sur différentes hypothèses : C’est que je m’en méfie. Parfois, ils me racontent des âneries.
Quand il s’agit de quantités, de chiffres, globalement, ça fait des années qu’ils ne se trompent que de pas plus ou moins 3 à 5 % : C’est la question de la météo et de son impact sur l’activité humaine, pas plus…
 
En revanche quand il s’agit de « l’humain » dans toute sa complexité, ça a toujours été le carnage avec des taux de réussite de l’ordre d’un sur deux.
Toutefois, sur les « grandes orientations », et depuis l’écroulement de « Tonton Yoyo » pas du tout anticipé, ils se sont drôlement affinés.
Mais bon, j’en suis à la version 5 ou 6, je ne sais plus bien.
Il n’y a que pour le loto qu’ils ne font 4 bons numéros qu’une fois sur 10… Depuis, j’ai laissé tomber, persuadé qu’il y a une quantité aléatoire de tirages intermédiaires qui ne sont jamais connus qui trouble les pronostics…
 
Comme tout cela se sait, notamment chez les banquiers qui se servent toujours de mes grilles de « scoring » plus ou moins améliorées – qui datent tout de même des années 90 – depuis peu j’ai donc « rempilé » m’empêchant d’exiler sereinement.
Je ne vous fais pas saliver : La participation pointe à plus de 60 % et le « scoring » du « Air-haine » reste stable depuis des mois. Comme quoi la mobilisation prévue ne profite à personne de façon significative, à quelques points près.
La dissolution de l’AN n’a jamais fait qu’accélérer le calendrier qui devait démarrer en 2027.
Le parti d’extrême-droâte a presque 90 % de chances de devenir le parti majoritaire de « Gauloisie-olympique », d’une courte tête, mais tout de même : C’est une première.
Il passe devant n’importe quel autre avec une large longueur d’avance. En réalité, il était déjà la première formation d’opposition à « Jupiter », la plus grosse.
Le 7 juillet au soir, sa position sera consolidée.
En revanche, il aurait une chance sur deux de rester « minoritaire » et une sur deux d’être majoritaire « absolu », sans avoir à s’allier avec quiconque (de « Chiotti » à « Zézé-amour ») pour gouverner.
C’est une question de triangulaires (qui le favorisent), circonscription par circonscription avec l’inconnue de la participation sur chacune d’elles.
C’est donc plié : L’opposition va se retrouver dans la rue dès avant le jour de la fête nationale.
Et 12 jours plus tard, les mêmes ouvriront la séquence des JO 2024…
 
Que ça fermente sévère dans les états-majors du « CACa40 » et dans les ministères chargés de la sécurité publique, intérieur, armée et même secrétariat aux JO, puisque même « AOC » (« Amélie-Oudada-Castrera »), l’éphémère « sinistre de les ducs-à-Sion » qui aura retrouvé son poste rue de Babylone, devra avoir fait ses cartons.
Et comme tous les autres, s’ils ne sont pas dans la tribune officielle du 14 juillet, ils devront payer leur billet pour la cérémonie d’ouverture des jeux.
 
Premier arrêt buffet-gare : Le risque d’attentat est très élevé ! Selon qu’il sera ou non sanglant, on a entre 50 et 30 % de chance qu’il aura lieu durant la période des jeux, probablement pas sur un des sites mais alentour, ou un nœud routier, ferroviaire ou aéroportuaire.
En revanche le risque grimpe au-delà de 90 % à 95 % pour une atteinte à la sureté publique « asymétrique » (attaque informatique, sur les structures énergétiques, les réseaux, etc.)
Je vous l’ai toujours affirmé : Le pays était déjà une cible parfaite, elle s’améliore pour être plus que fragilisée par sa crise politique plus ou moins pilotée depuis Moscou depuis des années, et la sécurité n’est pas assurée de façon optimum sur tous les sites !
On peut très bien imaginer un attentat en Polynésie sur le site de surf commandité et pourquoi pas exécuté par des kanakes en colère (puisque le processus de règlement politique de « leur crise » est désormais figé…)
Idem avec mes « cousins Corsi » les plus « agités » sur le plan d’eau de Marseille, par exemple…
Quant aux menaces armées russes, ou du califat, les premières augmentent régulièrement, les secondes sont stabilisées à un étiage bien réel mais heureusement encore assez faible…
 
Second arrêt buffet-gare : La colère populaire… C’est que, ce qui n’était pas prévu avant la dissolution, ils sont entre un gros quart et un petit tiers à se mobiliser pour prendre le pouvoir au vol alors que la « jupitérie » est en train de s’effondrer !
Cette fois-ci, c’est sûr, ils iront tous voter pour que le front populaire ait une majorité à l’Assemblée Nationale : Ils y croient à leur « alternance ».
Ils vont ressortir de là avec la gueule de bois !
Au moment même où les « magouilles sur tapis-vert » n’aboutiront pas et que le « Air-haine » leur fera un bras d’honneur !
Ça va être « colère » quand il faudra aller bosser un peu pour toucher les très généreuses primes promises pour accueillir les JO…
 
Devinez quoi ?
Entre deux séries d’épreuves éliminatoires, on aura bien quelques manifestations dans la kapitale histoire de se montrer hystérique à la face du monde entier.
Si au passage le « sinistre de l’intérieur » de transition perd ses nerfs sur fausse information et envoie la troupe ou que « Poux-tine » fasse sonner la charge, ça va devenir « historique ».
Des JO dont tout le monde se souviendra pendant plusieurs générations : Pas certain qu’on puisse les accueillir de nouveau pour 2124… au plus tôt.
Le scoring de ces hypothèses oscille déjà entre 35 et 45 %…
 
Troisième arrêt buffet-gare : Les entreprises (qui me payent) ! Elles sont dans la plus grande expectative.
Celles qui sont impliquées dans les jeux, elles sont « au carré » : Tout est prêt. La seule inconnue c’est l’ampleur des mouvements sociaux qui vont se déclencher : Si c’est à la rentrée scolaire (repoussée) de septembre, ça ne posera pas de problème. Si c’est avant, ça pourrait être tendu, même si la logistique est parée à tous les coups possibles et aura déjà organisé de multiples redondances.
En revanche, s’ils n’en sont pas encore à écorcher de chat noir ni éventrer les entrailles des grenouilles qui campent sur les bords de Seine (dont, au passage, l’eau reste assez boueuse et tourmentée) mon scoring confirme ceux de quelques autres : Le pays va faire un arrêt prolongé au moins jusqu’en fin d’année.
Certain voient même une année 2025 catastrophique.
Mais là, ça va dépendre s’il y a ou non crise institutionnelle.
 
Rappelons que globalement, au fond du fond, aux européennes, qui est un scrutin à un seul tour à la proportionnelle, un mécanisme qui participe à l’éparpillement des votes (38 listes tout de même…) pour à peine 7 partis qui envoient des eurodéputés siéger à Strasbourg, c’est vous dire les dégâts, qui n’avait qu’un seul sens : « Jupiter », ras-le-bol !
Effectivement le kon, depuis deux ans, il aura massacré sa côte de popularité à imposer des réformes non seulement insuffisantes et donc inutiles, mais en plus dont personne ne voulait !
Il aura gagné haut la main la médaille olympique de l’entêtement-compétitif.
Talonné de près par « Poux-tine » et sa vision du futur de l’Ukraine.
Là, il s’agit d’un scrutin uninominal à deux tours, sans panachage possible, mais avec consignes de vote au second tour et probablement quelques triangulaires.
J’ai déjà 8 candidats dans ma circonscription, 2 écololos, 2 de gôche, 2 du centre-droât et 2 d’extrême-droâte… C’est la « jupitérienne » qui sera élue…
Mais c’est un mode de scrutin qui favorise systématiquement le leader des sondages : Il y a une sorte de dynamique du vainqueur qui balaye assez souvent les ancrages locaux parmi les élus les plus faibles et/ou récents.
Je veux dire par là que les parachutages d’état-major peuvent très bien fonctionner…
 
Pour comprendre ce qui va se passer, il faut revenir au soir du 7 juillet.
Là, deux options : Comme l’élection va être emportée par le « Air-haine », soit « Bordel-là » a plus de 289 sièges à lui tout seul, soit il les a mais avec quelques alliés « zézé-amouristes » ou autres minoritaires.
Dans le premier cas, il devient le prochain « premier-sinistre » du pays et c’est le boxon qui s’amorce tellement les plaisantins n’imaginent même pas ce qui les attend. On a eu des amateurs durant 3 ans, on a vu qu’il faut avoir du cran pour les supporter.   
Soit, seconde option, il n’atteint pas ce niveau d’élus au Palais Bourbon et il y a crise de régime parce qu’il ne veut pas se brûler les ailes à faire ce qu’aura pu faire « Lili-bête-Borne » à gouverner à coup de 49.3.
Mais là, je reste moins sûr : Provoquer sciemment une crise de régime, c’est prendre le risque de se faire balayer par l’Histoire…
 
Par conséquent, le 8 juillet, « Gaby-le-magnifique » remet sa démission à « Jupiter » et ce dernier le maintien pour assurer la gestion des affaires courantes jusqu’à ce qu’un accord politique se dégage pour former une majorité autour d’un nouveau « premier-sinistre ».
Pas sûr qu’on le connaisse avant le 14 juillet, pour une fête nationale avec défilé de blindés sur l’avenue Foch…
Dans la proportion de 30 %…
 
(Punaise : Les vendeurs de tribunes provisoires auront fait une année exceptionnelle !
Déjà au Trocadéro, sur le champ de Mars, aux Invalides et sur la place de la Concorde, ils en auront placé des tubulures !
Mais également sur l’avenue Foch ce qui reste inhabituel…)
 
Comme le « front-pop » aura raté son RDV historique à pouvoir faire barrage, ils seront dans la rue pour « faire pression » sur le nouveau gouvernement, au lieu de tenter d’élargir leur minorité vers de « Jupitériens ».
Ça tombe bien, ceux-là n’ont aucune ossature dogmatique et pour la plupart restent des amateurs qu’il aura fallu former a minima en urgence en 2022 et dont les plus nuisibles auront su saisir l’opportunité d’aller briller sous les ors des palais des ministères publics à tour de rôle durant le septennat…
On a déjà eu très peur avec « Si-Bête-la-Diarrhée », mais également une palanquée d’autres comme « Verre-à-dent » (sinistre du Conard-virus), « Gris-veaux » qui se paluchait sur les réseaux, cet autre qui ne valait que par ses cravates quand il sortait de son laboratoire de mathématique appliquée, ou encore quelques-uns piqués la main dans la caisse ou s’offrant des langoustes à des « amis-proches »…
Bref, exit des cadors comme « Le-Mère », « Du-Pont-Moriarty » qui vont dégager et n’ont pas de point de chute sauf à couler des jours heureux à la retraite bien méritée…
On va voir apparaître de nouvelles têtes, tout autant nulles que d’autres, mais au moins qui ont un corpus dogmatique plus conséquent, même s’il est flou et incohérent : Remarque qui vaut pour le « Air-Haine » comme pour le « Front-pop » d’ailleurs, trop dispersés, et… les « jupitériens » du centre-mou… trop « rien ».
 
On va donc avoir trois-tiers de taille très différente.
Et là, deux options si le pays devient ingouvernable faute de majorité d’ici la fin des JO, parce qu’il faudra bien avancer sur le projet de loi de finances 2025 sans prendre trop de retard tellement les arbitrages vont être longs et douloureux : Soit un gouvernement « technique », « apolitique », à la Belge – qui nous ont montré qu’on peut tenir 18 mois comme ça – soit s’il y a des émeutes et un petit coup d’article 16 à durée indéterminée plus tard, tous les pouvoirs seront entre les mains de « Jupiter » qui légifère par voie d’ordonnances, sans le Parlement qui siège sans délibérer.
Ne lui échappe que la Justice, mais pas la nomination des magistrats : Il peut imposer ses candidats à peu-près partout dans la haute fonction publique…
 
Et on peut tenir comme ça jusqu’à l’année prochaine pour retourner aux urnes avant les vacances d’été 2025…
Y retourner mais pour se retrouver dans la même situation avec une détestation accentuée de « Jupiter » par ses électeurs.
Par conséquent, tôt ou tard, c’est le « Air-haine » qui aura les leviers du pouvoir exécutif dans ce pays.
Et autant que ce soit le plus tôt possible.
 
C’est globalement l’analyse que je propose dans les cénacles de mes « clients du moment » qui prolongent du point de vue économique.
Eux ne veulent à aucun prix le « Front-pop » et de toute façon ils sont persuadés que si c’est la « clique à Mes-luches » qui prend le pouvoir, il y aura un coup d’État des forces de l’ordre et potentiellement de l’armée…
Je préfère pour eux que pour vous.
Moâ, je serai déjà dans mon maquis quand ça pourrait arriver.
Et je pense que le « centre-soce-démocratouille », incluant des « ex-post-jupitériens » peut très bien trouver un accord de gouvernement pour « faire barrage » (occurrence non mesurée : J’y reviendrai).
De toute façon, ça se terminera comme ça à plus ou moins longue échéance.
Car le pays sera « à l’os », exsangue…
 
L’économie est par ailleurs déjà à l’arrêt. Si les meks mobilisent des types comme moâ pour les éclairer sur l’avenir, leur avenir, c’est qu’ils ont serré le frein à main et n’avancent plus pour ne pas savoir quel cap le pays va prendre….
Beaucoup de débats tournent autour de l’économie après les élections et son impact sur la croissance.
Pas besoin d’attendre le 7 juillet : Les programmes sont décortiqués et chacun y trouve à boire et à manger. Mais les économistes, de tous les bords (même si on cherche désespérément l’équivalent chez le « Air-Haine ») s’affrontent actuellement sur ce que sera l’économie de notre pays « du jour d’après ». Alors que nous y sommes déjà, dans ce « monde d’après ».
La simple annonce de la dissolution a déjà grippé tous les mécanismes de l’économie, bousculé le Caca40, stoppé les projets d’investissement qui ne sont pas déjà engagés, reporté les embauches.
Instantanément.
Le navire erre sur son aire !
 
On assumera les JO puis on partira en vacances (c’est sacré les vacances chez les prolos comme chez les « bourges ») et on se retrouvera dans une situation politique, économique et sociale inextricable au dernier trimestre de l’année, sans plus de visibilité à assumer les jeux-para-olympiques sous les objectifs des caméras du monde entier à la rentrée !
Je n’ai guère de doute : Sans avoir encore besoin des indicateurs économiques officiels, je peux déjà vous dire que l’économie aura du mal à redémarrer.
Pourtant il y a un monde fou dans les rues et sur les boulevards, mais ils sont tous « dans l’attente ».
Au mieux, en terrasse de café sous le soleil. Déjà, même le bar où je retrouve parfois Jean-Marc assis devant sa bière, on s’inquiète : Aura-t-il toujours la possibilité de faire face avec du personnel « importé » ou devra-t-il réduire ses horaires d’ouverture (et donc perdre en Chiffre d’affaires et se mettre en difficulté pour rembourser ses emprunts et payer ses impôts sur les bénéfices de l’année dernière…) ?
 
Depuis l’épisode su « Conard-virus », les chefs d’entreprises ont appris à réagir vite. Très vite même !
Plus besoin d’attendre « de voir » pour prendre des décisions stratégiques, plus de temps de latence : Ils font même appel à des « prévisionnistes » de mon calibre avec mes petits logiciels à la kon. Ils font face à cette nouvelle crise de « Covid politique » (je parlerai plutôt du sida des extrêmes) et ont instantanément tout arrêté : Tous les plans d’investissement ont été suspendu ou vont l’être à l’heure des dernières AG avec parfois de nouveaux administrateurs. Et cet arrêt « buffet-gare » va durer plusieurs semaines, voire pour plusieurs mois.
On le verra très rapidement dans les indicateurs économiques : L’investissement privé, un des moteurs de la croissance, est donc à l’arrêt, l’activité financière va en être le reflet, le BTP également (en commençant par les bordures de trottoirs et les industries de l’emballage) et beaucoup vont souffrir. La déconfiture de « valeurs sûres » n’est désormais plus impossible… dans le fripe, chez les industriels, mais également dans la distribution (après la disparition de Casino, c’est Carrouf’ qui est en danger)
Quant à l’investissement public, bien évidemment qu’il va être stoppé, sauf à finir les projets déjà votés et budgétés, puisqu’il n’y a plus de gouvernement pour gouverner et décider de faire ou non.
 
Quant à la consommation des ménages, le principal moteur de la croissance qui lui permettait de se soulever, péniblement, très péniblement même, au-dessus de 0, malgré l’inflation et les pressions sur le pouvoir d’achat, il va caler dès la rentrée avec l’arrivée des feuilles d’impôts.
Les ménages se sont auto-confinés. En attendant d’y voir plus clair et de savoir où ils vont finalement partir en vacances, non pas dès la fin des épreuves du bac, mais après le second tour.
Franchement, mon pays n’avait pas besoin de cet arrêt brutal : Son économie était déjà faiblarde avec une croissance molle, la dissolution l’aura mise au tapis.
Et personne ne sait encore qui pourra la relever.
 
Je résume : Jusqu’à la mi-juillet, on est globalement tous à l’arrêt. On finit la saison, mais on ne sait pas de quoi sera faite la suivante, la saison estivale et cette année, « olympique » sera finalement un coup d’étrier sans effet.
Qui sera à la tribune officielle du défilé du 14 juillet ? On le sait pour les principales têtes, mais pas pour les membres du gouvernement : Une première !
Qui déclarera les JO 2024 ouverts ? « Sœur-Âne » qui va bicher (sauf si elle est vérolée jusque sur tout le visage, revenue de son bain dans la Seine quelques jours avant seulement), « Jupiter », mais quel « sinistre des sports », quel « secrétaire d’État aux JO » ?
En revanche « Casse-tête » en qualité de Pédégé de la RATP et « Valy-Pète-cresse » en qualité de Présidente de la région seront omniprésents à régler les mouvements de grèves sauvages…
 
Si le petit-personnel politique trouve une majorité pour gouverner le pays, le pays sera secoué par d’importantes manifestations. Probablement durement réprimés et essentiellement dans les grandes-villes qui pourraient être à l’arrêt, sauf autour du village olympique qui restera préservé…
Que la fête va être festive !
Décidément, « Jupiter » voulait rentrer dans l’Histoire, il y est…
Mais c’est la suite, 2025/2026 qui va être passionnante à suivre : Il faut que je fasse tourner mes « logiciels » à la kon sur les hypothèses les plus crédibles pour vous dire dans un prochain numéro…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

mardi 25 juin 2024

Sujets de « philo » du Bac 2024 (1/2)

L’aurai-je eu cette année ?
 
« L’État nous doit-il quelque chose ? »
« La science peut-elle satisfaire notre besoin de vérité ? »
Pour les séries générales…
« La nature est-elle hostile à l’homme ? »
« L’artiste est-il maître de son travail ? »
Pour les séries technologiques.
D’emblée, je me sens plus à l’aise avec la seconde série…
 
Car, si j’avais voulu être « décalé » ou carrément « recalé », j’aurais naturellement pris le sujet sur la science et la vérité en insistant sur le fait que toute vérité est d’abord et déjà dans ce que nous enseigne le Coran, jusqu’à la composition du menu du midi qui va suivre !
Remarquez, d’autres en disent autant de la Torah, voire dans le « Petit livre rouge » qui résume la pensée de l’inestimable Mao : À chacun ses héros !
Dans le genre, on aurait presque pu évoquer « Mein Kampf », mais ce serait faire une entrée fracassante du « politique » et de son actualité démesurée dans une matière qui dépasse les siècles…
 
Peut-être aurai-je mieux fait d’introduire ma copie sur la notion de « besoin de vérité ».
La vérité répond-elle à un désir profond chez l’humain qui se situe au fond de son verre ou la profondeur de l’homo sapiens se mesure-t-elle seulement à son PIB produit dans la journée ?
Voire à son désir de profonds coïts…
On tourne en rond !
Alors que la vérité n’est jamais qu’une connaissance issue du rapport entre l’observation et la raison ?
 
Par ailleurs, peut-on affirmer que la science est la seule discipline capable de nous apporter des vérités sur le monde, puisqu’elle est la seule à démontrer ce qu’elle révèle des vérités de ce monde.
Mais la science ne s’est-elle pas déjà trompée au cours de l’histoire ?
Et puis il y a un second problème : La science peut-elle répondre à certaines questions existentielles fondamentales ?
Sur la question de Dieu, de l’âme ou du sens de la vie, de celle de la flèche du temps, etc., n’a-t-elle pas trouvé ses limites ?
Et que sait-elle des élans du cœur, qu’ils soient d’amour ou de haine ?
 
J’aurais pu gloser sur le fait que la science n’est pas infaillible, elle peut se tromper.
Ce qui est vrai un jour peut ne plus l’être ultérieurement : Une vérité peut être remplacée par une autre qui parfois la dépasse notamment pour expliquer les incohérences repérées au fil des observations ou les erreurs de calcul.
C’est d’ailleurs ce qu’on nomme parfois « progrès »… qui sont aussi souvent des impasses, mais passons…
Ce qui revient à dire que la science n’est jamais qu’un état de la vérité à un moment donné, porté par les scientifiques du moment… donné.
Du coup, si la vérité scientifique est réfutable, est-ce en cela qu’elle permet d’atteindre la vérité ?
Là encore, on tourne en rond…
 
D’ailleurs, il me semble que c’est justement parce que la science s’expose à la réfutation qu’elle peut accéder à la vérité : C’est donc le meilleur outil de la connaissance.
Et c’est aussi ce qui diffère la science des « pseudosciences » : Ces dernières ne sont jamais réfutables, comme le Coran, la Torah et autres, car elles ne s’exposent jamais à la réfutation.
La démarche scientifique consisterait justement à admettre de pouvoir faire des erreurs.
Ce qui lui permet de se corriger et progresser vers la vérité.
 
C’est une première limite quant à la quête de la vérité, mais il y en a d’autres : La science n’a pas de réponse à tout.
Car l’être humain recherche aussi un autre type de vérités que la science ne pourra jamais combler : On l’a évoqué. Nos questions métaphysiques et existentielles sont inaccessibles à la science. Pour le moment.
Ainsi la science affirme que l’Univers a été causé par le Big Bang, mais comment le Big Bang est-il arrivé ? Et surtout pourquoi ?
Car le comment, j’en ai une idée et elle n’a pas encore été évoquée par la science, mais le pourquoi, je ne sais pas encore…
 
D’ailleurs, y a-t-il une cause de toutes les causes ?
Avons-nous une âme ou sommes-nous seulement « animés » dans le sens « agités du bocal » ?
Comment est causé la vie ? Sont-ce seulement les cellules « pacemaker » du nœud sino-auriculaire situé en haut de l’oreillette droite de notre palpitant qui en est à l’origine…
Sans elles, pas de vie !
Mais elles-mêmes, comment se trouvent-elles justement là à animer le palpitant et du coup tout le reste de toutes les autres espèces ?
Où sont ces fameuses cellules vitales dans une plante, un arbre, un brin d’herbe ?
 
Kant affirmait que là où aucune expérience n’est possible, la science ne peut trouver de réponse : Je ne peux pas faire l’expérience de Dieu ou de l’origine du monde.
Toutefois, la philosophie peut nous aider sur les questions à se poser, car la discipline n’est pas la recherche d’une vérité objective sur la nature extérieure, mais elle répond plutôt à nos questions existentielles les plus profondes.
Ainsi Socrate affirmait de son côté qu’il ne recherchait pas des vérités sur la nature, mais sur l’existence humaine.
Notez qu’il n’a pas trouvé et qu’ils ont été nombreux à se reposer les mêmes questions métaphysiques dans son sillage…
 
Bref, sujet « tendu du kul » dirait ma « Nichée ». Autrement dit, piégeux !
À éviter…
 
Plus rigolo à traiter, c’est le sujet ainsi libellé : L’État nous doit-il quelque chose ?
Curieuse question, puisque trop souvent, c’est nous payons des impôts, quoiqu’à 18 balais, on ne sait pas encore trop ce que c’est comme démarche imposée, même si nous devons à tout âge respecter la loi, l’ordre public, etc. et que ça, on le sait déjà.
Depuis la crèche même : Du temps où je faisais président de crèches associatives, j’ai toujours été scotché par les questions des gamins qui ne se nommaient pas, ne savait pas dire « je », mais demandaient s’ils avaient « le droit », de faire ci, d’aller, là, de se saisir de ça…
La question est donc ici inversée : Qu’est-ce que l’État nous doit en retour ?
Sujet à la mode finalement : Que dois-je attendre de mon pays au lieu du « que puis-je faire pour mon pays » (celui que j’aime tant et qui me le rend si peu…) aujourd’hui et demain ?
 
C’est une évolution curieuse : L’État est une invention récente, finalement.
Car au tout début, régnait la barbarie et le pillage. La loi du plus fort. Et puis, j’explique très bien dans ma gigantesque histoire de la fiscalité de l’antiquité à nos jours[1], que les pilleurs ont trouvé plus astucieux d’éviter de massacrer la poule aux œufs d’or et se sont transformés en vigiles assurant la protection armée de ceux qui les nourrissaient.
C’est d’ailleurs un peu la démarche de toutes les mafias.
Et puis de « vigiles », ils sont devenus armée, police, chefs de guerre, seigneurs de fief, jusqu’à l’incarnation de l’État par un Roi (empereur, tsar, etc.) Louis le XIVème et finir par se désincarner pour être représenté par l’administration (qui obéit à ses propres règles, dont la seconde est celle de « servir »… La première étant de « fonctionner » à travers la notion de « continuité du service public »).
Mais à 18 ans, on ne sait pas encore tout ça… et encore moins ces nombreux travers !
 
Donc, de nos jours, on aurait plutôt tendance à attendre d’un État moderne qu’il puisse combler tous nos désirs.
Et il est hélas devenu courant d’affirmer que si nous sommes malheureux, c’est à cause des pouvoirs publics restés inertes face à nos difficultés de vivre et nous descendons dans la rue pour manifester notre mécontentement à l’égard des dirigeants politiques de mon pays qui restent des incapables, autistes et trisomiques face à la détresse de leurs électeurs.
(D’ailleurs, on va en changer pour découvrir que les suivants sont encore plus incompétents que les précédents, alors qu’on pensait jusque-là qu’on ne pouvait pas faire pire)
Mais l’État est-il responsable de toutes nos difficultés ?
Nous attendons de l’État qu’il nous rende ce que nous lui donnons : Nous lui donnons notre liberté, nous lui donnons notre argent et nous attendons une contrepartie et nos attentes ne deviennent-elles pas illimitées ?
L’État doit-il faire notre bonheur ou doit-il se contenter d’assurer notre sécurité ?
Telles sont les questions qui viennent immédiatement à l’esprit…
 
Toute la question est donc de savoir dans quelle limite l’État nous doit-il quelque chose. Bien sûr : La réponse est indubitablement positive, dans le cas contraire, l’État n’existerait plus…
Il doit garantir notre sécurité, c’est sa raison d’être première, car sinon « l’homme est un loup pour l’homme » (Plaute) (et inversement [Lénine]).
Mais l’État se contente-t-il d’assurer notre sécurité ? Nous lui cédons des pans entiers de nos libertés (lois anti-terroristes, provisoires mais désormais étendues à la vie courante au motif de JO-parigot et pour une durée désormais indéterminée) jusqu’à nous protéger de nous-mêmes ?
Il s’immisce au nom de sa potestas jusqu’à imposer l’instruction pour tous dans un idéal de véritable égalité entre les citoyens…
Égalité en droit, j’adhère, mais égalité en beauté et aptitudes physiques, je doute… quant à l’égalité dans la konnerie, il n’y arrivera jamais…
 
Car au fil du temps, l’État-providence est devenu le garant de notre protection et de l’égalité (en droit et accès) entre les citoyens. L’État doit non seulement nous protéger, c’est l’État gendarme, mais il doit également nous protéger contre nous-même en taxant le tabac par exemple, en établissant des campagnes de prévention, en montant des retenues d’eau pour éviter les inondations en sécurisant les chemins, en proposant de l’énergie « au bout du champ » à tous les foyers pour s’éclairer, se chauffer, cuisiner, tout comme l’accès aux soins, aux technologies du numérique, etc. etc…
L’État ne doit pas simplement nous permettre de nous protéger des autres, mais aussi de nous-mêmes : L’État va jusqu’à devoir faire notre bonheur en s’assurant que nous puissions avoir une assurance-chômage, maladie, retraite…
En outre, il doit aussi assurer l’égalité en répartissant les richesses par un système de taxe et de redistribution, même s’il est parfois aberrant et contre-productif.
(Nous y reviendrons par ailleurs).
 
Mais du coup, l’État-providence devient une nouvelle forme de despotisme. Déjà Tocqueville affirmait que nos États modernes sont devenus si prévoyants envers nous qu’ils nous infantilisent et nous empêchent de devenir véritablement responsables de notre destin.
Pour lui, c’est même une nouvelle forme de despotisme tout en douceur, car l’État nous empêche alors d’exercer notre liberté en faisant des choix, pas toujours justifiés ni très habiles, pour nous, à notre place : Ou le bonheur de penser le bonheur « des autres » du moment que c’est avec le pognon « des autres » prélevé d’autorité.
 
Or, je rappellerai que dans une optique libérale, l’État doit seulement assurer notre sécurité, physique de nos corps, de nos biens, de nos transactions et commerces. C’est-à-dire le minimum, comme savoir lire et écrire et savoir compter. Si en plus il informe du passé historique et de quelques règles d’hygiène, préventives et de sécurité, c’est parfait : Ça peut éviter de commettre les mêmes erreurs que nos ancêtres.
Mais il ne doit en aucun cas prendre en charge tous les aspects de notre vie.
Ce qui n’est diamétralement pas la position du collectivisme qui part du postulat que la propriété c’est du vol et qu’il convient de collectiviser au moins les moyens de production pour les réorienter vers la satisfaction des besoins des populations.
Et c’est à l’État d’assurer, dans sa neutralité non partisane, le fonctionnement de la répartition des richesses produites.
Avec des nuances, comme le « Titisme » et l’auto-gestion. Ou plus terre-à-terre, les expériences de coopératives de production, LIP et les tentatives de cogestion, de celles qui existent encore…
 
Bref, je me serai probablement plus « éclaté » à traiter de ce sujet plutôt que le premier…
 
Mais le texte issu de la Condition Ouvrière de Simone Weil (pas celle de l’IVG, mais l’autre, la philosophe alsacienne) affirme d’emblée que les ouvriers doivent trouver des motifs en eux-mêmes pour exécuter les tâches les plus pénibles parce qu’aucun fouet n’est là pour les y obliger.
Eh oui, c’est la grande question : Qu’est-ce qui vous oblige à vous lever à potron-minet pour aller se casser le dos, les reins et les mains toute une journée ?
(Je ne le savais pas à 18 ans, mais maintenant, j’ai appris que c’est de donner le « biberon de 4 heures du matin » qui t’apprend ce genre de chose et surtout que tu dois renoncer à ta grasse matinée réparatrice…)
C’est un de mes dadas que la motivation à la performance des salariés et il a été beaucoup écrit sur le sujet.
Mais Simone, elle va même jusqu’à dire que cela aurait été plus facile avec des fouets et des chaînes !
 
Et c’est là toute la singularité de la thèse développée dans ce texte : Si l’ouvrier choisit librement de se soumettre tous les jours à un travail pénible, il doit focaliser son esprit sur des contraintes intérieures : Le besoin d'argent, la vitesse d’exécution… Autant de motivations qui ne permettent pas à l’ouvrier de développer des besoins plus élevés, plus spirituels (et de rejoindre ainsi Pascal).
Finalement, Simone Weil affirme que les contraintes intérieures que l’ouvrier se forge pour survivre à la pénibilité de ce travail sont parfois pires que les contraintes extérieures que pouvait subir un esclave dans l’Antiquité, car l’ouvrier est aliéné au plus profond de lui-même jusque dans ses propres désirs.
Et c’est hélas vrai pour avoir été vérifié moult fois…
On pourrait alors faire un pont philosophique avec les philosophes antiques ou plus spécieusement avec ceux qui nous ont parlé de l’aliénation du prolétariat…
Dans ce texte, cette idée prend alors un sens moral : Nous devenons indifférents au labeur des autres ouvriers autour de nous, car la brutalité du système industriel nous a déjà transformés en machines insensibles.
 
Mais Weil, c’est également autre chose : Elle se considérait, et est aujourd’hui reconnue comme une mystique chrétienne. Elle était aussi parfois vue comme une « anarchiste chrétienne ». Elle proposait également une relecture nouvelle de la pensée grecque. Elle commentait aisément la philosophie de Platon, en qui elle voit « le père de la mystique occidentale ». Elle aura traduit et commenté aussi les grands textes littéraires, philosophiques et religieux grecs, dans lesquels elle découvre des « intuitions préchrétiennes », qu’elle met en parallèle avec les écritures sacrées hindoues et avec ceux de l’hérésie cathare.
Ses écrits, où la raison se mêle aux intuitions religieuses et aux éléments scientifiques et politiques, malgré leur caractère apparemment disparate, forment un tout dont le fil directeur, finalement est à chercher dans son amour impérieux de la vérité, définie comme le besoin de l’âme humaine le plus sacré.
 
Et paf, on retombe sur le premier sujet proposé !
Décidément…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] I-Cube (l'exilé): La fiscalité dans l'antiquité (0) (flibustier20260.blogspot.com)