Un « pro-russe » titre : « La
dernière farce de Navalny »
J’avoue que c’est formidable : Le mek se serait
suicidé pour faire une blague ?
Incroyable, même !
D’autant que quand il emploie le « nous »,
il parle en mon nom (et au vôtre)…
C’est insupportable mais c’est argumenté : « À
chaque fois qu’une importante élection russe se profile, un opposant de
Vladimir Poutine disparaît dans des conditions troubles.
Nous avons déjà eu droit à de nombreux feuilletons
abracadabrantesques.
Anna Politkovskaïa en octobre 2006, Litvinenko en
novembre 2006, Nemtsov en février 2015, Skripal en mars 2018, Navalny une
première fois en août 2020, sauvé de justesse parce que Poutine autorise son
transfert en Allemagne, Navalny une deuxième fois en février 2024 et cette fois
ci, c’est la bonne. »
Trop drôle, en effet…
« Tout a toujours été attribué à Poutine.
Des films à la gloire du tueur en série Poutine ont
été tournés à Hollywood, histoire de mieux s’attaquer à la popularité
inoxydable de cet homme et de lui bâtir une image de tyran sanguinaire à
l’échelle de la planète. »
Bé oui, naturellement, c’est un ange qui va contre sa
conscience de chrétien orthodoxe à conduire 300.000 de ses citoyens à la mort
pour sauver le peuple ukrainien, des frères de sang et de religion, de lui-même
et de ses dirigeants corrompus, nazillons de surcroît, c’est bien connu.
« Après son interview par Tucker Carlson, la
popularité de Poutine est à son zénith tant en Russie même, que sur l’ensemble
de la planète. L’occident médiatique et politique est déstabilisé, et ce,
d’autant plus que sur le front de la guerre en Ukraine, la défaite d’Advdiivka
se profile inexorablement.
Ça fait beaucoup, beaucoup trop pour un homme que
l’occident planétaire a toujours voulu présenter comme un tyran sanguinaire à
la face du monde mais qui gagne à être connu. »
Advdiivka a été évacuée depuis. Quant au laïus du « tyran
qui gagne à être connu » on y reviendra…
« Les services occidentaux ressortent donc
leur méthode éculée qui consiste à bâtir une nouvelle et belle histoire pour
porter un coup décisif à la réputation de Poutine. Et nous voilà dans le remake
de l’affaire Navalny de 2020.
Tout aussi maladroite et cousue de fil blanc.
Les services occidentaux et les médias complices
prennent vraiment les citoyens européens de base pour des cons qui ne se
poseront pas de questions.
(…)
En soudoyant les bonnes personnes, des relais des
services occidentaux en Russie s’arrangent pour envoyer Navalny « ad Patres »
sans trop laisser de traces. C’est même étrange que l’on n’ait pas retrouvé
sur place le téléphone portable ou la carte d’identité égarée de Vladimir
Poutine… »
C’est exact, ça ? Pourquoi « Poux-tine »
s’avancerait sans sa carte d’identité au fin fond de la Sibérie alors qu’il a
des sbires sur place qui lui sont totalement dévoués ?
On peut se poser la question, non…
Justement : « Pourtant, certaines
questions se posent et les deux plus gênantes sont évidemment :
1 – Cui Bono ? À qui profite le Crime ? La réponse à
cette première question désigne souvent le meurtrier dans la quasi-totalité des
enquêtes criminelles. Elle élimine d’emblée le candidat Poutine mais elle
accable les services de l’occident otanien. Leur intérêt ?
Réduire à néant le bonus engrangé par Vladimir Poutine
dans son interview avec Carlson ; occulter, sur le plan médiatique, la piteuse
retraite en cours d’Advdiivka.
Faire oublier Gaza. »
Bé oui, ça tombe sous le sens !
D’autant qu’il « y a une autre question qui
tue. L’épouse de Navalny, Ioulia Navalnaïa, était, par le plus grand des
hasards, bien sûr, invitée à s’exprimer à la 60ème conférence de
Munich sur la Sécurité. L’invitation avait été lancée, par une heureuse
coïncidence, avant l’annonce de la mort de Navalny.
Il est évident que le discours d’une jolie veuve est
toujours plus crédible, respectable et poignant que le discours d’une simple
opposante qui cherche à discréditer son président en exercice. »
(Oui, on voit ça chez moâ quand « Mes-Luches »
(et d’autres) s’y essaye…)
Et puis voilà : On sait maintenant qui, quand et
pourquoi !
La dame aura voulu se venger d’une si longue absence
de « l’homme de sa vie » !
Logique, puisqu’elle aura réalisé son crime avec l’alibi
parfait pour elle dans le contexte actuel !
Et ce serait « Poux-tine » le cocu de l’histoire ?
Mais quel impact sur sa réélection veut-on nous faire
croire avec ce peuple asservi ?
Peu importe, il continue : « Mais
l’indignation de la veuve de 47 ans, Ioulia Navalnaïa, est un peu moins
crédible, lorsqu’on sait que, n’espérant pas revoir son mari avant la fin de sa
peine d’emprisonnement de 19 ans, elle l’avait déjà plus ou moins remplacé. Le
pion Navalny n’ayant plus aucune utilité dans le jeu politique des occidentaux
en Russie puisqu’il était en prison pour longtemps, il convenait pour nos
« services » de le remplacer par une personne plus charismatique : sa femme.
Pour la « booster » en politique, un film documentaire
venait d’être réalisé sous le titre « Navalny » dans lequel la jolie future « veuve
» jouait son propre rôle. Aucun des lecteurs de ces lignes ne s’étonnera que ce
« forcément très bon documentaire » ait obtenu l’Oscar du meilleur
documentaire, en mars 2023, à New York. »
Mars 2023, ce n’est pas février 2024, à ce que je
sache… mais passons !
« Évidemment, la jolie veuve qui goûtait aux
joies de la célébrité en occident otanien ne pouvait rester indifférente à sa
nouvelle vie de star.
Selon le Time of Israël, ce beau et jeune seyant
réalisateur aurait appelé en mars dernier les Israéliens à s’inspirer du
dissident russe Navalny et à ne pas « esquiver la lutte contre l’autoritarisme ». À
voir ce qui se passe aujourd’hui à Gaza, où un régime sioniste autoritaire et
toxique sème la mort sans limite, il n’a pas été entendu. »
Ah bé flûte alors : Une belle théorie complotiste
qui tombe bêtement à l’eau.
La faute à ces foutus gazaouis du « Ramasse » !!!
Mais bon, on s’écarte…
« (…) On peut aussi se demander pourquoi le
chœur des vierges médiatiques de l’occident otanien s’est exprimé si vite et si
fort, en meute, comme il sait si bien le faire.
Pourquoi Wikipédia qui avait sa mise à jour sur la
biographie de Navalny toute prête a réagi si vite, sans se poser de question,
pour mettre le décès en ligne et son narratif présumé « impartial » de
l’affaire. »
C’est leur métier de vendre de la « pige », eh,
pomme !
« Vladimir Poutine n’avait-il pas raison en
disant à Tucker Carlson que la propagande occidentale était championne du monde
au point qu’elle réussirait à imposer son narratif quelles que soient les
preuves présentées ?
Bonne chance à Ioulia Navalnaïa dans son nouveau rôle
de star sélectionnée, adulée et promue par la CIA, pour être la nouvelle « opposante
numéro 1 » à Vladimir Poutine jusqu’au jour où nos services
décideront qu’elle n’est plus « utile ». Il lui faudra alors faire très
attention. La CIA n’a pas d’ami… »
Moâ, j’aime bien la rhétorique : « Poux-tine »
a du boulot avec des plumitifs qui s’emploient à renverser la tendance, si on
en croit ces propos-là.
Ce n’est décidément pas gagné !
Et ce n’est même pas assez drôle pour faire rire, même
jaune.
Un autre « talent » des trolls russes m’aura
fait savoir son indignation d’une autre manière : « Dans son
discours à la Maison-Blanche, Joe Biden a déclaré que le président russe était
« responsable » de la mort de Navalny, tandis que David Cameron, le ministre
des Affaires étrangères, a déclaré : « La Russie de Poutine a fabriqué de
toutes pièces la mort de Navalny » : « La Russie de Poutine a fabriqué des
accusations contre lui, l’a empoisonné, l’a envoyé dans une colonie
pénitentiaire arctique et maintenant il est mort tragiquement ».
« Poutine doit rendre compte de ce qui s’est passé.
Personne ne devrait douter de la nature épouvantable de son régime ».
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission
européenne, a déclaré que Navalny avait été « lentement assassiné par le président Poutine et son
régime, qui ne craignent rien de plus que la dissidence de leur propre peuple ».
Biden, qui avait promis en 2021 des conséquences « dévastatrices
» si Navalny mourait en prison, a déclaré qu’il envisageait « toute une
série d’options » en réponse. (C’était il y a trois ans…)
Il a exhorté les législateurs Républicains à adopter
un programme d’aide de 95 milliards de dollars pour l’Ukraine, qui est au point
mort après son approbation par le Sénat, en déclarant que « l’histoire nous
regarde ».
Interrogé sur le fait de savoir si la mort de Navalny
convaincrait les dirigeants républicains de renoncer à leur opposition au
projet de loi, il a répondu : « J’espère que cela aidera ». »
Ah, voilà donc une autre théorie : Les Démocrates
auraient eu besoin d’un coup de pouce pour aider les Ukrainiens et débloquer la
situation à la Chambre des représentants.
La CIA aurait donc gentiment suggérer à « Poux-tine »
de faire sacrifier « Naval-nie » : C’est tellement logique …
Et de noter, lui aussi cette « incroyable
coïncidence que la femme de Navalny ait assisté à la Conférence de Munich sur
la sécurité ce week-end, lui offrant une scène mondiale juste au bon moment….
Wow ! »
Yulia, l’épouse de Navalny, à la conférence de Munich
sur la sécurité déclare alors avec un maximum d’écoute : « Si c’est vrai, je
veux que Poutine, son entourage, les amis de Poutine et son gouvernement
sachent qu’ils seront tenus pour responsables de ce qu’ils ont fait à notre
pays, à ma famille et à mon mari.
Et ce jour viendra très bientôt ».
Et mon troll de persister à son tour :
« (…) Pourquoi Poutine voudrait-il assassiner
Navalny, alors que l’homme est désormais largement oublié en Russie. Navalny
est l’actualité d’hier et sa campagne « anti-corruption » n’est pas pertinente
pour les Russes, en pleine lutte existentielle avec l’Occident collectif qui se
déroule sur le territoire de l’Ukraine. »
Pas pertinente ? Seraient-ils tous pourris jusqu’à
la trogne par la corruption ?
« Cependant, le meurtre de Navalny sert
clairement les intérêts de ce même Occident collectif en tant qu’antidote au
grand coup de Soft Power qu’a constitué l’interview de Vladimir Poutine par
Carlson Tucker il y a tout juste une semaine et, peut-être plus important
encore, les nouvelles brèves de Tucker montrant ses visites à la station de
métro Kievskaya et à un supermarché Auchan dans le centre de Moscou.
Il ne s’agissait pas de Gilbert Doctorow publiant ses
notes de voyage sur les marchés de Saint-Pétersbourg et touchant 10.000
lecteurs ; il s’agissait de Tucker Carlson, avec une audience régulière aux
États-Unis de 40 millions de personnes ou plus pour chaque émission, et un pic
d’un milliard de vues pour la récente interview. »
Sauf qu’on pourrait soutenir exactement l’inverse :
« Poux-tine » parlant à 40 millions de « ricains » sur le
ton calme des dirigeants bienveillants, type « despote-éclairé » cher
à Voltaire, sûr de lui, s’autorise ensuite à liquider dans l’ombre un vermisseau
à moitié congelé dans l’arctique qui aurait eu l’audace, par le passé de médire
sur son salaire et sa prétendue fortune…
Et puis ça tombe bien : Si ses opposants, même
parmi les moins coriaces, peuvent se prendre une leçon de savoir-mourir dans
les gencives, ce n’est pas plus mal, non ?
Il continue : « Dans ce contexte, les
médias occidentaux tentent de brosser un tableau des « manifestations
démocratiques » qui se déroulent dans les grandes villes russes. Ils
choisissent des photos de personnes déplorant la disparition de Navalny et les
utilisent pour donner l’impression qu’un vaste mouvement antigouvernemental est
en train d’émerger en Russie. »
Foutaises ! Je le sais bien, la Pravda faisait la
même chose devant la boutique de Poilâne rue du Cherche midi, « documentant »
ainsi à coup de photographies détournées les longues files d’attente des
parigots pour un petit guignon de pain rassis…
Symptôme que les Russes connaissaient bien à leurs
époques de pénuries alimentaires…
« Ceci intervient à peine un mois avant les
élections présidentielles russes et peut être considéré comme l’un des
instruments de l’ingérence étrangère.
La campagne d’information et la campagne psychologique
lancées par les médias occidentaux ont été fortement contrastées par les
événements qui se sont déroulés en Russie.
Le 16 février, Moscou a accueilli le Forum des
partisans de la lutte contre les pratiques modernes du néocolonialisme – « Pour
la liberté des nations » – auquel ont participé plus de 400 délégués de 60
partis politiques et de 55 pays du monde.
Parmi les invités de marque figuraient le président de
la République centrafricaine Faustin-Archange Touadéra, le chef du département
des relations internationales du Parti communiste chinois Liu Jianchao, les
plus hauts responsables des principales forces politiques des pays BRICS et des
pays du Sud.
Les partenaires de la Russie dans le Sud ont pu voir
de leurs propres yeux les événements à Moscou ou, mieux, l’absence de ces
événements.
Ainsi, les tentatives des médias occidentaux de créer
une image de protestations populaires émergeant en Russie sont en fin de compte
vaines. »
Beau rassemblement de tyrans, y’a pas à dire…
Cela dit, je vois mal 400 délégués se promener librement
dans « les grandes villes » de Russie à la recherche de mouvements de
sympathie à l’égard d’un évènement qui n’a pas été connu tout de suite…
Et dont tout le monde se foutait parce que c’était eux
le centre de l’univers « multipolaire » voulu par « Poux-tine »,
dès lors qu’il tourne autour de Moscou.
(Je signale ainsi que cet univers multipolaire existe
déjà et siège même à New-York depuis de nombreuses décennies, mais bon, passons…)
En revanche, je ne suis pas retourné à Moscou depuis
des années, mais si ça reste « normal » comme à mon époque de « boomer »,
tu ne peux pas te promener librement dans une ville et encore moins sortir des « sentiers
battus » quand tu fais partie d’une délégation, sans en avoir reçu l’autorisation
préalable.
C’est pour éviter de perdre bêtement des délégués qui
ne répondraient pas à l’appel ensuite : Partir à leur recherche mobilise inutilement
les forces de l’ordre…
Notez que du temps de De Gaulle, on faisait la même
chose avec « Kroûte-du-chef », mais il pouvait faire librement la
promotion du PCF dans les rues de « Paris-olympique » à ses moments
de loisirs…
En bref, je ne sais pas vous, mais la propagande de
mes trolls pro-russes reste tout de même de faible qualité : Non seulement
c’est cousu de fil blanc, mais en plus ça raconte des konneries plus lourdes qu’un
lingot de plomb.
Peuvent-ils changer un peu de dimension pour avoir un
narratif qui tient à peu près debout, ou est-ce trop demander ?
« Poux-tine » n’a quand même pas de chance d’être
sapité par des plumitifs de ce niveau : Je ne sais pas, moâ, j’aurai plutôt
fait dans l’interview de personnes qui soutiennent et expliquent ses actions et
les événements au filtre tamisé de sa gloire, au lieu de toujours vouloir
accuser « les autres » des pires intentions comme savent le
faire tous les paranoïaques !
Pas vous ?
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT
BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR
UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT «
NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est
mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à
perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный
умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю
жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à
Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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