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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 28 février 2024

Puisqu’on nous implore à bouffer de la vache-folle…

Nos ancêtres, végétariens ou viandards ?
 
Une question intéressante, finalement, même si nous n’allons pas remonter notre enquête historique jusqu’aux « chasseur-cueilleurs », naturellement : Je n’ai pas assez étudié la question pour faire autorité sur le sujet…
D’autant qu’il semblerait que finalement, nos cueilleurs ancestraux étaient plutôt des cultivateurs et nos chasseurs d’antan plutôt des éleveurs.
Mais ça se discute encore… entre « sachants-pontifiants » uniquement.
Même si je sais que finalement, ce qui nourrit le monde, ce n’est pas le chasseur ni le cueilleur… C’est le cuistot qui expérimente ou reproduit ses recettes sur le quidam : Là, j’en connais un bon rayon, et prépare d’ailleurs un recueil de recettes pour diabétique type II (j’en suis, donc j’expérimente sur moâ-même !).
 
En revanche, on sait un peu mieux ce qu’on mangeait au Moyen-âge (l’étude de la fiscalité est passionnante sous ce prisme, quand elle éclaire les consommations de cette époque et, je peux le dire, depuis l’antiquité : Après-tout, le « nilomètre » est une invention de fiscalistes !) et j’ai retrouvé plus récemment quelques indications qui viennent documenter cette espèce de malaise « écololo » qui traverse nos modernités entre l’injonction de réduire notre consommation de viande et le sauvetage de quelques éleveurs moribonds …
Tout cela fait écho à un débat ancien puisque la question du végétarisme et du carnisme était déjà très présente dans l’Antiquité grecque et romaine, ce que je vous propose de voir aujourd’hui.
 
En effet, le discours de nos végétariens et végétaliens actuels entre souvent en résonance recuite avec celui de leurs lointains prédécesseurs.
Trois principaux types d’arguments avait déjà été avancés par « les antiques » : Le principe de précaution, la justice et enfin le fait religieux.
 
Le premier, le principe de précaution, découle et découlait chez certains végétariens de la croyance en l’immortalité de l’âme et en sa potentielle migration d’un corps vers un autre, humain ou animal (la métempsycose).
Une konnerie, mais bon, il faut de tout pour faire un monde, dit-on, et il s’agit de rester tolérant face aux diversités de ce bas-monde !
Or, consommer de la viande induisait dès lors un risque d’anthropophagie expressément dénoncé par Empédocle soi-même !
(On sait, parce qu’il le rapporte…)
Me revient ainsi en mémoire une anecdote qui raconte qu’un jour le grand Pythagore (celui du théorème du « triangle égyptien »), qui passait près d’un homme qui maltraitait son chien, s’indigna : « Arrête de frapper ! Son âme, je l’entends, est celle d’un ami que j’ai pu reconnaître aux accents de sa voix. »
 
Heureusement, tous les végétariens ne partagent pas cette croyance, pas plus que le reste de leurs contemporains. C’est pourquoi le jeune Sénèque, un temps adepte de l’abstinence de viande, préconisait le principe de précaution : Si la métempsycose existe, l’abstinence de viande sauve du crime.
Dans le cas contraire, elle conduit malgré tout sur le chemin de la sobriété.
Plutarque renchérit de son côté : Certes, la métempsycose est incertaine, mais l’absence de preuve indéniable doit pousser à la prudence.
C’est un peu le raisonnement du pari de Pascal… quelques années plus tard !
 
Un argument de « justice » était et reste invoqué aujourd’hui encore.
Plutarque distingue la réalité des premiers humains, quand l’agriculture n’avait pas encore été inventée, de celle de son époque.
La chasse était alors une nécessité et ne saurait, dès lors, avoir été injuste.
En outre, on tuait des animaux sauvages, dangereux, et non des bêtes d’élevage douces et tranquilles. S’escrimer à nourrir gratuitement des bestiaux pour ne pas, in fine, les manger, c’est une perte de consistance, de ce que j’en dis, mais bon… je n’étais pas né à cette époque-là.
 
Mais, désormais, ajoute Plutarque, les humains regorgent de vivres. Aussi ne tuent-ils plus pour vivre mais pour satisfaire leurs sens : La nécessité a cédé le pas à la tyrannie des délices.
Et de préciser : Les traitements cruels que les humains font subir aux animaux pour rendre leur chair plus délicate (par exemple, crever les yeux des grues et des cygnes avant de les engraisser afin de donner à leur chair un meilleur goût : En fait c’était pour les empêcher de s’envoler loin de la cruauté de leurs éleveurs) prouvent que le besoin n’est plus ce qui pousse à manger de la viande.
On ne crève plus les yeux de nos jours, mais on gave nos oies et encore quelques canards…
 
Les humains se seraient construit des échappatoires pour écarter toute mauvaise conscience : Non seulement ils se sont convaincus que les cris poussés par les animaux mis à mort ne sont que des sons inarticulés plutôt que des prières marquant un intérêt à vivre (ce qui est encore une konnerie sans nom…), mais la plupart ont préféré rejeter la responsabilité de l’acte de tuer sur d’autres (les bouchers, les chasseurs), comme pour mieux oublier l’origine du cadavre, et charge ensuite aux cuisiniers d’user de leur art afin de masquer « l’horreur du meurtre ».
Le propos de Plutarque fonctionne en réalité comme un appel à un « décentrement » afin d’adopter le point de vue de l’animal.
 
La question de la justice demeure toutefois un argument poussant nombre de nos contemporains à ne plus manger de viande. Porphyre le rejoint quand il tente d’imposer l’idée que les existants diffèrent non par nature mais par degré, ce qu’Aristote avait déjà suggéré sans en tirer de conséquences aussi pratiques.
Aussi, de manière à combler la fracture entre les humains et les autres espèces, les tenants du végétarisme déploient-ils beaucoup d’efforts pour démontrer que les animaux ne sont dénués ni de raison ni de langage, ce que les éthologues ont depuis largement fini par confirmer.
Les Anciens avaient, par exemple, déjà relevé que les animaux s’expriment différemment quand ils ont peur, appellent, ou se défient, etc.
Peut-être est-ce chez Empédocle que l’unité du vivant (parce que tous les existants sont doués de pensée et composés des mêmes éléments) est la plus présente : Elle imposerait aux humains de se penser comme les membres d’une communauté plus large et induit la pratique d’une justice universelle.
On touche là au bouddhisme des meilleures années…
 
Ceci dit, de nos jours, la justice serait plutôt de procurer à chacun sa dose de protéines animales plus faciles à digérer que les herbacées, surtout avec un tube digestif raccourcis (absence de panse), permettant au sang de s’occuper en priorité du cerveau, qui consomme le cinquième de l’énergie de l’ensemble.
C’est quand même une priorité de l’espèce.
Et puis ça évite le cannibalisme qui fleurissait dans le monde antique au même moment au fond du continent africain et jusqu’aux Amériques…
En Occident et en Asie, on avait des rites funéraires qui excluaient ces pratiques alimentaires-là…
 
Justement, l’aspect religieux, au-delà des rites funéraires, s’invite parfois dans le végétarisme qui a eu des raisons avant tout (mais jamais uniquement) mystiques, chez Apollonios de Tyane et Porphyre notamment.
La recherche de la justice, fille de la raison et attribut divin par excellence, y contribua.
Il s’agissait non seulement de s’interdire de retirer la vie, mais également d’écarter de soi toute souillure afin de pouvoir approcher l’autel en état de pureté.
C’est pourquoi, comme les véganes aujourd’hui, Apollonios de Tyane refusait, outre la consommation de chair animale, également toute étoffe faite avec la dépouille des bêtes.
Hippy avant l’heure, quoi…
 
La viande était aussi accusée d’alourdir l’esprit qui était, de fait, moins à même de discerner le bien du mal. À l’inverse, elle était accusée d’attiser les sens : En renonçant à elle, les humains écartaient nombre de maux, en premier lieu l’incapacité à se satisfaire du seul nécessaire.
La condamnation des somptuosités de la table existait aussi chez les végétariens non mystiques par rejet de l’intempérance.
La critique complétait celle de l’égoïsme des carnivores, indifférents au sort des autres vivants.
Personnellement, je reste toujours médusé par ces végétariens qui mangent de la salade ou du cresson en n’entendant point les cris de détresse lâché par la verdure mâchouillée… Et je peux vous dire que ça commence dans le champ et se poursuit jusque dans la vinaigrette !
Quoi qu’il en soit, l’ascèse devait alors contribuer à rapprocher du divin.
Nécessaire à la vie spirituelle, son caractère initiatique est là manifeste.
 
On peut aussi avancer d’autres arguments pour justifier du végétarisme, qui étaient déjà présents dans les discours des Anciens.
Par exemple, Porphyre, soucieux de briser l’apparent consensus autour de la consommation de viande, insiste sur le fait qu’elle n’a rien d’universel et interroge une pratique commandée par la seule coutume.
La critique du finalisme (l’idée, prégnante dans l’Antiquité, que tout ce qui existe a pour fin de servir les humains) occupe également une place importante dans l’argumentaire (si tout à une fin, à quoi servent mouches et moustiques, s’interroge-t-on ?)
Et pourquoi, alors, ne pas penser que les humains ont eux-mêmes été créés pour d’autres espèces, comme le crocodile par exemple, qui les tuera pour survivre et non par goût de la démesure ?
Il faut dire que les prédateurs des humains sont assez rares, même si l’homme reste au moins depuis avant l’antiquité, un loup pour l’homme… qui s’en occupe assez bien jusque dans les tranchées d’Ukraine et la bande des gazaouis encore ce jour…
 
Des arguments originaux apparaissent parfois, comme le fait que les humains ne sont pas conformés pour manger de la viande (ce que prouve leur dentition) ou quand Tiberius Julius Alexander souligne que les espèces les plus vertueuses sont celles qui s’abstiennent de viande.
Sauf que c’est surtout parce qu’elles n’ont pas justement la dentition idoine et encore moins le champ visuel d’un prédateur…
D’autres sont plus communs, comme lorsque la nécessité de faire cuire la viande démontre qu’il n’est pas dans la nature humaine d’en consommer.
D’en consommer crue, justement, la faute au tube digestif raccourci (même si moâ je digère de la viande crue sans problème).
En revanche, les raisons médicales sont peu présentes (tout de même évoquées par le jeune Sénèque qui avait retenu les leçons dispensées à Rome par l’école des Sextii) : L’hygiène de l’âme a primé sur les effets bénéfiques du végétarisme pour la santé du corps.
 
Ainsi, certains Antiques ont rejeté la singularité radicale de l’humain et souhaité faire du végétarisme l’expression de la rationalité la plus aboutie. Tous ont eu le souci de mettre la justice au cœur des relations entre les humains et les autres espèces et de pointer les ressemblances plus que les dissemblances.
Et, comme en écho à certains discours qui nous sont contemporains, c’est tel un « combat » (agôn) que Plutarque présente son action en faveur des animaux.
 
Mais les arguments des végétariens suscitaient, durant l’antiquité, à la fois des réactions épidermiques et l’élaboration d’un discours légitimateur.
Le phénomène est d’autant plus intéressant que la consommation de viande n’était pas la règle chez les Grecs et chez les Romains.
Ces derniers vivaient dans une société où l’alimentation carnée n’était pas majoritaire (céréales et légumes constituaient le régime de base, le régime crétois, quoi…) mais où les représentations faisaient d’elle un idéal, voire une nécessité spirituelle.
Aussi, à en croire l’empereur Julien, nombre de traités ont-ils été composés pour répondre aux contempteurs de la viande : « Les uns supposent la consommation de viande conforme à la nature humaine, mais d’autres pensent qu’il ne convient pas du tout à l’humain d’en user : cette question est l’objet de bien des discussions ; en fait, si tu veux faire un effort, tu verras qu’il y a des essaims de livres sur le problème. »
Et comme la question n’est pas tranchée, il y en a encore plus deux dizaines de siècles plus tard…
 
Tout d’abord, il semble que le « carnisme » relevait en partie de considérations métaphysiques puisque la consommation de viande est associée à la maîtrise du feu octroyée aux humains ce qui correspondait censément à un ordre du monde voulu par les dieux.
Ces derniers se distinguaient des humains en ce qu’ils ne se nourrissaient pas de viande : Lors des banquets des dieux qui suivaient les sacrifices d’animaux, la fumée des graisses brûlées, des os et des viscères suffisait à les contenter et complétait un régime alimentaire par ailleurs composé du nectar et de l’ambroisie (la source de leur immortalité).
 
Ainsi dans les cérémonies religieuses des humains, la viande cuite, était donc inférieure à celles des dieux : En mangeant une matière corruptible, ils étaient renvoyés à leur propre mortalité !
Dans le même temps, ils affirmaient leur supériorité sur le reste du monde animal, réduit à consommer de la viande crue.
Le don du feu par Prométhée consacrait la césure définitive entre l’humain et la bête, avec en creux l’idée que le cuit fonde une coupure à la fois culturelle et technique : Le cru appartient à un monde simple, proche de la nature, le cuit à un monde complexe, celui du savoir-faire et du raffinement, celui de l’homme.
Le régime alimentaire traduit donc une hiérarchie du vivant.
Et le cuisinier se fait alchimiste…
 
Mais les considérations socio-économiques primèrent probablement sur la métaphysique. Comme dans certaines régions du globe aujourd’hui encore, le bétail a longtemps été une unité de richesse. Certaines espèces ont été utilisées comme moyen de paiement dans les échanges avant l’adoption de la monnaie. C’est aussi très souvent du bétail qui figura sur les lingots servant de premières monnaies, comme s’il était le meilleur moyen d’exprimer la valeur des choses.
 
L’étymologie en conserve d’ailleurs la trace : Le nom de l’argent lui-même, « pecunia », dérive de « pecus », « bétail », manière de signifier que l’élevage fut longtemps la voie privilégiée pour s’enrichir.
Parce que la richesse reposait alors sur la possession de troupeaux et sur les propriétés foncières, on appelait les riches « pecuniosi », c’est-à-dire riches en bétail, et « locupletes », riches en terres. Aussi, puisque la possession de nombreuses bêtes permettait de distinguer le riche du pauvre, consommer de la viande revint à consommer de la richesse.
D’où un statut particulier octroyé à la chair animale au sein des aliments.
Mais c’était un temps où « Élan Must » et le « bite-coin » n’existait pas encore…
 
L’imaginaire socio-économique et métaphysique a encore été renforcé par la force de l’habitude : Le caractère immémorial du « carnisme » a pris le pas sur toute autre considération, agissant comme une norme propre à éloigner tout questionnement.
Le cadre de vie des Antiques contribuait à dédramatiser la consommation de viande.
À Rome, chasseurs, oiseleurs, pêcheurs, porchers, bouchers s’inscrivaient dans le quotidien des habitants.
Il en va de même en Chine y compris contemporaine et, dans une moindre mesure aujourd’hui, sur nos marchés aseptisés, hyper-normalisés et contrôlés par une administration omniprésente.
La viande consommée après les sacrifices publics lors des banquets ou revendue aux bouchers contribuait aussi à légitimer sa consommation.
La participation des animaux aux jeux romains confortait également le sentiment d’une supériorité des humains, donc leur droit à disposer d’elles : Un rapport aux bêtes fondé sur la violence fut, ainsi, à la fois normalisé et institutionnalisé.
 
Les animaux morts destinés à être mangés étaient, en outre, dans les demeures fortunées, un sujet de décor : Ainsi ces natures mortes pompéiennes ou ces mosaïques des riches résidences africaines figurant des chapelets de grives, très appréciées aussi sur les tables romaines.
Ce cadre a conditionné un « habitus » et une évidence : La légitimité de la mise à mort d’animaux pour les manger !
Ce n’était peut-être même là que justice : La férocité et la prolifération des autres espèces faisaient peser une menace sur les humains et les cultures. Dès lors, masquer et déguiser la mort n’était pas une nécessité. Et contrairement à ce que l’on observe aujourd’hui, l’abattage des animaux n’était pas invisibilisé : Les bouchers travaillaient au vu et au su de tous.
 
Des scènes sur des sarcophages romains figurent ainsi une pratique assez ordinaire dans les banquets : Des têtes de porcs ou de sangliers servis sur un plat à des convives, dans une scène du Satiricon de Pétrone, des porcs destinés à être consommés sont présentés vivants, ornés de grelots, à des commensaux enthousiastes afin d’être sélectionnés.
Autres temps, autres mœurs, mais on présentait vivant le canard qu’on allait manger : Aujourd’hui, c’est parfois encore le cas chez « La tour d’Argent » (où on vous remet le certificat de naissance du bestiau) mais c’est plus rare pour les langoustes qui vont être dévorées.
En revanche, c’est toujours le cas pour les huîtres (ou alors il y a un problème…) qui agonisent longuement sur le présentoir…
Les moules, c’est plus court : Elles restent dans la casserole pour trépasser.
 
Il faut également savoir que la christianisation de l’Empire romain n’a pas remis en cause l’approche des polythéistes voyant dans le « carnisme » une forme de piété puisqu’il respectait un ordre du monde voulu par les dieux.
Alors que, dans la Genèse, Adam et Ève sont strictement végétariens (fructivores, même), au même titre que l’ensemble de la création, la Chute a eu pour conséquence de livrer les animaux aux humains.
La zoophagie est par ailleurs légitimée par un commandement divin et le souci des Pères de l’église et des théologiens de priver les animaux de raison a, pour partie, été destiné à asseoir le régime carné.
D’ailleurs, dans les évangiles, Jésus renchérit : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l’homme impur ».
 
Il trouva un allié en Paul de Tarse, alias Saint Paul, pour lequel aucun aliment n’est à proscrire dans la mesure où tout ce que Dieu crée est bon.
Il est allé jusqu’à considérer le végétarisme comme une offense à Dieu : On peut comprendre l’utilité du bœuf et du cheval dans un monde végétarien, mais à quoi servirait le porc si on ne le mangeait pas ?
Les musulmans (qui n’existaient pas alors) lui auraient répondu qu’ils servent exclusivement à nettoyer les immondices et ordures générés par l’activité humaine.
C’est même pour cette raison qu’ils n’en mangent pas.
Vous me direz que par extension, ils ne mangent même pas de sanglier, alors que c’est un animal délicat qui ne mange pas n’importe quoi… en tout cas le « Corsu », élevé uniquement à la châtaigne et au gland…
(Comme la femme de Dumè…)
 
En réalité, il est possible que si la méfiance chrétienne à l’égard de la viande a été de rigueur, ce ne fut pas à cause de l’aliment en lui-même, mais parce qu’il aurait attisé la volupté et porté à la gourmandise. Il fallut donc se défier du monde charnel, sans remettre en question le providentialisme divin.
Dès lors, une voie médiane fut adoptée : L’ascétisme, inscrit dans certaines règles monastiques (la mortification des corps par un mode de vie frugal et austère est censée favoriser l’union mystique avec Dieu : Encore une ânerie, mais on n’est plus à ça près…), ainsi que la présence de nombreux « jours maigres » pour les laïcs dans le calendrier chrétien.
 
Ceci dit, je reste toujours étonné, quand il m’arrive de voyager au-delà des cols montagneux qui ceinturent la Balagne (Corsica-Bella-Tchi-tchi) de la taille des bambins nés de coïts féconds, une fois devenus adultes, dans quelques populations indo-européennes.
Je reste assez grand (pour devoir ouvrir la marche dans les unités d’appelés de l’armée : Ils mettent les grands devant pour mieux protéger ceux qui s’abritent derrière), mais aux USA, ils me dépassent assez systématiquement.
C’est aussi le cas en « Batavie » : Que des meks élevés aux viandes hormonées !
Alors qu’en Asie et même en Méditerranée, comme dans le métro « parigot-olympique », je dépasse tout le monde d’une tête…
Question de nourriture carnée, à mon sens…  
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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