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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 20 février 2024

Démocrature appliquée…

Inquiétudes métaphysico-politiques
 
Tout d’abord, un constat brutal : L’édifice légal et constitutionnel de notre pays est contesté de part et d’autre pour des raisons différentes. Le Conseil constitutionnel en est le plus récent exemple mais, de plus en plus fréquemment, c’est la Cinquième République qui est mise en cause en tant que telle.
On peut choisir de considérer que le moment est passager, parce que dû au « Jupitérisme », un exercice particulièrement vertical et solitaire du pouvoir.
À moins d’analyser que le « Jupitérisme » n’est pas la cause mais le syndrome le plus abouti de la phase terminale de notre régime institutionnel et qu’il est urgent d’acter avant qu’un régime illibéral ne profite de la situation de fragilité institutionnelle qui est la nôtre pour le remplacer.
On le pressentait déjà il y a dix ans… mais en dix ans, les choses ont eu le temps de se consolider : Elles devraient commencer à éclore, à être incontournables avec la calcification en cours à l’Assemblée de Strasbourg à l’occasion du renouvellement des mandats d’eurodéputé…
 
Nos institutions n’ont peut-être pas la solidité de celles des États-Unis pour contrebalancer un pouvoir de type « trompiste », qui d’ailleurs rejoue à se faire peur avec un certain délice, non dénué d’un pervers plaisir, me semble-t-il.
L’équilibre des pouvoirs n’est pas, par essence, au rendez-vous de la Cinquième, ce que l’on sait déjà depuis fort longtemps puisque c’était voulu : Il s’agissait de protéger les institutions de la versatilité des « populismes » sortis des urnes à travers un exécutif fort pour assurer la pérennité de l’action publique et éviter la paralysie parlementaire de la IIIème et IVème République qui faisaient la part trop belle au « régime des chambres ».
Depuis, les « politiques » ont oublié et les critiques ont été nombreux. Le Parlement est considéré comme trop faible, le président est lui jugé trop puissant : Et le danger aura changé d’origine. C’est que sous un régime composé d’extrêmes, la Constitution actuelle offre finalement trop peu de limitations envers le pouvoir exécutif, mais un boulevard institutionnel pour tout emporter.
Finalement, en voulant éviter à jamais un « Vichy-bis » on risque d’être pris à revers et le voir déferler depuis nos campagnes et jusque dans nos bras…
 
Sous son second quinquennat, « Jupiter » aura expérimenté que son seul le contre-pouvoir se révèle être en réalité le Conseil constitutionnel, bien davantage que le Parlement.
C’est absolument inédit en « Gauloisie-olympique » d’avoir une « République des juges » (non élus…) dans une démocratie, et il faut en prendre acte.
La remise en question du Conseil des « Sages », inédite elle aussi, est par ailleurs un constat qui s’impose également.
 
Que faut-il en conclure ? Probablement que le système légal actuel est en fin de vie, s’il ne se rénove pas, ce qui nous place dans une situation dangereuse en même temps qu’elle représente l’opportunité unique de pouvoir renouveler et revitaliser notre système politique.
Les deux vont de pair : Le risque de faire encore moins bien que la Cinquième, régime semi-libéral ou semi-autoritaire, ou en revanche, beaucoup mieux.
Ou bien nous basculons pour de bon dans un régime de type fasciste, ce qui m’avait poussé à l’exil il y a dix ans de ça… (mais ce n’est pas une décision durable, en tout cas pour moâ), ou bien nous devenons un régime pleinement libéral, c’est-à-dire parlementaire, dans lequel la fonction présidentielle retrouve une place modérée comme il a été vécu sans drame à l’occasion de trois cohabitations.
Vu le climat de tensions actuelles du pays dont la crise des agriculteurs n’est qu’une énième illustration, après les « jacqueries » des « Bonnets-rouges », des « Gilets-jaunes », des aiguilleurs et des contrôleurs, le risque est grand qu’une dérive autoritaire s’installe durablement en « Gauloisie-olympique ».
 
Et pour qu’un renouvellement institutionnel et politique se passe dans de bonnes conditions, la notion de légitimité et celle de légalité doivent à nouveau dire quelque chose, théorisent quelques-uns.
Qu’on songe seulement aux procès en légitimité de l’élection de « Jupiter » qui n’ont cessé de fleurir depuis le début de sa seconde mandature (et même en 2017), même si on peut considérer que ces procès faits au Président sont eux-mêmes illégitimes, il n’en demeure pas moins que le sentiment d’une « illégitimité présidentielle » s’est propagé et qu’il faut lui donner droit de cité, même sans y adhérer.
La récurrence de ce procès doit de toute façon interpeller.
 
Et puis il n’y a pas que ça : Qu’on songe seulement à la manière dont les lois sont désormais appliquées, à géométrie variable selon que des agriculteurs s’attaquent à des bâtiments publics ou que des manifestants contre la réforme des retraites, ou des Gilets jaunes, commettent des infractions !
L’intervention d’un « sinistre de l’Intérieur & des cultes » au JT 20 heures de RF1 peut susciter un tollé de réactions bien compréhensibles face au propos par lui prononcés : « Est-ce qu’on doit les (agriculteurs) laisser faire ? Oui, on doit les laisser faire » quand bien même ceux-ci portent gravement atteinte à l’ordre public.
Étonnant, non ?
 
Le « deux poids deux mesures » semblent s’appliquer. Il y a là le symptôme grave d’un dysfonctionnement sans précédent dans l’application de nos lois qui laisse entrevoir une large rupture d’égalité entre les citoyens devant la charge de ladite Loi.
Car cette rupture, si elle perdure, est elle-même annonciatrice d’un mal bien plus grave : L’effondrement du système légal dans son ensemble.
Dès lors que certaines catégories de citoyens sont privilégiées par rapport à d’autres, le pacte démocratique est mis à mal, et la concorde civile, menacée.
On l’a déjà vécu à plusieurs reprises depuis 1789.
La légitimité et la légalité fracturées, c’est l’appareil étatique lui-même qui se retrouve à vaciller dangereusement.
 
Il faut tout de même rappeler que la Légalité et la Légitimité marchent ensemble. Complémentaire l’une de l’autre, leur combinaison, selon des modalités qui varient en fonction du type de régime, produit les conditions de l’exercice d’un pouvoir plus ou moins stable, c’est-à-dire respecté.
L’une et l’autre viennent-elles à être contestées, l’État de droit n’est plus garanti, mettant en péril l’ordre politique jusque-là en vigueur.
Or, son effondrement constitue la première étape d’une Révolution.
Légitimité et légalité vont de pair et la légalité découle seulement de la première.
Les lois ont force de loi pour autant que la légitimité de laquelle elles découlent est respectée.
Mais la légitimité de lois légalement établies, c’est-à-dire votées et promulguées, n’est jamais acquise pour toujours quand bien même l’appareil légal est dûment établi.
On peut cesser de penser que ces lois sont légitimes tout en sachant qu’elles sont légales, à l’instar de certaines positions sur la réforme des retraites.
Une avalanche de formalisme et de procédures techniques est venue noyer le fait que l’assentiment populaire n’était pas là : Dans cette volonté de réformer, la légalité a supplanté la légitimité !
C’est littéralement inverser l’ordre des choses tellement l’élection présidentielle est désormais prise à tort pour un blanc-seing perpétuel. D’ailleurs, nous l’avons vu avec « Jupiter », dans deux circonstances opposées : Avec ou sans majorité de support au Parlement.
 
C’est là la transgression ultime du « Jupitérisme » : Malgré son élection légale et la légalité de son élection, « Jupiter » s’est assis sur le principe de légitimité et il en a fait fi.
Le « Chi », dans une situation similaire (pas de majorité ni populaire ni parlementaire lors de la troisième cohabitation) s’était posté dans une position d’attente notamment après l’échec de son référendum sur la constitution européenne.
Car il faut plus que des lois pour faire que les lois fassent loi, et c’est cette assise politico-morale qui fait aujourd’hui défaut à mon pays (olympique).
Quand tout passe en force, rien ne passe légitimement, rien ne peut bien se passer.
Demandez donc à « Vlad-Poux-tine », qui même si ses armes sont les plus fortes sur le terrain, va se retrouver en conflit permanent avec les populations occupées…
 
L’unique remède serait de repenser la légitimité du pouvoir, donc aussi le pouvoir de la légitimité. De faire œuvre de constituante.
Mais cela ne relève pas du juridique et du législatif, mais plutôt d’inclinations politiques aussi bien que d’une convergence morale entre les citoyens.
Or, d’aucuns pourraient préférer à cet égard l’antienne autoritaire à l’option libérale, d’autant que « Jupiter » a gravement montré l’exemple et entamé le crédit du libéralisme politique, en étant son faussaire plutôt que la cheville ouvrière de son accomplissement.
C’est là peut-être aux (vrais) libéraux Gauloisiens (et olympiques) de faire en sorte que l’option libérale prévale entre toutes en expliquant que le « Jupitérisme » n’a jamais été qu’une contrefaçon du libéralisme et non sa réalisation.
Il me semble que lui-même tente d’en convaincre mes « kamarades-kokos » dans leur canard, « L’Humanité », ces derniers temps…
Cette option est, de toute façon et de très loin, la plus souhaitable du point de vue de la garantie des libertés publiques et individuelles tout comme de l’efficacité dans la prise de décisions.
 
La légitimité de l’homme fort, de Napoléon à « Jupiter », est en péril parce que ce n’est jamais que l’illusion d’une efficacité dans l’action.
En se débarrassant de ce mythe encombrant, au lieu de le renforcer encore, il faut rester conscient que le statu quo ne tiendra pas dans la durée : On ne retient pas une légalité qui s’effondre, et c’est bien ce qui semble se produire.
 
Car la démocratie libérale est finalement un régime politique jeune et fragile. Ses dérives, ses errements et ses travers sont nombreux et parfois, même avec la meilleure des volontés, elle sombre rapidement dans la « démocrature » et de la démocrature à la dictature comme on peut le voir actuellement à l’Est de l’Europe…
Elle commence véritablement à se concrétiser à la fin du XIXème siècle, et n’existe désormais plus que dans une trentaine de pays dans le monde !
Et ce ne sont pas les élections, les consultations populaires, qui la renforce : 70 % de la population mondiale va voter en 2024, mais à peine un tiers vit en démocratie libérale.
La primauté de l’individu constitue son principal pilier et il est d’abord politique : Garantir les droits naturels de l’Homme (la vie, la propriété, la liberté, la vie privée, la religion, la sécurité…) et en second lieu limiter l’action de l’État.
 
La propriété, cela va de soi. Chacun s’approprie ce qu’il détruit irrémédiablement, l’oxygène de sa respiration, sa nourriture ingérée. Et par extension la propriété des choses, par le travail ensuite, par la pensée critique (libre examen), par la tolérance religieuse, et puis par la séparation des pouvoirs, par l’indépendance de la justice et par la prééminence du pouvoir législatif qui parachèvent le libéralisme politique.
 
Le libéralisme économique constitue l’autre pilier des démocraties libérales : Abolir les entraves. Tout ce qui n’est pas interdit est permis, et non pas comme trop souvent l’inverse où tout est interdit sauf ce qui est autorisé (par l’autorité qui veillent souvent à maquiller son pouvoir d’entrave sous des normes, jusqu’à l’absurde).
Encourager l’esprit entrepreneurial, favoriser le libre commerce entre les pays et privilégier les organisations spontanées, sont des objectifs d’une économie de marché.
En tant que doctrine économique, le libéralisme protège la concurrence à l’intérieur du pays et défend le libre-échange à l’extérieur.
Pour la pensée libérale, le meilleur système social est celui qui laisse aux individus le soin d’adapter leurs conduites aux circonstances et d’œuvrer chacun en fonction de ses besoins, se donner les moyens de faire plutôt que de mourir à petit-feu à espérer qu’on le leur procure…
 
La démocratie libérale est la rencontre de deux libéralismes, politique et économique. Cette rencontre a constitué la base du développement spectaculaire, non seulement du commerce mais aussi de la science et de l’industrie.
Elle aura lourdement participé à faire reculer la pauvreté, à combattre les famines endémiques, à faire vieillir en meilleure santé une population toujours plus large et ainsi à favoriser l’espérance de la vie humaine et d’une humanité qui auront doublé en deux générations comme il n’a jamais été possible depuis le début de l’histoire des civilisations !!!
Même que ce succès, ce triomphe démographique, pose désormais problème pour la planète elle-même…
Un comble !
 
Historiquement, la première crise de la démocratie libérale fut celle de la séparation entre libéralisme économique et libéralisme politique. Déjà, au début du XIXème siècle, avec le rétablissement de l’ordre monarchique en Europe, une certaine continuité fut admise entre libre marché et despotisme.
Cette schizophrénie constitue l’un des principaux problèmes pour la pensée libérale, y compris dans le monde contemporain.
Pinochet, Videla, « Xi-Ping-pong » ou encore le modèle singapourien sont certes capitalistes, mais nullement libéraux.
 
Or, face aux crises, à la fois économique et culturelle, le repli sur soi semble émerger comme une réponse possible, en tout cas en voie d’être plébiscitée par l’opinion publique.
Les exemples abondent : Justement la Chine de « Xi-Ping-pong », la sainte-Russie de « Poux-tine », le Bélarusse de « Tchentchenko », la Turquie de « Air-Do-Gagne », la Hongrie d’« Or-Bahn » et l’Amérique de « McDo-Trompe »… des exemples contemporains !
Que des leaders d’opinion du « nationale-populisme » qui progressent sous nos tropiques démocratiques, comme « Zézé-Amour », « Giorgia-Mélodie », « Marinella-tchi-tchi », le Fdp teuton, les « brexiters » de la première heure, etc : Il y en a partout !
Soyons honnêtes, ils peuvent aussi être expliqués comme une réponse à la crise du libéralisme : Ils pédalent tous pour une démocratie illibérale.
 
Et celle-ci a été définie (par meilleur que moâ-même) comme « une démocratie sans libéralisme constitutionnel qui produit des régimes centralisés, l’érosion de la liberté, des compétitions ethniques, des conflits et la guerre ».
Bref, du « jupitérisme » caricatural !
Car « la démocrature désigne aujourd’hui une réalité politique et stratégique très différente par sa nature et sa dimension. Elle définit un mode de gouvernement original qui se revendique comme plus stable, plus efficace et plus apte à répondre aux attentes du peuple que la démocratie, qu’il s’agisse de prospérité, de cohésion sociale ou de sécurité. »
 
Dans un contexte de montée du « national-populisme », l’expression « démocratie illibérale » connaît donc un succès médiatique, notamment par les déclarations du hongrois qui s’en est revendiqué (et que courtisent tous les leaders extrémistes). Ainsi, le discours à l’université d’été de Bálványos le 28 juillet 2018 à Tusnádfürdő en Roumanie constitue la synthèse contemporaine de la pensée illibérale, base de la « démocrature » : « Affirmons tranquillement que la démocratie chrétienne n’est pas libérale. La démocratie libérale est libérale, mais la démocratie chrétienne, par définition, ne l’est pas. Elle est, si vous voulez, illibérale.
Nous pouvons le démontrer dans quelques questions importantes, et très concrètement dans trois cas : la démocratie libérale soutient le multiculturalisme, la démocratie chrétienne donne la priorité à la culture chrétienne, ce qui relève d’une pensée illibérale ; la démocratie libérale soutient la migration, la démocratie chrétienne est contre, ce qui est une pensée clairement illibérale ; et la démocratie libérale soutient les modèles de famille à géométrie variable, alors que la démocratie chrétienne soutient le modèle de famille traditionnel, ce qui est aussi une pensée illibérale.
(…)
La démocratie chrétienne ne veut pas dire que nous soutenons des articles de foi, en l’occurrence ceux de la foi chrétienne. Ni les États ni les gouvernements ne sont compétents en matière de salut ou de damnation. Une politique démocrate-chrétienne signifie la défense des formes d’existence issues de la culture chrétienne. Pas des articles de foi, mais des modes de vie qui en sont issus : la dignité de l’homme, la famille, la nation. »
 
Aux USA on en dit que l’illibéralisme c’est « un univers idéologique qui estime que le libéralisme, entendu comme un projet politique centré sur la liberté individuelle et les droits humains, est allé trop loin. Ce rejet s’accompagne de positions politiques plus ou moins clairement établies, s’appuyant généralement sur le souverainisme et la défense de la majorité contre les minorités. La nation est conçue de façon homogène et les hiérarchies traditionnelles célébrées ».
 
Or, justement les principales caractéristiques de la démocrature sont :
Une hostilité au libéralisme qui réduit l’homme à l’état d’individu.
La contestation possible du suffrage universel (assaut du Capitole aux USA).
La fascination pour les dirigeants autoritaires et charismatiques (Adolph, Benito, Vladimir…).
La présentation du peuple comme l’opposé des élites dirigeantes (l’antiélitisme).
Le rejet de l’État de droit : Charles Maurras, opposait déjà le pays réel au pays légal.
L’instrumentalisation de la religion : Modi et l’hindouisme, « Air-do-gagne » et l’islam, « Trompe » et les évangélistes, « Poux-tine » et le christianisme orthodoxe, « Or-Bahn » et le catholicisme…
Le contrôle de l’économie planifiée : Programme économique de notre « Air-Haine » par exemple.
L’exaltation du nationalisme et le rejet du cosmopolitisme considéré comme une idéologie hors-sol  sans-frontiériste.
Le droit à l’identité nationale pouvant être défini comme la nécessité pour les groupes ethnoculturels de préserver les particularismes culturels, religieux et raciaux du métissage et de l’indifférenciation.
L’antieuropéisme plus au moins déguisé : L’expression souverainisme apparaît en « Gauloisie-olympique » en 1996 et a été forgée au sein d’associations en lutte contre les traités de Maastricht et d’Amsterdam afin d’échapper aux qualificatifs négatifs tels qu’anti-européens.
La critique de la légitimité des institutions de l’Union européenne (même quand on se gave de subventions attachées aux fonctions de l’institution).
La dilution de la frontière entre public et privé.
L’inversion de la priorité du juste sur le bien, alors que la démocratie libérale n’impose pas une conception de « la vie bonne », la démocrature impose au contraire un modèle culturel hégémonique.
L’exaltation de l’action contre la pensée : Anti-intellectualisme (la fête du muscle de l’olympisme).
Une rhétorique décliniste simple et efficace (écolologistes, survivalistes, catastrophistes, etc.)
Un rejet des Lumières en tant que système philosophique ayant engendré le libéralisme (économique, politique, philosophique) et du rationalisme contemporain.
Le rejet des minorités sexuelles et de la libération des mœurs.
Le rejet des structures intermédiaires (Parlements, tribunaux, médias, etc.) qui bâillonneraient le peuple.
La promotion de l’écolologie intégrale au profit de valeurs conservatrices et contre les progrès de la bioéthique, l’IVG, l’euthanasie, le mariage pour tous…
 
Vous l’aurez compris : La démocrature a ainsi su imposer peu à peu un récit selon lequel le libéralisme culturel met en danger les repères naturels de l’homme enraciné dans une culture spécifique. Et la démocratie illibérale entend bâtir une pensée politique de l’attachement au « chez soi » et de la cohésion sociale à l’échelle nationale.
C’est pourquoi ma tentative d’exil (d’une époque désormais reculée), effaré que j’étais de voir monter tous ces délires de la pensée politique contemporaine, m’a rapidement paru vaine : Ils sont désormais partout, parce que nous n’avons pas su les arrêter, en partie à cause de notre incapacité à construire un récit allant au-delà de l’économie, à l’incapacité à mener une bataille culturelle capable de contrecarrer la rhétorique réactionnaire.
 
Est-ce dans les plans des « maîtres du monde » qui leur offrent des moyens illimités pour progresser ?
Mais alors dans quel but véritable ?
C’est vous dire si mes inquiétudes politico-métaphysiques augmentent…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!

1 commentaire:

  1. https://www.change.org/p/renommez-la-rue-de-l-ambassade-de-russie-%C3%A0-paris-en-rue-alexe%C3%AF-navalny

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