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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 6 février 2024

Je reste férocement déçu…

Même si je me réjouis pour l’Ukraine.
 
Je suis né quand la Russie était une grande puissance dont on gardait le souvenir de son armée rouge déferlant sur l’Europe, anéantissant celle des nazis. On pensait ses armes irrésistibles même si son économie semblait faible avec ses maigres performances.
Je vais mourir et c’est l’inverse qu’il me faut constater…
Déçu d’avoir vu juste bien avant tout le monde, réfutant et combattant ses diaboliques suppôts qui ne juraient que par le dogme de « l’avenir du genre humain » qui avait niché en Russie (et à Beijing).
 
J’ai ainsi vu l’empire soviétique s’effondrer sur lui-même, sans tier un coup de feu après avoir menacé la paix du monde durant des décennies.
En fait, le monde n’a jamais été en paix durant ce qu’on appelle la « guerre froide ».
Mais ce qui m’importe, c’est que l’Europe l’ait été et que la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » peine à être à jamais indépendante !
C’est comme ça : Le bon sens fini par imposer ses propres réalités.
 
En revanche, force est de constater qu’en Russie-éternelle, la folie des grandeurs génère invariablement ses délires hégémoniques.
L’atroce défaite dans la guerre d’Afghanistan n’aura pas suffi aux russes… L’URSS s’y ait cassé les dents jusqu’à se démanteler.
« Bling-bling » s’y est heurté en Géorgie.
Le chemin était pourtant tracé en Tchétchénie.
On a voulu faire semblant et bonne figure au Donbass et en Transnistrie.
On a laissé faire en Crimée.
On a la guerre aux portes de l’Europe en Ukraine.
Et pourtant, sans raison apparente, même ou seulement peut-être pour des raisons de politique intérieure, lors d’un forum dans la ville industrielle russe de Toula, « Vlad-Poux-Tine » aura récemment déclaré que les armes produites par la Russie étaient nettement supérieures à celles des pays de l’OTAN !
(J’ai retenu un fou-rire en lisant ça…)
Il a souligné que l’industrie de défense russe faisait un excellent travail et a affirmé que les armes russes les plus récentes, notamment les missiles, les véhicules blindés et tout ce qui se trouve et est utilisé sur le champ de bataille, étaient clairement supérieures à celles de l’OTAN.
Insoutenable légèreté de l’être humain ?
 
Non, insondable fatuité du genre humain !
Il en a même inventé Dieu pour mieux lui ressembler…
C’est d’ailleurs en son Nom qu’on tue, viole et torture ses semblables, un peu partout sur la planète depuis la nuit des temps et jusqu’à nos jours !
 
Néanmoins, le chef d’État russe a reconnu que certains aspects (seulement) des armes de l’OTAN étaient supérieurs, par rapport aux armes de… l’ère soviétique.
Si l’on est bien sûr d’une chose c’est que le chef d’État russe, en lice pour un cinquième mandat, est prêt à absolument tout pour gagner et gagner haut la main ses élections !
La Russie a des ressources en la matière, campagnes de propagande intensives, faux-candidats et techniques de fraudes habituelles… C’est clair, les ruses ne manquent pas pour gagner.
Dans cette atmosphère douteuse, la candidature de Boris Nadejdine, concurrent de Poutine, interroge. Serait-il un imposteur commandité par le Kremlin ? Un candidat épouvantail ?
Le journaliste Andrey Pertsev a sa propre théorie : « L’objectif d’une telle candidature aurait été d’ajouter un peu de diversité au spectacle, d’augmenter le taux de participation et, lorsqu’il aurait inévitablement obtenu un petit nombre de voix, de souligner l’impopularité des politiciens libéraux en Russie » explique-t-il à la RTBF.
Une théorie qui semble néanmoins écartée aujourd’hui : « Mais les choses auraient finalement tourné autrement. Il semble que l’idée ait finalement été abandonnée par le Kremlin et que Nadejdine ait décidé de faire cavalier seul » poursuit-il.
Mais non : Il est là pour occuper le terrain en tant que faire-valoir !
 
Par ailleurs, dans une longue tribune publiée par Foreign Affairs, le patron américain de la CIA brosse un tout autre portrait, au vitriol celui-là, de la Russie de « Vlad-Poux-tine », dont l’échec à s’emparer de l’Ukraine montre la grande dépendance à ses alliés, la Chine, l’Iran ou la Corée du Nord.
La Russie-éternelle, une « colonie » de l’Iran, de la Chine, de la Corée du Nord : Ils ne font aucunement dans la dentelle, à la CIA !
 
Selon le « Ricain », l’échec du « Popov » à soumettre l’Ukraine montre que sa grande nation n’est plus si puissante, et qu’elle dépend désormais entièrement du bon vouloir de la puissante Chine, présentée comme le rival public numéro 1 de Washington, ou de ses alliés et fournisseurs sulfureux comme l’Iran ou la Corée du Nord.
Dans son texte, William Burns explique avoir passé deux décennies à tenter de comprendre les ambitions démesurées de « Vlad-Poux-tine », et son désir de reformer un ensemble aussi grand et puissant que ne le fut l’empire russe ou l’URSS.
C’est pourtant simple : « Cette obsession tragique et brutale a toujours plongé la Russie dans la honte, et exposé ses faiblesses, de son économie unidimensionnelle à ses prouesses militaires fantasmées en passant par son système politique corrompu », écrit-il.
 
Une tentative d’invasion et de soumission à grande échelle de l’Ukraine, malgré des offensives russes qui se poursuivent, est d’ores et déjà un échec patent, selon lui.
Oui, de ça, on en est certain…
« Son but originel de se saisir de Kiev et de soumettre l’Ukraine s’est montré imbécile et illusoire. Ses armées ont subi d’immenses dommages. Au moins 315.000 soldats russes ont été tués ou blessés, les deux tiers du stock de blindés du pays ont été détruits, et le plan décennal de mobilisation tant vanté par Poutine s’est vidé de sa substance. »
 
Le patron de la CIA explique en outre que les actions du président russe en Ukraine ont poussé l’Ouest à s’unir pour soutenir Kiev dans sa résistance, à relancer pour nombre de nations une course au réarmement voire à la préparation à une éventuelle guerre, et à renforcer cette Otan tant honnie et crainte, riche désormais de deux nouveaux membres, la Finlande et la Suède.
Surtout, il explique que la Russie n’est plus que l’ombre d’une grande puissance : « L’économie russe subit des revers sur le long terme, et le sort du pays a été scellé en tant qu’État vassal de la Chine ».
Pan, dans les dents !
 
S’il est vrai que la Russie dépend désormais en grande partie du bon vouloir de Pékin, qui ne s’est pas encore officiellement positionnée comme l’alliée de Moscou dans sa campagne en Ukraine, elle n’en tire pas moins du feu de très profitables marrons.
La Russie, son économie réelle et l’économie de guerre dans laquelle l’a lancé « Poux-tine » (et il s’en vante même à toutes les occasions…), c’est vrai, dépendent en très grande partie de son colossal commerce d’hydrocarbures, source majeure de revenus pour la nation.
Or, si les sanctions occidentales et le prix plafond imposés au pétrole russe se sont avérés moins efficaces qu’espéré pour gripper la machine de guerre du Kremlin, elles ont en revanche poussé Moscou à rediriger ses flux d’exportation de l’Europe vers l’Est et vers l’Asie, et à offrir son gaz ou son brut de l’Oural à des prix discount qui ont ravi l’Inde ou la Chine notamment.
Et déplu aux producteurs de la péninsule arabique…
 
Or, si la Russie a grand besoin de la Chine et de ses produits pour continuer à produire ses armes, les banques d’État chinoises se détournent de plus en plus des échanges avec Moscou, de peur d’être frappées par des sanctions secondaires.
Même chose pour les banques turques, même si Ankara est un partenaire commercial et souvent diplomatique crucial pour Moscou : Les deux dirigeants se retrouveront d’ailleurs dans la même pièce la semaine prochaine…
 
Il est aussi très notable que la Russie ait dû se tourner vers l’Iran (les drones Shahed par exemple, désormais produit sous licence dans le pays, mais possiblement des missiles balistiques également) et la Corée du Nord pour alimenter en armes et munitions sa guerre à l’Ukraine.
L’afflux massif d’obus coréens – et là aussi, peut-être, de missiles – explique pour partie le regain de puissance des troupes du Kremlin et l’écrasant « rapport de feu » décrit par la Voix du Nord.
Mais tout autant le fait que « Kim-tout-fou » se sent pousser des ailes contre ses cousin sudistes…
Toutefois, que se passerait-il si les deux pays décidaient de ne plus soutenir « Vlad » et quels leviers de négociation cette dépendance militaire crée-t-elle ?
L’économie russe dépend en fait entièrement des prix du pétrole : Si le marché devait s’effondrer, nombre de choses seraient appelées à changer dans les budgets du Kremlin, entièrement tournés vers des dépenses militaires folles.
Car le pays souffre en filigrane, de nombreuses crises profondes.
De plus son déclin démographique n’annonce rien de bon.
Une inflation galopante et des taux d’intérêt records font gronder le peuple, certains produits pourtant vitaux manquent dans les rayonnages (cf. la « crise des œufs »), et l’envoi des hommes à la mort en Ukraine commence à faire monter la colère des femmes et mères de soldats qui manifestent jusqu’au pied du Kremlin.
 
Pour l’instant, la croissance économique du pays reste robuste, « bien meilleure que prévue » et meilleure qu’en Europe nous dit-on. Or, si les chiffres de production n’atteignent pas encore des sommets, la mise en branle de l’économie de guerre semble porter ses fruits.
Selon le ministère britannique de la Défense, Moscou peut déjà remplacer 100 blindés détruits par mois, et ainsi que des drones.
Et puis les réalités sont changeantes, et nul ne peut dire encore si le temps jouera en faveur de « Vlad » et d’un renforcement de la « Sainte-Russie », ou si au contraire il fera plonger la nation, dépendante de son nouveau maître chinois, au second rang.
En apparence, le pays semble être un roc indestructible.
Mais, de manière insidieuse, la guerre en Ukraine a affaibli le chef de l’État russe.
 
Le directeur de la CIA affirme ainsi que le pouvoir de « Vlad » a été fragilisé. Le président russe nourrit une obsession pour l’Ukraine, une idée fixe qui ne doit pas être sous-estimée : « Il pense que la Russie ne peut pas être une grande puissance et que lui-même ne peut pas être un grand dirigeant russe si l’Ukraine n’est pas maîtrisée ».
Une « fixette » qui a aussi, paradoxalement, mis un coup de projecteur sur les faiblesses du pays et de son dirigeant : La prise de Kiev en seulement quelques jours a échoué, les ressources armées s’épuisent, les pertes ne font qu’augmenter depuis le début de la guerre…
« Les ambitions démesurées de Poutine se sont également retournées contre lui. En effet, au lieu de fragiliser l’OTAN, elles ne font qu’inciter l’Alliance à se développer et à se solidifier. »
 
La vassalisation de l’Ukraine a donc échoué. Et l’Ukraine mène de plus en plus d’attaques en Russie. Le chef du renseignement militaire ukrainien (GUR), Kyrylo Boudanov, menace de « multiplier » celles qui visent des infrastructures sur le sol russe. « Le nombre d’attaques contre les infrastructures russes va probablement être multiplié (…) Je pense que ce plan pourrait inclure toutes les principales infrastructures critiques et militaires de la Russie », indiquait la semaine dernière le militaire sur la messagerie Telegram.
Et effectivement, ces derniers mois Kiev a multiplié les frappes contre des installations pétrolières et gazières russes, à la suite d’attaques de Moscou, la capitale russe, contre ses propres infrastructures énergétiques.
L’Ukraine a notamment attaqué, avec un drone, une raffinerie à Saint-Pétersbourg, deuxième plus grande ville russe située à 1.000 km de la frontière ukrainienne. « La population civile russe voit enfin la réalité de la guerre. Elle voit des dépôts pétroliers en feu, des bâtiments d’usines et de manufactures détruits (…) Tout cela est utile », se réjouit-il…
Et puis depuis un mois, ça dékonne chez les aviateurs russes : C’est la quatrième fois qu’ils bombardent le territoire russe…
 
Ces éléments doit permettre à Kiev de se libérer de la pression de l’armée russe, à l’initiative dans le Donbass, afin de la pousser à éloigner une partie de son arsenal et de ses hommes du front.
L’Ukraine s’est également fixé un autre objectif pour 2024 : Chasser les Russes de son ciel, quand bien même elle ne dispose pas encore des avions que ses alliés occidentaux lui ont promis en 2023.
Kyrylo Boudanov a par ailleurs estimé que les avions d’attaque américains A-10 aideraient à « infliger une défaite militaire » à la Russie.
« Les avions d’attaque A-10 pourraient renforcer considérablement les capacités de l’Ukraine sur la ligne de front », faisant référence à ces appareils d’attaque de cibles au sol à la redoutable réputation : Des « tueurs de char » qui tirent des munitions à l’uranium appauvri…
Un poison qui aura martyrisé les troupes au sol, alliées ou non, en Bosnie-Herzégovine et au Koweït.
 
Le dernier paquet d’aide « ricaine » est toujours bloqué au Congrès mais « Bail-Dan » aura trouvé astucieux, pour exporter ses armes,  de le faire d’abord vers ses alliés de l’Otan qui eux peuvent les réexpédier en Ukraine.
Car, autres soutiens importants de l’Ukraine, les 27 pays membres de l’Union européenne (UE) se sont réunis la semaine dernière à Bruxelles et ont autorisé une aide de 50 milliards d’euros pour Kiev.
Jusqu’alors, le Premier ministre hongrois, « Viktor-Or-Ban », le plus proche allié de « Vlad » au sein de l’UE, mettait son veto à cette aide.
Mais la menace de bloquer les fonds européens à destination de Budapest aura fait surmonter la difficulté (blocage lié au manque d’intégration institutionnel et factuel du pays aux « normes européennes » : Même s’il ne s’agit pas des mêmes, ce sont celles qui font crever les agriculteurs européens)…
 
2024 reste une année électorale importante pour une bonne partie de l’humanité.
Or, il convient de noter que la démocratie recule face aux « National-populismes » qui la fragmentent.
C’est assez paradoxal d’ailleurs : L’UE reste un outil du « mondialisme-hégémonique » pacifique, mais qui s’appuie sur le nationalisme étriqué pour exister, de celui qui mène à des guerres infernales comme celle faite par « Poux-tine » à ses voisins ukrainiens, alors que c’est ce même mondialisme qui assure la paix et une certaine prospérité des peuples !
 
Je ne verrais donc pas la fin de cette histoire des « dogmes essentialistes opposés ».
C’est pour cette raison que je reste déçu : Même la puissante Russie-éternelle n’impose pas le sien par les armes.
Pourquoi les « phares de la pensée contemporaine » l’ont-ils pas vu auparavant alors que ça devait ressortir du domaine des évidences préalables ?
Je devrais plutôt être férocement inquiet pour le genre humain, finalement…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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