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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 21 février 2024

Qu’ils sont drôles ces « petits-gauloisiens-olympiques »

Leur pluralisme menacé… au nom du pluralisme !
 
J’avoue que je préfère en rire plutôt que d’en pleurer !
Depuis la décision du Conseil d’État demandant à l’Arcom de mieux contrôler le pluralisme sur CNews, les uns comme les autres montent sur leurs ergots pour défendre le même principe de « Liberté de la presse » et son « pluralisme bienfaisant ».
 
En commençant par l’association Reporters sans frontières (RSF) qui avait justement saisi ledit Conseil d’État contre la décision du 5 avril 2022 de l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle, ex-CSA) de rejeter sa plainte contre la chaîne « Beau-l’oréenne » pro-catho-prout-prout, un peu rancie mais qui cartonne auprès des nains du neurone.
(Et manifestement, ils sont nombreux)
Pour que les choses soit claires à mon lecteur du moment : Je suis un « papiste-revendiqué », juste pas très fidèle à son église et à tous ses dogmes.
Mais comme d’une part ceux-ci évoluent avec l’air du temps, je m’en félicite et je ne renonce donc pas à mon baptême-premier tout en restant très fidèle à l’enseignement christique, à savoir la tolérance envers autrui (tout le monde sans distinction, quoi !), mon frère (ou ma sœur) en Dieu…
 
Par ailleurs, comme dans la presse écrite où on trouve des titres vers lesquels on n’ira de toute façon qu’une fois, pour voir et ne pas se retromper, il en va de même pour l’audiovisuel : Il y a des chaînes où je ne vais pas, sauf quand elles diffusent des films qui me régalent.
Pas de raison de faire de l’audience pour que « Beau-l’orée » puisse vendre ses spots à des produits que je finirai peut-être par acheter : Ce serait du pognon qui va indirectement de ma poche à la sienne…
Par conséquent, les konneries d’émissions de cette chaîne et de quelques autres, j’évite…
En fait, j’ai été « élevé » aux émissions des deux Jacques (Chancelle et Martin) et à Yves Mourousi : Alors tout le reste, j’ai tendance à vomir.
Par exemple, question radio, j’en reste à RCC 91.7, quand ça cause de trop je passe sur Radio-Balagne, voire Radio Alta Frequenza et parfois Voce Nustrale (Radio Cervione). J’évite les radios nationales, sauf 107.7 (la radio qui voyage) quand je roule (pour prévoir les embouteillages sur mon chemin…)
Les choix est donc vite fait.
Par conséquent, les émois du PAF m’indiffèrent puissamment, dès lors que ces « professionnels » assurent à eux tous la liberté des choix des programmes et des éditoriaux.
 
Mais que RSF se mêle de vouloir faire dire le droit des fréquences par l’autorité idoine, voilà qui m’interpelle.
Il me semble qu’une sorte d’acharnement contentieux se déploie tous azimuts depuis quelques temps, qu'il s'agisse de procès climatiques, de revendications sociétales, de la dénonciation des soi-disant méfaits du capitalisme ou des croisades contre le néocolonialisme, contre la répression policière ou contre une extrême droâte fantasmée et devenue « ultra ».
À rebours de sa vocation première – défendre la liberté d’expression des opinions et des pensées, y compris de celles qui dérangent –, RSF entendrait ainsi obtenir du juge qu’il bâillonne un média politiquement incorrect et donc jugé dangereux…
Fabuleux !
C’est qu’ils prendraient l’auditeur et le téléspectateur pour plus kon que ça…
Déjà que…
 
Car il s’agit de bouter hors du paysage audiovisuel gauloieien-olympique (le PAF) le groupe de « Beau-l’Orée » (assimilé à Rupert Murdoch), dont CNews, incarnant un Fox News à la « Gauloisienne-(olympique) », serait la créature démoniaque.
Il s’agit curieusement d’épurer le débat public d’un média entretenant le peuple dans de « mauvaises pensées ».
Et cette opération d’assainissement est attendue de l’Arcom par la bien-pensance.
C’est marrant cette volonté de censure au nom de la liberté d’opinion, ne trouvez-vous pas ?
 
L’Arcom, ex-CS, est chargée par la loi du 30 septembre 1986 d’assurer « le respect de l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion dans les programmes des services de radio et de télévision, en particulier pour les émissions d’information politique et générale ».
Et l’Arcom a cependant refusé jusqu’ici de se laisser instrumentaliser.
Le Conseil d’’État vient, par son arrêt du 13 février, de lui forcer la main.
Dans l’immédiat, un seul opérateur – CNews – est concerné, même si toutes les chaînes d’information, publiques comme privées, seront potentiellement affectées.
Autrement dit, on est en phase de la mise en place d’une censure politique généralisée.
Si je me souviens bien, initialement, le législateur avait seulement voulu un partage équitable des temps d’antenne entre les différentes formations et courants politiques seulement en amont d’échéances électorales…
Notez que nous sommes quasi-perpétuellement en période électorale…
 
Par conséquent et paradoxalement, c’est donc au nom de la liberté d’expression qu’il est ainsi porté atteinte à « la libre communication des pensées et des opinions », dans laquelle la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 voit avec une certaine emphase « un des droits les plus précieux de l’homme », de sorte que « tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».
Et il faut dire que « Beau-l’Orée » comme quelques autres sont les spécialistes des recours judiciaires en cascade pour diffamation d’un propos (même d’un journaleux) le concernant ne lui convient pas.
Comme s’il n’avait que ça à foutre dans ses journées…
Enfin passons.
 
Ainsi, en vertu de l’article 13 de la loi du 30 septembre 1986, les radios et télévisions doivent transmettre à l’Arcom les temps d’intervention des personnalités politiques dans leurs journaux, bulletins d’information, magazines et autres émissions. L’autorité de régulation communique mensuellement ces données aux présidents des deux assemblées parlementaires et aux responsables des partis politiques. Elle doit aussi apprécier, après avoir vérifié leur véracité, l’équilibre des temps de parole entre formations politiques.
La « Gauloisie-olympique » est probablement la seule démocratie-élective au monde à imposer un tel contrôle.
Ce contrôle est source, pour l’Arcom comme pour les opérateurs, d’un travail aussi lourd que vain à l’heure du numérique et des réseaux sociaux, mais tant pis : La loi reste la loi.
Là où ça dérape, c’est que le Conseil d’État impose désormais à l’Arcom d’étendre le « contrôle du pluralisme », jusqu’ici défini par l’équilibre des temps de parole des personnalités politiques, à « l’ensemble des participants aux programmes diffusés » !
Ce sont les opinions se dégageant des propos de tous les intervenants – les éditorialistes, chroniqueurs, personnalités de la société civile et même le public – qui devront être jaugées au titre du respect du pluralisme…
Bref, vous avez le droit de penser par vous-mêmes, mais vous n’avez plus le droit de le faire savoir sans être « étiqueté » et comptabilisé…
Tout ça parce, « les animateurs (qui) se muent en polémistes, avec plus ou moins de subtilité », deviendraient des « faiseurs d’opinion ne sont donc pas tous des personnalités politiques » !
Je vous le dis, on vous prend pour des kons d’auditeurs, sans jugeotte…
Personnellement, un « polémiste » fait son numéro, je change de chaîne : C’est moâ qui ai la « zapette » !
 
L’arrêt du 13 février rompt donc avec une jurisprudence qui combinait jusqu’ici libéralement pluralisme et liberté éditoriale. Le Conseil d’État avait, par exemple, jugé impossible d’imposer à une radio exprimant un courant de pensée particulier d’ouvrir son antenne à d’autres courants (arrêt du 27 novembre 2015, Association comité de défense des auditeurs de Radio Solidarité) ?
Dans le silence des textes sur le contenu de la notion de pluralisme des courants de pensée et d'opinion (s’apprécient-ils globalement ou service par service ?), on ne peut pas exiger de chaque service de communication audiovisuelle, sauf s’il s’agit d’une chaîne de service public tenue strictement par le principe de neutralité, qu’il respecte le « pluralisme interne ». C’est-à-dire que ses programmes reflètent toute la diversité des courants de pensée et d’opinion : Ce serait une interprétation trop restrictive pour la liberté de communication, qu’on se place du point de vue d’un opérateur déterminé ou de celui des membres du public, désireux de trouver, dans un éventail d’offres d’information suffisamment ouvert, de quoi satisfaire à leurs attentes et à leurs sensibilités.
 
En effet, l’exigence de « pluralisme interne » est, en tout état de cause, inadaptée à un environnement marqué par la multiplication des supports par voie terrestre, satellitaire et en ligne, ainsi que par la réception de chaînes étrangères.
Les textes « Gauloisiens » n’exigent d’ailleurs pas le pluralisme interne de chaque service de communication audiovisuelle. Ce n’est qu’en faisant découler, de façon prétorienne, l’obligation de « pluralisme interne » de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme comme source du droit, que l’arrêt trouve une base légale à cette obligation…
 
Ce que la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, complétée par les conventions conclues avec les opérateurs, impose à chaque service en matière d’information, ce sont des exigences particulières d’honnêteté : exactitude des informations diffusées, équité dans le traitement des campagnes électorales, temps de parole équilibrés des personnalités politiques invitées à l’antenne, attention minimale accordée à certains sujets, respect des grands principes inscrits dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse…
C’est déjà difficile à contrôler et parfois mal supporté par les professionnels.
Or, le pluralisme interne est autrement plus exigeant.
 
Au surplus, la nouvelle fonction de surveillance ainsi impartie à l’Arcom donne le vertige. Va-t-on exiger des journalistes qu’ils désignent les doctrines politiques auxquelles ils adhèrent ?
Leur faire faire sous serment des déclarations d’intérêts cachés ?
Va-t-on demander aux agriculteurs qui viennent exprimer les craintes de leur profession sur les plateaux de confesser « d’où ils parlent » politiquement ? Comment étiqueter des opinions non unanimes au sein de chaque famille politique ?
Et comment classer les invités qui se conçoivent eux-mêmes comme apolitiques ?
Faudra-t-il à l’Arcom tantôt opérer au « doigt mouillé », tantôt mener des enquêtes et, dans tous les cas, pratiquer un fichage matériellement, intellectuellement et moralement impossible ?
Le président de l’Arcom a fort justement souligné dans une interview du 18 février 2024 que l’autorité qu’il préside « n’est pas la police de la pensée ni un tribunal d’opinion », ajoutant qu’il ne lui est pas demandé de comptabiliser les opinions de chaque intervenant.
À supposer que l’on puisse donner cette interprétation « neutralisante » à l’arrêt du Conseil d'État, il n’en faudra pas moins à l'Arcom enregistrer, visionner et classifier l’expression d’opinions philosophiques ou politiques associées à l’image des personnes qui les ont émises.
Drôle de conception de la Liberté de la presse pourtant revendiquée haut & fort…
 
De plus, un traitement de données personnelles peut être constitué en une seule opération d’enregistrement et peut ne pas être directement nominatif. Les émissions contrôlées, ainsi que la catégorisation des interventions opérée lors des visionnages, devront être conservées par l’Arcom, ne serait-ce que pour pouvoir justifier de la régularité de son contrôle si son action est contestée en justice par une chaîne sanctionnée pour non-respect du pluralisme.
Or, il s’agit de données personnelles sensibles, nomminatives, et c’est justement ce que prohibe l’article 9 du RGPD : La Cnil a sanctionné le relevé d’appréciations des salariés – et les journalistes et animateurs de télévision sont des salariés – en fonction de données comportementales ou révélant les appartenances politiques ou syndicales.
Le relevé des soi-disant orientations politiques est tout aussi scabreux pour les intervenants occasionnels, experts et membres du public.
À force de protection, on se barricadent dans des contradictions incommensurables.
Kafkaïennes même…
 
De cette surveillance des pensées qu’il propose de confier à l’Arcom, le rapporteur public du Conseil d’État croit en atténuer la rigueur en indiquant que « seuls les déséquilibres durables et manifestes révélant une intention délibérée de l’éditeur de favoriser un courant de pensée ou d’opinion, quel qu’il soit, devraient pouvoir être sanctionnés ».
Mais la recherche d’un « déséquilibre durable et manifeste » n’en suppose pas moins une observation, sinon exhaustive, du moins sourcilleuse des émissions d’information et des personnes, journalistes inclus, qui y participent.
Tout cela augure fâcheusement de la suite : Comme toujours, lorsque l’on place les pensées des hommes sous le contrôle d’autres hommes, on sombre forcément dans l’arbitraire, d’abord, dans la totalitarisme dictatoriale ensuite, avant de sombrer dans la tyrannie (parfois sanguinaire : demandez donc ce qu’en pense le « grand-démocrate » qu’est « Poux-tine », par exemple…)
 
Pour conclure, on peut probablement se moquer d’une une association censée défendre la liberté de la presse, RSF, qui veut placer des journalistes sous haute surveillance !
On peut aussi relever qu’une haute juridiction historiquement protectrice des libertés publiques, le Conseil d'État, décrète l’encadrement de l’information télévisée comme au temps de l’ORTF.
Et une autorité chargée de veiller à la liberté de communication, l'Arcom, contrainte de jouer un rôle de police de la pensée qu’elle récuse !
Quant aux invités, il n’est pas sûr qu’ils apprécient de savoir leurs prétendues orientations politiques être décortiquées une fois pour toute !
Paradoxes du moment ou les « charmes discrets des gauloiseries »…
 
Ce que j’attends désormais pour ma part, c’est le moment où les « censeurs » de RSF trouveront le moyen de faire passer une tribune de « Marinella-tchi-tchi » dans « l’Huma » ou « Libé » autrement qu’au titre du droit de réponse déjà encadré par la loi.
Parce que pour l’heure, ce sont les tenants de la « gôche bien-pensante » qui tentent de censurer ceux qu’ils exècrent et les débordent, et par tous les moyens, y compris en ayant fait main-basse sur la plupart des supports d’information, surtout ceux détenus par l’État.
Maintenant c’est à l’Arcom d’être instrumentalisée…
Dans quel monde vit-on au juste ?
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!

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