Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 14 février 2024

Démocrature contre national-populisme…

À force, ce clivage s’impose
 
Leur but, à l’un et à l’autre, est de saper, de saboter, d’éroder, de détruire notre État de droit, tel que nous en avons hérité de nos ancêtres qui ont mis des générations à le bâtir… et qui reste à aboutir définitivement pour être encore et toujours menacé.
Menacé d’une part par une forme pernicieuse de la « démocratie élective », à savoir la « démocrature » où l’absence de majorité claire permet tous les écarts dans la conduite des affaires publiques, et menacé d’autre part le « national-populisme » qui reste sa réplique, son contrepoids et se veut omnipotent (à défaut de majorité).
Et tous les moyens sont bons.
 
J’ai ainsi lu récemment « un papier » qui m’aura rappelé le tournage, dans notre « chinatown » parigot d’un film de propagande chinoise à la gloire du programme de disparition forcée, pendant des semaines sans que personne ne trouve rien à y redire.
Le même auteur cite les « Indian Chronicles », une opération d’influence indienne qui avait duré pendant 15 ans et dans laquelle les Indiens ont su exploiter les failles de l’ONU pour mener des opérations de dénigrement du Pakistan directement au Conseil des droits de l’homme.
Et puis encore, plus récemment et plus invraisemblable, Evguéni Prigojine, le défunt patron des mercenaires de Wagner (qui « joue » avec des grenades dans son avion personnel), qui avait financé une fausse ONG de défense des droits de l’Homme pour faire monter le sujet des violences policières en « Gauloisie-éternelle » quelques mois avant l’élection présidentielle de 2022 !
Et encore, la veille de mon anniversaire, le samedi 3 février 2024, comme pour saluer cet événement interplanétaire, l’ancien président russe « Dimitri Mevdvevdev » aura publié un long texte sur « Tél-et-gramme » (la messagerie si légère qu’elle fait poids-lourd sur les réseaux) appelant à s’ingérer dans les processus électoraux européen et américain en soutenant les partis « antisystème ».
Détruire, saboter, éroder, saper…
C’était avant la « sortie » de « McDo-Trompe » sur l’Otan…
Il a notamment écrit : « Notre tâche est de soutenir de toutes les manières possibles ces hommes politiques et leurs partis en Occident, en les aidant apertum et secretum (ouvertement et secrètement, comme quoi il a des lettres…), à obtenir des résultats corrects aux élections ».
« Correct » du seul point de vue russe, bien évidemment…
 
Or, chacun sait qu’il est toujours difficile de prouver l’ingérence d’une puissance étrangère dans un processus électoral. Même sans avoir à parler du jeu d’influence classique entre États. Il ne risque pas grand-chose, finalement à dire ce qu’il veut…
Après tout, « Vlad-Poux-tine », quand il invite au Kremlin une candidate « nationale-populiste » à l’élection présidentielle « Gauloisienne » et lui accorde un entretien immortalisé par quelques photos, il est tout à fait en droit de le faire et la candidate est libre d’accepter ou de décliner l’invitation en fonction de ce qu’elle juge être le mieux pour son intérêt personnel.
Et quand ce n’est pas lui, ce sont d’autres « nationaux-populistes » qui se présentent sur lesdits clichés… et financements !
 
Ici, cet auteur parle de ce qu’il était convenu d’appeler les « mesures actives » pendant la Guerre froide, lesquelles désignent l’ensemble des moyens employés pour influencer une situation de politique intérieure d’un pays-cible, ou sa ligne de politique étrangère.
Parmi ces moyens, on peut évoquer notamment la désinformation, la propagande, le recrutement d’agents d’influence ou l’utilisation de faux ou d’idiots utiles.
Mais soyons clairs : On a aussi vu un ancien maire de Rouen, atlantiste et de centre-modéré, se faire financer quasi-ouvertement sa campagne électorale aux présidentielles de 1965 par des fonds provenant d’une des « cagnottes » de la CIA…
 
Ces mesures actives, elles, sont par essence secrètes et la Russie mène ce type d’opérations en « Gauloisie-des-Lumières » aujourd’hui comme au temps de la Guerre froide.
« Si on ne devait donner qu’un exemple pour illustrer l’ancienneté de ces ingérences électorales, ce serait l’élection de 1974 pendant laquelle (l’antenne du KGB dans la kapitale) s’était vantée d’avoir mené en une semaine seulement 56 de ces opérations en faveur de Mitterrand dans un rapport envoyé à Moscou.
Fait amusant, les soviétiques à Moscou avaient de leur côté mené des opérations pour favoriser Giscard. »
Comme quoi, chez eux aussi, c’est souvent le bordel dans leur tête… probablement la chose la mieux partagée au monde, finalement.
D’un autre côté, notre PCF aura été soutenu sans faiblir par les staliniens moscovites durant des décennies…
 
Des opérations qui ont évidemment évolué depuis la Guerre froide notamment avec le numérique. Mais les objectifs, eux, restent inchangés.
Ce qui n’a pas changé non plus c’est le fait que ces opérations restent très difficilement attribuables formellement. On ne trouve presque jamais la preuve ultime de l’implication directe de l’appareil d’État russe. Remonter la piste de ces opérations pour découvrir qui est le commanditaire réel demande parfois des années de travail et ce travail n’aboutit pas toujours.
Et finalement ne sert à rien, comme pour le double sabotage du Nord-Stream…
 
Tout est bon quand il s’agit de saper, de saboter, d’éroder, de détruire notre État de droit. Même s’il faut faire la distinction entre les « agents d’influence » et les simples « idiots utiles ».
Quand on parle « d’idiots utiles », on fait souvent référence à ces gens qui répercutent la propagande du Kremlin de manière consciente ou non.
Ceux-là n’en tirent aucun bénéfice de la part de la Russie mais ils se reconnaissent dans cette propagande, sans la moindre once d’esprit critique : Des nains du neurone, pire que des trisomiques-autistes.
Des acéphales !
Je peux ainsi citer au moins trois « têtes de liste » qui se sont révélées de façon iconoclaste et inattendue : « Mes-Luches » (mais là, je n’ai pas été surpris : C’est son côté post-communiste-avancé, façon « Che-Guevara ») ; « Marinella-tchi-tchi » qui a la reconnaissance du ventre chevillée au corps (et ne m’a pas vraiment surpris non plus) et « Zézé-amour », qui m’aura un peu plus surpris (sauf que c’est un opportuniste qui aurait aimé aller à la soupe des financements « exogènes »).
 
Il y a un alignement idéologique entre le discours du Kremlin et leurs convictions profondes. Il y a ainsi, dans notre pays, des gens persuadés que les Arabes vont remplacer les Blancs, que l’homosexualité est un signe de la dégénérescence des sociétés occidentales, que l’Ukraine ne peut pas gagner sa guerre, que l’euro va s’effondrer, que les puissances occultes de Davos préparent la prochaine crise financière qui va vous ruiner, que les « reptiliens » nous gouvernent déjà, que les USA sont dirigés par des pantins qui n’ont que l’idée de leur impérialisme en tête, etc. etc.
De fait, ces gens se retrouvent dans les narratifs du Kremlin et peuvent sincèrement penser que « Poux-tine » est un rempart contre une prétendue décadence.
« C’est grotesque, évidemment, mais jusqu’à preuve du contraire être con n’est pas un délit dans ce pays. »
Et puis comme dit l’autre, si on les mettait en orbite, il y en a qui ne finirait pas de tourner…
 
« Les « agents d’influence », en revanche, c’est autre chose » en dit-il.
Il s’agit d’individus qui tirent bénéfice de la récitation de cette propagande.
« Les Russes vont essayer de recruter des politiciens, des journalistes, des avocats… »
Je n’ai pas encore vu passer de « TikTokeuse » aux silhouettes atractives, mais ça ne devrait pas tarder…
En revanche, les réseaux vous refourguent des « célibataires ukrainiennes » comme jamais depuis quelques jours…
Ce sont des gens dont la voix porte et qui en plus ont l’avantage d’être un peu mieux protégés que le citoyen ordinaire, dans le sens où il est plus délicat pour un service de renseignement d’enquêter ouvertement sur ce type de profils.
« On se souvient de l’affaire Jean Clémentin, le journaliste du Canard enchaîné qui était en réalité un vrai agent d’influence payé par les soviétiques. »
Au canard, je vous demande un peu : C’est surtout une source de renseignement de premier plan, là où toutes les loges franc-maçonniques de la fonction publique échangent leurs « petits-potins »…
Un régal !
 
En « Gauloisie-spectaculaire » et en matière d’opérations d’influence, ce sont les Russes et les Chinois qui sont les plus actifs.
Deux systèmes politiques qui ont sombré dans le « côté obscure » du « national-populisme » pour devenir de vraies dictatures.
On pourrait aussi citer l’Iran, la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Inde…
L’Iran est un cas à part : Le régime n’a rien de « populisme ». Il est théocratique !
Les autres ne sont pas mal et le dernier est parmi le plus avancé dans son évolution naturelle, alors que le régime turc patine entre ses terroristes du PKK et sa crise monétaire.
Mais on peut également citer le Bélarusse… qui n’est pas très actifs, voire pas du tout.
Tous ont un agenda et des objectifs stratégiques qui leur sont propres.
 
« Ce qui est intéressant c’est qu’ils ont globalement tous les mêmes méthodes et surtout apprennent des erreurs des uns et des autres ».
Dans son rapport publié le 2 novembre dernier, « la délégation parlementaire au renseignement a (ainsi) souligné la « naïveté » et les « fragilités » de la France, notamment face aux ingérences chinoises et russes ».
Cette commission a été l’occasion d’entendre différents services de l’État s’exprimer en détail sur ce sujet des opérations d’influence étrangères et d’imposer le sujet des opérations d’influence étrangères dans le débat public.
« La lutte contre les opérations d’influence a un point en commun avec la lutte contre le terrorisme. Dans les deux cas nous sommes face à un conflit asymétrique dans lequel les démocraties libérales sont contraintes dans leur réponse par des limites éthiques, morales et juridiques. »
 
Des limites que n’ont évidemment pas les dictatures qui mènent ces opérations d’influence…
Or, puisque leur but est de détruire le modèle des démocraties libérales et de saper notre État de droit, on ne protège pas l’État de droit en le sabordant nous-mêmes.
« Il faut (donc) veiller à ce qu’aucune ligne rouge ne soit franchie. »
Et probablement que le meilleur moyen de lutter efficacement contre ces opérations d’influence est au contraire de renforcer notre modèle démocratique.
Cela devrait passer par de grandes politiques publiques d’investissement pour renforcer les moyens de la Justice, de l’Éducation Nationale…
Il faudrait aussi s’atteler à répondre à la crise de défiance des citoyens envers l’État, les politiques et les médias.
Ce qui va être long, coûteux et difficile.
Mais avons-nous d’autre choix ?
 
Car il sera toujours facile d’inonder la sphère médiatique avec des « deep fakes » sorties de nulle part.
On l’a vu avec l’histoire des étoiles de David dans les rues de « Paris-sur-la-plage » qui aura mené la classe politique à surréagir en organisant, in fine, une grande manif’ de soutien du Palais Bourbon à celui du Luxembourg.
Pas une manif’ de sionistes (j’y étais et je ne suis pas un fanatique du sionisme, loin de là !), mais une manif’ anti-antisémite !
C’est que les médias, surtout télévisuels, se sont rués dessus et ont spéculé pendant des jours et des jours en y voyant une preuve de la montée de l’antisémitisme en mon pays après les attaques terroristes du 7 octobre en Israël.
On a bien vu que le seul problème qu’on aura découvert quelques jours plus tard, c’est qu’il s’agissait en réalité d’une opération « d’influence » perpétrée par un couple de Moldaves avec un commanditaire de la même nationalité, connu pour ses positions très proches de la Russie de « Poux-tine ».
Celui-là n’avait rien demandé, mais des « idiots utiles » il y en a dans chaque nationalité (de « nationalisme-populaire »).
 
Cet événement aura eu le mérite de pointer très directement les failles de notre système médiatique. L’immédiateté de l’information couplée à la course à l’audience sont de vrais fléaux.
Cela pousse des gens pourtant compétents à commettre des erreurs, qui viennent décrédibiliser par la suite ces mêmes médias, comme s’ils avaient besoin de ça, auprès de leur audience et en bout de chaîne cela vient encore accroître la défiance envers les institutions en roue-libre jusque dans ses contre-pouvoirs !!!
Si cette opération d’influence a particulièrement bien fonctionné, ce n’est pas parce que les Russes ont essayé d’amplifier l’histoire sur les réseaux sociaux avec des faux comptes, c’est parce que les médias se sont jetés dessus sans prendre de précautions.
 
La guerre hybride menée par la Russie pour déstabiliser les démocraties libérales et diffuser un discours anti-Occidental n’a pas commencé le 24 février 2022. Mais un changement d’échelle, d’intensité, dans les tentatives d’ingérences « discrètes » va probablement augmenter.
On peut même supposer sans prendre trop de risques de se tromper qu’il y a une hausse de ces opérations depuis le début de l’invasion de l’Ukraine du 24 février 2022 car il y a un enjeu stratégique pour Moscou à faire cesser le soutien des Occidentaux à Kyiv.
On peut même penser que l’on va voir, dans un avenir proche, une multiplication des « opérations d’influence » qui se reposent sur les outils numériques car il est aujourd’hui bien plus facile de créer des discours ou des faux sites web grâce à l’intelligence artificielle générative.
Créer un « deep-fake » il y a quelques années pouvait prendre des semaines et nécessitait de solides compétences. « Aujourd’hui, les outils d’IA permettent d’industrialiser ce type de productions, cela ne prend plus que quelques minutes et il n’y a pas besoin de compétences particulières pour y arriver. »
 
Or, 2024 est une année électorale : En Russie « populaire et démocratique » d’abord et le pouvoir russe s’y entend à manipuler son opinion publique, mais avant tout européenne avec un objectif très clair pour le Kremlin qui est celui de mettre la pagaille à organiser autour du soutien à Kiev : C’est vital pour « l’opération militaire spéciale » avant que « Pinocchio » ne s’éteigne bouffé par son crabe.
Il a bien un sosie aux lobes d’oreille raccourcis pour donner le change, mais ça ne suffit pas…
Or, il dispose, avec les « National-populistes » installés dans les urnes et parfois dans les exécutifs de plusieurs pays de l’UE, d’alliés objectifs qui vont pouvoir peser sur les instances décisionnaires européennes : Il a d’ailleurs plusieurs leviers, que ce soit dans le camp de certains européistes, ou dans celui des anti-européens…
Et puis l’élection majeure du 5 novembre prochain aux USA.
Qui peut tout faire basculer en sa faveur si « McDo-Trompe » permet de tromper tout son monde.
Vu qu’il ne cache même pas ses objectifs « européens », c’est un allié de poids qu’il en mériterait presque une médaille des héros de la Grande-Russie (sainte et éternelle).
 
Une affaire passionnante à suivre, naturellement.
D’autant qu’on n’a aucun modèle, support, déontologie, théorie, philosophie, politique à opposer à ce choix cornélien qui me désole : « Démocrature » d’une technocratie de « sachants » qui impose ses diktats sans sourciller jusque dans la taille et la forme des bananes, des jours de chasse et de pêche, et ce qu’on doit mettre ou non dans nos assiettes et nos poubelles, sans même en débattre ;
Et ce « National-populisme » qui gangrène la planète pour être une nouvelle « internationale du genre humain » qui impose, jusque par la violence la prédominance des « avantages acquis » d’une société figée ou réactionnaire, passéiste et finalement « minable » dont les dépositaires n’ont pas su ou voulu évoluer avec le temps qui passe et les générations qui poussent…
What else ?
Nothing…
Pour le moment !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire