Alors que moâ, je cherche un « médecin traitant »
Celui que j’avais m’aura sauvé d’un cancer du rein par
hasard (cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2015/11/hommages-mon-ange-gardien.html)
alors même que je ne me doutais de rien, et je lui dois une « fière
chandelle » de pouvoir vous enquiquiner encore tous les jours depuis ce
jour-là, mais il a failli me tuer dernièrement (cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2022/09/estives-2022-44.html)
…, là encore sauvé par hasard par SOS Toubib, le Samu, les pompiers et le
service de nuit et d’urgence cardiologique de Cochin.
Un système de soins finalement « au top », qui coûte une blinde (et j’ai largement cotisé à mon corps défendant durant de longues années pour ça), mais qui reste efficace à prolonger le déficit des régimes de retraite pour quelques zones urbaines assez denses.
Moins chez les « ruraux » de la « Gauloisie-profonde »…
Les retraites, on en parlera une autre fois, même si nous avons déjà abordé le problème récemment.
Bref, le « truc » est aux abois entre grève des praticiens, des personnels hospitaliers et même des laboratoires de biologistes, tous bousculés par le « Conard-virus » il y a encore peu, car manifestement tous sous-dimensionné, et aucun pour me signaler un « généraliste » de quartier qui court après le client, qui soit capable d’ausculter correctement et pas seulement de prendre la tension…
« Jupiter » aura donc dévoilé la semaine
dernière ses réponses pour « sortir de ce jour de crise sans fin »
dans lequel s’est enfoncé au fil du temps notre système de santé, avec une
réorganisation du travail à l’hôpital d’ici juin et une accélération du
recrutement d’assistants médicaux (avant même de les avoir formés ?)
Devant des soignants il a assuré vouloir « aller beaucoup plus vite, beaucoup plus fort et prendre des décisions radicales ».
Ouille-ouille…
Il a rappelé les mesures de son premier quinquennat, comme la suppression du « numerus clausus » qui plafonnait le nombre d’étudiants en médecine, décidée dans son plan de 2018 mais qui peine à combler les déserts médicaux de la « diagonale du vide ».
Ou encore le « Ségur de la santé » qui, après l’irruption de la pandémie de « Conard-virus » avait permis d’injecter 12 milliards d’euros annuels pour mieux rémunérer les soignants et 19 milliards pour investir dans les hôpitaux.
Mes trop lourds impôts qui vont enfin profiter à plus malade de quoi : J’en suis ravi…
Mais dès sa campagne pour sa réélection au printemps
dernier, il avait reconnu que c’était insuffisant, et fait de la santé l’un des
deux chantiers majeurs de son second mandat, avec l'école, comme d’autres s’attaquaient
à la mortalité routière ou au cancer.
Il aura convenu que la formation de nouveaux médecins allait prendre du temps et qu’il faudrait donc une décennie pour changer le système comme il le mérite (puisque toute la planète nous l’envie depuis des lustres), et il a prévenu qu’il faudrait « vivre dans les années qui viennent » avec cette pénurie de soignants.
Moche, ça…
Et dire qu’il y en a encore qui viennent de l’autre bout de la planète pour faire accoucher leurs femmes en « Hexagonie ».
Enfin passons : Ils restent une poignée…
Il a donc annoncé des solutions pour pallier ce manque
par d’autres moyens, en dégageant « du temps de médecin face aux
patients (…) notre défi collectif à court terme » et a ainsi promis
d’« accélérer le recrutement des assistants médicaux » créés
en 2018 pour les porter de « près de 4.000 » actuellement à « 10.000
d’ici la fin de » 2024.
Je ne sais même pas à quoi ça sert, moâ qui ai pourtant « redressé » (les comptes) d’un centre hospitalier de jour « sans aucun licenciement » dans ma jeunesse…
Le chef de l’État a aussi invité à une réorganisation du travail à l’hôpital « d’ici au 1er juin » pour le rendre plus attractif.
Admettons…
Mais c’est le patient qui compte, en principe dans ce type d’activité.
Et j’avoue qu’entre le service des urgences cardiologiques et le service hospitalier de cardiologie du même établissement (celui à l’autre bout du couloir), il n’y a pas photo.
Au moins à Cochin : Les fenêtres laissent passer des coulis d’air dans les deux cas, mais la garde de nuit et les équipements sont plus denses d’un côté du couloir par rapport à l’autre et ça fait la différence.
Même qu’à la dernière « alerte incendie », c’est moâ avec mes perfusions et depuis mon lit jusqu’au bureau d’accueil qui suis allé débrancher la sirène qui réveillait tout le bâtiment : Ils dormaient tous allongés dans des fauteuils à bascule…
Passons !
« On doit tout faire pour garder les soignants »
à l’hôpital, a-t-il souligné. « Ce qui veut dire qu’on doit ensemble
travailler à une meilleure organisation du temps de travail »
déplorant une « hyper-rigidité » dans l’application des 35 heures et
un système qui « ne marche qu’avec des heures supplémentaires ».
Comme chez les flics et les CRS…
Grand « sachant » parmi d’innombrables autres, il a doctement expliqué que pour remettre les soignants davantage aux manettes, un « tandem administratif et médical », « sur la base d’un projet », serait instauré à la tête de chaque hôpital.
Gag !
Un « projet santé », j’en ai fait avec mon « Toubib-Chef-commissaire-politique » et ça n’avait ni queue ni tête de mon point de vue, mais ils en ont tous été soufflés que j’ai fini par être « référant » dans plusieurs fédérations de « soignants »…
Mon « rebond » de consultant.
Par ailleurs, plus malin, il a annoncé la « sortie
de la tarification à l’acte » le fameux T2A, à l’hôpital dès le prochain
budget de la Sécurité sociale, au profit d’un financement sur « objectifs
de santé publique négociés
à l’échelle d’un territoire ».
Ça, c’est intelligent. Et ça ne va pas plaire à tout
le monde parce que ça impose des restructurations d’offres de soin et donc des délocalisations,
des mutations et des fermetures de lit.
« Personne ne peut plus supporter que les établissements se fassent une concurrence visible », a fait valoir le chef de l’État, évoquant cette T2A qui « crée beaucoup de dysfonctionnements dans le système » et « prend mal en compte le soin non programmé », de même que les soins « qui prennent du temps, la pédiatrie en est un très bon exemple ».
En fait, pour bien faire, il faudrait un mix des deux systèmes.
Peut-être par spécialité : L’hophtalmo peut faire plus de 10 consultations à l’heure s’il est bien secondé, pendant que le neuropsychiatre n’e fera que 2.
Parce qu’aussi, être « le meilleur » sur le papier et embaucher des meks qui tapent le carton parce que le patient il ne se présente pas à l’accueil, ce n’est pas non plus la panacée.
Ces annonces étaient très attendues, alors que le
système est « à bout de souffle » de l’aveu même du gouvernement avec
des urgences débordées et un manque criant de soignants, sur fond de triple
épidémie hivernale de « Conard-virus », grippe et bronchiolite.
Et les foyers de mécontentement se multiplient.
Les médecins libéraux ont manifesté par milliers juste avant à « Paris-sur-la-plage », point d’orgue d’une grève qui a débuté au lendemain de Noël pour réclamer le doublement de la consultation, de 25 à 50 euros.
Ce qui n’est pas kon non plus puisqu’on leur en donne plus à traiter (la papasserie débordante, même si l’électronique les aide bien), autant de moins de temps à être devant le patient… qui patiente !
D’ailleurs, sentant le sens du vent, le « sinistre de la bonne Santé » s’est dit « prêt à augmenter cette consultation », mais en échange d’efforts pour permettre aux malades d’accéder plus aisément à un médecin, et certainement pas à hauteur des 50 euros demandés.
Des efforts ? Peut-être, mais lesquels au juste ?
Les urgences semblent toujours débordées, les cabinets
médicaux fermés ou engorgés, les laboratoires en grève, comme les toubibs… C’est
que les crises s’enchaînent et le mal-être est toujours plus profond pour le
personnel soignant. « Je sais l’épuisement personnel et collectif, ce sentiment
parfois de perte de sens qui s’est installé, le sentiment au fond de passer
d’une crise à l’autre », a reconnu « Jupiter ».
D’accord, mais ce n’est pas non plus Beyrouth aux chaudes heures du pays, pas plus que Bamout en Ukraine en ce moment…
Lissant de la brosse à reluire dans le sens du poil, le chef de l’État a tenu à saluer le dévouement du personnel soignant et à souligner « l’estime de la nation » qu’ils « suscitent par leurs efforts ».
Lesquels au juste ?
T’es payé pour soigner, poser des diagnostics et ordonnancer des soins, oui ou non ?
Alors il a temporisé et s’est dit bien conscient du fait qu’il n’y avait pas de « recette miracle ».
Soulignant que les places ouvertes aux concours
d’infirmiers avaient augmenté de « plus de 20 % en trois ans », le chef
de l’État s’est engagé à « aller encore plus loin » pour faciliter le
recrutement d’infirmiers à l’hôpital.
Mais il a exprimé la nécessité de travailler sur l’organisation des études, que trop d’élèves quittent en cours de route (il faut dire que parfois, il ne faut pas être dégouté), et prôné « un système plus responsabilisant » en sortie de cursus, pour que les infirmières restent à l’hôpital.
C’est l’enfer, l’hôpital pour une dame-pique-pique.
J’en connais plusieurs qui ont un mal fou à organiser leur vie de famille, surtout si elles succombent aux charmes incandescents d’un infirmier kouillu pour envisager de se reproduire.
Là, la seule solution, c’est que l’un des deux soit « libéral ».
Or, infirmier « ambulatoire », surtout à la campagne, c’est un autre enfer et en plus c’est mal rémunéré avec plein de frais inattendus quand tu te fais tamponner par des fêtards qui n’ont pas dessoûlé avant de partir travailler…
Bref, de façon plus globale, « Jupiter »
entend réorganiser à lui tout seul le travail à l’hôpital pour le rendre plus
attractif. Cela passe donc selon lui par une meilleure planification du temps
de travail, et par conséquent la fin des 35 heures dans les établissements
hospitaliers comme dit ci avant.
Et « Jupiter » aura aussi plaidé pour la libéralisation de la « télé-expertise », en critiquant le seuil de 20 % existant. Actuellement, un médecin ne peut réaliser, sur une année civile, plus de 20 % de son volume d’activité à distance (téléconsultations et télé-expertises cumulées).
Pas kon non plus, même si je n’y crois pas vraiment sauf pour les maladies chroniques bien typées et les renouvellements d’ordonnance.
Comme de toute façon, désormais les toubibs ne « palpent » plus leur patient mais ordonne des analyses et rend son diagnostic qu’à leur lecture, pourquoi pas : Ça peut se faire à distance si le patient est équipé de NTIC adéquates.
Or, mon imprimante ne veut pas tourné sous Windows 11…
Le chef de l’État veut également « mieux rémunérer
» les médecins de ville qui assurent la permanence des soins via des gardes et
« prennent en charge des nouveaux patients », afin que chacun « trouve
facilement un médecin de garde ». Mais il n’a rien dit des augmentations du
prix des consultations.
De toute façon, ce n’est pas lui qui décide, mais les organismes paritaires de « sécu » qui fixent les prix conventionnels après âpres négociations, et jusqu’au prix des médocs…
Bon, un praticien peut toujours « dépasser » le prix conventionnel ce qui est une habitude dans les « zones chargées » sans pour autant qu’ils soient meilleurs que d’autres, loin de là.
Enfin, il paraît que tous les patients souffrant d’une maladie chronique et ne disposant pas, à l’heure actuelle, d’un médecin traitant (mon cas) s’en verront proposer un « avant la fin de l’année », a-t-il assuré, évoquant « 600.000 patients » concernés.
Du moment que je peux y aller à pied, pas de problème puisque j’en cherche un !
Et puis répondant à une demande répétée des
généralistes, « Jupiter » a dit vouloir « continuer à supprimer
toutes les tâches inutiles, comme certains certificats ».
Moâ je veux bien, mais quand les fédé sportives scolaires exigent un certificat médical, même payé à 25 euros remboursés, c’est du bon business.
À mon époque, le prix n’était pas le même, mais j’avais un toubib qui se faisait un fric de dingue en multipliant les consultations : Son cabinet était toujours archiplein, mais l’attente quasi nulle ou réduite à moins d’un quart d’heure. Tu entrais par une porte, tu avais à peine le temps de dire bonjour et d’expliquer pourquoi tu avais pris RDV, il te palpait la zone de souffrance, écoutais ton cœur et ta respiration, et tu ressortais avec une ordonnance en main par une autre porte en finissant de te rhabiller dans le couloir de son immeuble.
Si tu trainais à attendre l’ascenseur, le suivant te rattrapait dans la même configuration !
Un arménien au diagnostic « hors norme » et que s’il te collait un arrêt de travail, c’était que tu étais à l’article de la mort !
Exceptionnel…
En synthèse, une « politique » de l’esbrouffe,
de communicant. Ses « sachants » lui on dit « que », alors
il fait une synthèse et la ressert dans un beau discours expliquant qu’on s’occupe
de la maladie des soignants de malades.
Ça ne fera pas de voix en plus aux prochaines élections où « Jupiter » est encore interdit de se présenter, mais ça calmera un corps social en surchauffe, au moins quelques temps.
C’est que du bonus, finalement, puisqu’il le dit lui-même, ses annonces n’auront d’effet que dans 10 ans.
Une éternité électorale, finalement…
Un système de soins finalement « au top », qui coûte une blinde (et j’ai largement cotisé à mon corps défendant durant de longues années pour ça), mais qui reste efficace à prolonger le déficit des régimes de retraite pour quelques zones urbaines assez denses.
Moins chez les « ruraux » de la « Gauloisie-profonde »…
Les retraites, on en parlera une autre fois, même si nous avons déjà abordé le problème récemment.
Bref, le « truc » est aux abois entre grève des praticiens, des personnels hospitaliers et même des laboratoires de biologistes, tous bousculés par le « Conard-virus » il y a encore peu, car manifestement tous sous-dimensionné, et aucun pour me signaler un « généraliste » de quartier qui court après le client, qui soit capable d’ausculter correctement et pas seulement de prendre la tension…
Devant des soignants il a assuré vouloir « aller beaucoup plus vite, beaucoup plus fort et prendre des décisions radicales ».
Ouille-ouille…
Il a rappelé les mesures de son premier quinquennat, comme la suppression du « numerus clausus » qui plafonnait le nombre d’étudiants en médecine, décidée dans son plan de 2018 mais qui peine à combler les déserts médicaux de la « diagonale du vide ».
Ou encore le « Ségur de la santé » qui, après l’irruption de la pandémie de « Conard-virus » avait permis d’injecter 12 milliards d’euros annuels pour mieux rémunérer les soignants et 19 milliards pour investir dans les hôpitaux.
Mes trop lourds impôts qui vont enfin profiter à plus malade de quoi : J’en suis ravi…
Il aura convenu que la formation de nouveaux médecins allait prendre du temps et qu’il faudrait donc une décennie pour changer le système comme il le mérite (puisque toute la planète nous l’envie depuis des lustres), et il a prévenu qu’il faudrait « vivre dans les années qui viennent » avec cette pénurie de soignants.
Moche, ça…
Et dire qu’il y en a encore qui viennent de l’autre bout de la planète pour faire accoucher leurs femmes en « Hexagonie ».
Enfin passons : Ils restent une poignée…
Je ne sais même pas à quoi ça sert, moâ qui ai pourtant « redressé » (les comptes) d’un centre hospitalier de jour « sans aucun licenciement » dans ma jeunesse…
Le chef de l’État a aussi invité à une réorganisation du travail à l’hôpital « d’ici au 1er juin » pour le rendre plus attractif.
Admettons…
Mais c’est le patient qui compte, en principe dans ce type d’activité.
Et j’avoue qu’entre le service des urgences cardiologiques et le service hospitalier de cardiologie du même établissement (celui à l’autre bout du couloir), il n’y a pas photo.
Au moins à Cochin : Les fenêtres laissent passer des coulis d’air dans les deux cas, mais la garde de nuit et les équipements sont plus denses d’un côté du couloir par rapport à l’autre et ça fait la différence.
Même qu’à la dernière « alerte incendie », c’est moâ avec mes perfusions et depuis mon lit jusqu’au bureau d’accueil qui suis allé débrancher la sirène qui réveillait tout le bâtiment : Ils dormaient tous allongés dans des fauteuils à bascule…
Passons !
Comme chez les flics et les CRS…
Grand « sachant » parmi d’innombrables autres, il a doctement expliqué que pour remettre les soignants davantage aux manettes, un « tandem administratif et médical », « sur la base d’un projet », serait instauré à la tête de chaque hôpital.
Gag !
Un « projet santé », j’en ai fait avec mon « Toubib-Chef-commissaire-politique » et ça n’avait ni queue ni tête de mon point de vue, mais ils en ont tous été soufflés que j’ai fini par être « référant » dans plusieurs fédérations de « soignants »…
Mon « rebond » de consultant.
« Personne ne peut plus supporter que les établissements se fassent une concurrence visible », a fait valoir le chef de l’État, évoquant cette T2A qui « crée beaucoup de dysfonctionnements dans le système » et « prend mal en compte le soin non programmé », de même que les soins « qui prennent du temps, la pédiatrie en est un très bon exemple ».
En fait, pour bien faire, il faudrait un mix des deux systèmes.
Peut-être par spécialité : L’hophtalmo peut faire plus de 10 consultations à l’heure s’il est bien secondé, pendant que le neuropsychiatre n’e fera que 2.
Parce qu’aussi, être « le meilleur » sur le papier et embaucher des meks qui tapent le carton parce que le patient il ne se présente pas à l’accueil, ce n’est pas non plus la panacée.
Et les foyers de mécontentement se multiplient.
Les médecins libéraux ont manifesté par milliers juste avant à « Paris-sur-la-plage », point d’orgue d’une grève qui a débuté au lendemain de Noël pour réclamer le doublement de la consultation, de 25 à 50 euros.
Ce qui n’est pas kon non plus puisqu’on leur en donne plus à traiter (la papasserie débordante, même si l’électronique les aide bien), autant de moins de temps à être devant le patient… qui patiente !
D’ailleurs, sentant le sens du vent, le « sinistre de la bonne Santé » s’est dit « prêt à augmenter cette consultation », mais en échange d’efforts pour permettre aux malades d’accéder plus aisément à un médecin, et certainement pas à hauteur des 50 euros demandés.
Des efforts ? Peut-être, mais lesquels au juste ?
D’accord, mais ce n’est pas non plus Beyrouth aux chaudes heures du pays, pas plus que Bamout en Ukraine en ce moment…
Lissant de la brosse à reluire dans le sens du poil, le chef de l’État a tenu à saluer le dévouement du personnel soignant et à souligner « l’estime de la nation » qu’ils « suscitent par leurs efforts ».
Lesquels au juste ?
T’es payé pour soigner, poser des diagnostics et ordonnancer des soins, oui ou non ?
Alors il a temporisé et s’est dit bien conscient du fait qu’il n’y avait pas de « recette miracle ».
Mais il a exprimé la nécessité de travailler sur l’organisation des études, que trop d’élèves quittent en cours de route (il faut dire que parfois, il ne faut pas être dégouté), et prôné « un système plus responsabilisant » en sortie de cursus, pour que les infirmières restent à l’hôpital.
C’est l’enfer, l’hôpital pour une dame-pique-pique.
J’en connais plusieurs qui ont un mal fou à organiser leur vie de famille, surtout si elles succombent aux charmes incandescents d’un infirmier kouillu pour envisager de se reproduire.
Là, la seule solution, c’est que l’un des deux soit « libéral ».
Or, infirmier « ambulatoire », surtout à la campagne, c’est un autre enfer et en plus c’est mal rémunéré avec plein de frais inattendus quand tu te fais tamponner par des fêtards qui n’ont pas dessoûlé avant de partir travailler…
Et « Jupiter » aura aussi plaidé pour la libéralisation de la « télé-expertise », en critiquant le seuil de 20 % existant. Actuellement, un médecin ne peut réaliser, sur une année civile, plus de 20 % de son volume d’activité à distance (téléconsultations et télé-expertises cumulées).
Pas kon non plus, même si je n’y crois pas vraiment sauf pour les maladies chroniques bien typées et les renouvellements d’ordonnance.
Comme de toute façon, désormais les toubibs ne « palpent » plus leur patient mais ordonne des analyses et rend son diagnostic qu’à leur lecture, pourquoi pas : Ça peut se faire à distance si le patient est équipé de NTIC adéquates.
Or, mon imprimante ne veut pas tourné sous Windows 11…
De toute façon, ce n’est pas lui qui décide, mais les organismes paritaires de « sécu » qui fixent les prix conventionnels après âpres négociations, et jusqu’au prix des médocs…
Bon, un praticien peut toujours « dépasser » le prix conventionnel ce qui est une habitude dans les « zones chargées » sans pour autant qu’ils soient meilleurs que d’autres, loin de là.
Enfin, il paraît que tous les patients souffrant d’une maladie chronique et ne disposant pas, à l’heure actuelle, d’un médecin traitant (mon cas) s’en verront proposer un « avant la fin de l’année », a-t-il assuré, évoquant « 600.000 patients » concernés.
Du moment que je peux y aller à pied, pas de problème puisque j’en cherche un !
Moâ je veux bien, mais quand les fédé sportives scolaires exigent un certificat médical, même payé à 25 euros remboursés, c’est du bon business.
À mon époque, le prix n’était pas le même, mais j’avais un toubib qui se faisait un fric de dingue en multipliant les consultations : Son cabinet était toujours archiplein, mais l’attente quasi nulle ou réduite à moins d’un quart d’heure. Tu entrais par une porte, tu avais à peine le temps de dire bonjour et d’expliquer pourquoi tu avais pris RDV, il te palpait la zone de souffrance, écoutais ton cœur et ta respiration, et tu ressortais avec une ordonnance en main par une autre porte en finissant de te rhabiller dans le couloir de son immeuble.
Si tu trainais à attendre l’ascenseur, le suivant te rattrapait dans la même configuration !
Un arménien au diagnostic « hors norme » et que s’il te collait un arrêt de travail, c’était que tu étais à l’article de la mort !
Exceptionnel…
Ça ne fera pas de voix en plus aux prochaines élections où « Jupiter » est encore interdit de se présenter, mais ça calmera un corps social en surchauffe, au moins quelques temps.
C’est que du bonus, finalement, puisqu’il le dit lui-même, ses annonces n’auront d’effet que dans 10 ans.
Une éternité électorale, finalement…
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