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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 26 janvier 2023

Prospective 2023 (3)

Avertissement : Entre roman et réalités…
 
Seconde série de « polycrises » : Là, on rentre dans un domaine de la prospective qui émet des hypothèses qui pourraient bien se réaliser, mais on ne sait ni où, ni quand, ni quelles importances elles prendront.
On prend alors la précaution du « conditionnel » et on verra bien ce qui se passera…
 
― Tout d’abord, une insécurité alimentaire grandissante : Le Programme alimentaire mondial (PAM) a mis en évidence un « anneau de feu », alerte rouge de la faim et de la malnutrition qui se répand partout dans le monde depuis l’Amérique centrale et Haïti, en passant par l’Afrique du Nord, le Sahel, le Ghana, la République centrafricaine et le Soudan du Sud, puis vers l’est dans la Corne de l’Afrique, la Syrie et le Yémen et allant jusqu’au Pakistan et à l’Afghanistan.
Le nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë a bondi, passant de 135 millions à 345 millions depuis 2019 !
Même si la guerre en Ukraine se résout pacifiquement et que les futurs envois de céréales en provenance d’Ukraine ne sont pas en péril, les pénuries alimentaires continueront d’exister.
 
Outre les conflits, le changement climatique ― qui provoque des sécheresses plus graves et modifie le régime des précipitations ― est un facteur majeur d’insécurité alimentaire et il est peu probable qu’il soit efficacement réduit en 2023. La flambée des prix du gazole et des engrais, exacerbée par la guerre en Ukraine et les problèmes de la chaîne d’approvisionnement (acheminement des cultures vers les marchés et transformation de la viande et de la volaille), a entraîné une augmentation des coûts relatifs à l’alimentation du bétail et des vaches laitières.
Et les coûts de l’aide humanitaire augmentent du fait de l’inflation : Le montant supplémentaire que le PAM consacre aujourd’hui aux frais de fonctionnement aurait auparavant permis de nourrir 4 millions de personnes pendant un mois.
En bref, la probabilité d’une crise alimentaire reste élevée, avec des conséquences difficiles à imaginer si elle devait dégénérer en « émeute de la faim » que nous avons déjà connue…
 
― On peut prévoir également des bouleversements et confrontations avec l’Iran : Tout comme dans le cas de la guerre en Ukraine, le soulèvement populaire sans précédent en Iran pourrait se transformer en une « crise » majeure.
Les planètes sont déjà alignées pour un nouveau conflit dangereux entre les États-Unis et/ou Israël et Téhéran.
L’accord sur le nucléaire iranien, qui était sur le point d’aboutir il y a quelques mois à peine, est maintenant en veilleuse, voire au point mort.
Depuis, l’Iran accélère sa production d’uranium hautement enrichi (UHE, 60 % des 90 % nécessaires à la fabrication d’une bombe) de qualité proche de celle d’une bombe et n’est plus qu’à quelques semaines d’en avoir suffisamment pour fabriquer une bombe et disposer d’une tête nucléaire capable d’être lancée dans deux ans ou moins.
La fourniture par l’Iran de drones et de missiles à la Russie ajoute une nouvelle dimension à la confrontation et incite à l’adoption de nouvelles sanctions.
Par ailleurs, l’affaiblissement de la légitimité de la théocratie et la répression du soulèvement populaire sans précédent ajoutent de l’incertitude.
L’Iran pourrait bien ne se trouver qu’à une grève générale près d’une révolution politique : Un événement à « faible probabilité » mais aux conséquences maximales !
 
D’autant, conjonction des planètes… un nouveau gouvernement d’extrême droâte en Israël et une Chambre républicaine des représentants aux États-Unis intensifieront les pressions en faveur d’un bombardement ou d’un sabotage de l’usine d’enrichissement de Fordow ainsi que des installations de missiles et de drones de Téhéran.
En réponse, l’Iran pourrait alors frapper les installations pétrolières saoudiennes ou les navires pétroliers dans le golfe d’Ormuz, perturbant le trafic maritime alors que le risque d’une escalade du conflit augmente.
Quant à la chute de la théocratie provoquée par les manifestations populaires, c’est une hypothèse à faible probabilité et à conséquences extrêmement lourdes, qui pourrait transformer la géopolitique d’un Moyen-Orient déjà en proie à de graves troubles.
 
― L’aggravation de la « crise de la dette » dans le monde en voie de développement n’est pas une chimère de plus : Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) a déjà averti que 54 pays à revenu faible ou intermédiaire ont de « graves problèmes d’endettement ».
Ces pays représentent à eux seuls 18 % de la population mondiale, où plus de 50 % des personnes vivant dans l’extrême pauvreté et comptent 28 des 50 pays les plus vulnérables au changement climatique.
Imbrication des « in put »…
De tout temps, l’allégement de la dette est arrivé « trop faiblement et trop tard ».
Au départ, les problèmes de solvabilité ont souvent été confondus avec des problèmes de liquidité, ce qui a conduit à des crises de la dette prolongées aux conséquences économiques graves.
 
Les pays à faible revenu, comme la Somalie et le Zimbabwe, figurent en tête de la liste des pays en détresse économique du PNUD, mais on estime aussi que de nombreux pays émergents résisteront à la tempête, ayant déjà réduit leurs dépenses au début du cycle baissier.
La situation budgétaire désastreuse de la plupart des pays en voie de développement est de mauvais augure pour la réalisation des objectifs de développement durable des Nations-Unies d’ici à 2030 : Au lieu de cela, ces pays risquent fort, en 2023, de connaître plus de pauvreté, moins de progrès en ce qui concerne l’éducation et une capacité réduite à lutter contre le changement climatique.
 
― Ce qui nous amène à la « spirale de la dette mondiale ».
Selon l’Institut international de la finance, tant l’endettement des entreprises non financières (88.000 milliards de dollars, soit environ 98 % du PIB mondial) que la dette conjointe des gouvernements, des entreprises et des ménages (290.000 milliards de dollars d’ici le troisième trimestre de 2022) ont augmenté au cours des quatre à cinq dernières années.
Et plusieurs années de taux d’intérêt bas ― voire négatifs dans certains cas ―, favorisant l’argent facile, contribuent à expliquer cette situation.
Bien que le total ait légèrement diminué, la hausse des taux d’intérêt, la vigueur du dollar, la récession rampante en Europe, la faiblesse de l’économie chinoise et les incertitudes concernant l’Ukraine risque de déclencher une nouvelle crise financière régionale, puis mondiale.
 
Effectivement, l’ampleur de la dette est nettement supérieure à celle de la crise financière des années 2007-2008, et les difficultés des finances publiques des principaux pays de l’OCDE sont plutôt préoccupantes.
Plus inquiétante encore, la baisse de la coopération internationale, qui est bien moins bienveillante qu’en 2008.
Sur ce, un Congrès républicain est moins susceptible d’approuver l’augmentation des ressources du FMI et de la Banque mondiale pourtant indispensables pour prévenir les défauts de paiement et rééchelonner la dette, en particulier dans les pays en voie de développement, mais aussi potentiellement en « Ritalie ».
Le G20 a joué un rôle clé dans la crise financière de 2007-2008, mais à en juger par la réunion du G20 à Bali en novembre, les efforts de coordination pour gérer la dette restent largement insuffisants.
D’autant que la Chine, principal créancier des pays en voie de développement, préfère gérer la dette de manière bilatérale, et ses relations tendues avec les États-Unis laissent penser que Pékin sera peu enclin à coopérer avec Washington comme en 2008.
 
L’étincelle qui déclenchera une nouvelle crise financière majeure pourrait émaner de menaces de défaut de paiement d’un ou plusieurs pays en voie de développement ou de la « Ritalie » pseudo-fasciste, ou d’un effondrement d’entreprises de type Lehman Brothers ou bien d’une panique si la guerre en Ukraine dégénère en affrontement de niveau nucléaire.
Des crises régionales sont quasi-certaines. Une déflagration générale plus incertaine : Tout dépendra de la réaction et de la promptitude des dirigeants des « majors ».
Comme ils ont déjà anticipé et se préparent à beaucoup d’hypothèses dans l’ombre des instances internationales, on peut garder l’espoir qu’ils sauront repousser les échéances au fil du temps…
 
― Mais le creusement du déficit de la coopération mondiale et les risques mondiaux, qui vont du changement climatique à la dette des pays les moins avancés (PMA) en passant par la question des débris spatiaux, ne cesseront pas de croître parce que la concurrence grandissante entre les grandes puissances rend plus difficile la coopération dans le domaine des problèmes mondiaux collectifs.
Après la réunion du G20 en novembre entre le président « Ricain » et « Xi-Ping-pong », les deux dirigeants ont convenu de reprendre les discussions bilatérales sur le changement climatique.
Toutefois, un autre affrontement au sujet de Taïwan mettra probablement un terme à ces efforts…
Conséquence, le système commercial multilatéral est en train de sérieusement se désagréger, ainsi que la directrice générale de l’OMC en a récemment averti, alors même que les coûts du protectionnisme et des efforts d’autosuffisance des grandes puissances ralentiront la croissance économique de tous les pays…
 
D’autres institutions de coopération internationale se révèlent d’ailleurs assez inefficaces : Le G20 a mis du temps à désamorcer les crises de la dette qui se multiplient dans les pays les plus durement touchés, comme le Bangladesh, le Pakistan, le Sri Lanka et d’autres, tandis que la Banque mondiale a été vivement critiquée par les pays en voie de développement pour ne pas avoir consacré davantage de fonds à la lutte contre le changement climatique.
Si les institutions multilatérales ne prennent pas davantage de mesures pour relever les défis actuels, la légitimité de l’ordre libéral occidental de l’après-Seconde Guerre mondiale s’érodera encore un peu plus, en particulier aux yeux de nombreux pays du Sud, qui voient aujourd’hui leurs chances de développement économique rapide s’amenuiser.
Par ailleurs, la fragmentation de l’ordre international en un ensemble de groupes régionaux et de normes concurrentes inefficaces est une autre des conséquences du nationalisme économique qui mène à un manque de coopération en matière de réformes et de mise à jour des institutions mondiales.
L’effondrement du système multilatéral ne fera alors qu’accroître les risques d’aggravation de la pauvreté, du nationalisme et par conséquente des conflits.
 
― Le Boston Consulting Group estime que si les grandes puissances essaient de devenir totalement autosuffisantes en matière de semi-conducteurs, comme le souhaite l’administration « Bail-dan », l’investissement initial pourrait atteindre 1.000 milliards de dollars et les puces coûteraient 35 à 65 % plus cher.
À mesure que la guerre technologique « sino-ricaine » s’intensifie, la Chine ne pourra pas se procurer de nombreux produits étrangers et devra les remplacer par des articles fabriqués en Chine, ce qui compromettra les efforts entrepris pour respecter les normes mondiales.
En examinant 81 technologies en cours de développement, une étude du McKinsey Global Institute a révélé que la Chine a jusqu’à présent respecté les normes mondiales pour plus de 90 % d’entre elles. Or, dans bon nombre de ces cas, Pékin s’est appuyé sur des multinationales étrangères pour obtenir 20 à 40 % des intrants nécessaires.
Étant donné que les semi-conducteurs jouent un rôle de plus en plus important dans la fabrication des biens de consommation, et pas seulement dans l’électronique ou les équipements technologiques haut de gamme, les marchés de tous les biens manufacturés risquent alors de se fragmenter, ce qui entraînera une augmentation des coûts (ce qui veut dire inflation) et une restriction des choix pour les consommateurs.
À plus long terme, si l’économie mondiale devait se scinder en deux blocs autonomes, l’Occident et la Chine, le PIB mondial diminuerait d’au moins 5 %, ce qui serait un scénario bien pire que celui relevant des dommages causés par la crise financière de 2007-2008, selon l’OMC.
 
Et les modèles du FMI montrent que « dans cette hypothèse, les perspectives de croissance des économies en voie de développement seraient plus sombres, avec pour certaine des pertes de bien-être pouvant atteindre un taux à deux chiffres ».
 
― L’inconnue majeure : L’aggravation des impacts du changement climatique !
La COP27 s’est terminée sur un sentiment de frustration plutôt que sur une impression de réussite. Les appels à la sortie progressive des combustibles fossiles ont été mis en échec par les États producteurs de pétrole, alors même que la limitation de l’augmentation de la température à 1,5 °C restait l’objectif à atteindre.
La plupart des scientifiques estiment que la planète atteindra très bientôt ce niveau d’augmentation de 1,5° C et que nous sommes sur la voie d’une augmentation de 2,2° C. À moins que les pays ne s’engagent à réduire leurs émissions totales de gaz à effet de serre de 43 %.
Rappelez-vous qu’un climat plus chaud signifie des sécheresses et des inondations plus longues, plus coûteuses, plus dévastatrices, car impliquant des changements dangereux dans les modèles de précipitations ce qui va perturber les rendements agricoles.
Et provoquer des tensions et pénuries alimentaires évoquées ci-avant.
Plus des « migrations » intempestives qui mettront en difficulté les pays qui n’y sont pas assez préparés et par conséquent générer des « politiques » encore plus restrictives assis sur des nationalismes exacerbés, comme je le suppose également ci-avant…
 
Le seul point quelque peu lumineux de la COP27 a été l’accord sur un nouveau fonds « pertes et dommages » destiné à aider les pays en voie de développement à couvrir les coûts des impacts du changement climatique. Pour autant, aucune décision n’a été prise quant au montant du financement que le monde industrialisé s’engage à verser.
Les pays occidentaux qui étaient déjà tenus de fournir une aide financière aux pays en voie de développement pour leur transition vers un monde plus sobre en carbone n’ont jamais tenu leurs promesses…
Les Républicains « ricains », qui contrôlent désormais la Chambre des Représentants, ont déjà déclaré qu’ils ne voulaient pas rémunérer les autres pour lutter contre le changement climatique.
Le virage à droâte, plus nationaliste, de la politique européenne pourrait également mettre en péril le financement des « pertes et dommages » dans les années à venir.
En dépit de la fréquence croissante des phénomènes météorologiques extrêmes ― qui touchent désormais quasiment tous les pays, et pas seulement les pays pauvres ― le changement climatique n’est pas encore devenu une priorité absolue pour l’Occident industrialisé.
On ne sait donc pas quel en sera le « calendrier ».
 
― L’aggravation des tensions entre les États-Unis et la Chine est également un élément important « à gérer » en 2023 : Bien que le sommet « Bail-dan/Xi-Ping-pong » de novembre ait permis aux deux dirigeants de lancer un processus de normalisation des relations, des divergences fondamentales subsistent. Elles concernent Taïwan, les règles et normes technologiques, le commerce, les droits humains et l’agression de Pékin fondée sur des revendications territoriales discutables dans les mers de Chine méridionale et orientale.
Une première reprise des dialogues sur le commerce, le climat et les relations entre armées a été amorcée, mais le nationalisme explosif des deux parties pourrait compromettre tout progrès substantiel.
Jusqu’à présent, la réponse de Pékin concernant l’interdiction d’exporter des puces d’intelligence artificielle et des superordinateurs, ainsi que des équipements de fabrication de puces, mesure qui a été décrétée par l’administration « ricaine », a été de déposer une plainte auprès de l’OMC et de prévoir d’investir 143 milliards de dollars supplémentaires en subventions en faveur de son industrie de semi-conducteurs.
Les mesures ainsi prises ont pour objectif d’étouffer tout développement de la Chine dans le domaine des technologies de pointe. La nouvelle Chambre prévoit d’entreprendre un programme encore plus agressif de dénigrement à l’égard de la Chine en ce qui concerne Taïwan, le commerce et les droits humains, ce qui risque fort de saper les efforts de l’actuel président « ricain ».
 
La probabilité que la Chine tente de contraindre Taïwan à l’unification en 2023 ou dans les quelques années qui suivent (objectif des années 2040), la loi « ricaine » sur la politique de Taïwan, qui vise à renforcer les liens militaires et politiques avec ce pays, relancerait les manœuvres de style un prêté pour un rendu en matière de détermination et diabolisation réciproques.
Les efforts déployés pour stabiliser les relations se heurtent donc à de sérieux obstacles et risquent fort de capoter.
 
― Enfin, une conjoncture plus périlleuse pour la péninsule coréenne s’ouvre désormais. Les tests continus de « Kim-tout-fou » portant sur une gamme complète de missiles, qu’ils soient balistiques (86 essais en 2022), de croisière, tactiques mobiles de moyenne portée à capacité nucléaire et balistiques intercontinentaux font partie du programme de la Corée du Nord visant à créer un arsenal de deuxième frappe permettant de résister et d’offrir davantage de moyens de coercition et d’attaque. Il s’est même offert le luxe d’une doctrine de « frappes préventives »…
Ce qui reste un contre-sens de la dissuasion.
Les préparatifs en vue d’un septième essai nucléaire sont terminés depuis des mois, comme l’ont signalé les gouvernements « ricain » et Sud-coréen.
 
L’existence d’un potentiel accord de soutien à la retenue entre Pyongyang et Pékin peut expliquer pourquoi l’essai n’a pas eu lieu. Néanmoins, si un septième essai a lieu et que Pékin oppose son veto aux sanctions du Conseil de sécurité des Nations-Unies visant à punir la Corée du Nord, le fossé entre les États-Unis et la Chine se creusera vraisemblablement.
L’arsenal de Pyongyang est déjà bien plus important que nécessaire quand on pense à une dissuasion réciproque vis à vis des États-Unis et de la République de Corée du Sud.
« Kim-tout-fou » pourrait être tenté de mener des actions de provocation en raison d’une mauvaise estimation de la situation et cela pourrait bien provoquer une crise et/ou un affrontement entre le Nord et le Sud.
 
En synthèse : Les risques évoqués ci-dessus sont des « inconnus connus » repérées jusque devant les participants du forum de Davos. Des développements ou des tendances discernables dont les possibles trajectoires peuvent être estimées.
Il existe en outre tout un ensemble d’« inconnues-inconnues », c’est-à-dire des événements que personne ne peut anticiper et qui auraient des conséquences catastrophiques.
Parmi ceux-ci on cite fréquemment l’éruption d’un supervolcan (Yellowstone, Indonésie, Japon) ; un astéroïde géant de près de 10 kilomètres de large, une magnitude qui a tué les dinosaures il y a 66 millions d’années ; une tempête solaire ― injection de masse coronale ― projetant sur la Terre de grandes quantités de particules chargées magnétiquement qui pourraient désactiver les réseaux pendant des semaines ou des mois et des sursauts de rayons gamma radioactifs provenant de l’espace lointain.
Comme nous l’avons vu avec la pandémie du « Conard-virus », des milliers de virus sur notre planète pourraient déclencher de futures pandémies, certaines plus difficiles à contrer que celle dont on sort à peine.
Des catastrophes qui ont toutes un faible taux de probabilité mais aurait un impact très élevé.
Seul l’avenir nous le dira.
Les survivants pourront peut-être en témoigner pour les générations futures : Je le fais bien à travers ce « piti-blog », pour leur faire savoir que nous ne sommes pas dupes…

Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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