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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 16 janvier 2023

Le retour des déférencements sauvages

 Grosse bagarre à prévoir dans la distribution
 
Moâ, j’adore quand le législateur, sûr de son « immense sagesse », se mêle d’organiser les rapports commerciaux de la chaîne alimentaire qui vous fournit à becqueter !
Après les tickets de rationnement, on a déjà eu les lois sur les autorisations d’ouvertures de magasin, les lois qui bloquaient les prix, les lois qui les libéraient, les lois qui interdisaient les « vente à perte » (comme si un commerçant pouvait revendre moins cher ce qu’il a acheté plus cher et survivre malgré cela), puis les lois qui encadraient les périodes de négociation entre industriels et distributeurs, les lois qui interdisaient les déférencements massifs, enfin les lois « Egalim », I & II, parce qu’une seule ne suffisait pas tellement elle était « hors sol » et que la « I » avait oublié d’encadrer les promotions, et de nouveau une initiative qui globalement dit que voilà s’il n’y a pas accord (synallagmatique) entre un fournisseur et son client, bé c’est pour la pomme du consommateur : Ce serait la loi « Nestlé-Coca » !
Franchement, j’adore !
 
C’est ce que dénonce le directeur exécutif des achats, du marketing et de la communication de Lidl-Gauloisie, mais il n’est pas le seul.
Et c’est une proposition du députacrouille « Renaissance », le parti de « Jupiter », qui vient un peu en contre-feu des futurs fronts relatifs à la loi sur les retraites, qui elles vont faire râler un maximum de personnes, en faire descendre d’autres dans la rue mais finira par être votée avec quelques « coups de canif » dans le principe énoncé en 2017.
Selon le directeur exécutif des achats, du marketing et de la communication de Lidl Gauloisie, les consommateurs vont être lésés. Au micro de RMC, il est catégorique : « Ça va exploser ! »
Et de détailler le contenu de ce projet de loi : « Il y a (que) quatre articles dans la proposition de loi, dont trois où il n’y a pas vraiment de sujet. Par contre, il y a l’article 3, qui est extrêmement simple : il dit que c’est la fin des négociations. Aujourd’hui, un industriel qui nous demande 30 % en décembre, on a jusqu’à fin février pour négocier. »
Pour lui et d’autres, une chose est sûre, le texte a pour ambition de protéger les multinationales, au détriment des petites entreprises : « Cette loi est là uniquement pour défendre les multinationales. Elle n’est pas là pour défendre les TPE, ni les PME, ni les ETI. Elle a été poussée par les lobbyistes et les multinationales pour défendre ces mêmes multinationales. Elle dit que si on nous demande 30 %, et qu’au 1er mars nous n’avons pas trouvé d’accord, on nous imposera de payer les 30 %. »
Lui aussi me fait marrer : Lidl, si ce n’est pas une entreprise multinationale, c’est que c’est une entreprise « transnationale », ce qui revient au même…
Quant à faire crever les PME et les TPE de l’industrie agroalimentaire, quelle que part, le gusse se moque : Les industriels « multinationaux » n’ont pas les moyens de nourrir toute la planète en un coup de baguette magique.
Et bien au contraire si, comme l’ont déjà fait les « mousquetaires », le prix proposé ne leur convient pas, ils n’achètent pas = déférencement !
Bon, c’est désormais plus ou moins pohibé que de faire un « refus d’achat », mais même avec le Nutella qui s’arrache à n’importe quel prix, tu mets juste une palette d’un produit à la vente, en principe le consommateur en achètera moins, quel que soit le prix affiché (d’où les émeutes).
Donc les volumes s’effondrent, pas de doute.
D’autant que les industriels n’ont pas le droit de faire un « refus de vendre ».
Mais ils peuvent avoir des délais inflationnistes de livraison…
Bref, le pataquès !
 
En parlant d’Intermarché, signalons le coup de sang sous forme de « twist » de « Michel-Édouard » pour Leclerc (le seul « adhérents » qui n’a pas de magasin en propre et vit de son nom), alors que le président d’Inter tire la sonnette d’alarme contre ce texte qui sera examiné à partir de demain (ou aujourd’hui) à l’Assemblée Nationale après avoir été étudié avec précision et méticuleusement amendé en commission des affaires économiques le 11 janvier dernier.
Et il n’a pas mâché ses mots contre cette proposition qualifiée d’inflationniste par la « grande distribution ».
« C’est un scandale absolu qui est en train de se passer. Cette proposition de loi est une folie pour les consommateurs. Dans tout match, il y a deux équipes et un arbitre qui décide des règles. C’est la première fois qu’on laisse une équipe écrire elle-même les règles. »
Il dit des konneries, là : Ça existe depuis des décennies dans le yachting international quand la régate est organisée par des britanniques. Si tu poses une réclamation de course sans avoir le pavillon de l’Union Jack, tu as toutes les chances de te faire débouter contre un voilier qui le porte pour une raison parfaitement valable que seuls des britanniques peuvent comprendre, naturellement.
Les autres, ma foi, ça reste à peu près correct.
 
Lui aussi fait référence ici à l’article 3 de cette proposition de loi aux termes duquel c’est le prix décidé par l’industriel qui s’impose.
C’est que lui aussi est interdit de vendre à perte… Mais bon, tout dépend du peigne analytique utilisé.
Or, avec la hausse des prix, notamment de l’énergie, les distributeurs craignent que les tarifs qu’ils seraient obligés d’accepter soient en très forte hausse, ce qui nourrirait la spirale inflationniste en rayons.
De toute façon, il faudra bien que quelqu’un paye le prix de l’énergie, quel qu’il soit et au pire le distributeur peut aller cherche sa marchandise, brute et en vrac, avec ses propres camions… ça fera des économies sur les emballages !
Pour rappel, la législation actuelle permet aux distributeurs, en cas d’absence d’accord, de prolonger les prix d’achat négociés durant l’année précédente le temps de trouver un nouvel accord.
Or, avec la hausse des coûts, le maintien des prix d’achats de l’année précédente risquait de fragiliser les petits industriels…
D’autant mieux que la loi nouvelle devrait s’appliquer dès le 1er avril prochain.
 
Et c’est justement pour éviter une multiplication des faillites dans le secteur de l’agroalimentaire que le député aurait fait cette proposition de loi. Le but étant de rééquilibrer, selon lui, le rapport de force entre une poignée de grands distributeurs et des dizaines de milliers d’industriels contraints de vendre leurs produits en grande distribution.
« C’est une présentation complètement biaisée ! (Le député) a parlé de plusieurs dizaines de milliers d’industriels. La plupart de ces industriels et notamment le syndicat des petits industriels qui représente 90 % de ceux qui produisent dit "attention cette proposition de loi est une folie, elle va générer une hausse de prix de 40 à 50 %". »
Il exagère, mais ce n’est pas totalement faux non plus.
Le risque c’est qu’en cas de refus des nouveaux tarifs par la distribution, les industriels ne livrent plus les magasins ou alors en très petites quantités.
Risque limité, puisqu’eux aussi ont des contrats d’achats de leurs matières premières, des charges de personnel, des charges financières qui financent leurs outils de fabrication et qu’ils n’ont pas forcément les dépôts nécessaires pour stocker.
Inter poursuit : « Les industriels n’hésitent pas. Que ce soit Évian (qui stocke sur rail), Coca Cola, les grands industriels du café… Ils n’hésitent pas à couper leurs livraisons. Ces grands industriels multinationaux pour eux la France ça représente 1-2 % de leur bilan, ils n’en ont rien à faire, ils n’hésiteront pas à couper les livraisons si nous n’acceptons pas sans discuter. »
Sauf que la distribution s’est également organisée au niveau européen… Ce n’est plus 1-2 %, mais beaucoup plus tout d’un coup.
 
Des craintes jugées excessives par le président d’Haribo Gauloisie et de l’Ania, l’association des grands industriels de l’alimentaire.
« (Avec l’actuelle législation) en cas de désaccord, on est obligé de pratiquer les anciens prix mais avec 10 % d’inflation vous comprenez bien que c’est impossible. Il faut faire en sorte d’aller au bout des négociations mais si dans un cas de figure, vous avez un industriel qui dit "à ces conditions-là je ne peux pas", on prend le temps, on discute ensemble, on va peut-être voir le Médiateur et dans un nombre infinitésimal de cas, si je dois rompre, je peux rompre. »
Au bout de la chaîne, rien à faire, les consommateurs vont donc devoir subir une nouvelle hausse des prix des produits particulièrement importante.
Ce qui veut aussi dire qu’il paye actuellement un prix au rabais…
 
Dans les rayons, les prix vont donc de s’envoler : « C’est le pire moment. C’est une loi pro-inflation, ça va exploser. Ce n’est pas moi qui le dis. Le patron des TPE, PME et ETI a dit que ça allait entrainer des hausses de 30 à 50 % sur les étiquettes dans les rayons. »
Le dirigeant de Lidl Gauloise, réclame donc de la « transparence » sur les hausses de prix des grands groupes.
Notez que c’est ce que font déjà les grandes centrales d’achat depuis l’année dernière, jusqu’à en justifier de la quantité de PQ utilisé par les employés des industriels…
« J’ai une option, c’est d’arrêter les commandes. Si cette loi est votée, les 10 % de marques chez Lidl vont fondre comme neige au soleil. »
Comme il n’en vend pas beaucoup, pour ne vendre pratiquement que du « premier prix » (90 % d’après son propre dire), hors les promotions sur les « grandes-marques », ça ne fait peur à personne, bien entendu.
Mais en plus, il se montre est extrêmement surpris par les positions radicalement opposées prises par la majorité dans la lutte pour préserver le pouvoir d’achat des « Gauloisiens-rackettés » : « Ce que je ne comprends pas, c’est que les politiques s’efforcent d’un côté de chercher des solutions, des boucliers alimentaires, anti-inflation, dans tous les sens, et de l’autre côté vont voter cette loi qui est pro-inflation. Pour moi, ce sont des pompiers pyromanes. »
Justement l’inflation devrait continuer de grimper (+ 12,6 % sur l’alimentaire début janvier 2023), forçant les consommateurs à faire des arbitrages sur leurs dépenses du quotidien.
 
Mais la loi discutée entendait également poursuivre, voire de pérenniser, certaines dispositions expérimentales de la loi Egalim II, issue des États Généraux de l’alimentation et promulguée en 2018. Ces dernières avaient pour vocation, dans le contexte déflationniste de l’époque qui n’est désormais plus d’actualité aujourd’hui, de recréer de la valeur.
L’idée première était d’encadrer les promotions trop agressives, comme les ― 70 % sur le Nutella ― qui avaient tourné à l’émeute dans des magasins Intermarché ― n’étaient pas passés.
Le seuil de revente à perte (SRP), un dispositif qui oblige les distributeurs à vendre un produit avec une marge minimum de 10 % afin de ne pas « casser » les prix, et les promotions, plafonnées à 34 % pour les produits alimentaires seraient prolongés au-delà d’avril 2023 par cette nouvelle loi.
S’ajoute à cela un amendement, qui va encore plus loin : Il propose d’élargir l’encadrement des promotions à de nouvelles catégories comme les produits d’hygiène-beauté, qui offrent aujourd’hui des remises pouvant aller jusqu’à ― 50 %, notamment sur la lessive, pour attirer les consommateurs.
À ce niveau-là, ce n’est plus une promotion mais carrément les soldes sur les « rossignols » invendus.
Pour le reste, on parle non pas de 30 % de hausse, mais de 10 à 25 % d’envolée des coût de fabrication-usine de votre yaourt, tellement il y a de l’énergie dedans, ce qui est déjà énorme…
 
À ce jour, rien n’est donc acté. Il faudra attendre les positions des députés au sein de l’Hémicycle et voir si la majorité présidentielle décide de se ranger derrière son député. Quitte à se mettre à dos et à attiser une nouvelle fois la grogne des consommateurs-électeurs-manifestants, car même un contre-feu, ça brûle…
Pour le reste je vous avoue que je ne suis pas très surpris tellement les lois Egalim n’ont apporté aucune solution et créé tellement de problème qui n’existaient pas auparavant.
Dès que les lobbies se mêlent de dicter la loi à la représentation nationale, en matière de commerce, c’est le boxon et c’est forcément « inflationniste ».
Les distributeurs ont le tort de se considérer comme les « rois du pétrole » depuis trop longtemps pour ne savoir faire qu’une chose : Vendre le moins cher possible.
(Hors l’industrie de la fringue et du luxe qui ont appris à faire mieux).
Une ânerie qui n’existe qu’en « Gauloisie-commerciale ». Et ils ont développé un nombre considérable d’outils et de techniques pour y parvenir.
Mais ça ne fonctionne bien qu’en « Gauloisie-patriotique ». Ailleurs, ils en sont tous revenus.
Car c’est l’industriel qui paye s’il veut vendre. Or, justement, l’industriel marginalise le marché tricolore et s’internationalise à qui mieux mieux, même dans le luxe. L’hexagone, c’est tellement « riquiqui »…
 
En bref, il faudrait plus de transparence réciproque, et au lieu de ça, ils se font la guerre alors que les uns ont besoin des autres et réciproquement…
Si encore c’était au bénéfice du consommateur ou du producteur de matière première agricole pu des deux voire de tous les acteurs, mais ce n’est même pas certain.
En revanche, quand le législateur s’en mêle, c’est forcément le boxon. Il devrait aller faire la sieste, ces jours-là.
Le commerce, par essence, c’est libre, de faire ou de ne pas faire (et c’est ce qui enrichi les uns et les autres, ainsi que le pays tout entier et ses recettes fiscales) alors que les « sachants » ne rêvent que d’une chose, c’est de régner sur une « économie administrée », même en temps de paix (d’où les guerres, d’ailleurs, mais c’est un autre sujet…).
Ils devraient savoir que l’économie administrée n’apporte que pénurie et pôvreté : Les soviétiques ont déjà payé pour apprendre ça (même si les russes ont oublié depuis) !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

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