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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 9 mai 2022

Et la démographie dans tout ça ?

C’est pourtant le cœur de l’avenir…
 
Tout va bien : « Jupiter » aura été investi pour un second mandat qui commencera vendredi prochain, un des rares vendredi 13 de l’année, paraît-il jour de chance. Il aura présidé aux cérémonies de la fin de la dernière guerre mondiale et la suivante, la troisième, si elle a bien démarré, elle n’est probablement pas celle à laquelle on s’attendait : À travers une « guerre hybride », elle vise seulement à affaiblir la Russie et ça fonctionne parfaitement.
On y reviendra peut-être…
Car je me demande même comment « Poux-Tine » aura pu se laisser abuser de la sorte, mais comme il n’a pas encore dit son dernier mot, rien n’est encore définitif.
Alors, j’essaye de reprendre quelques « hauteurs » et un peu de distance pour vous redire ma conviction : La vie économique est entre les mains (et les bras) que fournisse une population donnée (Les cycles-longs de Kondratiev…).
Plus il y en a à nourrir, plus il faut cravacher.
Et inversement.
C’est fondamental.
 
Guerres, pandémies semblent bouleverser la planète. Mais à long terme, ce n’est finalement rien par rapport aux mouvements démographiques.
Ainsi, le recensement chinois de 2021 n’a pas apporté de surprise aux spécialistes, mais a frappé le grand public. Il confirme les conséquences de « la politique de l’enfant unique » vous ai-je déjà dit, à savoir que les générations creuses arrivent à la trentaine diminuent à la fois la population active et le nombre de parents potentiels, ce qui va accentuer le problème.
Le seul fait nouveau est la prise de conscience du président Xi, qui plaide désormais pour trois enfants et la femme au foyer : Virage à 180° !
Pour l’instant il n’y a aucun signe de réussite de cette politique, et même en cas de succès, la diminution de la population active continuera pendant plus de deux décennies, puisque les « classes pleines » continueront à partir à la retraite.
Une augmentation de l’âge de départ serait alors mathématiquement souhaitable, mais politiquement délicate comme en « Gauloisie-du-labeur » et aurait pour inconvénient de diminuer la garde d’enfants, et donc peut-être les naissances à suivre !
On ne sait pas bien, mais on sait que la politique de la CAF en « Gauloisie-reproductive », financée par les entreprises sises au pays, est pour beaucoup au « non-effondrement » de notre démographies, année après année.
 
Un autre fait est que l’Inde arrive désormais à un niveau de fécondité permettant tout juste le renouvellement des générations. La population va continuer à augmenter et dépasser celle de la Chine, mais uniquement par vieillissement.
Et il y a bien sûr la guerre en Ukraine et l’émigration de 5 millions d’Ukrainiens vers l’Europe centrale. Ce chiffre est faible par rapport au déséquilibre européen, même s’il est fort à certains endroits comme à Varsovie.
Il est par contre catastrophique pour la démographie ukrainienne déjà en difficulté.
Notons que la Russie, qui est également en déclin démographique, a vu partir peut-être 500.000 personnes, souvent très qualifiées, vers l’Occident et la Turquie.
Quant à mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) l’affaire du passage de l’âge de départ à 65 ans menace de provoquer des manifestations importantes, là où les « sachants » et la presse continue à parler du « problème du financement des retraites », alors que ce n’est pas du tout une question d’argent !
Il faut d’abord des bras et quelques cerveaux bien formés pour faire face aux besoins de la population toute entière.
Et une population qui augmente de 2 % par an, ça ne dit pas grand-chose aux électeurs. Pourtant cette évolution apparemment faible bouleverse totalement une nation : La population est ainsi « mécaniquement » multipliée par 8 en un siècle, par 40 en deux siècles.
D’ailleurs, c’est le cas de l’Égypte qui comptait 2,5 millions d’habitants d’après le recensement lancé par Napoléon en 1800 et qui a maintenant 100 millions d’habitants…
Si mon pays avait suivi la même évolution en même temps et au même rythme, nous serions bien plus de 800 millions…
 
Notez qu’à 6,3 enfants par femme, soit le triple nécessaire pour le simple renouvellement (2,1 enfants par femme), chaque génération est le triple de la précédente, à mortalité constante… or, la mortalité diminue et il y aura trois fois plus de parents, donc beaucoup d’enfants, et ce, même si la fécondité baissait soudainement.
Il faudrait qu’elle soit divisée par trois pour que le nombre d’enfants reste constant et la population continuerait néanmoins à augmenter au fur et à mesure du vieillissement des parents.
Or, ce triplement à chaque génération était le cas général en Afrique il y a encore peu, et reste encore vrai dans de nombreux pays.
 
Inversement, le taux de fécondité diminue à 1,4 enfant par femme au lieu de 2,1, ce qui est aujourd’hui le cas fréquent en Europe et en Asie, les générations ne sont alors remplacées qu’aux deux tiers et donc diminuent de plus de moitié (2/3 × 2/3) en deux générations… et ce problème démographique est aggravé par le fait que ces générations creuses doivent supporter un nombre disproportionné de vieux, nés à l’époque où les générations étaient plus importantes !
Imaginez les problèmes…
Et il se trouve que ces évolutions sont pratiquement irréversibles : Au Nord, où la fécondité est basse, il y aura moins de parents une génération plus tard, faisant donc mathématiquement encore moins d’enfants, et il faudrait que la fécondité remonte énormément pour revenir à l’état antérieur.
Cela seulement pour les enfants de moins d’un an.
Pour que la population active se reconstitue un peu, il faudrait que cette plus forte fécondité dure 20 ans, et même 65 ans pour reconstituer complètement cette population active…
Là encore, c’est la « mathématique » des enjeux de l’avenir.
 
La basse fécondité et la diminution corrélative de la population active ont d’importantes conséquences. Il ne s’agit pas seulement d’économie, mais de puissance militaire et de capacité à nourrir les vieux ou à assimiler des migrants qu’on aura bien été obligé de faire venir faute de jeunes : Notre souci des années 60 à 80.
C’est en gros le cas de la « Teutonnie-impériale » et de bien d’autres pays où ce problème devient aigu.
En fait la situation est encore pire car non seulement les vieux sont mathématiquement plus nombreux à mortalité constante, mais ils le sont encore plus du fait de l’augmentation de la durée de la vie.
Et, quel que soit le système de retraite, répartition ou capitalisation, ce sont forcément les jeunes qui nourrissent les vieux.
On comprend donc pourquoi une partie de la population teutonne est favorable à une forte immigration, à commencer par les chefs d’entreprise, qui sont les premiers à voir leur main-d’œuvre diminuer et vieillir…
Naturellement, cette idée se heurte au fait qu’une autre partie de la population est choquée par la différence de culture avec les nouveaux arrivants.
C’est d’ailleurs ce qui fait le succès de « Zézé-amour » et de façon plus ancienne et récurrente de « Marinella-tchi-tchi ».
Ils ont peut-être raison, mais l’électeur qui les encourage a la vue particulièrement courte pour ne pas voir au-delà du bout de son nez.
Totalement myope, à la limite de la cécité intellectuelle…
Des autistes-trisomiques, eux aussi…
Passons.
 
La « Teutonnie-impériale » ne tient que grâce à un afflux d’immigrés, d’abord de Russes d’origine allemande après la chute du mur, puis d’Italiens et de citoyens de l’Europe de l’Est et des Balkans. Plus récemment du Proche-Orient et pas seulement turcophone.
L’Europe est globalement dans la même situation, même si certains pays comme la « Gauloisie-internationale » ou la « Royale-Grande-Bretagne » supportent moins mal cette situation.
 
Pour éclairer et mettre en perspective mon propos, parlons un peu de l’histoire de l’Empire romain. Ce grand empire, fondateur de l’Occident avec la Grèce antique qu’il a absorbée et pris le relai, s’est alarmé de son déclin démographique à partir de 300 après J.-C. Faute de recrues internes, l’armée romaine a été obligée de prendre un grand nombre d’auxiliaires barbares, puis leurs familles, puis de leur offrir des terres.
C’est ainsi que les Francs, et bien d’autres, se sont installés.
À l’intérieur de l’empire, se sont finalement constitués des royaumes barbares en principe alliés de Rome, mais bientôt plus puissants que ce qui restait de Rome.
Les Wisigoths se sont installés en « Hispanie » tandis que les Vandales faisait de même au Maghreb et que les Francs consolidaient leur installation dans la future « Gauloisie ».
Depuis maintenant 17 siècles, on se demande quel a été la cause de cet effondrement démographique de l’Empire romain qui a totalement modifié l’Europe.
Cet effondrement est parallèle au développement du christianisme, mais pourquoi ?
Certains accusent le plomb très présent dans la vaisselle romaine d’avoir stérilisé la population…
Les démographes ont d’autres explications…
 
Car dès la deuxième partie du Moyen-Âge, la « Gauloisie » était démographiquement l’homme fort de l’Europe, probablement du fait d’une agriculture favorisée par un climat modéré et d’un ordre public moins catastrophique qu’ailleurs.
L’apogée de cette période se situe probablement sous Louis XIV.
Le « cousin » Napoléon a aussi bénéficié de cette situation démographique, alors moins nette, car la fécondité nationale avait commencé à baisser avant celle de ses voisins.
Le pressentant, comme « Poux-tine » aujourd’hui, à la faveur du rayonnement des « Lumières », il n’aura eu de cesse d’affaiblir les empires qui entouraient le pays en une épopée qui aura modelé durablement le continent. 
Mais à compter de 1810, il lui aura déjà fallu faire nombre avec des contingents étrangers, notamment des États alliés de la future Teutonnie… qui justement ont fait défection lors de la bataille des nations de 1813.
 
Parallèlement, notre premier empire colonial – dont les deux tiers de l’Amérique du Nord – a été perdu pour des raisons démographiques : Cet empire était peu peuplé car les « Gauloisiens », relativement prospères, avaient moins de raison de s’expatrier que les britanniques, moins favorisés par la nature.
L’empire colonial « Gauloisien » a donc été, grignoté, mangé par les « Rosbeefs » en moins d’un siècle, et Napoléon s’est résolu à vendre ce qui en restait, la Louisiane aux États-Unis, faute d’une assez nombreuse population « Gauloisienne » sur place.
 
La fécondité française a continué à se détériorer contrairement à celle de nos voisins, et en 1870 mon pays s’est trouvé en infériorité numérique face à l’armée prussienne. En 1914, c’était pire et l’entente cordiale avec l’Angleterre avait été conclue pour cette raison.
Situation analogue en 1940.
Entre-temps l’Amérique et l’URSS avaient pris un poids démographique important qui explique leur pouvoir sur l’Europe…
Par conséquent, la période coloniale est d’abord démographique !
 
Si en Égypte, Napoléon avait trouvé 2,5 millions d’habitants environ, son pays en avait alors 29. La « Gauloisie-prospère » a débarqué en Algérie en 1830 et a avalé une à une des tribus dont la population totale était estimée dans une fourchette de 2,5 à 3,5 millions d’habitants, soit environ 10 fois moins que la « Gauloisie ».
L’actuelle Afrique noire francophone était pratiquement vide.
Si la colonisation a de multiples raisons, la démographie européenne l’explique largement !
Aujourd’hui, l’Hexagone a 67 millions d’habitants grâce à sa reprise démographique, mais l’Égypte en a environ 100, l’Algérie 45, et l’Afrique francophone 200 !
Il n’est donc pas étonnant que la colonisation ait disparu.
Parallèlement, l’Europe s’est déversée en Amérique du Nord, dans une grande partie de l’Amérique latine, en Australie, en Nouvelle-Zélande… et le centre de gravité du monde s’est déplacé dans cette direction.
 
Dans les pays à très forte fécondité (sept à huit enfants par femme il y a quelques décennies) c’est plutôt un soulagement. Soulagement relatif car la mortalité ayant beaucoup baissé, le fait d’être tombé à quatre ou six enfants par femme maintient une augmentation très rapide de la population.
C’est le cas de l’Afrique subsaharienne et de quelques autres peuples : Les Palestiniens, les Afghans, les Haïtiens…
Par contre la baisse de la fécondité dans les autres pays du monde est une catastrophe qui frappe surtout l’Asie de civilisation chinoise (Japon, Taïwan, Corée du Sud, Singapour et Chine, je ne parle même pas du pays de « Kim-tout-fou » en nette déconfiture…), mais aussi l’Europe orientale et toute la rive Nord de la Méditerranée.
 
Elle commence par la baisse du nombre d’enfants, ce qui n’est pas un problème pour les politiques qui ont une vue court-termisme, d’où leur absence de réaction.
Un ministre belge a même affirmé « Dépenser moins pour des enfants moins nombreux permet de dépenser plus pour les vieux »… plus nombreux.
Bien sûr, bien sûr…
Mais que se passera-t-il plus tard quand il n’y aura plus assez de jeunes adultes pour entretenir les vieux ? Bref c’est un peu « après moi le déluge » ou, plus concrètement, dans 30 ans je n’aurai plus besoin de me faire réélire.
Et quand les générations moins nombreuses atteignent l’âge adulte alors que le nombre de vieux est multiplié, il est déjà bien trop tard !
 
La situation démographique de l’Afrique l’illustre bien, comme le cas du Nigéria dont la population va dépasser celle des États-Unis pour atteindre 400 millions d’habitants en 2050.
Comme le reste du monde est en déclin, la population « black » représentera une proportion rapidement croissante de la population mondiale. Ce qui ne déplaît pas à plusieurs gouvernements africains qui pensent puissance et non développement.
À cela s’ajoutent les idées populationnistes des variantes locales de l’islam et des églises chrétiennes.
Certains Africains disent même : « L’augmentation de notre population est un rattrapage justifié, après le dépeuplement dû à l’esclavage et à la colonisation ».
S’il est exact que l’esclavage a pesé sur la population africaine, il faut rappeler que c’est principalement le fait de la traite arabe !…
Quant à la colonisation, elle a au contraire relancé la croissance démographique en abolissant l’esclavage, en arrêtant la traite d’esclave ainsi que les guerres tribales et en lançant un début de diffusion de l’hygiène et de la médecine.
 
La conséquence de la baisse générale de la fécondité est le vieillissement de la population. S’y ajoutent les progrès sanitaires qui ont allongé l’espérance de vie.
Donc ce vieillissement se manifeste dans le monde entier, même dans les pays où la fécondité reste forte : En 2050, 24 % de la population mondiale aura plus de 65 ans !
C’est au Japon que le processus de vieillissement est plus avancé. Les retraites y sont donc très faibles, et obligent les habitants à chercher un nouveau travail pour compléter leurs revenus parfois jusqu’à 80 ans.
L’alternative est de s’expatrier et d’aller vivre dans les pays pauvres et donc bon marché comme les Philippines.
 
Le cas le plus important de vieillissement de la population à l’échelle planétaire est celui de la Chine. La stabilité de sa population à 1,4 milliard d’habitants est trompeuse : La pyramide des âges se vide par le bas, mais gonfle par le haut.
La proportion de « vieux » va doubler, passant de 15 % en 2015 à 30 % en 2050.
Et les familles chinoises, drastiquement réduites par la politique de l’enfant unique, doivent loger et nourrir les parents et les grands-parents, souvent directement, car seule une mini-retraite a été très récemment généralisée et les établissements médicaux spécialisés ne peuvent accueillir que 3 % des intéressés.
Le montant des retraites et l’âge de départ sont donc devenus un sujet politique important en Chine.
 
Par ailleurs, la diminution de la population active va finir par freiner le développement, alors que l’Inde va démographiquement dépasser la Chine, avec une population beaucoup plus jeune.
En Europe, si la « Gauloisie » se maintient à peu près du fait de sa fécondité et de son immigration, le reste du continent non seulement vieillit vite, mais voit sa population active se diriger massivement vers la « Teutonnie ».
Le moment où l’on demandera à l’Europe de soutenir les retraités « ritaliens », Est-européens et balkaniques, qui n’auront plus de cotisants pour les nourrir n’est probablement pas si lointain !
 
L’Europe demandera donc de verser à ces pays une partie des ressources des caisses de retraites des pays où il y a davantage de cotisants, c’est-à-dire principalement les caisses « Gauloisiennes » et « Teutonnes », pourtant déjà en difficulté…
Un appel à la sécurité sociale européenne qui termine, au moins en Europe occidentale son « harmonisation » entamée il y a quelques décennies.
Par ailleurs, selon le dernier rapport de l’OCDE, seuls 300.000 Africains sont arrivés dans les pays de l’organisation en 2018, obligeant à corriger les images fausses d’une Europe envahie : Les africains migrent d’un pays à l’autre, mais restent pour l’essentiel sur leur continent.
 
Du coup, le peu de migrants (par rapport à l’ensemble de population mondiale) qui finit par arriver dans les pays développés perturbent leur politique intérieure, tandis que dans les pays pauvres, la société est bouleversée par la forte croissance de la population depuis un siècle.
En « Gauloisie-impérieuse », lors de la présidentielle de 2022, la question de l’immigration a renforcé les camps opposés de « Mes-Luches » et de l’extrême-droâte.
Alors qu’aux États-Unis, la population d’origine européenne ne se renouvelle pas, et sa proportion est donc grignotée un peu par la population noire (en fait de plus en plus multiraciale, comme l’illustre la nouvelle vice-présidente du pays), et surtout par les Asiatiques et par les « Latinos », ces deux dernières catégories bénéficiant d’une forte immigration.
Précisons que les « Latinos » sont une catégorie culturelle et non pas raciale, principalement composée de blancs et de métis euro-amérindiens.
Les États-Unis sont donc en train de passer d’une population à 90 % blanche avec une petite minorité noire et mulâtre à un ensemble très bigarré.
Le parti démocrate deviendra-t-il structurellement majoritaire de ce fait ?
Ce n’est pas certain, car les Noirs, les Asiatiques et les « Latinos » deviennent progressivement républicains au fur et à mesure de leur embourgeoisement.
Et le système électoral favorise les Républicains.
 
La fécondité arabe a maintenant beaucoup baissé, mais, comme nous l’avons vu, cela n’empêche pas la hausse rapide de la population pendant quelques décennies supplémentaires du fait de l’augmentation du nombre de parents.
Cette augmentation très rapide de la population, massive depuis un siècle, a mis une forte pression sur les campagnes où se trouvait la majorité de la population.
L’exode rural a donc été massif.
Par exemple, Le Caire compte au moins 15 millions d’habitants. Les immeubles haussmanniens de la bourgeoisie cosmopolite partie en 1956 sont surpeuplés, et même les cimetières sont envahis.
L’ancien modèle était rural, chaque jeune était cultivateur, se construisait un logement et trouvait un conjoint à proximité. Il n’était souvent pas très scolarisé et avait une pratique religieuse souvent réduite aux principes moraux universels.
Le chômage, le travail informel parfois misérable, le célibat de longue durée, et le logement minuscule, leurs enfants scolarisés souvent selon un modèle islamiste, les adultes à portée de toutes les sollicitations médiatiques, là encore surtout islamistes, accessoirement gouvernementales et minoritairement occidentales, transforment la société en profondeur.
Ces dernières déclenchent les Printemps pro-démocratiques, mais n’entraînent pas la majorité de la population, ne serait-ce que pour des raisons linguistiques.
D’où des gouvernements populistes, souvent prédateurs et ignorants, indifférents aux conditions du développement…
 
Remarquons que la Tunisie et le Maroc, où la fécondité a baissé plus tôt et plus profondément que dans le reste de l’ensemble arabe, s’en tirent nettement mieux.
Certes, ils ont leurs problèmes de pauvreté rurale et urbaine, sans parler de la ruine de leur tourisme par la pandémie, mais l’ambiance politique et sociale y est moins pire.
Remarquons également qu’ils ont gardé une bonne partie de leurs liens avec la l’Occident du Nord de la méditerranée. Ceci explique largement cela, non seulement intellectuellement et économiquement, mais aussi démographiquement.
La diffusion du « Gauloisien-natif » et de l’influence des cousins vivant en Europe est une des causes de la baisse précoce de leur fécondité.
 
Par conséquent, et c’était marqué entre les lignes du rapport de la CIA sur les enjeux de la prochaine décennie que j’ai lu l’été dernier, le recul de la Chine, le poids croissant de l’Inde et de l’Afrique noire, mais tout autant le naufrage du monde arabe, augurent des nombreux bouleversements qui auront probablement lieu.
Mais on comprend mieux une chose : Dans l’Histoire, depuis la Rome antique en passant par l’épopée napoléonienne, les phases de colonisation et les guerres franco-teutonnes, finalement « l’agresseur » se sent soit assez fort démographiquement pour asservir son voisin sans coup férir, soit en début de déroute démographique pour anticiper à vouloir affaiblir son voisin avant qu’il ne soit trop tard.
 
C’est un peu l’idée promue par « Poux-Tine », demain « Kim-tout-fou », Pékin…
Car il est fort le maître du Kremlin : Il se fait passer pour l’agressé, celui qui est menacé par ses voisins de l’Otan !
Est-ce plus clair pour vous ?
Parce que ce genre de choses se prévoit jusque dans la lecture dynamique des pyramides des âges d’une population donnée : Aussi simple que ça !

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