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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 25 mai 2022

Madame « 2 % » est revenue en sa Mairie centrale.

Les « Gauloisiens » n’ont pas voulu d’elle…
… alors elle ne veut plus de « Gauloisiens » dans « sa » ville…
 
Je vous avais dit de voter pour elle ! Faut la comprendre : Suite à sa grandiose participation à la récente élection présidentielle (même « Zézé-amour » a recueilli plus de suffrages sur la kapitale), « Sœur-Âne » en revient à ses lubies antécédentes et consacre pleinement à son grand œuvre : L’interdiction quasi définitive de l’intrusion des non-Parigots dans ce qui demeure de « Ville Lumière ».
Cette femme a une telle détestation de la bagnole qu’elle en aura fermé la voie expresse rive-gôche, reportant la circulation sur les quais, au niveau au-dessus, faisant la fortune des caboulots qui auront fleuri jusque sous les ponts et créant des bouchons infernaux.
Elle aura également fermé la voie expresse rive-droâte sur une bonne partie, reportant les embouteillages jusque sous les fenêtres de son vaste bureau (1.000 m²) en angle au premier étage de l’Hôtel de ville…
Un acte manqué, présume-je.
 
Alors elle s’est décidé à reporter le problème aux portes d’accès à la ville et jusque-là, elle s’était contentée de barrer les « portes de Paris » à ses visiteurs avec son tramway, et plus loin en profondeur (on circule désormais sur une voie entre la porte d’Orléans et jusqu’à Saint-Pierre-de-Montrouge, l’équivalent de deux stations de métro…), par d’impressionnants travaux sur la plupart des grandes artères, les empêchant également de stationner partout où c’était paisible sans omettre de les racketter à l’occasion avec ses voitures flasheuses, tel qu’ils sont rejetés sur les périphs’ congestionnés et n’entrent plus dans la ville, pour aller du Nord au Sud ou d’Ouest en Est (réciproquement), ils finissent par trouver l’air de leurs cités-dortoirs plus agréable.
Et puis il y a l’A86, dont une partie est à péage et plus loin l’A104 à l’Est qui reste gratuite pour les irréductibles amené à contourner par un large détour polluant « sa » ville quand il vont au Nord ou au Sud.
Désormais, elle passe à la vitesse supérieure.
 
Ainsi, le boulevard périphérique permettant à des centaines de milliers de gueux d’aller salir cette ville inclusive et bienveillante de leurs chaussures crottées et de leurs voitures fonctionnant encore au diesel, devrait être soumis à un régime encore plus sévère.
Déjà qu’on s’agglutinait dans des embouteillages sans fin sur quatre voies, parfois trois voire deux en certains endroits, voilà que la maire de « Paris-sur-la-plage » nous annonce que de quatre, nous devrions bientôt passer à trois et celles à trois voies de passer à deux.
Et que l’une d’elles devrait, en 2024, à l’occasion des Jeux olympiques, être réservée à nos amis championnes et champions du muscle durci, avant d’être ensuite dévolue aux seuls taxis, bus et voitures dédiées au sacro-saint covoiturage.
 
Prochaine étape, des feux rouges et des ralentisseurs sur le périph’ ?
Nous n'y sommes pas encore, mais qui sait… En revanche, la vitesse pénalement répréhensible est passée de 80 km/h à 70 et il n’est pas encore question que les limitations de vitesse tombent à 50 km/h, mais ne désespérons pas, cette même limitation étant déjà tombée à 30 km/h dès le périphérique dépassé.
Pour justifier ces nouvelles restrictions de libertés publiques, « Sœur-âne », toute à ce qu’elle est persuadée être le bien-être des parigots, elle entend « verdir l’axe routier entourant la capitale ».
Elle a ainsi récemment présenté son projet de rénovation du périphérique.
Après la « coulée verte », il s’agit d’imposer à tout le monde une « ceinture verte ».
Et les gueux iront péter et polluer ailleurs !
 
C’était le 18 mai 2022 - comme quoi elle ne perd pas de temps - lors d’une conférence de presse, où elle a présenté « son plan » et où il a été question de « végétaliser » 10 hectares et de planter 70.000 arbres en réduisant le nombre de voies de circulation.
Selon son adjoint « écololo » aux mobilités, ces deux mesures permettront de retirer 80.000 véhicules de la circulation.
Euh… Et ils vont aller où pour m’apporter ma bouffe quotidienne jusqu’au pied de chez moâ ?
Où est-ce moâ qui vais devoir polluer pour aller en grande banlieue acheter mon steak ?
 
L’anneau circulaire de 35,6 km, fêtera son demi-siècle d’existence en 2023, est cette « ceinture grise que nous voudrions voir transformer en ceinture verte » à l’horizon 2030, a-t-elle déclaré, qui veut offrir aux 500.000 habitants vivant de part et d’autre de cet axe rapide un « cadre de vie plus harmonieux, plus agréable ».
Personnellement, j’aurai recouvert le périph’, ou repeint en vers les chaussées, tout simplement.
Or, la place gagnée - seulement 10 hectares - le sera au profit des arbres, avec 20.000 plantations de plus que les 50.000 déjà promises d’ici 2024.
L’avènement de la « nouvelle ceinture verte » passera aussi par la rénovation des portes de Paris, appelées à devenir des « places » (ces chantiers qui emmerdent tout le monde) : Cinq doivent être livrées, six engagées d’ici les Jeux, et sept « entièrement réhabilitées » d’ici 2030.
 
Notez que sur ce point, sa majorité est toutefois divisée : La « livraison de nouveaux quartiers aux abords » du périph’ dérange ses alliés écolologistes, qui réclament un « moratoire sur les constructions » jusqu’à la transformation effective en boulevard urbain afin de ne pas exposer « les habitants et les travailleurs » à la pollution.
Il faut dire qu’elle bâtit, notamment à côté de la porte de Versailles (un carrefour devenu impossible avec sa gare de tram situé en plein milieu) et la fameuse « Tour triangle » que le PNF poursuit de ses assiduités.
Autre point de désaccord avec les écolologistes : L’abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h que ces derniers réclament.
« Ce n’est pas le sujet aujourd’hui, ça viendra peut-être plus tard », leur aura répondu « Sœur-Âne », pas contente que « Yoda » ait pu faire plus du double de son score à la présidentielle.
 
Or, le périphérique est une infrastructure municipale, sauf que « Sœur-Âne » ne peut se passer de l’accord de l’État sur la circulation.
Et pour le moment, « seul le principe d’une voie réservée » pour les JO « a été validé », souligne la préfecture de Police. « Mme Hidalgo en parlera avec le futur gouvernement », répond son premier adjoint.
Si c’est « Mes-Luches », un jour ou l’autre, ça promet un sacré bras de fer.
« Pas la moindre étude d’impact n’a été versée au débat pour analyser les conséquences d’une telle décision pour les Parisiens et les Franciliens », a fustigé son opposition « LRd ».
Radicalement opposée au projet, la présidente de droâte de la région « Île-de-Gauloisie », « Valy-Pète-Cresse » - elle-même sous les 3 % aux dernières élections - avait fin 2021 organisé une consultation en ligne dans laquelle 90 % des votants s’étaient opposés à la « suppression » d’une voie sur le périphérique.
Selon la région, 40 % des trajets se font de banlieue à banlieue pour 80 % des usagers non-Parigots qui passent sur cette ceinture autoroutière.
 
Au-delà des exigences dogmatiques des écolologistes, devenus la bible de cette municipalité gérée par des esprits de plus en plus erratiques, une constance demeure : « Paris-sur-la-Seine » doit être un sanctuaire muséifié réservé aux Parigots et aux touristes internationaux, quitte à négliger ce simple détail voulant que 80 % des automobilistes empruntant chaque jour le périphérique viennent de la banlieue, celle des cités de l’immigration ou de la « Gauloisie » des ronds-points.
S’ils se rendent à Paris, ce n’est pas pour aller faire du lèche-vitrine avenue Montaigne, défiler à la Gay Pride ou faire mumuse à Nuit debout, mais juste pour aller travailler.
Bref, la priorité nationale, tant reprochée à « Marinella-tchi-tchi » au nom de la morale, serait vertueuse une fois devenue préférence parisienne…
 
Mais de cette ville autrefois joyeuse, bruyante et industrieuse, « Sœur-Âne » ne veut plus. Au même titre que tant de ses confrères écolologistes, à Lyon comme à Grenoble, ou Bordeaux.
Il leur faut de l’authentique en toc, du beau factice, du faux qui fasse vrai.
Éclaboussés des lumières de la ville-lumière qu’ils sont…
Le concept pourrait à la limite demeurer plausible si la capitale ne se trouvait pas défigurée par ces chantiers sans fin, dans lesquels on ne voit jamais travailler un seul ouvrier, ces bittes de plastique délimitant des couloirs en forme de labyrinthes, eux-mêmes bornés de plots en béton dans lesquels même les esprits les plus censés peinent à se retrouver.
Sans oublier les rats qui prolifèrent, les trottoirs sur lesquels - championnats de trottinettes électriques obligent - le piéton imprudent se trouve à chaque instant convié à la fête des os brisés, au grand bal des chevilles fracassées…
 
Bref, il fallait bien une mairesse « écolologiste » pour que « Paris-sur-la-plage » devienne à ce point moche.
Quant au périphérique, pourquoi, tant qu’à en vouloir en faire un espace vert, ne pas planter directement les arbres sur la chaussée ?
Ainsi, les derniers automobilistes pourront toujours passer le temps en se frayant un chemin à la machette, occupation autrement plus joviale que celle consistant à pester contre l’automobiliste de devant qui n’avance pas et celui de derrière qui double sans mettre son clignotant.
 
Donc et heureusement, un projet municipal qui ne peut se faire sans l’accord de la Préfecture. Car il s’avère que la Ville et la Préfecture de Police se partagent la responsabilité du périphérique.
La portion du boulevard à hauteur du ministère de la Défense, dans le 15ème arrondissement, est sous la coupe exclusive de la Préfecture.
Et juste avant le lancement de la conférence de presse du 18 mai, la Préfecture de Police a rappelé que seul le projet de voie olympique avait été pour l’instant « validé et intégré ». Et que le reste du projet « l’objet d’analyses au moment venu. »
Réplique : « Il s’agit là d’une méthode de travail inacceptable de la part d’un préfet. Nous ne sommes pas des pirates, nous ne faisons rien dans l’illégalité. Rien de ce que nous projetons ne sera mis en œuvre sans que la Préfecture de Police, dans toutes les circonstances ou compétences lui permettront, pourra y répondre ». La maire (de ma ville) considère qu’il s’agit d’un sujet de régulation politique et en parlera donc avec le futur gouvernement.
« Je ne doute pas que le projet puisse intéresser le ou la future Première ministre », a assuré « Sœur-Âne » à ce moment-là de flottement électoral, en faisant référence à la récente nomination de « Lili-Born » à Matignon qui pourrait bien être renversée si les électeurs de la 6ème circonscription du Calvados la déboutait.
« Nous avions programmé cette conférence de presse depuis plusieurs semaines, en ignorant la nomination d’un nouveau Gouvernement », détaille son adjoint « aux immobilités », également premier adjoint (le bureau d’angle sur la rue de Rivoli, de l’autre côté de l’Hôtel de ville). « Le projet que nous présentons ici est en cohérence avec le projet municipal pour lequel la maire de Paris a été élue », renchérit-il.
 
Le dossier du Boulevard périphérique n’est que l’un des désaccords de plus entre les autorités. L’un des cas les plus récents de bisbille avec la préfecture est le projet de « Sœur-Âne » de la piétonisation du Champs-de-Mars. « Je vous informe de mon opposition au projet de restriction de circulation dans le secteur de la tour Eiffel, tel qu’il a été adopté au Conseil de Paris » avait déclaré en réponse Didier Lallement, le Préfet de Police de Paris, qui en a marre et voudrait bien « raccrocher ».
Quelques mois plus tôt, lorsqu’un autre adjoint à la maire avait présenté le projet de zone apaisée « Paris Centre et Saint-Germain », la Préfecture de Police avait « exprimé de fortes réserves sur le projet tel qu’envisagé ».
 
Mais pas seulement : Les décisions de la Préfecture ont aussi été contestées à quelques occasions par Paris. Par exemple lors de l’annonce en janvier 2022 du déplacement d’un camp de consommateurs de crack par la préfecture, la Ville avait dénoncé la procédure, la qualifiant de « une décision solitaire sans concertation qui ne fonctionnera pas ».
Il se trouve que ça aura juste déplacé et éparpillé ledit camp et que les riverains auront retrouvé un semblant de « vie normale », alors que souvenez-vous, leur quartier était devenu inhabitable.
Bref, notre chère andalouse ne connait pas vraiment les attentes de ses électeurs. C’est juste l’héritage de « De-la-Nuée » qui n’en connaissait pas plus, et de son concubinage avec les « écololo-trotskistes » qui vivent mal d’habiter des quartiers de « logements réservés » de la Ville et ses offices dédiés à l’habitat.
 
Ce n’est pas l’apartheid, mais choisir de refouler les « non-parigots » de l’enceinte de la ville, ça reste fondamentalement discriminatoire.
Sauf que tant que ça vient des « forces de progrès » et d’humanisme de gôche, ils se croient tout permis sans même demander la permission, puisqu’ils sont élus pour ça, ce serait totalement justifié !

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