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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 10 mai 2022

Parce que je ne comprends toujours pas.

« On » a essayé de m’expliquer…
 
« Poux-tine » fait défiler ses armes sur la place rouge et cause de liberté et de paix dans le monde, justifiant ainsi et paradoxalement son « opération spéciale » en Ukraine.
Un vaste plan préparé depuis longtemps qui ne donne pourtant aucun résultat justifiant d’un communiqué de victoire totale depuis plus de deux mois, mais bien de quelques nombreux revers significatifs d’un immense mensonge sur les qualités putatives de son armée.
 
Moâ, je constate que les forces armées russes s’épuisent dans une guerre avec des combattants des Forces armées d’Ukraine.
Je ferais une guerre asymétrique, si j’avais été un « ricain », c’est-à-dire sans engager un seul soldat de l’US Army ni de mes alliés de l’Otan, je ne m’y prendrais pas autrement.
Inciter la communauté internationale contre la « Sainte-Russie », en lançant des accusations de crimes de guerre et de génocide contre ses dirigeants, probablement justifiées dans la réalité, ce n’est pas mal non plus.
Quant à profiter de l’occasion pour confisquer les avoirs en devises de la « Sainte-Russie » ainsi que ceux de ses oligarques et imposer des sanctions totales contre elle, en causant le maximum de dommages possibles, c’est tactiquement assez « normal ».
Quitte à persister à terroriser la population russe par le bombardement des colonies frontalières et des infrastructures militaires, par le sabotage des transports et les attaques de pirates informatiques, comme encore hier en faisant passer un bandeau dénonçant la guerre sur les sites retransmettant le défilé militaire de la place rouge, c’est du vécu.
Frapper la conscience publique avec un déluge d’informations négatives et de propagande anti-gouvernementale via les réseaux sociaux, c’est la suite logique.
Imposer une politique économique qui bloque la mobilisation des ressources, notamment en gonflant les taux d’intérêt, en poursuivant l’exportation de capitaux, en encourageant la spéculation monétaire et financière, voire en manipulant le taux de change du rouble et en gonflant les prix, c’est de bonne guerre.
Ainsi, les sanctions peuvent être aggravées à plusieurs reprises et peuvent provoquer un effondrement de la production et une baisse du niveau de vie.
 
On imagine bien que l’objectif est alors de provoquer des humeurs protestataires et des actions sociopolitiques destructrices visant à renverser les autorités légitimes sur fond de baisse du niveau de vie et de pertes dans le cadre de leurs activités.
En même temps, on peut prévoir la préparation des bases organisationnelles et idéologiques pour des actions séparatistes dans les régions.
En conséquence de quoi, je viserai à la consolidation de mon contrôle sur l’Union européenne et les pays de l’OTAN, à l’utilisation des forces armées de la Pologne, de la Roumanie et des États baltes, ainsi que des mercenaires de l’Ouest, du Moyen-Orient et du Proche-Orient pour garder les frontières pour faire bon poids, et la destruction de la population masculine ainsi que l’asservissement effectif des femmes et des enfants d’Ukraine pour le développement ultérieur de ce territoire dans l’intérêt de l’élite du pouvoir occidental…
Et pour voir plus loin, la mise en œuvre de ce plan, en fait, vise à affaiblir, puis détruire et enfin asservir le monde russe, suivi par les plans de « l’État profond » américain pour détruire l’Iran et bloquer la Chine.
Je veux bien en convenir…
 
C’est d’ailleurs ce qu’« on » a tenté de m’expliquer, tel que si on suit le raisonnement, les anglo-saxons et leurs alliés ont délibérément provoqué la guerre en Ukraine, faisant envoyer des chars russes aux portes de Kiev.
« Poux-tine », la marionnette du Pentagone !!!
Car là, si je comprends bien, ce que je ne comprends plus, c’est pourquoi les autorités russes et leur « grand-patron » se seraient laisser piéger de la sorte par leurs « ennemis » occidentaux, les forçant à jouer la partition de leur propre suicide écrit par d’autres ?
On peut s’étonner, non, surtout de la part d’un joueur d’échecs ?…
 
C’est parce que Washington, Londres et Bruxelles ont joué leurs principaux atouts pour infliger le plus de dommages possibles à la Russie : Un monopole sur la question des monnaies mondiales, une image d’État démocratique légal exemplaire et une croyance dans le droit « sacré » de la propriété privée. Ils ont ainsi mis tous les pays indépendants devant la nécessité de trouver de nouveaux instruments monétaires mondiaux, des mécanismes d’assurance contre les risques, de rétablir les normes du droit international et de créer leurs propres systèmes de sécurité économique.
Les sanctions antirusses n’ont pas renforcé, mais aurait, au contraire, sapé la domination mondiale des États-Unis et de l’UE, que le reste du monde a commencé à traiter avec méfiance et appréhension.
Elles ont accéléré de manière spectaculaire la transition vers un nouvel ordre économique mondial (pas celui des Davos) et le déplacement du centre de l’économie mondiale vers l’Asie du Sud-Est.
C’est la raison pour laquelle la Russie doit tenir tête aux États-Unis et à l’OTAN dans leur confrontation, en la menant à sa conclusion logique, afin de ne pas être tiraillée entre eux et la Chine, qui devient irrémédiablement le leader de l’économie mondiale, m’a-t-on indiqué…
Une vaste partie d’échecs à l’échelle de la planète, donc !
L’Occident est appelé à disparaître et avec elle la démocratie, les LGBTQ++, les BLM et les orgies de ses mœurs dissolues…
Ah ?
 
Moi, je constate plutôt que si l’on compare l’actuelle guerre en Ukraine à deux conflits précédents qui ont impliqué l’armée soviétique et russe – la guerre soviéto-finlandaise de 1939 et la première guerre de Tchétchénie en 1994-1996 –, on ne peut quand même être surpris.
Les contextes historiques et sociaux sont totalement différents mais la proximité entre l’URSS de 1939, marquée par les terribles purges staliniennes et dont le gouvernement vit dans la peur d’une future invasion nazie, la Russie de 1994, société en plein effondrement où les logiques mafieuses prévalent et où les militaires doivent recourir à toutes sortes d’arrangements douteux pour se rémunérer, et la Russie de 2022, qui se serait, d’après une formule chère à « Vlad-Poux-tine », « relevée » au cours des deux dernières décennies ?
Il y a des constantes.
 
La combinaison d’une peur ressentie par le Kremlin (paranoïa excessive dans l’URSS de Staline, crainte du démembrement de la Russie au début des années 1990, effroi face à l’extension de l’OTAN en 2022) et de la confiance démesurée du pouvoir russe dans sa propre armée, malgré une large méconnaissance de son mode de fonctionnement.
De même, en 1939 et en 1994 comme en 2022, la force de l’ennemi est insuffisamment prise en compte. Cela peut se comprendre puisque sur le papier, le déséquilibre des forces est absolu.
Pourtant, chaque fois, ce ne sont pas des éléments quantitatifs qui définissent réellement la force de l’armée soviétique ou russe mais son organisation, laquelle est directement corrélée à un élément essentiel : Le niveau de motivation de ses hommes, qui reste fragile.
Ce qu’entre les lignes affirme « Poux-Tine » lui-même lors de son dernier discours d’hier sur la place rouge, destiné à redonner confiance à travers la fibre patriotique et le récit d’une URSS victorieuse des nazis, aux troupes engagées…
 
Car si l’armée soviétique ou russe est une structure autoritaire, l’obéissance de ses hommes est loin d’être acquise. C’est ainsi que le 31 décembre 1994, ce que tout le monde sait, lorsque l’état-major russe ordonne à quatre colonnes d’entrer dans Grozny, la capitale de la Tchétchénie, seules deux vont s’exécuter, les commandants des deux autres unités refusant d’obéir.
Dans cette guerre, la capacité à commander du ministre de la Défense, Pavel Gratchev, « dépendait directement de sa présence sur le terrain ».
Car lorsque les troupes russes sont peu motivées, les ordres tendent à se perdre dans des difficultés de transmission…
Lors de la première guerre de Tchétchénie s’est établi un système d’autorité charismatique : Le chef doit être « admirable » pour être obéi et doit donner en personne ses ordres à ses subordonnés. Cette présence obligatoire sur le terrain pourrait d’ailleurs expliquer le nombre important de généraux russes tués dans l’actuelle guerre d’Ukraine.
 
Dans ce contexte, le commandement se voit contraint de laisser la troupe s’autoorganiser, quitte à en perdre le contrôle. On comprend mieux les très nombreuses exactions commises par les troupes russes dans cette première guerre de Tchétchénie, l’état-major étant plus préoccupé par la résistance incertaine de ses troupes face à un ennemi redoutable que par l’existence avérée de comportements criminels.
Lors de la première guerre de Tchétchénie, loin de ressembler à des troupes abreuvées de propagande et prêtes à mourir pour la mère patrie, les soldats russes vont hésiter et ne pas comprendre pourquoi il faut attaquer cette région dont ils se sentent si proches et dont la capitale Grozny compte près de 29 % de Russes…
Les ordres ne sont pas suivis ou n’arrivent pas à leurs destinataires. L’artillerie russe va même, en 1996, aller jusqu’à bombarder, à Pervomaiskaya, une unité de Spetnaz, dépendant du FSB, qu’ils détestent, invoquant des malentendus ou des erreurs de tirs.
 
Car l’armée russe des années 1990 est loin d’être une structure monolithique. À l’armée, qui dépend du ministère de la Défense, s’ajoutent les unités du ministère de l’Intérieur (le MVD), mais aussi les forces de sécurité dont le FSB fait partie et, sous la dénomination de « cosaques », des forces irrégulières.
Les forces du MVD, réputées pour leur cruauté, leur niveau de corruption élevé et leur efficacité, sont particulièrement haïes par les conscrits qui forment l’essentiel de la troupe.
C’est ainsi que, si le Kremlin exerce une autorité absolue sur ses forces armées, il ne les contrôle pas réellement, ce qui sera également le cas lors de la seconde guerre de Tchétchénie, victorieuse cette fois, effectuée sous l’impulsion de « Poux-tine ».
Et probablement également en Ukraine actuellement.
 
Le même phénomène s’est également produit lors de la guerre soviéto-finlandaise de 1939 : Les soldats s’étaient rapidement rendu compte du décalage entre la propagande soviétique du régime stalinien et la réalité du terrain. Les Finlandais étaient loin d’être les barbares qui attendaient avec impatience d’être libérés par les troupes soviétiques que la propagande leur avait décrits.
C’est ainsi qu’aux nombreux courriers de soldats soviétiques s’émerveillant de l’abondance des villageois finlandais vont s’ajouter des épisodes d’insoumission, tels que des chants contre la guerre après des tournées de vodka et quelques désertions.
Le NKVD saura vite réprimer ces manifestations hostiles en fusillant les déserteurs et les fuyards.
Dans ces deux conflits précédents, les troupes russes ont été soumises à un traitement redoutable face à une guérilla terriblement efficace : Si les militaires finlandais se concentrent sur les colonnes d’arrière-garde qu’ils détruisent systématiquement, les Tchétchènes vont mener des actions beaucoup plus éprouvantes avec l’utilisation de snipers, de destructions systématiques des colonnes de ravitaillement, de tirs sur les ambulances, voire de tirs ponctuels à partir d’hôpitaux dans le but d’inciter les soldats russes à réagir et pouvoir mettre en avant la brutalité de ces derniers.
Si les Tchétchènes se montrent particulièrement violents envers les soldats russes, ce n’est pas le cas des Finlandais qui commettent quelques exactions au début de la guerre, mais se font vite rappeler à l’ordre par leur propre gouvernement, car ces actions isolées ne peuvent qu’affaiblir le travail de communication mis en œuvre à la face du monde.
 
Dans ces deux guerres, les Finlandais et les Tchétchènes se révèlent de redoutables communicants, là où l’URSS et la Russie brillent par leur silence ou par une propagande en décalage avec la réalité.
Si la communication des Tchétchènes et des Finlandais avait pour but de mobiliser la communauté internationale, celle de Moscou vise avant tout à cacher à sa propre population la réalité de la guerre et de la difficile situation que traverse l’armée, voire de l’ampleur du nombre de soldats tués.
Les Tchétchènes s’attachent à montrer au monde de nombreux chars russes détruits, des frappes sur les bâtiments civils et les nombreuses exactions commises par les troupes russes. Les Finlandais, plus de cinquante ans plus tôt, avaient fait circuler des photos de soldats soviétiques morts gelés, révélant la faiblesse logistique de l’armée ennemie.
 
Ils avaient également décrit les soldats soviétiques comme des êtres incontrôlables « incapables de voir et réagir à l’autoritarisme de leurs maîtres », auxquels Helsinki opposait « la dignité, le courage, la virilité, la ténacité et la retenue » des militaires finlandais.
Ce faisant, ils avaient réussi à déclencher un véritable mouvement de sympathie des pays occidentaux à leur égard et même obtenu un résultat qui ferait pâlir d’envie l’actuel gouvernement ukrainien : La promesse d’une intervention armée de la « Gauloisie-insensée », qui n’aura finalement pas lieu.
Souvenez-vous d’Édouard Daladier, président du Conseil, particulièrement sensible à l’esprit de résistance des Finlandais, était en effet allé jusqu’à proposer une intervention militaire, ce qui eut pour effet de rendre fou de rage le Quai d’Orsay, qui ne comprenait pas comment il serait possible d’entrer en conflit avec l’URSS alors que la « Gauloisie-imperturbable » et les « Britishs » étaient déjà en guerre avec la « Teutonnie-nazie » !
 
Pour la guerre de Tchétchénie, la première phase n’a été qu’une succession d’échecs militaires, la seconde est l’occasion d’une réorganisation de l’appareil militaire soviétique puis russe, ce qui donne des résultats plus probants.
Cette seconde phase a permis la prise de sa capitale Grozny, au prix de nombreux morts civils et des destructions massives.
Pour la guerre d’Hiver finlandaise, les Soviétiques décidèrent d’abandonner leur projet initial de conquête de la Finlande et se recentrèrent sur l’acquisition de territoires à haute valeur stratégique.
Dans les deux cas, la technique militaire utilisée fut la même : Des bombardements massifs afin de tirer parti d’une artillerie infiniment supérieure et une progression lente et méthodique bien à l’encontre de la tradition doctrinaire de l’armée soviétique.
Si dans le cas de la guerre d’Hiver un armistice put être conclu, ce qui provoqua des réactions plutôt hostiles de la population finlandaise, il en fut autrement en Tchétchénie.
Après une première victoire, les troupes russes furent expulsées par surprise de Grozny quelques mois plus tard et durent conclure un armistice reconnaissant de facto l’indépendance de la Tchétchénie.
 
Lors de la guerre avec la Finlande, les Soviétiques souhaitaient libérer leurs forces armées afin de leur permettre de se préparer à un affrontement ultérieur contre Hitler alors que l’armée finlandaise était au bord de l’effondrement. En ce qui concerne, la première guerre de Tchétchénie, le niveau de décomposition de la société russe était tel que le Kremlin se sentit contraint de signer un armistice.
Rien de tel dans l’actuelle guerre en Ukraine, où aucun des deux belligérants ne se sentira obligé d’accepter un cessez-le-feu !
Si la Russie a subi d’importantes pertes, elle n’est pas sujette à une menace vitale la contraignant à cesser la guerre en renonçant à ses conquêtes. Quant à l’Ukraine, elle bénéficie d’un soutien externe, qui a fait défaut à la Finlande de 1940, ce qui lui permet de résister et de refuser des concessions territoriales trop importantes.
Cette situation semble devoir aboutir à une « guerre gelée » aux conséquences internationales autrement plus sérieuses que celles liées à la guerre du Donbass de 2014…
Et le piège occidental se refermerait alors sur le Kremlin.
 
Si « Poux-tine » s’y est engagé, c’est parce que, en Ukraine, il s’agit d’une véritable lutte existentielle, a-t-on tenté de me démontrer.
Non pas seulement pour la Russie, mais surtout pour les États-Unis dont la richesse et la puissance proviennent exclusivement de l’escroquerie du dollar qui leur permet de tout avoir gratuitement.
Car en effet, qu’est-ce qu’une dette que l’on n’a pas à rembourser (car non remboursable) et que l’on peut multiplier à l’infini selon les besoins ? C’est la gratuité. Une dette de 30.000 milliards de dollars signifie juste qu’ils ont tout eu gratuitement à hauteur de cette somme. Si demain leurs besoins s’élevaient à 50.000 milliards de dollars, ce sera le nouveau montant de leur dette publique.
Dans ce contexte, la hausse des prix, l’inflation (qui n’est en fait utilisée que comme variable d’ajustement, ajustable elle-même), etc., c’est du roman.
Je le veux bien : Disons que ça sert à asservir seulement le pays contraint de rembourser ses dettes… en dollar, mais dépourvu de planche à billets à l’effigie de l’Oncle Sam !
 
Alors, pourquoi ne pas dire clairement toute la vérité à savoir que depuis un certain temps déjà ce sont les États-Unis qui se préparent à la guerre contre la Russie ?
Pourquoi ?
Ce n’est bien évidemment pas du sort des habitants de l’Ukraine dont les Américains se préoccupent. Ils s’en moquent. Les Américains, comme toujours, ne se soucient que de leurs intérêts, m’affirmera-t-on encore.
« Les Américains en veulent à mort à la Russie, que ce soit celle de Poutine ou celle d’un autre s’il venait à être remplacé, parce que ce pays, depuis une vingtaine d’années, a entrepris de se débarrasser de ses créances d’État en dollars. »
Premier pays à l’avoir fait, comme la Chine, étant également en train de le faire, elle s’est défaite de l’essentiel de ses bons du trésor américains, une centaine de milliards de dollars.
En les remplaçant par de l’or ou d’autres devises jugées plus solides. Également, mais à un moindre degré, pour s’affranchir de l’abusive extra-territorialité de la loi américaine qui prétend s’appliquer à tout détenteur de sa monnaie de par le monde.
 
La « Sainte-Russie » a fait cela car il y a largement de quoi mettre en doute la solidité de la dette souveraine américaine.
« Pour l’Amérique la volonté russe d’indépendance vis-à-vis de la monnaie américaine, car il ne s’agit pas d’autre chose, est considérée, non pas comme un geste inamical, mais comme une véritable déclaration de guerre, car c’est toute la suprématie mondiale dont l’Amérique jouit abusivement, par son dollar émis massivement sans contrepartie dont elle inonde la planète, appuyée sur une force militaire écrasante à laquelle personne n’est en mesure de s’opposer, qui est mise en cause. »
Admettons : Je résume, la Russie envahit l’Ukraine parce qu’elle est en guerre contre le dollar…
« Oui ! » Car cette indépendance monétaire russe a toutes les chances de faire tache d’huile à l’échelle mondiale et pour l’Amérique c’est inacceptable.
Elle a énormément à y perdre quand le monde se rendra compte qu’il est floué, abusé, volé par l’Amérique avec son dollar de papier qui ne lui coûte rien mais avec lequel elle achète tout, elle corrompt tout, elle pourrit tout…
« Mais ça, tout le monde le sait déjà… »
 
C’est ce que depuis plusieurs années réclament à cor et à cri nombre de personnalités américaines, membres du Congrès, gouverneurs d’État, officiers généraux.
Et pas tuer la Russie n’importe comment, mais en bombardant, au besoin, la Russie à l’arme nucléaire, carrément, et en proclamant ouvertement cette volonté dans les médias. Et cela n’émeut personne.
Et cela bien avant la guerre en Ukraine. « Ce sont eux qui veulent délibérément la guerre ».
Je ne m’en lasse pas des ces explications invraisemblables pendant que des femmes, des enfants et des vieillards meurent sous les obus russes…
 
« « Ice-Cube », trois pays, dans les décennies passées, ont essayé de se débarrasser de leurs créances sur le Trésor américain, pour la même raison, à avoir des doutes sur la solidité du dollar, en voulant simplement consolider durablement, en la convertissant notamment en or, la richesse que leur procurent leurs revenus pétroliers : L’Iran, l’Irak et la Libye. Tous les trois ont été sauvagement écrasés (…). Face aux États-Unis, ils n’étaient pas en capacité de se défendre. »
Et alors, pourquoi se lancer dans un suicide annoncé comme le fait « Poux-tine » ?
« Parce que les États-Unis ne peuvent pas attaquer de front la Russie comme le souhaitaient follement certains, non seulement parce que les Russes ont des bombes atomiques plus puissantes, en plus grand nombre, portées par des missiles plus rapides, non seulement parce que les Américains seraient passés pour l’agresseur aux yeux du monde, mais parce qu’en révélant à la terre entière la cause réelle de la guerre, financière et monétaire, ils auraient sûrement accéléré le processus, pourtant de toute manière inéluctable, à terme, de dédollarisation des économies mondiales, de révélation que le dollar est intrinsèquement une imposture. »
Ils pensent vraiment à tout ça, « Poux-tine » ?
« Il fallait à l’Amérique trouver un moyen de faire la guerre à la Russie, sans passer pour l’agresseur. Ce moyen, elle croit l’avoir trouvé, en fomentant sur plusieurs années l’affaire ukrainienne. »
 
Donc « Poux-tine » est finalement tombé dans le piège que lui a tendu l’Amérique, en agressant un pays au motif que des populations russes y étaient non seulement maltraitées (des milliers de morts civils en huit ans), mais aussi susceptibles de l’être plus encore à brève échéance (l’armée ukrainienne massée devant les provinces séparatistes sur le point de les attaquer) ?
« C’est ça, et pas autre chose, la guerre actuelle en Ukraine. »
D’accord, mais je n’ai toujours rien compris…
 
« Si Biden décide, si rapidement, de dépenser des sommes si considérables, des dizaines de milliards de dollars, pour mener cette guerre, par Ukrainiens interposés, c’est bien parce que ce qu’il y défend autre chose, inavouable, que le sort de ces pauvres Ukrainiens. »
En fait, que la Russie fasse au final la conquête ou non des « républiques sécessionnistes » de l’Est de l’Ukraine, ce n’est pas l’essentiel, c’est secondaire, au regard du motif réel de la guerre.
« Ce motif c’est le nécessaire écrasement, la destruction de la Russie, coupable de s’être attaquée à la suprématie du dollar, outil absolu de la domination hégémonique mondiale de l’Amérique.
Et comme il n’est pas possible de réduire militairement la Russie, l’Amérique a entrepris de la réduire financièrement par cette vague ahurissante de sanctions financières et monétaires draconiennes et sans limites, se voulant dévastatrices, qui s’abat sur elle en ce moment, laquelle n’a rien à voir avec la guerre militaire en Ukraine, qui n’a servi que de prétexte pour déclarer cette guerre financière. »
Admettons, mais tout cela aurait pu être éviter avec deux sous de bon sens…
 
« Cette guerre financière n’est pas la conséquence de l’agression russe, c’était le but recherché en faisant tout ce qui a été possible de faire pour pousser Poutine à commettre cette agression.
Comment la Russie va-t-elle faire face à cette guerre financière ? C’est ça la vraie question, plus que la guerre dans le Donbass. Toute émotion légitime suscitée par les horreurs qui s’y passent mise à part. »
Or, pour mon correspondant russe, son pays a de vrais atouts pour faire face à cette guerre économique et financière.
« Comme elle en a eu face à Napoléon qui, au prétexte d’y importer les « valeurs » de la Révolution Française cherchait à obtenir de la Russie qu’elle ne se plie pas au blocus continental décrété par les Anglais depuis leur écrasante victoire à Trafalgar. Avec les Anglo-Saxons, la guerre est toujours, de près ou de loin, économique et financière. »
Comme elle a su faire face au « Barbarossa » d’Hitler parti pour y conquérir un « espace vital », mais qu’elle a su repousser au prix de dizaines de millions de morts, civils et militaires.
Euh, il n’y aurait pas eu de pacte Molotov-Ribbentrop, il n’y aurait probablement pas eu de seconde guerre mondiale sur le sol européen…
 
J’en conclus que la bataille du Donbass n’est que la partie émergée de l’iceberg, l’autre partie étant la terrible bataille qui est engagée, quasiment à l’échelle planétaire.
« Je pense que les Américains sous-estiment la capacité des Russes de résister à cette guerre qui sera longue et dure, pour tout le monde, y compris, bien évidemment, pour vous les Européens. »
La Russie a des finances saines. Elle est peu endettée. Elle n’a pas de déficit budgétaire. Sa balance commerciale est excédentaire.
« Ce qui n’est pas le cas, et de loin, de tous les pays gravitant autour et sous la domination contrainte du dollar. Elle a dans à peu près tous les domaines la capacité d’être autonome, capacité renforcée au fil du temps par les « sanctions » précédentes. Sa « rupture » avec le monde, voulue par les Américains, elle l’est surtout avec les Occidentaux, eux-mêmes asservis au dollar.
Les deux géants que sont la Chine et l’Inde, pour ne parler que d’eux, sont rétifs à ces « sanctions ». »
 
Ok, admettons. Mes « analystes » ont la tête farcie de contradictions et de propagande bien huilée et moâ je n’ai toujours rien compris aux motifs de cette guerre absurde entre « cousins », slaves et orthodoxes…
Et vous ?

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