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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 8 mai 2022

« Gott würfelt nicht ! » (1/2)

« Les mathématiques sont le langage de Dieu ».
 
Justement les nombres jouent un rôle particulier dans la création de l’univers du fait d’un réglage fin (fine tuning). Le mystère des nombres est d’autant plus épais que l’agencement de l’univers repose finalement sur une quinzaine de constantes mathématiques qui gouvernent le « fonctionnement harmonieux de l’Univers depuis son avènement ».
Ce qui m’amène à aborder la perception de Dieu par la science et je ne suis heureusement pas le seul…
D’autant que certains scientifiques, notamment des Prix Nobel, n’hésitent pas expliquer ce miracle du fonctionnement de l’univers en invoquant un esprit transcendant.
Personnellement, je n’ai pas besoin de ça pour en être convaincu, même si je me pose encore quelques questions tant que j’ai encore un peu de souffle pour respirer.
 
D’où vient le Big Bang ? Du néant ?
L’idée que l’ordre et la précision de l’univers, dans ses aspects innombrables, serait en termes d’improbabilité le résultat d’un hasard aveugle est aussi peu crédible que si, après l’explosion d’une imprimerie, tous les caractères retombaient par terre dans l’ordre du dictionnaire.
Igor et Gritcha récemment décédé du « Conard-virus », dans leur ouvrage se sont posés la question : « Y a-t-il un ordre caché à la place du hasard ! Au moment du Big Bang, l’Univers n’avait qu’une seule chance sur 10.000 milliards de milliards de milliards de milliards de tomber juste sur la bonne valeur !
Pour vous donner une vague idée, imaginez que la terre entière soit recouverte d’une couche de sable fin épaisse de 10 mètres. Tous les grains de sable ont la même couleur sauf un : il est peint en rouge. Si vous pouviez trouver du premier coup cet unique grain rouge perdu dans l’immensité, alors la précision de votre geste serait un peu comparable à celle de l’Univers lorsqu’il « tombe » sur la bonne proportion entre les deux forces. Le mystère est loin de s’arrêter là. Il existe des dizaines de nombres purs, de paramètres cosmologiques, de constantes fondamentales qui encadrent d’une main de fer, sans laisser la moindre prise au hasard ».
 
« Les caractéristiques de l’univers dans lequel nous évoluons dépendent d’une quinzaine de constantes physiques. En l’absence actuelle de principe unificateur, elles sont considérées comme indépendantes les unes des autres. L’apparition des super-ordinateurs a permis à l’astrophysique de modéliser le développement de l’univers, puis de modifier ces constantes une à une ou en même temps afin de simuler de nouveaux univers (« univers jouets »).
Le nombre des univers jouets ainsi obtenu est quasi infini.
Certaines de ces simulations ont montré que la quasi-totalité des univers jouets découlant de ces simulations sont stériles.
Selon ces simulations, seul un réglage hyperfin des 15 constantes de base permet l’apparition de l’univers stable et viable dans lequel nous sommes. Les tenants du principe anthropique refusent d’y voir un simple « heureux hasard », qui serait crédible s’il ne portait que sur le réglage d’une seule constante, mais impossible sur celui de 15 constantes indépendantes ».
 
Quelques exemples de constantes de l’univers et du réglage fin (Fine Tuning) ?
« 98 % de la matière visible est composé d’hydrogène et d’hélium. Tous les autres éléments (les éléments lourds : carbone, fer, oxygène notamment qui sont les constituants de la matière organique donc de l’être humain) ne représentent que les 2 % restants. Seuls l’hydrogène et l’hélium se sont formés lors du Big Bang et tous les autres éléments se sont formés dans les étoiles sur une période de plusieurs milliards d’années.
Il existe 4 forces fondamentales dans notre univers : La force gravitationnelle, la force forte, la force électromagnétique et la force faible. Certains auteurs pensent que si ces 4 forces avaient été proportionnellement différentes, elles auraient produit des phénomènes incompatibles avec la vie.
Selon Hugh Ross, le rapport de la force électromagnétique et gravitationnelle est finement ajusté à 10-40 près si la force gravitationnelle avait été moins forte, il n’y aurait eu aucune étoile et la vie des étoiles aurait été trop courte et trop irrégulière pour permettre l’apparition de la vie.
Si la force gravitationnelle avait été plus forte, il n’y aurait eu aucune étoile et aucun élément lourd, indispensable à la vie, n’aurait été produit. Le béryllium, le carbone et de l’oxygène éléments nécessaires à la vie fondée sur ces atomes n’auraient pu être formés ».
 
« Il se trouve que l’un de ces défenseurs d’un ordre cosmologique profond n’est autre que le physicien russe George Gamow. Il a participé en 1933 à la Conférence Solvay et a pu partager ses idées avec tous ses illustres collègues, Einstein en premier.
Selon Gamow, il était impensable que la vie ait pu apparaître par hasard sur la Terre.
Pour en convaincre son entourage, il répétait ce chiffre à qui voulait l’entendre : la probabilité selon laquelle la molécule d’ADN se serait assemblée « par hasard » est de 1 sur 10 puissance 40.000. C’est-à-dire 1 suivi de 40.000 zéros !
Ce chiffre est tellement immense qu’il n’a évidemment plus aucun sens physique. C’est d’ailleurs dans le même sens que le biologiste américain Richard Dawkins (connu, pour ses positions évolutionnistes) reconnaît que la probabilité pour qu’une simple molécule d’hémoglobine s’assemble d’elle-même, par hasard, est de 1 contre 10 puissance 190 ! »
Analysant la toute première lueur 380.000 ans après le Big Bang George Smoot aurait vu Dieu : « C’est comme voir le visage de Dieu ! »
Il croit voir au cœur de cette lumière primordiale « l’écriture manuscrite de Dieu ».
 
Un exemple encore plus frappant : Celui de la célèbre « constante cosmologique ». De quoi s’agit-il ? D’un nombre pur qui devait exister à l’instant même du Big Bang, lorsque l’âge de l’Univers n’était que 10-43 seconde.
Cette mystérieuse constante est sans doute le nombre désignant une quantité physique le plus petit de tout l’univers : 10 puissance – 120, soit un zéro une virgule et 119 zéros avant que l’on trouve enfin le 1.
Celle-ci contrôle minutieusement la densité du cosmos, de sorte qu’aujourd’hui, celui-ci est presque plat.
Au moment du Big Bang, le rapport entre la densité de l’Univers et la densité critique était incroyablement proche de 1.
Le nombre Oméga avait une valeur imperceptiblement supérieure à 1 et enchaînait 59 zéros derrière la virgule avant qu’on trouve enfin un chiffre non nul.
La déviation par rapport à 1, absolument infime, n’apparaît qu’à la soixantième décimale.
Si l’on enlève quelques zéros sur 119 à notre constante, alors celle-ci aurait été un peu plus grande et l’Univers se serait dilaté beaucoup plus vite, trop vite pour que les étoiles et les galaxies aient le temps de se former.
Le cosmos serait resté désespérément vide.
À l’inverse, quelques zéros en plus et l’Univers, incapable de se dilater correctement, serait depuis longtemps retombé sur lui-même.
D’où vient cette stupéfiante valeur ?
Pour Roger Penrose, les chances d’apparition de la vie sur Terre il y a quatre milliards d’années seraient d’environ 1 sur 101000.
 
Le nombre de Sommerfield Arnauld : La constante de structure fine
Ce nombre a été découvert par Sommerfeld en 1916.
Il s’agit de la « constante de structure fine. Il s’écrit 1 divisé par 137,035999679. Le résultat est 0,0072973525376…
Tout se passe comme si ce nombre pur, venu de nulle part, était réglé avec une incroyable précision afin que « tout marche bien ».
Si l’on divise cette constante de structure fine par la constante « réglant » la gravitation, il en résulte un nouveau nombre pur : Celui-ci s’écrit 10 puissance 36.
À partir de là, Feynman fait remarquer que si l’on enlève un seul zéro à ce nombre, tout change !
En effet, l’expansion de l’Univers se trouve brutalement ralentie et l’Univers ne peut pas grandir !
Résultat la vie ne peut même pas apparaître.
À l’inverse, si l’on ajoute ne serait-ce qu’un unique zéro au bout de cette longue chaîne, tout va trop vite dans l’Univers qui s’emballe : Les étoiles et les planètes ne peuvent pas se former.
L’Univers ne pourrait pas engendrer la moindre trace de vie.
La valeur de cette constante n’est « sûrement pas » due au hasard.
Feynman a eu l’audace de parler ouvertement de « la main de Dieu ».
Einstein n’a pas le moindre doute : L’Univers n’est pas né par hasard !
« En tout cas, moi, je suis convaincu que Dieu ne joue pas aux dés ! »
Qui a fixé cette constante ? Par quel miracle a-t-elle juste la valeur.
Tout cela avec une précision hallucinante, correspondant à un réglage au milliardième de milliardième de milliardième près.
 
Dans le même ordre nous ne pouvons pas ne pas signaler la complexité du vivant. L’univers nous sera-t-il un jour révélé dans la totalité de sa réalité ?
Parviendrons-nous à percer le secret de sa vraie mélodie ?
Comment l’infiniment petit a-t-il accouché de l’infiniment grand et comment l’univers tout entier, avec ses centaines de milliards de galaxies, a-t-il jailli d’un « vide microscopique » ?
Comment, grâce à l’alchimie créatrice des étoiles et à l’existence des planètes, la vie et la conscience ont-elles surgi ?
Dans son ouvrage « La mélodie secrète » « Trinh Xuan Thuan nous décrit le monde, dans ses infiniment grandes et petites dimensions.
Et l’émerveillement nous saisit, tout autant que l’incompréhension et l’incrédulité.
Parmi les huit planètes, du système solaire la Terre offre des conditions privilégiées : Sa température est modérée, l’eau liquide s’y est abondamment formée et toutes sortes d’atomes ont essayé de se combiner.
La chimie y a trouvé des conditions idéales et la complexité y atteindra des sommets. Elles sont infiniment plus nombreuses que les atomes, infiniment plus variées et leurs propriétés sont bien différentes. La construction des molécules est plus complexe que celle des atomes.
Mais plus elles sont complexes, moins leur construction devient probable.
 
Le nombre Pi : Enfant, l’école nous a tous appris à calculer la circonférence d’un cercle grâce au fameux nombre pi. Bien des mystères planent au-dessus de cette valeur de 3,1416…
Le nombre Pi se calcule avec des milliards de décimales comme l’on montré deux mathématiciens japonais.
Pi est rigoureusement ordonné, déterminé, jusqu’à l’infini. C’est l’un des nombres mythiques dont on ne sait pas d’où il vient mais aussi le fait que l’on retrouve dans plusieurs formules importantes concernant la Physique.
 
« La découverte et l’utilisation de Pi ont été fortement influencées par la géométrie et la recherche d’un lien entre la circonférence et le diamètre d’un cercle durant l’antiquité. Archimède fût le premier à démontrer que ce rapport très précis entre le périmètre et le diamètre d’un cercle était le même qu’entre l’aire d’un disque et son rayon au carré.
Un grand nombre de scientifiques se mirent à chercher des valeurs de plus en plus précises. Si ces mystérieuses décimales fascinent autant, c’est parce qu’elles se succèdent infiniment et aléatoirement.
Mais le mystère ne s’arrête pas là… Les mathématiciens se sont vite rendu compte que Pi se cachait dans un grand nombre de formules mathématiques…
Pi est donc un nombre aux décimales s’enchainant les unes après les autres sans logique apparente et de manière interminable. Comment est-il possible de retrouver rigoureusement le même nombre, si hasardeux, dans autant de domaines mathématiques ?
 
De la même manière, en été, ce sont les fleurs qui nous intriguent : Le nombre de leurs pétales est rigoureusement déterminé, sans la moindre erreur possible, par une constante mathématique qu’on appelle le « nombre d’or ».
Une marguerite peut avoir 5, ou 8 ou encore 13 pétales. Mais jamais 10 ou 11.
Le hasard est-il capable, à lui seul, d’ordonner les choses avec un tel succès ?
Comment se faire une idée à peu près juste de cette réalité profonde qui nous entoure ?
Comment avoir un point de vue un peu assuré sur cette question si difficile de l’ordre et du hasard ?
Ces fleurs ont été pensées. Mais si oui par qui ?
Pourtant, il existe une loi purement mathématique qui oblige, de manière invisible et implacable, chaque fleur du monde à avoir certains nombres bien précis de pétales et jamais d’autres.
Leonardo Fibonacci, savant de génie, né à Pise vers 1175, a grandi en Algérie, à Béjaïa. Il écrit lui-même qu’il a appris les mathématiques auprès d’un maitre admirable (exmirabili  magisterio) ».
Il publie en 1202 le Liber Abaci et c’est lui qui a introduit en Europe, les chiffes arabes 0, le 1, le 2, le 3, etc. et, dans la foulée, le fameux système décimal.
En Occident, on calculait péniblement à l’aide de chiffres romains. On lui doit La fameuse suite dite plus tard de Fibonacci 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, etc. ce sont les chiffres très particuliers de cette suite qui indiquent le nombre de pétales de nos fleurs !
Il est étroitement dicté par cette étrange suite.
Pour le savoir, calculez le rapport entre deux nombres successifs de cette suite. Par exemple 13 divisé par 8. Nous obtenons un nombre sans fin, qui tend vers ce nombre très célèbre, que les mathématiciens appellent le « nombre d’or ». Il s’écrit 1,618… et comme Pi, il s’en va vers l’infini.
Lorsqu’on lui ajoute 1, il se multiplie par lui-même. Au contraire, si on lui enlève 1, le nombre 0,618 est obtenu par son inverse.
Ce fameux nombre d’or se retrouve dans la nature, y compris les plus inattendues : Les spirales des coquillages…
Pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi la nature obéit-elle à cette suite de nombres ?
 
Au risque d’être taxé d’adepte du concordisme, une application du Nombre d’or inexpliquée s’offre à vous : La distance ente la Mecque et le Pôle Nord et la distance entre la Mecque et le Pôle Sud obéissent curieusement au nombre d’or.
En effet à partir des valeurs de la circonférence de la Terre (40.075km), la distance entre La Mecque, et le pôle Sud est de 12.404 km. La distance entre La Mecque, et le pôle Nord est de 7.634 km. Le Rapport entre les deux nombres est égal à 12.404/7.634 soit exactement 1,62483625884…
Comparé au Nombre d’or 1,618 033 9887 Rapport : 1,00420403415 avec une erreur de 4/1.000.
De plus la somme des deux distances est de 20.038 km, soit la moitié de la circonférence de la Terre : 40.075/2 = 20.037,5. Le rapport est de 1,00002495. Certains y voit le doigt de Dieu, mois j’y vois seulement une addition et une division par 2…
 
Peut-être qu’il convient de faire une pose : On revient au sujet un prochaine fois, quand vous aurez métabolisé toutes ses informations-là.
 
Bonne fin de week-end à toutes et tous !
 
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