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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 19 mai 2022

Ils remettent ça.

Je me souviens d’un temps que les moins de 20 ans…
Ne peuvent pas connaître !
 
En ce temps-là, on se faisait vacciner contre tout, on portait les armes et l’uniforme de la République et, une fois « libéré », on partait en quête d’une « poulie-fendue » bien roulée pour s’amuser et éventuellement fonder une famille nouvelle en réplique plus ou moins fidèle et réussie de celle dont on était issu.
Désormais, on ne vaccine plus ou moins parce que ça fait râler même les toubibs et infirmières, plus personne ne porte les armes sauf les voyous et les flics et on fait gaffe à « s’amuser », avec tous les délires d’agression qui pourraient te vous tomber dessus alors que tu ne faisais que « conclure » après une période de séduction réciproque.
Bref, on aimait à se porter volontaire pour l’aventure de la vie.
Et à l’occasion, rendre service à ton pays.
Naturellement, pour ce faire, j’ai monté des « grèves » au bahut pour les « démonter » dès que la mayonnaise avait pu prendre.
On en apprend beaucoup à ce jeu-là…
J’inventais même des controverses pour le journal du lycée en écrivant les deux thèses opposées.
Et j’ai ensuite versé dans la politique, d’abord pour René Dumont, l’agronome premier candidat écolologiste à la présidentielle, celle de 1974.
Bon, ce n’était pas par conviction mais pour séduire à mon « amourette » du moment…
De toute façon, ils étaient déjà kons et contre la bombinette du Général quand je leur ai expliqué qu’elle ne devait jamais servir, ou alors nous ne serions plus là pour en débattre, qu’on l’ait ou non d’ailleurs…
Mais j’avoue que René, il avait le sens de la mise en scène de ses convictions.
Des messages qui sont bien passés à cette époque-là… pour faire la fortune du « das Groβ-kapital » dans la distribution d’eau potable et la collecte des ordures !
 
Plus tard, j’ai collé les affiches, distribué les tracts et fait les campagnes téléphoniques du cousin « Jean » (Tiberi).
Chronophage, mais pas trop compliqué.
Les affiches, c’était assez simple, le « tractage », il fallait sourire, le téléphone, j’étais à l’aise avec le mini-argumentaire et la consigne était seulement de prononcer au moins trois fois le nom de mon candidat et d’arriver à faire dire trois fois « oui » à mon interlocuteur : Après tu écourtais et tu faisais éventuellement passer un message à « Xav’ » ou « Anne-Marie »…
Le plus dur et le plus long, c’était de récolter les numéros de téléphone des inscrits sur les listes électorales : Je faisais ça sur les minitels de la mairie au 3614…
Et après chaque scrutin, on allait en « bande organisée » en préfecture relever les noms des abstentionnistes.
Pas trop difficile.
 
Naturellement, on m’a par la suite demander d’assumer quelques mandats sans importance dans divers comités dont je ne savais même pas qu’ils existassent et où il fallait parler de Monsieur mon député-maire sans jamais rien dire de ses intentions. De toute façon, je ne les connaissais pas, sauf celle de se faire réélire.
C’est vous dire que je n’avais pas trop la fibre.
D’autant que j’ai appris au fil du temps, que si tu veux « grimper », dans un parti, dans un syndicat (j’ai dû faire parti d’une quinzaine de ces derniers, étudiants, professionnels), dans un groupe, un club, soit il faut carrément le fonder avec quelques collègues comme il m’est arrivé de faire bien plus tard, soit il fallait se couler dans le moule et enrichir, si possible, le discours ambiant.
Être bien habillé, bien « coiffé-léché », vouvoyez les bonnes personnes, les « n + » et tutoyer les… bonnes personnes (même des « n + »).
 
Et je ne te vous raconte pas « la gloire » quand tu parviens à te montrer aux côtés du secrétaire général d’une fédération : Le mieux que j’ai pu faire, c’est de déjeuner avec le secrétaire général de la CGT du moment, à la cantine du lieu, que tout le monde a pu penser que j’avais le bras-long au syndicat… et ai été catalogué « crypto-coco » : Intouchable !
Mais j’ai fait pareil avec « Juppette » que je ne connaissais pas plus que ça.
À la table d’à-côté, il y avait même « le Ché » (Chevènement le ressuscité) qui s’est enquis de savoir qui j’étais : « Un illustre inconnu sans intérêt, Monsieur le ministre ! » lui ai-je répondu alors que je développais « mes théories » sur les réformes à faire faire par le « Chi ».
Je crois que je tiens de là mon surnom « d’ignoble »…
 
Les temps ont désormais bien changé. Il y a cinq ans, j’ai donc cornaqué « plus jeune que moâ » pour qu’elle devienne députée de sa circonscription. Pas bien compliqué : Elle était déjà conseillère municipale « McMoDem » dans sa commune, sans aucune habilitation particulière, et je l’ai introduite chez « Beau-Raie-l’eau » qui dirige « SOS-Groupe ».
J’étais en relation avec une de ses Dégés qui dirigeait le pôle petite-enfance de l’ensemble…
Je lui avais dit de ne jamais restée seule avec lui, car c’était déjà agresseur sexuel patenté. Dans ses « fêtes du personnel » quand il s’entichait d’une personne, elle passait forcément à la casserole, « poulie-fendue » ou simple « kouillu » : Tout lui était bon et c’était en plus de notoriété publique !
Elle a passé l’épreuve sans trop dégâts et aura été dans l’obligation de signer la charte du candidat qui restreignait singulièrement sa liberté de penser et surtout organisait sa mise sous tutelle…
C’est comme ça que je ai eu le texte en main et que je vous en avais fait un post il y a 5 ans de ça.
Et elle, dans la foulée des « En-marche-même-pas-en-rêve », elle a été élue après que nous ayons sillonné sa circonscription, moâ dirigeant sa campagne téléphonique depuis « Paris-sur-la-plage ».
Fastoche…
Entre-temps, elle aura démissionné de son groupe, et ne se représente pas, écœurée par la façon dont le parti est dirigé.
Par des gens auto-désigné, adoubé par « Jupiter » : Une démocratie « à l’envers » où rien ne doit sortir des rangs, et surtout pas du bas vers le chef, omnipotent et omniscient…
Vous êtes de la merde, alors restez-le !
 
Et voilà qu’ils recommencent : Les nouveaux impétrants ne sont pas encore élus que déjà ils suscitent la méfiance des dirigeants de leur parti et du président de la République. « Ils », ce sont les futurs députés qui formeront le groupe de la majorité présidentielle au Parlement « René-Sens », parce que bon nombre ne se représente pas, loyaux jusqu’au bout, mais pas au-delà.
Et leur désignation participe plus du rituel de l’adoubement féodal que de la saine compréhension du rôle d’un représentant élu.
Encore moins de la qualité de « militant engagé et méritant »…
 
Une des chartes qui fait particulièrement gloser, celle « d’Ensemble », la fédération des admirateurs de « Jupiter » dont la coalition se cristallise autour de la reconnaissance du pouvoir d’un seul homme et dont la constitution ressemble plus à celle d’un fan-club qu’à un parti politique.
C’est que faute de projet rassembleur, d’un programme précis et d’accords de gouvernement négocié qui pourraient unir l’ambition des hommes autour d’une certaine idée de mon pays et de son avenir, la coalition présidentielle en revient aux traditionnels liens de vassalité !
Cinq ans à fonctionner de la sorte comme d’une succession de baronnies, ils ne peuvent décidément pas faire autrement.
Car faute de vision commune, il faut bien se choisir un maitre, un suzerain.
 
Voilà pourquoi fleurissent les chartes où il s’agit de mettre en musique et en scène, celle de l’allégeance à un homme, puisque l’on ne partage pas grand-chose en termes de principes et d’idéaux que de toute façon il ne serait même pas capable d’exposer clairement : Ce n’est pas pour rien que « Jupiter » n’aura participé qu’à un seul débat !
Ainsi l’investiture devient l’alpha et l’oméga de la légitimité du parlementaire, l’élection est quant à elle vidée de son sens, elle valide ou invalide le choix du chef mais n’est plus un acte transcendant qui transforme un individu en représentant de tout un territoire ou d’un idéal plus grand que lui.
La fidélité au suzerain est ici plus importante que le devoir envers ceux que l’on est censé représenter.
La quête de l’intérêt général est simplement remplacée par le service des désirs et volontés de « Jupiter ».
 
Leur charte est très claire sur ce point : « Les candidats soutiendront Emmanuel Macron au quotidien (…) et s’engagent tant à propager sa méthode qu’à l’encourager lors des votes ».
C’est ainsi que l’on continue de réduire de façon évidente les députés à une fonction de godillot, à une simple courroie de transmission de l’exécutif, un relai législatif des désirs du chef-tout-puissant.
S’ils deviennent princes, ce n’est que du fait de « Jupiter » et rien d’autre.
C’est ainsi que la coalition présidentielle recycle l’arme fatale de son chef suprême, le « en même temps ».
C’est ainsi qu’il est également indiqué dans ladite charte, que « les candidats s’engagent à ne pas être le candidat d’un camp politique, mais à représenter l’ensemble des citoyens de leur circonscription », ce qui ne mange pas de pain en termes d’affichage et fait joli dans le discours, mais peut s’avérer totalement contradictoire avec l’obligation de soutenir le président « quoi qu’il en coûte », sauf si celui-ci garde seul la liberté d’alliance avec les adversaires d’aujourd’hui.
 
Car le problème, c’est que pour être candidat d’un camp politique, il faut déjà un corpus d’idées qui serve de « contrat moral » entre l’électeur et son représentant, la fidélité au président étant le degré zéro de l’engagement envers l’électeur !
Mais quand on a que ça à proposer, il faut bien lier les mains et les langues desdits représentants du peuple.
Or, représenter un camp est déjà un horizon inaccessible pour nombre de députés car ni eux ni leurs électeurs ne savent à quoi leurs étiquettes est censée les engager, puisqu’il n’y a pas de programme : Un vide intersidéral, finalement !
Et la difficulté se corse lorsqu’il s’agit de représenter l’ensemble des citoyens, car pour cela, encore faut-il être conscient du cadre politico-juridique qui définit notre « contrat social ».
Or, avec un ensemble vide qui nous amène à « voter contre » au second tour des présidentielles, dans un monde politique qui croit que l’État est neutre et a oublié qu’il n’est légitime à agir et à légiférer que parce que l’idéal démocratique et républicain s’incarne dans des principes fermes qui sont tout sauf neutres, ça devient un oxymore.
 
On me cite comme exemple la notion « d’égalité », en droit, qui est fondatrice de notre culture politique. Eh bien cette notion ne cesse d’être attaquée et le voile, symbole de l’infériorité et de l’impureté des femmes est revendiqué comme une « liberté » par l’islam politique, sans que nos élus n’arrivent à lutter efficacement contre ce détournement de nos devises et principes.
Car le discours sur la neutralité de l’État a fait oublier à trop d’élus que cette neutralité n’a jamais existé et que toute légitimité se fonde sur un corpus de représentations, de principes et de lois qui sont des affirmations civilisationnelles.
L’État peut choisir de rester indifférent à certaines choses, mais en soi il n’est jamais neutre, le pouvoir est toujours à la fois fondé et limité, comme la loi est toujours la traduction concrète de principes abstraits la plupart du temps dévoyés par des ignares.
 
Ces chartes ridicules, que de plus en plus de partis imposent à leurs candidats, n’ont aucune valeur juridique et dans les faits ne peuvent guère imposer grand-chose.
Ce sont des engagements moraux qui paradoxalement nient les devoirs démocratiques.
Elles jouent sur une dynamique de la honte où la valeur suprême n’est pas ce que l’on doit à ceux que l’on est censé représenter, mais la loyauté au chef du groupe auquel on appartient volontairement.
Que l’on place la loyauté au-dessus du devoir de représentation en dit beaucoup sur l’esprit du temps, sur le renforcement de la conception féodale de la politique qui existe partout, et plus qu’ailleurs chez les « Jupitériens », qui s’assoit, se fonde et profite de l’inexpérience de candidats que la faveur du « puissant » du moment dote d’un avenir qu’ils n’ont pas construit eux-mêmes dans l’enracinement local.
Ce n’est pas pour rien qu’en 2017, la moitié des candidats « jupitériens » étaient « issus de la société civile », c’est-à-dire des béotiens politiques.
C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai abandonné les « petits-chefaillons » du RPR quand ceux-ci se sont mêlés de m’imposer leurs idées en commençant par le « Chi » et son « boulot-de-dans-deux-ans ».
Il m’exaspérait et le suivant encore plus !
« Valy », je ne vous raconte même pas, d’autant qu’elle n’était manifestement pas « à la hauteur ». Quant aux autres, n’en parlons même pas…
 
Car en effet pour pouvoir faire bouger les lignes dans un combat politique, mieux vaut disposer de troupes capables de s’organiser et d’agir ensemble et dont la majeure partie de l’activité ne se concentre pas sur l’épuration interne et la contestation des ordres.
La force du RPR et celle de la fille du « menhir ».
La faiblesse actuelle du « P. Soce » et de « Mes-Luches » demain.
Mais avant, pour y parvenir, on comptait d’abord sur l’existence d’une conscience commune, une formation aux exigences de l’action politique, un travail d’appropriation des fondamentaux de la République et le partage d’idéaux communs dans la vision du chemin à tracer pour la « Gauloisie-éternelle » et tous ses « Gauloisiens-natifs-et-naturalisés ».
 
C’était au nom d’une certaine conception de la politique que les ambitions personnelles se canalisaient et on pouvait résoudre certains conflits en en appelant au dépassement au nom des exigences de l’idéal.
C’était au temps où les partis avaient quelque chose à dire au pays et les militants des messages à faire passer à leurs concitoyens.
Désormais, c’est le temps des mouvements éphémères qui ne servent qu’eux-mêmes et ceux qui les portent, les « incarnent », et s’il ne reste plus que le culte du chef et la logique du casting quand il s’agit de sélectionner les candidats, c’est que tout le reste aura été détruit !
 
Car on ne cherche plus des personnalités originales, que leur talent ou leur travail ont consacré, mais des mannequins dont l’apparence est le principal message et le principal intérêt.
Les partis, même celui de « Jupiter », ne sélectionnent plus des gens capables, compétents, méritants mais des véhicules de démonstration.
Peu importe ainsi les qualités réelles d’un député ou d’un ministre, ce qui compte désormais, même pour le poste de « Premier sinistre », c’est que le candidat soit par exemple une femme, ou ait telle couleur de peau plutôt que telle autre, ou affiche tel type de pratique sexuelle plutôt que tel autre…
 
Dès lors, il me semble que le personnel politique devient le véhicule de démonstration de la mode du moment, il se réduit à un outil de communication mais n’est plus pensé ni vu comme un homme d’action.
Ça, c’est le peu de confiance des « maîtres du monde » dans les peuples et les talents et c’est ce que vendent les « marketeurs » et les cabinets-conseils.
Tous interchangeables, ils doivent témoigner de leur appartenance à un segment de la population pour être intéressant aux yeux des partis et on les choisit pour leur particularisme, pas pour leur capacité à dépasser ce qu’ils sont pour accoucher d’un monde commun, donner une direction au pays.
Leur particularisme devenant leur identité, leur viatique et leur avenir, cela rend la plupart incapable d’accéder au commun et à l’universel.
La mort du mérite politique.
 
Derrière leurs bons sentiments et l’exigence de loyauté à l’égard du chef qu’elles expriment, ces chartes racontent l’indigence de liens humains réduits à de simples jeux d’intérêts et non forgés dans un combat commun.
Elles parlent d’une absence de perspectives et d’universalisme qui font que le conflit inhérent aux ambitions politiques ne peut être dépassé au nom des idées partagées et seulement réglé par l’autorité du chef et de ses adjoints réduits au rôle de « capo ».
Elles disent aussi qu’il n’y a plus d’engagement pris vis-à-vis de l’électeur mais une soumission totale et aveugle au groupe d’intérêts dont on est issu.
Tous devenus esclaves du suzerain…
Alors qu’en politique, si tu ne veux pas te tromper, tu dois réfléchir dans cet ordre : D’abord ton pays, ensuite l’intérêt général, puis ton parti, enfin ton courant…
Le chef, on s’en fout finalement, surtout s’il ne sait pas incarner l’intérêt général ni ton pays.
 
Faute de militants et d’élus structurés, capables de comprendre leur rôle dans une démocratie saine, ne reste plus que des chartes qui pourraient se résumer à « sois loyal à ton chef et à ton clan » et tais-toi.
Cela témoigne à la fois de la faiblesse des liens qui unissent nos représentants et de la régression de la vision qu’ils ont de leur rôle de politiques.
Ces chartes confortent une logique de chef de bande mais sont révélatrices du recul de notre idéal démocratique.
Et je m’en lamente.

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