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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 30 mai 2022

Quel avenir de la guerre en Ukraine ?

Les scénarios les plus probables
 
Excusez-moi : Je « déconnecte » quelques jours en me mettant dans l’impossibilité de suivre l’actualité politique de mon pays (et hors de ses frontières) afin de vous en révéler les « fils rouges » qui apparaissent d’ici de là.
Pour l’heure, rien de précipité : Ils préparent tous leurs élections législatives dans la cohue et le brouhaha des phrases assassines.
Je peux juste vous prédire qu’inéluctablement, avant fin juin nous aurons un nouveau gouvernement : Certains ministres ne passeront pas l’épreuve des urnes, d’autres seront éjectés pour avoir déplu (les « erreurs de casting ») et il faudra nommer une cargaison nouvelle de « Secrétaires d’État » pour venir épauler l’actuelle équipe à l’aube de l’été.
C’est déjà prévu et nous y reviendrons.
 
Mais je regarde plus loin encore et même jusqu’à Kiev.
Plus de trois mois d’offensive, là où tout devait être réglé en 48 heures, des récoltes perdues, la route de la soie coupée durablement, une crise d’approvisionnement qui prend le relai de la lente décongestion des effets de la crise du « Conard-virus », une pagaille sans pareille sur les marchés de l’énergie, et tout un continent qui se retrouve isolé de ses clients naturels.
Quelle sortie pour retrouver un monde « apaisé » qui ne sera plus jamais celui du « monde d’avant » ?
 
Avant de lancer son offensive contre l’Ukraine le 24 février, « Poux-tine » avait pourtant un scénario très clair en tête : L’invasion devait être conclue en quelques jours et il soumettait l’Ukraine à la botte Russe, comme ses prédécesseurs, Budapest et Prague.
Avec pour principale conséquence, un traité de « cession » du Donbass à la fédération de Russie - entre amis, nouveaux alliés et « frères », ça aurait été facile - et la réouverture du canal de Crimée du Nord.
 
Car cette guerre-là n’aura pas été déclenchée pour des raisons de géopolitique et d’extension de l’Otan, non, pensez donc !
Si ça avait été le cas, les premiers à trinquer c’auraient été les Pays-Baltes qui isolent l’enclave de Kaliningrad du reste de la Russie.
Mais seulement parce qu’il n’y a plus d’eau en Crimée qui ne peut plus rien cultiver d’utile.
Si !
Tout simplement parce qu’après l’annexion de ce territoire en 2014 - en vue d’avoir accès à Sébastopol et son port militaire ouvert sur la Mer Noire -, les Ukrainiens ont fermé ce canal en 2014 !
Plus de 400 kilomètres pour irriguer en eau douce et potable, tirée du fleuve du Dniepr à hauteur de Nova Kakhovka, située en amont de Kherson, les plaines fertiles de la péninsule et accessoirement abreuver les hommes et le bétail.
Rien de plus et tout le reste, c’est du roman de gare !
 
Il y avait des bassins de rétention, des réserves dans les stations de pompage, mais, au fil du temps, la situation était devenue intenable.
Et la première offensive venue de Crimée aura réouvert les vannes avant de prendre Kherson alors que tout le monde avait encore les yeux rivés sur Kiev dont on ne savait pas si elle allait tomber ou non…
Belle embrouille : « Poux-tine » aura évacué le Nord de l’Ukraine mais ne lâchera pas sa prise au Sud.
Il a même réussi à faire la jonction avec le Donbass plus au Nord, après d’âpres combats, pour consolider le couloir ouvert aux troupes russes le long de la Mer d’Azov en passant par Marioupol et les quelques ports ukrainiens de la rive, couloir que ses troupes tentent actuellement d’élargir.
Principal objectif atteint, sur un champ de ruines - il n’en a rien à foutre du moment que l’eau arrive en Crimée - l’offensive sur Kiev et les villes du Nord n’aura jamais été qu’un « faux nez », au même titre que la « dénazification » du pays, seulement destiné à abuser tout le monde et accessoirement « scotcher » les troupes régulières ukrainiennes loin de cet objectif « stratégique » là.
 
Désormais, la messe est dite.
Mais on peut se projeter : Quelles trajectoires va prendre le conflit au vu de l'état actuel des forces, des objectifs, des difficultés ?
Imaginons que l’Ukraine repousse totalement l’offensive avec le soutien occidental et gagne cette guerre qui devient longue et épuisante, surtout pour les russes qui ne s’attendaient pas à de telles difficultés.
C'est le scénario rêvé par les soutiens de Kiev.
L’Otan s’est même récemment prise à espérer : L’armée ukrainienne a réussi à reprendre le contrôle de Kharkiv, la deuxième ville du pays, au Nord-Est.
Elle a également lancé une contre-offensive en direction d’Izioum, au Sud-Est de Kharkiv.
L’armée russe continue quant à elle de commettre des erreurs tactiques, comme lors de la traversée de la rivière Donets qui s’est soldée par la destruction d’au moins 73 chars d’assaut, selon l’armée ukrainienne.
Elle pourrait aussi manquer de forces vives, à mesure que ses soldats arrivent au terme de leur service et doivent être rélévés.
 
Mais pour l’Ukraine, qu’est-ce qui représenterait vraiment une victoire ? Revenir à la situation d’avant le 24 février suffirait-il ?
Apparemment non : « Nous espérons que la Crimée fera partie de l’Ukraine », a déclaré Volodymyr Zelensky, au Wall Street Journal début mai.
Pour la ministre de la Défense adjointe ukrainienne, citée par le Financial Times, l’objectif est « le nettoyage complet de notre pays et l’établissement de la souveraineté (ukrainienne) à l’intérieur de ses frontières », ce qui inclut la Crimée et les provinces orientales du Donbass, territoires ukrainiens contrôlés respectivement par la Russie et les séparatistes prorusses depuis 2014.
Or, la reprise de ces territoires pourrait être extrêmement difficile d’un point de vue militaire. « Cela fait huit ans que ces territoires sont en conflit, les séparatistes et les soldats russes connaissent le terrain, ils ont eu le temps de renforcer leurs positions ». Une contre-offensive ukrainienne pourrait donc être très coûteuse en termes de vies humaines comme de matériel, une des raisons pour lesquelles l’Ukraine continue de réclamer un soutien militaire croissant et continu jusqu’à Davos.
Et puis récupérer un champ de ruine et des champs à déminer durant des années et des années…
Enfin passons.
 
Et si la Russie gagnait la guerre par « étouffement économique » et militaire de l’Ukraine ?
Car de son côté, Moscou continue de progresser dans plusieurs zones, comme autour de Severodonetsk, dans le Donbass.
Elle reproduit sur d’autres villes la stratégie de siège suivie avec succès contre Marioupol (bombardements continus et blocage de l’approvisionnement ukrainien), et elle continue de frapper des points stratégiques ukrainiens (stocks de munitions, voies de chemin de fer ou centrales électriques).
L’armée russe a aussi retenu les leçons de son échec à Kiev : En se retirant vers son propre territoire, elle évite de trop étirer ses chaînes logistiques, ce qui les rend moins vulnérables.
Le coup de grâce pourrait venir du portefeuille.
Car la Russie mène en parallèle une stratégie d’« étouffement économique ». « Les centres économiques de l’Ukraine se situent à l’Est et sur la côte de la Mer Noire, que la Russie contrôle ou bloque, notamment le port d’Odessa. »
En bref, « Poux-tine » tient par les kouilles son homologue ukrainien.
 
Autant d’éléments qui laissent penser que l’Ukraine pourrait finir par céder. Ce scénario pourrait être accéléré par un relâchement du soutien occidental, « déterminant dans la résistance de l’Ukraine » selon un chercheur associé pour le programme Russie et Eurasie d’un « think tank ».
Les coûts économiques de la guerre pourraient dissuader les États-Unis et l’Europe de poursuivre leur soutien financier et militaire.
Et des premières fissures sont déjà apparues dans l’unité européenne : La Hongrie est opposée à un durcissement des sanctions sur le pétrole russe, par peur de manquer d’énergie.
Ce scénario présente aussi des failles aux yeux des analystes, qui pointent la résistance des troupes ukrainiennes sur le terrain : « La Russie n’a pas les moyens de mener des opérations de grande intensité sur le long terme », rappelant que les troupes russes n’ont pas réussi à prendre la ville de Kiev qui devait être une « promenade de santé ».
 
De quoi expliquer que la perspective la plus souvent évoquée : Celle d’un conflit qui s’installe dans la durée : « Les lignes pourraient se stabiliser autour des limites territoriales des oblasts de Donetsk et Louhansk ».
« Ce ne sera pas un ‘‘conflit gelé’’ : il y aura des mouvements tactiques, des percées et des défenses de chaque côté. Mais la situation pourra se prolonger dix, vingt, trente ans, tant que Moscou n’aura pas obtenu assez de territoire pour le présenter comme une victoire. »
Bref, tout le contraire de la guerre éclair que pouvait espérer « Vlad » le 24 février. Et le Kremlin est un habitué des guerres prolongées, comme avec la guerre d’Afghanistan, de 1979 à 1989 : « À l’époque, l’URSS avait déjà des objectifs bien trop grands par rapport à son nombre de troupes, elle n’avait pas prévu l’ampleur de la résistance, elle n’avait pas réussi à bloquer le soutien international. »
On peut en dire autant avec la guerre en Syrie.
 
Car Moscou n’a pas non plus les moyens de tenir éternellement. Les sanctions internationales menacent de dévaster son économie et le coût de la guerre croît de jour en jour, humainement et économiquement : La Russie a dépensé plus de 300 millions de dollars par jour, par jour seulement depuis 90 jours, dans son armée, selon le ministère de la Défense russe cité par le Moscow Times.
C’est pour toutes ces raisons que l’Ukraine comme la Russie pourraient décider de trouver une porte de sortie par la négociation.
Actuellement, les chances sont minces : Les pourparlers sont suspendus depuis le 17 mai.
Moscou pointe une « absence totale de volonté » de la part de Kiev et l’Ukraine accuse la Russie de rester dans une « pensée stéréotypée ».
 
Zelensky continue pourtant d’émettre des signaux favorables : « Il y a des choses que nous ne pourrons atteindre qu’à la table des négociations », a-t-il déclaré sur la chaîne ukrainienne ICTV.
Aux yeux des chercheurs interrogés, tant que la dynamique de la guerre peut être favorable à Kiev, les négociations ont peu de chances d’aboutir : « L’Ukraine a actuellement la possibilité de regagner du terrain, même si c’est par petites touches, et elle tient à récupérer les territoires occupés », m’explique-t-on par ailleurs.
« Un cessez-le-feu pourrait n’être qu’une pause en attendant le moment propice pour relancer une offensive. »
De son côté, « Moscou est prisonnier de sa propre rhétorique », estiment d’autres.
« La Russie avait vendu à sa population une ‘‘guerre de trois jours’’, une supériorité militaire totale. Elle ne peut pas admettre que ça ne se passe pas bien. Et au fond, son objectif global reste de subjuguer entièrement l’Ukraine. »
Je n’en suis pas si sûr, mais certainement « il y a peu de chances que la Russie rende la Crimée à l’Ukraine » ce qui est pourtant un des objectifs de Kiev.
 
Avec des points de vue aussi irréconciliables, il est probable que « nous allons probablement traverser une période d’alternance de cessez-le-feu, de négociations qui n’aboutissent pas et de reprise des combats ».
Ce que connaît le Donbass depuis 2014…
Or, un conflit qui s’allonge, c’est un risque plus élevé de dérapage.
« Une propagation du conflit à des pays voisins ne peut être exclue », a déclaré « Jupiter » le 19 mai.
Un missile russe qui tombe sur le territoire de l’Otan, des menaces nucléaires mises à exécution, « par accident, par lassitude ou par frustration… Il faut imaginer les scénarios les plus larges possibles pour ne pas se retrouver sans réponse devant le fait accompli ».
Ce qui aura certainement été étudié dans les états-majors de toutes les armées concernées.
 
Aux yeux des spécialistes, une escalade nucléaire reste toutefois peu probable.
« Elle menacerait la stabilité même du régime, qui est l’objectif principal du système de Vladimir Poutine », affirme un « chercheur ».
Réagissant à la procédure d’adhésion à l’Otan lancée par la Finlande et la Suède, le ministre des Affaires étrangères russe a simplement déclaré que cela ne ferait « pas de grande différence ».
Une réaction limitée par rapport aux menaces précédentes, qui « suggère sinon un apaisement, au moins une inflexion du discours russe », selon une « chercheuse ». Pour elle « la population ne comprendrait pas pourquoi il faudrait ouvrir d’autres fronts, et la Russie n’en a pas les moyens. »
 
Énième hypothèse à envisager : Un changement de régime intervient à Moscou.
Une population russe qui pourrait se rebeller contre son président « élu démocratiquement » au premier tour ?
Je n’y crois pas vraiment : Ce n’est pas comme ça que ça va se passer.
Pourtant, « cet homme ne peut rester au pouvoir », avait déclaré « Bail-Dan », laissant entendre que ce scénario était envisagé par les alliés de l’Ukraine.
De fait, en Russie, « le sentiment anti-guerre croît, même des bloggeurs plutôt pro-russes ont critiqué l’échec catastrophique de la traversée de la rivière Donets. Entre ça et le poids des sanctions économiques, on peut voir que la société russe est en train de se fissurer.
Récemment, un ancien colonel a même mis en lumière les difficultés de l'offensive à la télévision d’État russe ».
Certainement pas sans « autorisation » sur une Télé du pouvoir en place…
 
Auraient-ils déjà oublié la destruction du navire amiral de la flotte de la Mer Noire ?
Rappelons que « toute tentative de dénoncer la guerre est punie de prison ».
Même le mot « guerre » est interdit.
« Le leadership russe ne s’intéresse pas au bien-être de sa population », en juge un autre, pour qui un changement des élites dirigeantes prendra des années.
Je veux bien le croire…
« Tout ce qui viendra après Vladimir Poutine ne sera pas forcément meilleur ».
Probablement : Ce pourrait même être exactement pire…
 
C’est dans ce contexte que le « sinistre ritalien » des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a annoncé la semaine dernière que son pays avait proposé à l’Onu la constitution d’un « groupe international de facilitation » pour tenter de parvenir « pas à pas » à un cessez-le-feu en Ukraine.
Pour lui, le « groupe de facilitation » proposé par l’Onu « doit essayer de reconstruire le dialogue entre deux parties qui en ce moment sont en guerre ».
Selon le quotidien « ritalien » La Repubblica le document très détaillé remis à l’Onu et élaboré par les diplomates de leur ministère des Affaires étrangères prévoit quatre étapes :
- Un cessez-le-feu en Ukraine et la démilitarisation du front sous supervision de l’Onu.
- Des négociations sur le statut de l’Ukraine, qui entrerait dans l’UE mais pas dans l’Otan.
- Un accord bilatéral entre l’Ukraine et la Russie sur la Crimée et le Donbass (ces territoires disputés auraient une pleine autonomie avec le droit d’assurer leur propre sécurité, mais seraient sous souveraineté ukrainienne).
- La conclusion d’un accord multilatéral de paix et de sécurité en Europe, ayant notamment pour objet le désarmement, le contrôle des armes et la prévention des conflits.
 
« Nous l’avons reçu il n’y a pas longtemps. Nous sommes en train de l’étudier », ont déclaré les russes, soulignant qu’ils n’étaient actuellement pas en discussion avec la « Ritalie ».
« Quand nous aurons fini de l’étudier, nous dirons ce que nous en pensons ».
Mais dimanche en huit, le négociateur russe Vladimir Medinski a affirmé que la Russie était prête à reprendre des pourparlers de paix avec l’Ukraine, assurant que leur suspension était due à Kiev.
C’est la veille que Zelensky avait souligné que la guerre ne pourrait prendre fin que par des biais « diplomatiques ».
 
Un cessez-le-feu signifierait qu’on « fige » les lignes du front, au moins provisoirement.
Une « paix-armée » durant laquelle les deux parties prépareront leurs offensives ultérieures jusqu’au cessez-le-feu suivant qui fixera la même ligne de front et ouvrira peut-être des accès ukrainiens à la Mer Noire actuellement sous blocus naval.
À ce rythme-là, on en a pour des années.
 
Et après, il faudra, réparer les dégâts, s’échanger les prisonniers peut-être avec des casques bleus au milieu (mais il y avait déjà des « observateurs » dans le Donbass qui comptaient les coups de feu avant l’offensive…) déminer, reconstruire, reprendre le boulot.
Entre-temps, l’appareil productif sera resté en jachère…
Entre-temps, « Vlad » aura été emporté par « son crabe ».
Entre-temps, la haine des russes aura définitivement fleuri en Ukraine et, seulement après tout ça, peut-être que les sanctions seront levées une à une pour retrouver une « vie normale » : Renault s’est donné un délai de 6 ans pour ça.
2028…
Je ne serai plus là pour le vivre.

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