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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 10 mars 2022

Le pire reste à venir.

Ce sont les mots de « Jupiter » après un entretien avec « Poux-Tine »
 
Probablement, mais le pire n’est heureusement jamais certain.
C’est au cours de l’échange téléphonique de la semaine dernière, que « Vlad » aura affirmé « sa très grande détermination » à poursuivre l’offensive avec un but en tête : « Prendre le contrôle » de toute l’Ukraine.
S’il ne va pas jusqu’en Moldavie dans sa foulée… poussé par son enthousiasme qui lui donne des ailes.
Et pourquoi pas jusqu’à Lisbonne, tant qu’il y est ?
 
Le même jour, le président russe s’est adressé à sa télévision pour faire le point sur la situation en cours : « Nous combattons des néonazis » en Ukraine, a-t-il expliqué.
Et s’il avance que tout se passe selon le plan prévu, il a pour la première fois évoqué les pertes de l’armée russe.
Des soldats tombés, selon son narratif, pour « défendre (malgré eux) des millions d’Ukrainiens pris en otage par des nationalistes » qui n’hésitent pas à se servir de civils comme de boucliers humains.
Rien de moins…
« Poux-tine » se pose en Saint-Sauveur, puisque « les Ukrainiens et les Russes ne forment qu’un seul peuple ».
Bon d’accord, ils ne parlent pas tout-à-fait la même langue et n’ont pas la même monnaie, ni même le même corpus législatif qui sépare parfois les trois pouvoirs constitutionnels, mais ce ne sont que des détails d’intendance…
Pendant ce temps, sur le terrain, les combats s’intensifient, les Russes avancent. Kherson, au Sud du pays, Marioupol, au bord de la mer d’Azov dans l’Est, la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le Sud, route presqu’ouverte jusqu’à Odessa, Kiev encerclée, hors un unique pont.
Tel qu’il propose d’ouvrir des « couloirs humanitaires » aux civils réfugiés, jusque dans son pays ou la Biélorussie voisine.
Ni la Roumanie, ni la Pologne qui en accueillent déjà quantité.
Le dément, dans sa démesure : Je le disais déjà hier !
« Cynique » aura dit « Jupiter »…
 
Ce n’était pas encore l’été et à l’intérieur du manoir du XVIIIème siècle dans le parc La Grange, à Genève, le 16 juin 2021, les présidents américain et russe cherchaient alors à maintenir les apparences. Ce que tous ignorent, c’est que le Russe a déjà décidé au nom de son pays et de son peuple d’asservir l’Ukraine.
Selon plusieurs sources, le président Russe se serait enfermé avec son ministre de la Défense Sergey Shoigu, dès la mi-mars, afin de jeter les bases d’un plan d’invasion de l’Ukraine.
Une idée fixe chez lui depuis le bourbier du Donbass et l’invasion de la Crimée.
D’ailleurs, les mouvements de troupes commencent dès le printemps 2021 avant de s’accélérer à l’automne. « Poux-Tine », entouré de son cercle rapproché, Lavrov, Bortnikov, Medvedev, Naryshkin, va tout planifier : Détails du plan, transport des troupes et des matériels, mesures censées distraire l’adversaire, cyberattaques, trésor de guerre de 600 milliards de dollars en prévision des sanctions, négociations avec la Chine pour s’assurer de son soutien diplomatique et économique, tout est prévu.
Même si ça ne va pas fonctionner exactement comme ça.
 
Pour une fois, les services de renseignement occidentaux avaient vu juste et avait parfaitement « lu » le jeu du Russe.
Convaincus depuis plusieurs mois de l’inévitabilité de l’invasion, ils ont utilisé l’information pour faire pression sur « Poux-Tine » et annuler son effet de surprise.
Comment ? Après la nomination d’Avril Haines comme directrice du renseignement national, Bill Burns prend les rênes de la CIA dès mars 2021, armé d’un double objectif : Remettre de l’ordre dans une administration durement éprouvée après quatre ans de trop de « Trompe », marionnette de « Poux-Tine » peut-être malgré lui, et refocaliser les efforts du renseignement sur la Chine et la Russie.
 
Grâce aux extraordinaires capacités de surveillance électronique de la NSA (les performances des satellites de surveillance ont été démultipliées depuis quelques années : Précision des images, utilisation du OSINT, open source intelligence, radars à synthèse d’ouverture etc.), les mouvements des troupes, des matériels, patiemment accumulés et déplacés pendant de longs mois, ont été suivis à la trace jour après jour.
Après quoi, les plans d’opérations sous fausse bannière ont été exposés au grand jour, sapant les efforts de propagande du Kremlin.
Cette fois-ci, c’est le judoka russe qui s’est retrouvé à terre.
 
Toutefois, « Poux-tine » a mené sa « reconquête » en détournant l’attention, par la surprise, en agissant là où ne l’attendait pas, en établissant une réputation de tacticien hors-pair. Or, il vient de dévoiler son plan de campagne.
D’abord, il doit finir la guerre qui hélas pour lui pourrait durer plus que prévu.
Naturellement, les sanctions, dont les effets prendront des mois à avoir un impact vraiment significatif, ne le feront pas changer d’avis dans l’immédiat. Au minimum, il voudra prendre Kharkiv et Kiev, se débarrasser du gouvernement ukrainien, et construire un corridor terrestre solide entre la Crimée par le Donbass.
Ce dernier est vital pour la survie du port de Sébastopol.
 
Pour cela, il n’hésitera pas à lancer toutes ses forces disponibles sur ses objectifs stratégiques (seulement un tiers a été utilisé pendant la première vague, le deuxième tiers des 190.000 hommes mobilisés pour la campagne sont maintenant sur place mais se déplacent désormais).
Il n’hésitera pas non plus à procéder à des bombardements massifs sur des objectifs civils, tout en continuant à jouer l’escalade nucléaire en plaçant par exemple des armes tactiques ou stratégiques à Kaliningrad de façon à dissuader toute velléité d’intervention directe de l’OTAN.
Qui n’interviendra pas directement, tout le monde l’a déjà compris.
 
La prochaine étape consistera à faire accepter à l’Occident l'idée d’une Ukraine « à la Biélorusse » dirigée par un tyran-marionnette, ou alors, si les choses se passent mal pour lui, il proposera la partition de l’Ukraine le long du Dniepr, et un régime fantoche, démilitarisé à l’Ouest.
L’étape suivante serait d’envahir l’un des pays baltes, probablement l’Estonie, ou alors les trois, ce qui lui permettra de désenclaver le territoire de Kaliningrad, de récupérer son yacht (le Graceful, 72 mètres qui avait quitté Hambourg le 7 février) et de réunifier les États baltes, qu’il a toujours détestés (et c’est réciproque), avec le reste de la mère Russie.
Sauf que ceux-là sont déjà membres de l’Otan et de l’UE…
 
Ou encore il cherchera à contrôler la Moldavie à partir de la Transnistrie séparatiste tout en cherchant à transformer la Serbie en État satellite. L’Occident dispose maintenant de son plan de route.
Aux yeux de l’histoire, l’Europe et les États-Unis n’ont plus d’excuse pour ne pas agir et l’empêcher dans ses funestes plans.
Car « Poux-tine » a toujours été prévisible, une brute prête à manipuler, mentir, simuler, assassiner, pour asseoir son pouvoir et reconstruire la grandeur et le territoire de la Russie qu’il pense humiliée.
Mais une brute « rationnelle » avec qui on peut encore négocier.
 
Sauf que depuis trois semaines, tout a changé. Ses discours incohérents et rageurs, ses mises en scène ridicules à la « Ivan le terrible » en sont la preuve. Il est possible que la colère et le ressentiment accumulés aient eu raison de sa « poker face ».
Mais l’explication la plus probable est la détérioration alarmante de son état mental.
Beaucoup de rumeurs circulent sur sa santé depuis une dizaine d'années, cancer etc. sans compter sa peur du Covid-19 qui a conduit à un isolement presque total depuis deux ans.
Et quand il reçoit des visiteurs, collaborateurs ou étrangers, c’est au bout d’une table de 6 mètres de long, ou dans un coin de l’immense salle du trône du Kremlin.
Toujours selon des médecins qui l’ont observé récemment, il pourrait être atteint de paranoïa ou plus précisément du syndrome d’Hubris, un désordre narcissique et une confiance en soi hypertrophiée qui lui feraient perdre tout sens de la réalité.
Dès lors, on comprend la prudence de l’administration « Baille-dan ».
Car la décision du 27 février de mettre les forces de dissuasion nucléaire russes en état d’alerte n’augure rien de bon pour l’avenir.
Comme si elles ne l’étaient pas déjà en permanence…
Ce qui change de dimension : L’arme nucléaire est « dissuasive ». Elle est destinée à ne jamais servir, sans ça, c’est l’échec de la dissuasion…
Tout esprit sain comprend ça, même « moâ-même » depuis l’âge de 13 ans.
 
Mais pas seulement : On doit à « Poux-tine » le fait qu’en quatre jours, le nouveau chancelier Olaf Scholz, bousculé par les évènements, vient de briser trois « tabous » inébranlables : Il a annulé Nord Stream 2, accepté de livrer des armes défensives aux Ukrainiens, et il vient de décréter une refonte totale du budget militaire avec 100 milliards d’euros d’augmentation prévue des dépenses militaires. Les autres pays européens doivent urgemment faire de même et porter les budgets de la défense à 3 % du PNB. Que les boursicoteurs s’en régalent…
C’est 16 années d’efforts et d’imbrication des économies « teutonne » et Russe qui volent en éclats !
Les années 1990 resteront comme une période d’optimisme béat irrationnel. En témoignent le « nouveau paradigme » en économie et la « fin de l'histoire » en géopolitique.
 
Maintenant, l’Occident a le choix entre deux stratégies. L'apaisement : Financer une soi-disant prospérité économique grâce aux « dividendes de paix », accepter la baisse durable des dépenses militaires, négocier avec « Poux-tine », obtenir des garanties de non-agression, limiter les troupes stationnées de l’OTAN dans les pays de l’Est pour le calmer, et continuer à entretenir les populations européennes fatiguées dans l’illusion que la guerre est une chose du passé.
Cette stratégie conduirait avec certitude à la guerre, cela dans un délai situé entre un et dix ans. Et c’est déjà chose faite en Ukraine.
L’Occident n’a même pas eu le temps de l’envisager sérieusement.
Et la deuxième stratégie vise à corriger vingt ans de politiques de défense catastrophiques des gouvernements européens (le chef d’État-major « Teuton » a admis récemment que son armée était « nue », les effectifs de l’armée britannique sont au plus bas niveau depuis 200 ans, quant aux « Gauloisiens », entre un tiers et la moitié des tanks, avions, hélicoptères etc. ne seraient pas opérables dans l’éventualité d’un conflit de haute intensité !)
Il est urgent d’agir pour éviter un scénario trop familier, déjà connu en 1939. Seule cette approche offrira le levier de négociation nécessaire pour éviter que la guerre ne s’étende vers l’Ouest.
Et elle va être longue et difficile.
 
La diplomatie russe est aussi inventive et audacieuse que sa composante militaire est conservatrice. L’offensive lancée le 24 février 2022 confirme le caractère de continuité doctrinale entre les Soviétiques et les Russes. Le plan d’invasion a toutes les caractéristiques des années 1980 fondées sur une « synergie non réciproque à dominante terrestre ».
Tout y est : Attaque simultanée sur plusieurs fronts, destruction des défenses aériennes de l’adversaire pour s’assurer la maîtrise des airs, coupure des lignes de ravitaillement, ponts aériens après la prise des aéroports clés par les Spetsnaz, synchronisation des blindés et des hélicoptères d’attaque etc.
Armée, artillerie et blindés restent la base de la doctrine et les autres corps d’armée sont vus comme des extensions de la manœuvre terrestre.
Malgré les indéniables avancées en technologie militaire russe depuis quelques années (systèmes de défense aériens S-400, missiles hypersoniques Zircon [Mach 8] et Avangard [Mach 27], bombes thermobariques ou à effet de souffle), ce conflit de haute intensité démontre que l’armée russe est encore bien ancrée dans son passé.
Et avec sa dépendance envers la conscription à laquelle « Poux-tine » dit ne pas vouloir recourir, elle est bien loin d’avoir achevé la transition du théâtre d’opération traditionnel vers le « battlespace multidimensionnel », fondé sur l’interarmes, la professionnalisation, la complémentarité des corps d’armée aidée par le développement des nouvelles technologies militaires (satellites de surveillance et d’écoute, systèmes autonomes à intelligence artificielle, drones en essaim, « sensors » en réseau, etc…).
Face à la modernité de l’armée américaine (matériels, tactiques et technologie), l’armée russe vient de démontrer aux yeux de tous ses propres limites.
En plus elle s’embourbe, est mal ravitaillée et se fait harceler par les Ukrainiens !
 
La Russie de « Poux-tine » est une « pétro-dictature ». Un embargo sur l’énergie russe et le pays s’écroule au bout de quelques mois.
En attendant, le Kremlin peut se vanter du coût infligé aux foyers européens avec l’explosion anticipée du baril de pétrole et du mètre cube de gaz.
Mais depuis quelques semaines, les négociations avec les Iraniens (avec la possibilité d’une levée un jour de l’embargo pétrolier, qui vient d’échouer juste avant la signature d’un accord finalisé sur le nucléaire Iranien, du fait des Russes qui ont quitté la table de négociation) n’avait jamais fait autant de progrès.
Ce ne sont pas des coïncidences.
En prévision d’un embargo total du pétrole et du gaz russe, les Américains vont avoir besoin de reprendre le « chemin de Ryad » afin de garantir les approvisionnements en pétrole en échange de la sécurité des pétromonarchies.
 
En réalité, chaque jour qui passe présente un risque d’escalade dramatique du conflit : Escarmouche navale dans le détroit du Bosphore, un missile russe qui atterrit en Pologne, un avion civil abattu par mégarde, même s’ils évitent tous le secteur… un vrai désert aérien, que plus personne ne veut assurer, au moins autant que les navires de commerce !
Nous sommes en train de vivre un des plus grands tournants de l’histoire diplomatique des quatre-vingt dernières années.
Il s’agit de ne pas le manquer, en n’oubliant pas que « Poux-tine » est avant tout un marchand de peur !
 
Et personnellement, je reste très surpris de la très grande maîtrise de nos dirigeants.
Non seulement ils ont été capables d’offrir un front uni dans les sanctions, très sévères (et ça va encore se durcir), à infliger à la Russie et à ses dirigeants, quitte à se geler les miches avant le printemps (leur souci, désormais, c’est la campagne hivernale 2022/2023…), mais en plus aucun ne « dérape ».
Pas un mot de travers jusque-là : Ils font exactement ce qu’on attend qu’ils fassent, quitte à passer par pertes & profits l’Ukraine.
Je vous l’avais affirmé : Personne n’ira mourir pour l’Ukraine, hors quelques têtes brûlées vite désavouées, telles ces légionnaires ukrainiens qui désertent pour aller défendre leurs proches.
 
La suite est désormais assez prévisible : Sauf accident, l’Ukraine ne va pas s’effondrer comme je l’avais cru en février. Et c’est absolument remarquable.
C’est l’armée russe qui s’embourbe : Jamais elle ne tiendra, occupera tout le pays dans son entier même au prix d’efforts considérables.
Même si elle décapite le pouvoir central avec ses spetsnaz, ses Tchétchènes et les mercenaires aguerris du groupe Wagner.
Les oligarques sont ruinés, l’économie russe s’effrite, le pays va étouffer à petit-feu.
« Poux-Tine » va devoir affronter sa propre population qu’il jette en prison comme au bon vieux temps des soviets et va finir par en mourir en 2023.
Au mieux il sera destitué avant…
Je ne sais pas encore quand exactement, ni comment, mais plus ça va, plus ça devient une quasi-certitude…
 
Un thème tout trouvé pour le roman, si je survis moâ-même, de l’été 2023.
Celui de 2022 (en fait deux) est quasiment « bouclé » (le premier est déjà broché et en vente-libre sur Amazon).
Il me manque juste les détails des opérations électives du mois d’avril prochain, puisque j’avais anticipé, depuis dès la rentrée, les problèmes sur les « marches orientales » de l’Europe.

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