Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 27 mars 2022

Les derniers instants du cerveau avant la mort

Puisque l’époque se veut être à l’anxiété
Et que vous n’avez pas encore été vitrifié…
 
Rappelons que récemment un électroencéphalogramme réalisé pendant le décès accidentel d’un patient qui a permis de recueillir ces données inédites sur le passage de la vie à la mort.
Il s’agit du décès d’un homme de 87 ans victime d’une crise cardiaque pendant un encéphalogramme qui a permis d’obtenir des données inédites sur les processus à l’œuvre dans le cerveau au moment de la mort.
 
C’est la première fois que des scientifiques ont pu observer et enregistrer les ultimes secondes d’activité cérébrale d’un homme en train de mourir.
Alors qu’il subissait un électroencéphalogramme pour souffrir d’épilepsie, ce patient a été victime d’une crise cardiaque fatale.
Grâce aux électrodes branchées sur son cerveau, les médecins disposent de 15 minutes d’enregistrement qui couvrent la période précédant et suivant son décès. Jamais auparavant des données aussi complètes, n’avaient pu, pour des raisons éthiques évidentes, être collectées.
Jusqu’à présent les recherches les plus abouties sur les processus à l’œuvre dans le cerveau au moment de la mort avaient été effectuées sur des rats.
(Sales bêtes !)
 
Et cette porte entrouverte sur la mort a permis d’étonnantes découvertes rapportées dans une étude publiée par la revue Frontiers in Aging Neuroscience qui rejoignent les témoignages des personnes ayant vécu une E.M.I. (Expérience de mort imminente).
Dans les 30 secondes qui précèdent et suivent l’arrêt du cœur, les scientifiques ont observé une intensification massive d’un type bien précis d’ondes cérébrales, les ondes gamma, associées au rêve, à la remémoration des souvenirs et à la méditation.
Ce phénomène suggère qu’une personne à l’article de la mort entre dans un état apaisé, proche du rêve et de la contemplation méditative.
Personnellement, j’ai plutôt le souvenir de personnes affolées quand elles se rendent compte de ce qu’il leur arrive…
 
« En générant les ondes impliquées dans le travail mémoriel, il est possible que le cerveau lance un dernier rappel d’événements importants de la vie juste avant notre mort, similaires à ceux rapportés dans les expériences de mort imminente » explique le neurochirurgien Ajmal Zemmar, directeur de cette étude.
Mais la mise au jour de ce processus pose des questions complexes et délicates, ajoute le même : « Nos données fournissent la première preuve que le cerveau humain mourant a la capacité de générer une activité coordonnée pendant la période de mort imminente.
Ces résultats remettent en cause notre compréhension du moment exact où la vie s’achève et suscitent d’importantes interrogations liées notamment au moment du don d’organes. »
 
Pour l’instant, les résultats de cette étude doivent être pris avec prudence puisqu’ils ne concernent qu’une seule personne, souffrant de surcroît d’épilepsie, trouble susceptible d’affecter les données recueillies.
Toutefois, ils ouvrent la voie à des recherches aussi troublantes que prometteuses sur la frontière indécise qui sépare la vie de la mort.
 
Notez que le passage de vie à trépas est par ailleurs assez bien documenté :
Généralement, au moment du décès, heure 0, le cœur et de la respiration s’arrêtent, l’un entraînant l’autre et réciproquement. La circulation sanguine s’arrête également.
Au bout de 30 secondes, sans alimentation en oxygène, le corps passe en mode « économie d’énergie ».
Les cellules stoppent leur activité. Il n’y a notamment plus de communication interneuronale.
L’activité électrique du cerveau disparaît. Le patient perd conscience.
C’est l’apnée du plongeur de compétition… mais lui peut faire durer le plaisir du moment plusieurs minutes après de longs entrainements.
Puis, dans un dernier sursaut, les neurones sortent de leur état inhibé et libèrent toute leur énergie stockée, ce qui se manifeste par un pic d’activité électrique.
 
Dans les 4 à 5 minutes suivantes, privées d’oxygène, les cellules de l’ensemble du corps se décomposent. Elles accumulent du CO2 dont l’acidité perce des poches d’enzymes situées dans leur cytoplasme.
Une fois libérées, les enzymes digèrent les cellules de l’intérieur (autolyse).
En se décomposant, les neurones du système nerveux central entraînent des lésions irréparables dans le cerveau.
Genre de maladie où on meurt ou en reste idiot.
 
30 minutes plus tard, conséquence de la mort de leurs cellules, les organes lâchent un à un, en commençant par le foie, riche en enzymes. Suivent le pancréas et les reins. Au bout d’une heure, la température du corps baisse de 0,83° C par heure en moyenne pendant les premières vingt-quatre heures, jusqu’à atteindre la température ambiante.
À la deuxième heure, le calcium, nécessaire à la contraction des fibres musculaires, s’accumule dans les cellules des muscles car il n’est plus évacué. Tous les muscles se raidissent, d’abord ceux de la nuque, des paupières et de la mâchoire, puis cette rigidité s’étend graduellement, habituellement en douze heures, à l’ensemble de l’organisme.
Au bout de 7 heures, chez les cellules encore vivantes, certains gènes connaissent un pic de production de protéines contre le stress ou pour le transport d’oxygène, et ceci jusqu’à quatorze heures après la mort.
12 heures après l’arrêt cardiaque, le sang est descendu dans le corps par gravité et colore la peau des parties les plus basses (bleu, pourpre). C’est la lividité cadavérique.
Déshydratée, la peau se rétracte, donnant l’impression que les ongles poussent encore. Il en va de même pour les cheveux… une simple illusion d’optique.
Chez l’homme, les spermatozoïdes sont encore en vie et peuvent même le rester jusqu’à trente-six heures après la mort.
Justement, au bout de 36 heures, les bactéries vivant dans notre corps, et en particulier dans notre intestin, ne sont plus régulées par le système immunitaire. Elles commencent par attaquer le système digestif pour survivre et se nourrir, puis rejoignent le foie, la rate, le cœur et enfin le cerveau.
Il leur faut environ cinquante-huit heures pour se propager à tous les organes. C’est la phase de putréfaction.
Ces bactéries produisent des gaz qui gonflent l’abdomen, décolle la peau et bouffissent le visage.
Elles donnent aussi une teinte verte au cadavre qui perd sa rigidité et devient flasque.
 
Au bout de 17 jours des cellules souches du muscle ayant réduit leur métabolisme au minimum sont encore vivantes. Mais après 1 mois, les vers peuvent digérer jusqu’à 60 % d’un corps non protégé des mouches dès la première semaine.
Le squelette apparaît alors.
Dans un cercueil, la décomposition peut prendre une dizaine d’années.
Les os sont réduits en poussière en 2 ans s’ils restent exposés à la surface. Enterrés, ils sont conservés plusieurs millions d’années…
Pour des jours meilleurs, n’est-ce pas !
 
On peut être encore plus précis :
Des cristaux peuvent se développer dans nos cadavres. L’eau, les minéraux et les phosphates présents constituent le cocktail idéal pour la fabrication de la vivianite, un minéral phosphaté.
La perte de tension musculaire fera disparaître vos rides. Plus besoin de botox une fois passée l’arme à gauche !
Votre peau peut être transformée en cuir et même être préservée pour devenir la couverture d’un livre, par exemple.
 
Le corps peut exploser : Les gaz générés par la décomposition sont susceptibles de faire exploser un cadavre.
Il est possible pour un homme d’avoir une érection après son décès et même d’éjaculer !
Si les graisses de votre corps entraient en contact avec certaines bactéries, votre corps se transformerait en une sorte de momie de cire. Le nom scientifique de cette substance est l’adipocire.
Avec vos graisses, on pourrait fabriquer du savon. Cette idée avait déjà été mise en pratique par la « Gauloisie-impétueuse » au XIXème siècle.
Mais aussi en carburant : Un chirurgien plasticien est ainsi parvenu à utiliser sa graisse, extraite lors d’opérations de liposuccion, comme carburant !
 
Votre cœur peut néanmoins continuer à battre après votre décès. Mais ce n’est pas courant. Il arrive qu’un cœur plus têtu que les autres refuse de s’arrêter immédiatement.
D’ailleurs il peut aussi se remettre à battre. Et alors il est possible de revenir à la vie sans prévenir.
Un phénomène très rare mais il reste possible.
Car, que vous croyiez ou non aux miracles, certaines personnes ressuscitent parfois après la mort. Aussi effrayant que cela semble, votre corps peut cesser de fonctionner sans pour autant affecter votre activité cérébrale : Les survivants se souviennent très souvent des procédures entreprises pour les réanimer.
Bon nombre de ces personnes finissent par souffrir de stress post-traumatique de ce type d’expérience.
 
Toutefois, les cellules cérébrales s’auto-digèrent dès lors que vous décédez. Les muscles qui contrôlent la vessie et les mouvements intestinaux cesseront de fonctionner. Par conséquent, il est possible que vous vous fassiez pipi dessus, voire pire encore…
Des gaz s’échapperont par votre trachée, ce qui peut causer des flatulences buccales.
Votre corps se raidira totalement à votre décès. Ce phénomène survient environ quatre heures après la mort, comme il est précisé ci-avant.
Si vous êtes déclaré en tant que donneur d’organes, il se peut que vous ressentiez de la douleur au moment de leur prélèvement, on ne sait pas bien : Personne n’est venu nous le raconter.
Cela ne se produit toutefois qu’en cas de mort cérébrale.
 
Alors que votre corps cesse peu à peu de fonctionner, il se peut qu'il soit pris de tremblements et de spams.
Les gaz présents dans votre organisme produisent parfois des sons. On peut alors entendre des gémissements, des soupirs, voire des couinements.
La cornée va s’assécher et des taches sombres apparaîtront dans les yeux. Celles-ci s’apparentent à de petites hémorragies en forme de triangles.
Enfin rappelons que lorsque les bactéries entament la décomposition du corps, celles-ci libèrent des gaz à l’odeur pestilentielle.
 
Bien entendu, en cas de vitrification nucléaire, tout cela sera balayé en une fraction de seconde : Vous n’aurez même pas le temps de vous en rendre compte !
D’ailleurs, il faudrait que je vous fasse l’inventaire des pires façons de mourir et il me semble que l’exposition direct au flash nucléaire avant le blast qui suit, n’en fait pas partie…
Les effets des radiations, si !
On verra ça une prochaine fois, seulement si j’y pense.
 
Pour vous rassurez, passez un bon week-end tout de même : Aujourd’hui les « autorités » vous privent d’une heure de sommeil.
Il paraît que c’est bon pour votre moral… quand vous la récupérerez dans 6 mois !
 
I3

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire