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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 28 mars 2022

Supplique d’un « Parigot »

Votez pour « Sœur-Âne-I-Dalle-GO » !
 
C’est la candidate idéale pour vaincre « Jupiter » : Elle est andalouse, c’est-à-dire « de feu », brune aux yeux sombres envoûtants, sait faire « la bise » à tout le monde (même les écololos-bobos) et a un parfum tellement délicat !
En plus, elle est tellement compétente que personne ne peut lui résister, pas même « Kung-Fu-Panda » et ses 80 km/h, puisqu’elle passera tout le monde à 30, même le TGV et les jets !
 
Et puis, je ne vous raconte même pas ce qu’elle arrive à faire comme miracles avec un budget d’à peine plus de 10 milliards d’euros, soit le plus gros budget d’une collectivité territoriale en « Gauloisie ».
Elle s’y sent tellement à l’étroit…
Car même avec si peu, cela ne l’empêche pas de devoir compter mes sous pour payer ses investissements, surtout avec le désengagement financier de l’État et après la crise sanitaire.
 
Pour, Marie-Claire Carrère-Gée (MCCG), la présidente (LRd) de la commission des finances au Conseil de « Paris-sur-la-plage », « la mairie augmente tout ce qui ne se voit pas sur la feuille d’imposition » : Vous n’avez donc rien à craindre avec elle !
La situation financière de la ville est telle que l’opposition brandit même le chiffre de 6,6 milliards de dettes en 2020 tandis que la municipalité assure que tout est sous contrôle et que c’est la faute au « Conard-virus » et au désengagement de l’État jupitérien si ça dérape.
Car évidemment il y a du vrai et du faux un peu partout.
 
Sans vouloir être critique à outrance, il est important de comprendre comment fonctionne le budget d’une collectivité locale comme la mairie de « Paris-sur-la-Seine » (10,1 milliards d’euros).
En gros, il y a d’un côté les dépenses de fonctionnement (salaires, coûts de fonctionnement, etc.) pour 8,2 milliards d’euros et les dépenses d’investissement (1,9 milliard).
Pour financer les premières, la mairie perçoit des recettes de fonctionnement (taxes, droits de mutation, tarifs de crèches, etc.).
Normalement celles-ci font plus que couvrir les dépenses de fonctionnement et le surplus est appelé « capacité d’autofinancement » ou « épargne brute ».
Cette dernière sert à financer les dépenses d’investissement (ou à se désendetter : 65 %, même pas dans les clous de Maastricht !).
En général, et c’est une situation normale, elle ne peut les financer entièrement, c’est pourquoi la collectivité a recours à l’emprunt pour compléter.
 
Or, sous les mandats « Sœur-Âne », la mairie centrale a décidé de mener une politique ambitieuse d’investissements, par exemple la rénovation du site tour Eiffel, le verdissement de quartiers entiers avec des pots-de-fleurs immondes, la rénovation des places et trottoirs, sans même un banc public, qui ne demandaient rien à personne.
Un choix politique qui peut s’entendre.
Sauf que le problème, c’est que la mairie de « Paris-sur-la-plage » n’a pas une épargne brute très élevée… Au contraire.
La Chambre régionale des comptes (CRC) indique d’ailleurs que « la comparaison des taux d’épargne brute [rapport entre épargne brute et recettes de fonctionnement] avec Lyon et Marseille révèle le caractère durablement faible de l’autofinancement de la Ville de Paris ».
Ainsi, de 2015 à 2019, selon les chiffres du rapport, le taux ne dépasse jamais les 7 % à « Paris-sur-Seine » quand il ne descend jamais sous les 10 % à Lyon et à Marseille.
Curieux, mais c’est comme ça.
 
Pour financer « une politique d’investissement ambitieuse avec un cumul de dépenses de 6,994 milliards d’euros de 2015 à 2019 », la mairie a donc eu recours à deux moyens principaux : La dette, qui est passée de 4,67 à 6,62 milliards d’euros entre 2015 et 2020 (+ 42 %).
Et la vente du patrimoine de la ville.
« La Ville a réalisé un peu plus d’un milliard d’euros de cessions entre 2015 et 2019 », précise la CRC.
« La vente des bijoux de famille », dénonce « MCCG », ladite conseillère d’opposition et présidente de la commission des finances au Conseil de Paris ci-dessus mentionnée.
 
Mais comme ces deux solutions ne sont pas pérennes dans le temps, la mairie centrale de « Paris-sur-la-plage » tente donc de gonfler ses recettes de fonctionnement.
Et on a parfois l’impression qu’elle tente de faire les fonds de tiroir avec un tabou, le taux de la taxe foncière – assez bas à Paris, même si on la paye deux fois, car c’est aussi un département à part entière, et que le taux municipal avait préalablement été fixé en fonction de cette particularité, mais elle l’aura oubliée et en aura rajouté une couche – car « la municipalité est attentive au pouvoir d’achat des Parisiens », selon l’adjoint à la maire en charge des finances.
Il se fout du monde, naturellement…
La taxe foncière ne se récupère pas sur un locataire qui lui habite sur place…
Passons !
 
En revanche, pour le reste, la Ville gratte partout où elle peut.
Par exemple, elle « réclame à l’établissement public en charge de la restauration de Notre-Dame une redevance d’occupation du domaine public de 25 millions d’euros par an ». Une demande légitime au regard du droit mais qui a fait polémique. Notamment parce qu’elle n’a jamais versé les 50 M€ promis pour la restauration de la cathédrale !
« Une insulte à 860 ans d’histoire et au rayonnement de #Paris et de la 🇫🇷. »
Eh, Marie-Claire, elle est « soce-encartée », elle n’en a rien à cirer de la « Gauloisie-andalouse » et de son histoire.
Et « libre-penseuse », elle insulte qui elle veut quand elle le veut, parce que personne ne peut avoir raison contre une « soce-encartée » !
 
C’est aussi la technique des loyers capitalisés. Une affaire d’écritures comptables ahurissante.
Ainsi, explique la CRC, « la Ville de Paris confie aux bailleurs sociaux parisiens des logements pour qu’ils soient versés dans le parc social ».
Elle le fait via des baux emphytéotiques administratifs, d’une durée qui peut aller jusqu’à 60 ans.
En fait techniquement, une personne morale ne peut pas aller au-delà de 30 ans et un particulier au-delà de 99 ans.
Mais la puissance publique s’arroge tous les droits d’exception, très naturellement.
Ainsi, la ville peut « demander aux bailleurs sociaux la capitalisation, en un seul versement, de toutes les redevances dues sur la durée des baux ».
Ce n’est plus une avance d’hoirie, c’est carrément de l’avance sur recettes hypothétiques…
Le bailleur social aurait mieux fait d’acheter, directement : Au moins il aurait pu emprunter…
 
Les fonds ainsi récupérés sont normalement affectés en recettes d’investissement mais, sous réserve d’une dérogation gouvernementale (que la mairie obtient toujours), ils peuvent figurer en recettes de fonctionnement.
Une « astuce » purement comptable qui a « permis à la Ville de Paris d’équilibrer son budget », note la CRC, qui précise néanmoins que la Ville « s’est durablement privée de ressources de financement pour l’avenir ».
60 ans, on s’en contre-cogne le coquillard et les roubignoles dans le même élan : Plus personne ne sera là pour s’en mordre les doigts et finir en prison…
Nos gosses, en revanche, s’ils ne sont pas vitrifiés avant par « Poux-Tine » atteint dans son honneur existentiel…
 
Toujours en quête de nouvelles recettes, « la mairie augmente tout ce qui ne se voit pas sur la feuille d’imposition.
Il y a la création d’une nouvelle taxe de stationnement sur les deux-roues moteur, l’autorisation d’occupation temporaire pour les déménagements qui est devenu payante au 1er mars, la suppression des périodes de zones gratuites, le stationnement payant étendu aux bois de Boulogne et de Vincennes, et le projet de réforme des redevances que paient les commerçants. »
Moâ, je vois aussi la flambée de la taxe de voirie, mais c’est une autre histoire.
Et le prix de l’eau du robinet qui aura été municipalisé entre-temps.
Des « recettes de poche » qui vont écorner le « pouvoir d’achat des Parisiens » auquel « Sœur-Âne » reste « très attentive », d’après son adjoint aux finances…
Et là, il s’agit des usagers qui habitent sur place.
 
D’ailleurs, le même promet que la situation financière est « saine et en amélioration ».
Surtout il dénonce un « désengagement de l’État qui produit un choc en recettes ». Ainsi la fameuse DGF (dotation globale de fonctionnement) versée par l’État à la mairie s’est effondrée de 1,2 milliard en 2013 à 53 millions en 2020, mesure décidée par « Bling-bling » qui aura accéléré sous « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et qui s’épuise sous « Jupiter » : Il ne reste que quelques rogatons au titre de la politique de la ville des « no-go-zones » (il y en a encore un paquet sur les deux rives de la Seine…)
Tandis que la péréquation horizontale a été renforcée obligeant la ville à donner encore plus à des villes plus défavorisées.
Et, plus technique, les diverses réformes territoriales ont conduit au transfert de parts de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE, ancienne taxe professionnelle) à la Métropole du « Das-Groβ-Paris » et à la région présidée par « Valy-Pète-Cresse », la concurrente de « Sœur-Âne » pour la présidentielle !
 
Bien sûr la mairie centrale reçoit une compensation, mais fixe, alors que le produit des taxes augmente tendanciellement : « Au total, l’effet cumulé de la baisse de la DGF (610 millions d’euros), du renforcement de la péréquation (384 millions d’euros) et du manque à gagner sur l’évolution de la CVAE (190 millions d’euros) représentait pour la Ville une perte de recettes de 1,184 milliard d’euros en 2020 », écrit la CRC.
Ce qui fait beaucoup, mais qui avait pu normalement être anticipé, chez les gens qui savent compter.
Et ont une vision claire du futur immédiat…
 
À ces déboires, s’ajoute l’inévitable crise sanitaire, qui a eu un double effet négatif pour les finances parigotes.
D’abord, la mairie a engagé des dépenses supplémentaires pour lutter contre l’épidémie et ensuite la crise a affecté les recettes, comme la taxe de séjour.
« Il en est résulté un coût net (estimé par la Ville à 710 millions d’euros) qui est entièrement à l’origine du déficit de l’épargne brute en 2020 et de l’accroissement de la dette (5,88 milliards d’euros à la fin 2019 à 6,62 milliards d’euros à la fin 2020) », indique le rapport de la CRC.
Et l’adjoint aux finances de pointer le faible soutien de l’État : « Contrairement à des villes comme Nice ou Toulon, nous n’avons presque rien touché du Plan de relance, seulement 30 millions », se désole l’élu.
« Et l’État ne tient même pas ses engagements !
Nous avons dépensé pour 50 millions d’euros pour des masques que l’État s’était engagé à rembourser à hauteur de 17 millions.
Et au prétexte qu’on en a distribué aux agents de la ville, on n’a touché que 2 millions d’euros. »
Bé oui : Ils n’étaient pas destinés à bobonne, mais à nos vieux…
Mais un recours est d’ailleurs en cours à ce sujet.
 
Et pour le budget 2022, ça se complique déjà : « La dérogation du gouvernement porte sur des montants de loyers capitalisés moins élevés que prévu, donc la municipalité va avoir du mal à arriver à l’équilibre », en prédit « MCCG ».
De même la mairie avait prévu 39 millions d’euros de recettes pour le stationnement payant des deux roues, mais celui-ci a été reporté en septembre…
Face à ces difficultés, et de manière plus générale, l’élu aux finances espère que « la question de l’autonomie financière de Paris sera posée auprès du prochain président ».
Vu que le favori des sondages promet de supprimer la CVAE, ça n’en prend pas vraiment la direction…
 
C’est pourquoi je vous en conjure : Devant cette accumulation de déboires et d’incompétences, il faut sauver la Kapitale (en tout cas ses finances, parce que le reste est passablement défiguré pour une ou deux bonnes générations en moins d’une décennie) et voter pour « Sœur-Âne » qui va régler tous ces « petits problèmes de menue-monnaie » en accédant à l’Élysée, portée avec enthousiasme par votre généreux soutien populaire !
Question de vie ou de mort…
Et puis, au lieu de disposer de haut-fonctionnaires sortis du bas du tableau pour échouer dans la territoriale, elle pourra compter sur ceux sortis « par le haut », les meilleurs de la crème de la crème, que ça va booster le pays, elle en est certaine !
 
Pensez donc au bonheur, non pas seulement des « parigots » de s’être enfin débarrassés de « Sœur-Âne » qui fait tout pour que vous ne veniez pas encombrer ses chaussées, mais au vôtre quand vous aurez des forêts nouvelles dans vos bois-&-guérets, des feux tricolores partout dans vos campagnes, des ronds-points en plus et des trottoirs qu’il faudra démonter tous les ans pour enterrer les lignes téléphoniques, puis électriques, puis les tuyaux d’eau sans plomb, puis ceux du gaz à tous les étages, puis la fibre optique jusqu’au bout du champs, puis le métro à vos portes quand ce ne sera pas directement le tramway et surtout, surtout, des pistes cyclables jusque sur les autoroutes !
 
Vous savez, elle serait même capable, pour votre sécurité routière, une de ses spécialités, de mettre des ronds-points sur les autoroutes avec pistes cyclables et de les équiper de feux tricolores pour mieux casser la vitesse moyenne autorisée… à 30 à l’heure !
Je vais lui souffler l’idée, tiens donc !

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