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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 29 mars 2022

Où va-t-on ?

Vers des élections, c’est maintenant certain…
 
Et sauf surprise de dernière minute, les nôtres de fin avril sont déjà pliées.
C’est même l’avis des bookmakers londoniens. La cote de « Jupiter » est à 1,07/1 et celle de « Marinella-tchi-tchi » à 12,50/1.
« Valy-Pète-Cresse » cotait encore à 14,50/1, « Zézé-amour » à 20,00/1 et « Mes-Luches » à 50,00/1…
Est-ce assez clair ?
On verra bien, dans moins d’un mois.
Pour ce qui est des législatives, que tout le monde prépare déjà, rien n’est encore joué.
Et pour le reste ?
 
Bé tous nos sous-marins lanceurs d’engins sont « dilués » à la mer, pour une durée indéterminée !
Car on entre manifestement dans un « monde d’après » disruptif. Et que ça va être saignant.
Ainsi, tout d’un coup, même le patron de BlackRock nous prédit la fin de la mondialisation : « l’ordre mondial en vigueur depuis la fin de la guerre froide est terminé (…)  L’invasion russe de l’Ukraine met fin à la mondialisation que nous avons connue au cours des trente dernières années. »
Pour lui, l’impact de la guerre se répercutera sur les décennies à venir d’une manière que nous ne pouvons pas encore prévoir.
Et il prend les deux piliers que sont l’énergie et le commerce.
L’énergie d’abord : « D’évidence, la sécurité énergétique a rejoint la transition énergétique en tant que priorité mondiale. Cela va avoir un impact direct sur le climat, entre des États-Unis tentés d’augmenter leur offre de pétrole et de gaz de schiste et une Europe probablement contrainte de recourir de plus en plus au charbon avant que les renouvelables ne puissent prendre entièrement le relais. »
Le commerce ensuite : « S’ajoutant à la pandémie de Covid-19, la guerre sur le sol européen poussera très probablement à la délocalisation de certaines activités vers les États-Unis, le Mexique et le Brésil, mais aussi en Asie.
Un mouvement générateur d’inflation et un vrai sujet stratégique, géopolitique, économique et social pour l’avenir du leadership européen sur la scène internationale. »
Il a raison : La crise du « Conard-virus » était juste une « mise en bouche » !
Sauf que ça ne va pas se passer tout-à-fait comme ça à terme.
 
Au contraire, la réponse « géostratégique », au moins européenne mais demain « globale », sera de « relocaliser » ces « certaines activités » qui touchent à souveraineté européenne, demain nationale, ce qu’on appelle en ce moment la résilience.
Notamment sur le plan alimentaire. Bref, « démondialisée » le nouveau « monde d’après ».
Manger, avoir assez d’énergie, se payer des « i-machins », des vêtements et des bagnoles, sans dépendre du bon vouloir de quelques autocrates despotiques (pour ne pas en dire de plus désagréables) : Les défis sont majeurs et il a raison, ça va demander des années et des années.
Et cela va en passer par de l’inflation structurelle et de nombreuses pénuries conjoncturelles…
Espérons que nos « sachants », même ceux qui vont être élus, auront compris.
 
Du coup, je suis allé consulter mes « potes Davossiens ». Silences gênés. Personne n’avait, semble-t-il, anticipé l’invasion brutale et destructrice de « Poux-tine » en Ukraine. Pour tous ceux-là, l’avenir ne peut qu’aller vers plus d’intégration « globale » pour une meilleure allocation des ressources et l’avenir glorieux du genre humain.
Donc ils travaillent sur la récupération systémique des événements récents.
Quitte, en disent les détracteurs, à imposer une dictature mondiale d’une « élite » non élue, financée par nos impôts sans qu’on nous ait demandé notre avis.
Il faut rester tout de même « mesuré ».
Ce n’est pas totalement faux, loin de là, mais ça reste rassurant de savoir que quelques-uns pensent à l’avenir de nos gosses (et des leurs) autrement qu’en termes de lutte des classes et de spoliations généralisées… par une autre « élite » autoproclamée comme « l’avenir du genre humain » : C’est tout autant « scientifique », en disent mes « potes-coco-staliniens »…
 
Moâ, ce que je vois c’est que la Russie s’est engagée péremptoirement dans une impasse.
Elle a en fait plusieurs buts de guerre qu’elle continue de poursuivre après un mois. La tentative de prise rapide de la capitale ukrainienne ayant échoué, elle s’est résolue à une guerre de destruction afin de briser la résistance de son adversaire et je m’en désole.
On peut ainsi noter que « Poux-tine » a eu recours à deux discours pour justifier sa guerre : D’une part il a reconnu les deux républiques marionnettes de Donetsk et de Lougansk quelques jours avant le début de l’invasion, d’autre part il a répété avant et durant le conflit la nécessité de « dénazifier » et de démilitariser l’Ukraine.
En fait, ces deux discours indiquent les différents buts de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.
 
L’entrée initiale officielle des troupes russes dans les territoires prorusses du Donbass le 21 février 2022 démontrait que l’objectif minimum était de prendre le contrôle de l’ensemble des oblasts de Donetsk et de Lougansk, alors que les rebelles prorusse ne contrôlaient que 30 % du territoire, et en particulier de la ville portuaire de Marioupol.
Près d’un mois plus tard, une partie des oblasts de Donetsk et de Lougansk est encore sous le contrôle des forces ukrainiennes et la ville de Marioupol est le théâtre de sanglants combats entre une armée russe soutenue par des supplétifs prorusses et l’armée ukrainienne.
On n’est en pleine épuration ethnique, presqu’un génocide poutinien, avec l’évacuation forcée des civils et la destruction de la totalité des bâtiments.
Des bâtiments, mais pas des installations portuaires…
 
Il est cependant possible que l’armée russe parvienne à contrôler à court terme la totalité des oblasts de Donetsk et de Lougansk et tout le rivage ukrainien de la mer d’Azov. Cela permettrait à la Russie d’envisager une fin des opérations militaires si sur le reste du territoire ukrainien la situation de ses forces armées devenait difficile en estimant que le contrôle du Donbass et la création d’une connexion terrestre entre le Donbass et la Crimée étaient ses seuls objectifs minimaux à atteindre.
 
L’offensive russe depuis sa base de Crimée dans le sud du pays a abouti à la fin de la première semaine à la prise de contrôle de la ville de Kherson puis elle s’est enlisée les semaines suivantes avec l’incapacité de l’armée russe à prendre la ville de Mykolaiev.
Le maintien du contrôle ukrainien sur Mykolaiev mais aussi et surtout sur Odessa empêche pour l’instant la Russie de prendre le contrôle total de la côte ukrainienne de la mer Noire.
En revanche, la présence de navires de guerre russes au large des côtes ukrainiennes entraîne de fait le blocus russe de la côte ukrainienne et laisse planer la menace d’une opération de débarquement russe qui, combinée à une attaque de forces russes prépositionnées en Transnistrie à la frontière entre l’Ukraine et la Moldavie, pourrait prendre d’assaut la ville d’Odessa.
 
L’offensive contre les deux grandes villes du pays s’inscrit dans une volonté de conquête de la majeure partie sinon de la totalité du territoire ukrainien afin de restaurer la « Nouvelle Russie », comme l’appelait la Tsarine Catherine, sous administration russe.
La destruction de bases ukrainiennes est réalisée à l’aide de centaines de missiles lancés depuis le territoire du vassal qu’est la Biélorussie, la Russie, la Crimée et de navires russes en mer Noire. Sont visés avant tout les centres de commandement et de communications, les aérodromes militaires, les bases d’entraînement.
 
Dès les premiers jours, la guerre russe a consisté en une volonté de destruction de bases ukrainiennes et d’unités armées et en des tentatives de percées sur Kiev et sur Kharkiv. L’objectif principal de l’attaque russe a été Kiev, la capitale de l’Ukraine, en faisant une percée jusqu’à ses abords. Mais les russes ont dû revoir leur plan avec la mise en œuvre, toujours en cours, de la tactique d’encerclement de la ville.
L’armée russe a ainsi pour objectifs de s’emparer de la capitale Kiev, des villes proches des frontières nord et est de l’Ukraine de Tchernihiv, Sumy et Kharkiv et des villes côtières de la mer d’Azov de Berdiansk et Marioupol et de la mer Noire Kherson, Mykolaiev et Odessa. Et pour ça, un tiers des effectifs de l’armée russe a été engagé.
La seule inconnue sur les intentions russes concerne l’Ouest de l’Ukraine et en particulier le sort de la ville de Lviv.
Tout cela était finalement très prévisible, au moins depuis le mois de janvier, même si on a pensé un temps que la Biélorussie pouvait également s’engager au lieu de ne rester qu’une « base arrière ».
 
Or, la Russie a sans doute décidé de mener une guerre d’agression contre l’Ukraine en s’appuyant sur ce qu’elle estimait être une écrasante supériorité militaire.
Cette décision a été sous-tendue par les idées de surprise stratégique, de domination aérienne, de puissance des colonnes blindées et de maîtrise des opérations aéroportées.
La surprise stratégique était fondée sur la volonté du pouvoir russe de persuader le pouvoir ukrainien que s’il y avait intervention armée russe, elle serait limitée et non pas généralisée.
La Russie comptait établir une supériorité aérienne au bout d’un ou deux jours… au bout de plusieurs semaines de conflit, la défense antiaérienne ukrainienne de Kiev était encore active.
 
De plus, quoique modeste la chasse ukrainienne est encore capable de faire quelques sorties. La Russie comptait sur la puissance de feu des colonnes blindées mais celles-ci se sont révélées en grande partie inefficientes en raison à la fois des problèmes de logistique et des pertes infligées par des unités ukrainiennes dotées de lance-roquettes, en particulier des armes antichar javelin et NLAW fournies par les États-Unis et le Royaume-Uni.
Validées au combat !
La Russie a eu recours à des opérations aéroportées pour s’emparer des aérodromes de Gostomel et de Vasylkiv près de Kiev, actions qui auraient dû permettre la prise rapide de la ville de Kiev par les forces russes. Mais celles-ci se sont révélées infructueuses en raison de la résistance ukrainienne acharnée.
Et les quelques tentatives d’entrée dans la capitale comme la progression d’une colonne blindée sur l’avenue de la victoire dans la nuit du 26 février 2022 se soldèrent par de cuisants échecs.
 
Suite à cet échec du plan initial russe de prise rapide de la capitale ukrainienne et de victoire décisive sur le régime ukrainien, la Russie s’est vite résolue à passer à une guerre de destruction.
C’est ainsi que les frappes ciblées contre des installations militaires de la première semaine de conflit se sont doublées de frappes indiscriminées contre des bâtiments d’habitation, des hôpitaux et des écoles dès la deuxième semaine.
Ces frappes n’ont plus seulement pour but de détruire le potentiel militaire ukrainien mais aussi d’annihiler la capacité de résistance de la population ukrainienne en la terrorisant.
En outre, il y a eu recours à la guerre de siège avec l’usage de frappes d’artillerie contre la partie Est de Kharkiv, la banlieue Nord de Kiev et même la ville entière de Marioupol de la part des forces russes.
 
Ce sont surtout les villes du Nord et de l’Est de l’Ukraine, Tchernihiv, Sumy, Kharkiv, Marioupol qui connaissent actuellement des catastrophes humanitaires en raison des encerclements complets ou partiels réalisés par les forces russes entraînant une rupture totale ou partielle de l’approvisionnement en électricité, eau et nourriture de la population ukrainienne restée sur place.
Une grande partie se retrouve piégée dans la plupart des villes assiégées en raison du faible nombre de convois de civils pouvant partir dans le cadre de bien rares corridors humanitaires.
L’exemple emblématique de cette guerre de destruction est la ville de Marioupol totalement encerclée par l’armée russe et les forces prorusses depuis plusieurs semaines. Elle est privée d’eau, de nourriture, d’électricité et de chauffage, de nombreux quartiers détruits et des centaines voire des milliers d’habitants ont disparu.
Aussi, après un mois de combats de plus en plus destructeurs et meurtriers, la Russie est enlisée dans une guerre d’usure où elle doit s’emparer de nombreuses villes ukrainiennes les unes après les autres si elle veut prendre le contrôle du territoire ukrainien, stratégie dont elle peut ne plus avoir les moyens techniques et humains d’ici un à deux mois. On estime à 10 % les pertes en hommes et matériels.
Ce qui démontre plusieurs choses importantes.
 
D’abord que les griffes et crocs de l’ours russe ne sont pas aussi déterminants qu’on avait plu l’imaginer. Je me souviens de mon service militaire fait au début des années 80 : On ne donnait pas plus de 48 heures à l’Armée Rouge pour arriver jusqu’à Brest ! En un week-end prolongé (genre Pâques ou l’Ascension) et c’était réglé.
On en est loin avec l’Ukraine…
L’ogre se dégonfle : La Russie n’est plus une menace crédible (hors des frappes nucléaires) !
 
La réaction des démocraties aura clivé le monde : D’un côté des pays qui mettent au ban de la civilisation l’agresseur, de l’autre des pays qui restent tétanisés à l’idée de fâcher, un tant soit peu, les russes.
Un nouveau rideau de fer vient de tomber sur le globe, au grand effroi des « globalistes » !
Crânement, la Russie de « Poux-tine » tente de faire face aux lourdes sanctions décidées rapidement. Elles sont beaucoup plus lourdes qu’il n’avait été imaginé par les stratèges du Kremlin et vont déstabiliser durablement le pays.
Mais c’est aussi un harakiri des économies occidentales, et au moins européennes, justement celles qui se sont le plus « globalisées », mondialisées, les plus « intégrées », les plus « délocalisées »…
Et c’est là l’échec majeur de cette guerre absurde (quel que soit le sort des armes).
L’Otan s’est montrée irremplaçable (n’en déplaise à « Mes-Luches », « Marinella-tchi-tchi », « Zézé-amour » et quelques autres).
L’UE également : Un territoire devenu tellement « attractif » que les candidatures pleuvent encore malgré le prix « le sang et les larmes » (n’en déplaise à « Mes-Luches », « Marinella-tchi-tchi » « Zézé-amour » et quelques autres) !
 
Restera à en tirer les bonnes conclusions.
D’abord en matière de défense : Autonome ou encore et toujours sous parapluie américain ? Et à quel prix sinon une mise sous tutelle même seulement « amicale » et bienveillante ?
Pendant combien de temps encore ?
Ensuite en matière économique au sens large : Faudra-t-il une invasion de Taïwan par la Chine pour « relocaliser » et en payer le prix dans la douleur ?
Qui, s’il est fait dans l’urgence, se fera au prix d’une inflation à au moins deux chiffres à raison des pénuries qui en découleront sans retrouver avant longtemps un niveau « d’avant crise »…
Enfin sur le plan humanitaire : Que peut-on faire face à la famine des pays pauvres qui s’annonce si le grenier à grain qu’est l’Ukraine laisse passer la saison des récoltes, faute d’avoir semé et « engraissé » la terre avec des engrais russes qui ne seront plus disponibles… ?
 
J’espère que mes « potes de Davos » ont des solutions dans leurs cartons pour avoir su anticiper tous ces effets vers « un avenir glorieux » du genre humain et que nos « sachants », quels qu’ils soient aux sorties des urnes sachent mettre en œuvre des solutions devenues bêtement indispensables…

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