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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 15 mars 2022

Combien de temps encore ?

Tournant d’une « opération spéciale » en Ukraine.
 
Le « Monde d’avant » met un temps fou à périr pour laisser la place du « Monde d’après ». L’offensive russe sur l’Ukraine devait durer 2 jours, 3 au maximum.
On pouvait espérer une guerre rapide, presque « propre », faisant émerger un « nouveau géant » mécanisé vers des horizons nouveaux, porté jusqu’à Cap Finistère, planté au Portugal, face à l’océan.
L’armée russe avance « selon un plan précis », fait-on tout de suite savoir à Moscou.
Sauf que face à la Russie, les défenses ukrainiennes tiennent pourtant depuis le début de l’invasion le 24 février dernier, bientôt trois semaines, mais pour combien de temps encore ?
Jamais ils ne vont pouvoir occuper tout ce vaste territoire : Il leur faudrait une victoire politique, boostée par les armes et la fureur, alors qu’ils s’embourbent dans un piège diplomatique qui aurait dû être évité.
En fait, le nouveau monde est une copie conforme du « monde d’avant », en pire et plus brutal.
Que c’en est désolant pour un régime et un homme qui se présente à la télé russe comme un libérateur !
 
D’après une note de situation des services de renseignement d’un pays membre de l’OTAN, l’armée russe aurait commencé récemment à lancer une offensive militaire plus soutenue et plus large dans toute l’Ukraine, à laquelle les forces ukrainiennes ne résisteraient probablement pas à court ou moyen terme.
En plus de la capitale Kiev, menacée depuis plusieurs jours, des zones de la partie Ouest de l’Ukraine, relativement épargnées par les combats jusque-là, sont visées par des missiles russes. La partie occidentale n’est donc plus en sécurité, selon les auteurs de ce rapport, et différents scénarios sont envisagés, pour la suite.
D’après ces alarmistes, soit les belligérants s’engagent vers un cessez-le-feu général, soit l’offensive se poursuit jusque sur les territoires des pays membres de l’alliance atlantique.
 
Le plan, a minima, se dessine : Prendre le contrôle des oblasts de l’Est le long de la mer d’Azov pour rejoindre la Crimée et obtenir la partition de fait de l’Ukraine.
L’armée russe a besoin d’une ligne de chemin de fer vers le Sud en plus des routes mises en sécurité, jusqu’à Sébastopol.
Parallèlement, il s’agit de faire pression sur la capitale, Kiev depuis le Nord, pour enfin « verrouiller » la rive gauche du Dniepr.
Naturellement, si l’armée ukrainienne s’était effondrée, la prise d’Odessa, au Sud, coupant toute ouverture vers la Mer Noire, aurait permis de rejoindre la 14ème armée stationnée en Transnistrie, la province « séparatiste » russophone de la Moldavie, pays « souverain » et roumanophone, le pays le plus pauvre d’Europe.
 
L’armée russe devrait ainsi dans les prochains jours intensifier ses opérations offensives dans le pays, au niveau militaire, mais aussi des communications et de sa propagande.
On ne sait pas encore si la dégradation actuelle des lignes de communication en Ukraine est due à une volonté russe, ou est une conséquence de la guerre. Mais les forces russes devraient de toute façon à terme couper les communications, afin d’affaiblir les capacités ukrainiennes.
Il a également été noté une multiplication des cyber-attaques depuis le début de l’invasion.
Elles s’arrêteront quand il n’y aura plus de ligne téléphonique…
 
Un rapport qui souligne aussi la crainte que la Russie se mette à utiliser des armes chimiques en Ukraine, notamment sur une ville ou une zone que les militaires auraient du mal à « neutraliser », « dénazifier » selon leur vocabulaire illursoire.
La propagande est déjà en marche : Scandalisé, Moscou prétend avoir découvert un laboratoire d’étude bactériologique en Ukraine, avec quantité de cellules dangereuses !
Qu’ils viennent jusqu’à la fac de pharmacie de « Paris-sur-la-plage », à moins de 100 m du Palais Médicis où siège le Sénat, ils y découvriront des saloperies, rage, paludisme, choléra, sida, et grippes qui servent à nos carabins pour apprendre à les manipuler, fabriquer et tester des vaccins utiles pour l’humanité.
Par ailleurs, la rumeur insistante veut que, plus que des barbares Tchétchènes, des combattants de l’EI rappliquent depuis la Syrie pour soutenir l’offensive russe : De parfaits cobayes pour une attaque chimique qui serviront de prétexte, une fois morts d’avoir tester le Novichok à l’air libre, pour justifier d’une réplique russe de même nature.
Ces derniers n’hésitent pas à semer la terreur depuis le début du conflit avec des armes de destruction massive, mais aussi avec l’utilisation de bombes au phosphore ou de munitions « thermo-barique » à l’effet dévastateur…
Alors pourquoi pas ensuite le « cran supérieur » avec des agents chimiques ou des munitions nucléaires à usage tactique si les Stinger ukrainiens persistent à abattre leurs avions et hélicoptères et les Javelin détruire leurs blindés ?
Cette semaine ou la semaine prochaine ?
 
Et puis les tirs de drone jusqu’en Roumanie ou des missiles jusqu’en Pologne ne sont pas à prendre à la légère : Soit, les russes maîtrisent mal leurs munitions (comme l’Inde aux abords du Pakistan), soit ils menacent directement des pays de l’Otan qui pourraient en prendre prétexte, là où on masse encore plus de troupes et d’avions aux frontières, pour un affrontement plus général…
Il s’agit de faire peur et de tester les limites, même si on écarte tout de même pour le moment la possibilité que la centrale nucléaire de Tchernobyl, ou quelques autres, soit visée pour provoquer un accident nucléaire, car la Russie aurait trop à y perdre : Cela pourrait avoir un impact négatif sur la Russie elle-même, et rendre inutilisable des terres agricoles dont Moscou aura tant besoin à l’avenir pour se nourrir.
Déjà, on s’alarme à travers le monde du niveau des prochaines récoltes… entrainant des pénuries qui pourraient déclencher des émeutes de la faim tout autour du globe.
 
Toutefois, en se retenant d’intervenir directement et militairement contre la Russie, tout en brandissant le risque d’escalade et de Troisième Guerre Mondiale, les membres de l’OTAN pourraient ressortir affaiblis de cette crise.
« Poux-tine » teste, d’une certaine façon, ses limites en envahissant l’Ukraine, et a pu constater qu’il ne rencontrait pas de résistance directe hors de l’armée Ukrainienne, alors que la sienne « patauge » dans la gadoue.
Après ce pays, il pourrait donc chercher à attaquer d’autres nations comme la Géorgie, la Moldavie ou les pays baltes, et ce d’ici un an nous fait-on savoir.
 
À Varsovie, le président polonais Andrzej Duda s’est dit convaincu que « Vlad » est capable de tout, même d’utiliser des armes chimiques.
« Si vous me demandez si Poutine peut utiliser des armes chimiques, je pense qu’il est capable de tout. Il a déjà perdu cette guerre politiquement, et militairement il n’est pas capable de la gagner », a-t-il jugé dans cette interview à la BBC.
Pour lui, si la Russie utilise des armes de destruction massive, cela va changer la donne. « Bien sûr, l’Otan et ses responsables menés par les États-Unis vont devoir s’asseoir autour d’une table et réfléchir sérieusement à leur réponse car la situation va devenir dangereuse non seulement pour l’Europe mais pour le monde entier ».
Jusque-là et pour l’heure, ils se sont montrés assez malins pour se montrer présents et ne pas dépasser les bornes fixées à l’avance…
 
Pendant ce temps-là, notre secrétaire d’État aux Affaires européennes est revenu avec son pistolet à eau sur le nouveau train de sanctions pris par les Européens contre les Russes dimanche dernier. « Il y a toute une économie qui est frappée très fort au portefeuille », a-t-il expliqué.
« Ce qui a été discuté avec nos partenaires, ce sont de nouvelles sanctions, type interdiction d’export de bien de luxe qui vont frapper les oligarques (…) ».
Ça me fait penser à Dumè qui offre à son fils, pour sa première communion, un cran d’arrêt que celui-ci échange en classe contre une montre de prix reçue pour la même occasion avec un de ses camarades.
« Et alors, quand on va insulter ta mère, tu vas donner l’heure, maintenant ? »  
 
« Nous sommes en train de retirer cet avantage (des droits de douane) aux Russes », a expliqué le secrétaire d’État aux Affaires européennes.
Un arrêt de toutes les importations de produits russes n’est pour l’instant pas au programme des Européens…
Ils oublient déjà qu’il y a des droits de douane russes affligeant leurs importations.
« On va aussi discuter aujourd’hui d’interdire les imports d’acier et d’aluminium. Il y a toute une économie de matières premières qui est frappée très très fort au portefeuille. Ce n’est pas rien », a ainsi assuré le membre du gouvernement.
Le secrétaire d’État assure également qu’un autre train de sanctions pourrait également suivre.
« Le message est simple, si les Russes pensaient que nous ne prendrions pas de sanctions, ils se sont trompés. Si Monsieur Poutine pensait qu’on allait s’arrêter au premier train de sanctions, on en est au cinquième »…
Ils vont finir par ruiner le pays, à ce rythme-là, mais pas tout de suite : Dans un an ou deux.
Et « Poux-tine » ne sera plus là pour le voir.
 
Ce qui n’empêche pas, pour l’heure, les troupes russes de cerner de plus en plus Kiev : Présentes dans les faubourgs, elles cherchent à éliminer les défenses à l’Ouest et au Nord de la capitale, après avoir détruit samedi l’aéroport avoisinant de Vassylkiv, selon les Ukrainiens.
Dans le Sud, au moins 11 personnes ont été tuées dans des frappes russes sur la ville portuaire de Mykolaïv, proche d’Odessa, selon les Ukrainiens.
Dans l’Ouest, une « frappe » a visé l’aéroport d’Ivano-Frankivsk situé à une centaine de kilomètres au Sud de Lviv, selon le maire de la ville.
Des frappes sur un grand monastère de la région de Donetsk ont fait dans la nuit de samedi à dimanche une trentaine de blessés, selon les Ukrainiens.
Selon le chef de la police de Popasna, située à une centaine de kilomètres à l’Ouest de Lougansk, les Russes ont utilisé des bombes au phosphore sur sa localité.
L’alimentation électrique du site nucléaire de Tchernobyl a été rétablie dimanche, selon les autorités ukrainiennes.
L’opérateur du site avait précédemment annoncé que la centrale, à l’origine de la plus grave catastrophe nucléaire civile en 1986, avait « été complètement déconnectée du réseau électrique en raison des actions militaires » russes.
Un maire ukrainien a été enlevé dimanche par des soldats russes dans le Sud du pays, deux jours après le kidnapping d’un autre maire.
Rien ne les arrête pour le moment… même pas le ridicule.
 
Le président ukrainien a à nouveau exhorté ce lundi l’Otan d’instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de son pays, prévenant qu’à défaut l’organisation risquait de voir des « roquettes russes » tomber sur ses États membres, ce qui est déjà fait.
On sait depuis l’époque de la guerre en Irak qu’une « zone d’exclusion aérienne » n’empêche pas les opérations au sol de se poursuivre, ce que la Libye aura démontré de son côté…
 
J’ai rencontré mon « maire-local » dimanche : Lui croit à la négociation.
À la diplomatie, malgré son échec flagrant depuis le mois de juin dernier.
« Qu’est-ce qu’on négocie avec un forcené ? »
Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l’Ukraine s’est pourtant tenu hier.
Sauf que l’Ukrainien aura fait faux bond pour des « raisons urgentes » aux européens qui souhaitaient l’entendre.
Un négociateur russe a évoqué dimanche des « progrès significatifs », Kiev indiquant de son côté que Moscou avait cessé de lancer « des ultimatums » et commençait à « écouter attentivement nos propositions ».
Admettons et souhaitons une bonne chance à un cessez-le-feu.
Il interviendra quand les russes estimeront leurs positions « en sécurité » à l’Est de l’Ukraine, pas avant.
Autrement dit la partition de l’Ukraine qui dura un certain temps avant de faire comme les « deux Allemagne »… plus tard : Une évidence.
 
Rappelons que depuis le début de l’offensive russe, trois tours de pourparlers ont eu lieu en Biélorussie. Ils étaient focalisés sur la création de couloirs humanitaires pour les civils.
Le reste, ce sont les accords de Minsk… qui sont morts de n’avoir pas été appliqués.
On est donc au commencement d’un tournant.
Soit on met le cap sur un « monde d’après » apaisé, soit le « monde d’avant », qui ne veut pas mourir, emporte la manche.
Pour l’heure, c’est hélas cette dernière option qui tient la corde.
 
Idéalement, dans le « monde d’après », il n’y a plus de conflit armé, juste un ensemble d’ententes plus ou moins solides à travers le monde.
Le monde des marchands.
Probablement qu’il ne sera pas autant « global » que ne l’aurait souhaité les « Maîtres du monde » qui se réunissent parfois à Davos et encore ailleurs, loin des caméras, presqu’en catimini.
L’urgence aujourd’hui, c’est de calmer les russes. Demain il faudra les maîtriser après les avoir enfermés dans leur ghetto alors que leur pays avait tout pour devenir incontournable sur pratiquement tous les plans : Quelle idée de tourner le dos à son destin géopolitique de cette façon-là !
Étaient-ils si pressés que ça d’avancer l’horloge ?
 
À mon sens, la réponse tient dans le délire d’un seul : « Poux-tine » entouré d’hommes-liges façonnés aux mêmes délires. Il se sent sur la fin, donc il veut avancer vite.
Et son problème c’est qu’il aura oublié ce que devrait être un dirigeant politique : Un humble serviteur de son peuple et non pas un despote qui vise à asservir son propre peuple et ses voisins (qui ne lui demandaient rien).
 
Trop épris d’Histoire, dont il ne regarde qu’une facette, celle de la « Grande Russie », il aura oublié l’autre face de la pièce de monnaie, celle où quand les peuples ne veulent pas, rien n’y fait.
Et c’est le drame.
Encore un qui n’aura rien appris des choses de la vie pour avoir oublié ce qu’est l’humilité.
De celle qui impose le respect unanime…

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