« Jupiter » entre enfin en campagne…

C’était entre 2 coups de bigophone à « Poux-Tine » !
 
Donc, on n’a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent.
Mais ça valait la peine, puisque sa parole sera rare, ses déplacements & meetings comptés et il ne débattra qu’avec « Marinella-tchi-tchi »… en dernier ressort ou avec « Mes-Luches » ou encore un(e) autre, si les urnes en décident ainsi à l’issue du premier tour. De toute façon il n’a pas besoin de ça pour se faire réélire.

On va y revenir.
 
Il a présenté « quatre grands pactes » pour mon pays.
Avec des « idées (qui) seront simples, les pactes seront clairs parce que je veux aussi changer de méthode », a-t-il affirmé expliquant qu’il souhaite « associer » les « Gauloisiens » « tout au long » de son second quinquennat s’il est réélu.
Il était temps qu’ils soient un peu associés aux diktats du pouvoir…
Mais si c’est comme pour la « convention citoyenne sur le changement climatique », on va encore bien en rire…
 
Premier « pacte », décrit comme « essentiel » fait écho à la guerre en Ukraine : Il s’agit d’« un pacte européen pour défendre l’Europe ».
Quoi ? Elle en guerre où elle ne l’est pas ?
Ou l’a-t-elle toujours été sans qu’on ne s’en rende compte, finalement ?
 
Il a également évoqué son deuxième grand axe, « un pacte entre les générations » avec pour orientation « des sujets d’éducation, de santé » et d’autonomie.
Les retraites ? Non ?
Tant que son les jeunes qui payent les vieux, on va avoir du mal à progresser. Et puis il serait temps que les jeunes ne fassent pas que cotiser pour « leurs vieux jours », en leur laissant de la marge pour vivre mieux que nous, les vieux kons !
 
Autre thème de campagne, l’emploi. Devant les habitants de Poissy, « Jupiter » a affiché son ambition d’« aller vers le plein emploi » à travers « un pacte productif ».
L’objectif ? « Continuer à réindustrialiser le pays, à bâtir cette France de 2030 (…) avec une notion cardinale pour moi qui est le travail ».
Nous voilà prévenus : Il faudra travailler plus tôt, plus longtemps, plus massivement pour gagner un petit mieux sa croûte.
Notez que jusque-là, personne n’en doutait vraiment…
Mais de là à en devenir esclave de son boulot à en perdre sa vie à la gagner, il y a comme un retour aux sources historiques du « Das Groβ kapital » qui ne déplairait pas à Karl (Marx, pas Groucho) ni à votre banquier…
 
Et puis, dans le détail, c’était aussi l’occasion pour lui de s’engager à supprimer la redevance télé et à tripler le plafond de la « prime Macron » qui permet jusqu’ici aux entreprises de verser jusqu’à 1.000 euros sans charge ni impôt.
Voilà qui me fait doucement rigoler.
Il m’avait promis la suppression de la taxe d’habitation il y a 5 ans… et je la paye toujours.
En plus, elle n’a cessé d’augmenter. Simple, entre la taxe foncière et la taxe d’habitation, c’est carrément plus d’un cinquième trimestre de charges !
Et attention, tous ces frais sont honorés avec des revenus eux-mêmes déjà imposés : Taxe sur les impôts, vous avez dit ?
 
« On supprimera les impôts qui restent, la redevance en fait partie », a-t-il déclaré lors de cet « échange », pour sa première sortie publique en tant que candidat à la présidentielle.
Bien.
Selon le chef de l’État, cette suppression est « cohérente avec la suppression de la taxe d’habitation », l’une des mesures phares de sa campagne en 2017.
Oui, oui… Elle est juste réclamée sur la même feuille, mais ça n’a rien à voir.
Notez qu’en Grèce, ils sont malins : Ils la font payer avec les factures d’électricité !
Et ça n’a toujours rien à voir…
 
Depuis 2009, la contribution à l’audiovisuel public est payable par toute personne qui est imposée à la taxe d’habitation et qui détient un téléviseur.
J’en ai plusieurs, de postes, et je ne sais pas à quoi ça sert sauf à me vider le cerveau. Mais je préfère les bonnes séries sur ma « machine à écrire » personnelle : Mafiosa (je me suis régalé, non pas de l’histoire, mais des paysages), Bureau des légendes… Un régal un peu « simplet » d’agents doubles, triples, mais bon.
Son montant est déterminé par le Parlement et s’élève actuellement à 138 euros en métropole (sans même un rabais pour la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »). Une redevance qui permet de financer les chaînes de TV et de radio du secteur public, comme « Transe-Télévisions », « Radio-transe », « Trans-intox », « Arte » ou « Transe Médias Monde » (dont « Trans-24 », que j’aime bien quand je suis en déplacement à l’étranger dans les hôtels équipés, RFI…) mais pas « Radio-Corsica » ni « Balagne Télé ».
Notez qu’avant lui, les candidats « LRd », « Air-haine » et « Riton-Zézé-amour » avaient également annoncé leur intention de supprimer cette redevance, certains d’entre eux proposant même de privatiser une partie ou la totalité des médias publics.
Bref, la « petite-lucarne » ne verra pas la qualité de ses programmes s’améliorer durant le prochain quinquennat…
Ce qui pour autant aurait été assez aisé…
 
Le triplement envisagé de la « prime Macron », sans charges ni impôts, qui a été instaurée depuis 2020, car « ça, c’est du pouvoir d’achat » et parce qu’il « faut que le travail paie plus », a-t-il martelé au cours de cet « échange », là encore, ça me fait doucement rire.
D’abord, il faut que l’entreprise « employeur » puisse la payer, ce qui n’est pas donné à tout le monde malgré le « quoiqu’il en coûte ».
Et puis ensuite ça existe déjà : Et il n’était même pas le gueux !
Depuis 1958 et diverses réformes plus tard, c’est 20 % des salaires qui peuvent échapper aux charges sociales et, sous conditions, à l’impôt, mais reste déductibles en intégralité par les entreprises : Globalement, c’est un bonus sur l’IS (quand on en paye).
Depuis 1967, c’est encore 20 % de plus qui suivent un régime équivalent.
Bref 4,8 mois de salaire, ce n’est plus vraiment 3.000 boules…
Mais ils ont tous oublié… et c’est pourtant encore dans le code du travail !
Enfin passons…
 
Le chef de l’État s’est également exprimé sur l’importance des entreprises dans les établissements scolaires.
À l’usine ou dans les ateliers dès le plus jeune âge ! Le « en même temps » « Jupitérien » : Je ne te raconte pas le niveau à venir en maths des « Chères têtes blondes » !
Déjà qu’ils ne savent pas écrire (pire que moâ), quant aux « humanités », le Latin et l’instruction civique… ils n’auront jamais le temps même s’ils passent à la semaine de 40 heures.
Passons encore : Il faut avoir de l’ambition pour son pays !
 
S’il est réélu, « Jupiter » souhaite leur donner plus de place, en leur réservant une demi-journée par semaine au collège pour des séances d’orientation et en les associant davantage aux cursus des lycées professionnels : « Il faut la grande réforme du lycée professionnel dont on a besoin, avec un partenariat avec les entreprise ».
Qu’est-ce qu’il a glandé, le « sinistre-Blanquier » depuis 5 ans ?
« Il faut avoir des filières dans les lycées professionnels qui correspondent aux besoins. Il y a trop de filières où il n’y a pas de débouchés. Il faut faire rentrer davantage les entreprises » dans les lycées pro, a-t-il précisé.
Et autant qui n’ont pas de bras…
Il faut dire que quand on est facteur à Neuilly-sur-la Seine, on se doit de commencer par une licence d’histoire…
« Voici les deux leviers où il faut donner plus de place aux entreprises », a-t-il conclu.
 
Et puis il aura présenté plusieurs autres propositions pour l’école, notamment la possibilité d’enseigner aux élèves à coder dès la 5^ème (à mon époque, c’était l’anglais : J’en suis resté définitivement nul !) et « expérimenter 30 minutes de sport » quotidien le matin en primaire.
Plus globalement, il dit vouloir « décloisonner l’école en donnant plus de moyens, plus de rémunération et plus de liberté pédagogique aux enseignants ».
Donner, toujours donner… C’est qui qui paye ?
Bref, pas grand-chose vous disais-je d’entrée.
Même « les réformes » à faire, on n’en cause plus.
Pourtant, il est un point qui ne vous aura pas échappé…
Et il est ailleurs.
 
Sauf changement de programme dans les semaines à venir, il n’y aura finaleme,t pas un seul vrai candidat libéral à cette élection !
Fabuleux pour un pays dont la devise constitutionnelle reste « Liberté »… « égalité, fraternité ».
« Valy-Pète-cresse » aurait pu l’être mais, pour le moment, son programme, même si elle ose parler de « liberté » et de « flexibilité » du temps de travail, n’est qu’une liste de mesures dans lesquelles l’État joue le rôle ultra-prépondérant.
Ni concurrence, ni privatisations ne sont à l’ordre du jour, nulle part.
Encore moins une « refonte du modèle social français » comme l’avait souhaité « Bling-bling » en 2007.
On régresse, on régresse, les jeunes, que s’en est affolant !
Comme quoi, la « démocrature », ça porte ses fruits dans les cerveaux…
C’est « ablatif » !
 
Beaucoup plus grave encore sont les six candidatures de gôche auxquelles on pourrait rajouter celles, à droâte, de « La-salle » et « Du-pont-gnan-gnan », qui ont tous des programmes ou marxisants, ou étatistes, ou parfois les deux à la fois !
Il n’y est question que d’interventionnisme, de nationalisations, de hausse d’impôts et de toujours « plus de moyens » dans tous les secteurs.
Quand ce n’est pas des interdits nouveaux !
Presque pareil pour celles de « Marinella-tchi-tchi » et « Zézé-amour » qui ne voient la « Gauloisie-des-droits-de-l’homme » qu’à travers l’État…
 
Bizarre de voir que tous ces candidats qui se sont proclamés défenseurs des « gauloisiens-patriotes » ne leur font absolument aucune confiance et veulent qu’ils soient pris en charge par l’administration, maternés de la salle d’accouchement à leurs obsèques, comme autant de mineurs attardés qu’il faut mettre sous tutelle !
On est mûr pour un « Poux-Tine-bis », finirai-je par penser…
Un monstre celui-là : Le mek, il a été capable d’ouvrir des « couloirs humanitaires » pour des fuyards qui débouchent directement sur son pays ou son allié Biélorusse.
« Tu sais, c’est l’histoire de ces bourreaux qui accueillent généreusement leurs victimes en train de wagons plombés ! »
Même Hitler n’y avait pas pensé…
On y revient rapidement.