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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 23 mars 2022

Le programme de Jupiter (2)

Début d’examen critique
 
Comme nous l’avons vu hier, c’est « du lourd », au moins quant à la quantité d’informations reçues : Il fait quasiment l’inventaire de toutes les promesses qu’il ne tiendra probablement pas d’ici 2027.
Globalement, c’est un programme économique classiquement de droâte sans aucune innovation.
Mais il sent tellement bon l’ancien monde sur le plan économique et social, que ça ne vous aura pas échappé !
Le « monde d’après » attendra encore…
De plus pas question d’entre-ouverture… « à gôche ».
 
Exemple : Le RSA, oui mais conditionné. Comme d’autres, « Jupiter » propose notamment de conditionner l’attribution du RSA à une activité, à hauteur de quinze à vingt heures par semaine. « Il faut reconnaître la dignité de chacun (sic) et demander une part d’effort », a-t-il lancé lors d’une conférence de presse de la semaine dernière.
« Les bénéficiaires du RSA aujourd’hui ont été les victimes de notre mauvaise organisation collective. Il faut un revenu de subsistance pour toute personne mais lui demander une part de devoir », a-t-il ajouté.
Et de ressortir du tiroir une vieille proposition de la « droâte », déjà portée il y a plus de 10 ans par « Veau-Qui-est », qui dénonçait à son époque le « cancer » et les « dérives de l’assistanat ».
Le chef de l’État revient aux fondamentaux de la pensée de droâte et va en outre repenser les minima sociaux que sont le RSA, la prime d’activité ou les allocations familiales : « Tous ces dispositifs qui sont très segmentés et n’incitent pas à la reprise de l’activité, nous allons les réformer, les simplifier », a-t-il lancé.
Il aimerait aussi que ces aides soient versées automatiquement aux allocataires. « En mettant en place la solidarité à la source, on lutte contre le non-recours, qui est une formidable injustice. Et c’est aussi le mécanisme le plus efficace pour lutter contre la fraude ».
Admettons, à condition que ça puisse fonctionner correctement…
 
Réforme de l’assurance chômage et des retraites, il reste fidèle à son ADN initial et compte poursuivre les réformes structurelles qui détricotent le modèle social « Gauloisien » : Après tout, il a été élu pour ça par ses potes financiers, il y a 5 ans déjà et il n’a pas pu aboutir.
Mais comme l’ont fait de nombreux gouvernements depuis trente ans il raconte bien la même chose : « Il faut travailler plus. Nous poursuivrons les réformes du marché du travail en simplifiant et en déconcentrant le dialogue social (…) et nous continuerons la réforme de l’assurance chômage », a-t-il détaillé.
Les syndicats peuvent donc d’ores et déjà s’attendre à ferrailler dur si « Jupiter » est réélu en avril.
 
Une nouvelle réforme des retraites est aussi au programme : Le chef de l’État ayant foiré son idée de régime universel par points, on se rabat désormais sur une réforme « comptable » avec comme choix d’augmenter, non pas les cotisations, mais l’âge légal « progressivement » jusqu’à 65 ans.  Ce qui réduit la durée des versements des pensions et augmente, en principe, le temps des cotisations…
Sa réforme prendra aussi en compte « les carrières longues, les questions d’invalidité et la réalité des métiers et des tâches ».
Mais il a précisé qu’il comptait mettre fin aux régimes spéciaux, probablement assorti d’une clause « papy » (après quelques « mouvements sociaux » et « d’âpres négociations », naturellement…).
 
Défiscaliser les héritages : Pas vraiment une idée de « gôche » qui reste adepte du racket dit de « mains-mortes » sur les morts…
Il va concrètement relever l’abattement sur les successions en ligne directe à 150.000 euros contre 100.000 euros actuellement, sans toutefois remettre en cause les niches fiscales qui permettent aux très, très riches de payer très peu, juste le minimum.
Autrement un « ajustement », pas vraiment une réforme en profondeur.
Problème : De nombreux économistes déplorent que les héritages jouent désormais un rôle central dans la constitution du patrimoine des ménages, et que cela nuit à l’ascenseur social dans mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…). Taxer la rente plutôt que le risque est en fait un principe oublié de la « Jupitérie ». Pour rappel en 2016, le candidat « Manu » lançait : « Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer par exemple la taxation sur la succession aux impôts de type ISF ».
Bé on a eu les deux… ou presque.
J’aime bien tous ces paradoxes : Devenus « rentiers »… des assurances-vieillesses, un peu par hasard et après beaucoup d’effort, je suis également fait racketter tous les ans sur les quelques éléments de patrimoine que j’ai pu conserver tant bien que mal.
Mais ce n’est pas tout…
 
Il entend également baisser des impôts ! À l’entendre aujourd’hui, on comprend que le principal objectif du chef de l’État est la baisse des impôts. Sur ce terrain, il compte accorder aux entreprises une réduction supplémentaire des impôts de production, de 7 milliards d’euros via la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
Les autres taxes, on ne sait pas quel sera leur sort : Il y en a pourtant un paquet que vous retrouvez dans votre gamelle sans vous en rendre compte.
Mais les ménages auront aussi droit à quelques ristournes fiscales : La redevance télé sera supprimée si le chef de l’État est réélu. J’attends toujours de ne plus payer la taxe d’habitation… Ils m’ont probablement oublié.
Une proposition qui alimente les craintes sur le financement de l’audiovisuel public et son indépendance : À mon âge, je m’en fous. On peut mettre toutes les publicités que l’on veut sur les programmes de la télé publique à n’importe quel moment, c’est toujours l’occasion d’aller pisser un coup et ça revient souvent, ou de se resservir un boc !
Ça aussi, ça revient souvent…
Mais ça ne suffira pas à équilibrer les comptes de la Nation.
 
Aussi il est question de cures de rigueurs : Au total, avec les investissements dans l’éducation, la santé, la transition « écolologique » et ceux déjà annoncés dans l’industrie, l’effort budgétaire du programme de « Jupiter » sera de + 50 milliards d’euros par an, dont 15 milliards de baisses d’impôts !
Trois fois rien quand on en pompe 5 à 6 fois plus…
Mais dans « le même temps », il veut ramener le déficit budgétaire en dessous des 3 % à horizon 2027 !
Exactement, aux chiffres près, ce que nous promettait « Bling-bling » en 2007 !
Et comment financera-t-il ce trou? De trois manières : D’abord 15 milliards d’euros par les réformes structurelles « avec des gains sur la réforme des retraites et des gains sur la réforme chômage », ensuite 15 autres milliards « par simplification et optimisation » de l’administration et la lutte contre la fraude.
Et enfin 20 milliards grâce à « la réduction des coûts de fonctionnement des collectivités publiques ». Des cures de rigueur dans les services publics sont donc à prévoir.
Notez que ça fait bien 40 ans que j’en entends parler, au moins depuis « Raymond-Barbiturique », second « premier-sinistre » de « GisKard-A-la-Barre ».
Je ne me fais donc aucune illusion.
Sauf que peut-être, comme il ne compte pas être réélu, semble-t-il, et qu’on sait très bien qu’une cure d’austérité à fait vaciller « GisKard-A-la-Barre » et « Tonton-Yoyo », peut-être qu’on a une chance d’y parvenir.
Sait-on jamais…
 
Pour ce qui est de « Les-Ducs-a-Sion », s’il nous parle d’un nouveau pacte, en fait, il n’y a rien de révolutionnaire.
D’abord augmenter les profs, mais pas systématiquement. Heureusement que « Blanquier » s’en va : Il n’a plus de cheveux…
Car comme promis, l’éducation est un morceau substantiel du programme « jupitérien ».
Le président-candidat promet donc un « pacte nouveau pour les enseignants » avec, pour débuter, une « vaste concertation » qui fait fortement penser à feu la commission Thélot : De 2003 à 2004, cette dernière avait été chargée d’organiser le grand débat national public sur l’avenir de l’ékole, voulu par « Luc-Ferry-Boat » et « Xav’-Dark-os »…
Et elle n’avait évidemment pas débouché sur grand-chose de révolutionnaire, à part une énième loi sur l’ékole.
Vous pariez quoi ?
Je ne compte même plus les réformes sur le sujet depuis celle « d’Edgard-Fort » en… 1968 ?
 
Certes, « Jupiter » promet une augmentation des traitements des enseignants.
Mais celle-ci, on vient de le dire, sera loin d’être systématique même s’il reconnaît que ces derniers sont mal payés « sauf en fin de carrière. Et ils touchent une bonne retraite ».
Quand ils y arrivent…
Il leur lance aussi une pique, mentionnant qu’ils partent un peu plus tôt à la retraite que chez nos voisins européens. Il faut dire que vue leurs tronches en fin de carrière, il vaut mieux qu’ils arrêtent plutôt que de faire peur aux « chères-têtes-blondes » !
Quoi qu’il en soit, « une augmentation générale, c’est selon moi, une mauvaise option », a-t-il commenté. Même si on entend tout de même mettre 6 milliards d’euros d’augmentation sur la table pour les enseignants.
Un effort conséquent même si l’enveloppe est plus faible que celles de « Sœur-Âne » ou de « Mes-Luches ».
 
Des augmentations qui seront notamment conditionnées à de nouvelles missions(une fois de plus) : Le remplacement systématique des enseignants absents, par exemple, plus que de faire pion à la cantine…
Aujourdhui, ces remplacements internes fonctionnement très mal, comme le pointe très régulièrement la Cour des comptes : Seules 20 % des absences de courte durée – moins de quinze jours – sont remplacées !
Selon les calculs de la Cour des comptes, pas moins de 10 % des heures de cours ont ainsi été perdues en 2018-2019. Un chiffre en progression de 24 % par rapport à l’année scolaire précédente.
Ces heures sont censées pouvoir être remplacées en interne par d’autres enseignants ou via des échanges de service et ça ne fonctionne pas.
D’autant que depuis le dernier rapport de la Cour des Comptes en 2015, le constat reste identique: « La possibilité de trouver au sein de l’établissement des remplacements se heurte à de multiples obstacles pratiques: contraintes demploi du temps et de locaux, réticence des enseignants, niveau de rémunération, désapprobation syndicale ».
Dans la pratique, aucun dispositif ne sanctionne de toute façon l’absence de modalités de rattrapage.
Et les heures sont le plus souvent perdues.
Et encore, il y a eu assez peu de grèves ces derniers temps…
Au moins, à mon époque, celle de la guerre du Viêtnam et son cortège de « cessation du travail concerté », on passait notre temps avec un ballon au pied ou à la main… C’était génial que j’en suis devenu vice-champion de Paris-sur-la-plage en Handball !
 
Des mesures seront donc prises pour garantir le « remplacement des professeurs absents parce que nous devons à nos élèves et leurs parents l’intégralité des heures d’enseignement », affirme « Jupiter ». Ils payent, cher, pour ça…
Lesquelles de mesures ?
Car toute ont échoué jusqu’ici.
Il entend demander aux enseignants de s’investir davantage sur le temps périscolaire, comme avec le dispositif « devoirs faits » au collège, aujourd’hui pourtant déjà rémunéré en heures supplémentaires pour les enseignants qui acceptent de l’encadrer.
Mieux rémunérés, les jeunes entrants dans le métier devront obligatoirement se soumettre à ces nouvelles missions.
Les enseignants déjà en place auront le choix de s’y soumettre ou non.
Je serai eux, je le ferai en « distanciel », bien pratique en ces temps de pandémie…
 
Mais pas seulement : « Jupiter » ne manque jamais de mentionner les expérimentations pour l’autonomie des établissements scolaires, déjà esquissées à Marseille. Il entend développer ces dernières.
Un réseau de 59 ékoles innovantes y sera mis en place en septembre 2022.
Ce laboratoire scolaire doit théoriquement permettre aux directeurs d’ékole de choisir leur équipe pédagogique.
Reste que pour le moment, cette expérimentation semble se limiter à développer des postes à profil.
Un dispositif qui existe depuis belle lurette dans « Les-ducs-à-Sion » nationale et qui reste peu utilisé même si, élection après élection, les candidats à la présidentielle, à droâte comme à gôche, promettent de les développer pour favoriser plus de souplesse dans les établissements.
Localement, on évoque une trentaine de recrutements pour le moment sur ce modèle.
À peine un par établissement. Ce qui reste pour le moins très modeste.
 
Et en droite ligne de cette proposition qui consiste à accentuer l’autonomie des établissements scolaires, « Jupiter » a annoncé par ailleurs que les évaluations des élèves pourraient être rendues publiques pour que les parents puissent comparer classe par classe, école par école, les points forts et faibles de ces dernières.
Une annonce vécue comme un accroissement de la mise en concurrence des établissements par les enseignants, qui reste prohibé, surtout à « H-IV » et à « Louis-le-Grand » en préparation post-bac.
Le même « Xav’-Dark-os » l’avait expérimenté dans les années 2005, soulevant une bronca syndicale pas croyable.
« Jupiter » avait déjà évoqué ce point en 2017.
Il n’en a pour le moment rien fait…
 
Sur le plan de la santé, il a de grandes ambitions. Ce serait un des « chantiers essentiels à la nation » et « Jupiter » dit vouloir « changer de méthode ».
« Nous devons réussir à aller plus, plus vite et plus fort » a-t-il assuré, reconnaissant que les 19 milliards d’euros investis dans le cadre du Ségur après la première vague de « Conard-virus » n’étaient pas suffisants.
On le lui avait dit…
Un constat partagé par nombre de soignants: « Lenveloppe est certes inédite, mais insuffisante vu le retard accumulé depuis des années » regrettait récemment le syndicat « Sud santé AP-HP ».
Mais là, « Jupiter » n’a pas avancé de montant. Pas de chiffres non plus pour les revalorisations salariales des soignants, qu’il souhaite également poursuivre.
 
Autre priorité du prochain quinquennat: Renforcer la politique de prévention sanitaire, notamment en développant les bilans de santé, mais aussi la détection précoce de maladies.
C’est qu’il en aura besoin à la fin de son quinquennat, vu son âge putatif d’alors, alors autant que tout soit prêt pour l’accueillir dans de bonnes conditions !
Une nécessité mise en avant par de nombreux soignants, qui estiment cependant que ce développement doit saccompagner d’un changement du financement de l’hôpital public.
Depuis 2004, les établissements sont financés par la tarification à l’activité (T2A).
Globalement, on mesure le niveau d’activité d’un hôpital, et on leur accorde des ressources en fonction. « Lorsqu’un infirmier fait de la prévention, par exemple, ça ne peut pas être rémunéré à l’acte », estimait récemment le président de l’Ordre national des infirmiers.
Mais « Jupiter » est resté flou sur ce sujet, évoquant simplement que nous rémunérons « beaucoup plus à l’acte » que d’autres pays.
Ce qui multiplie les actes, bien entendu…
 
Dans la même optique, il a également longuement évoqué les déserts médicaux.
Solutions avancées: Développer davantage la profession dassistant médical, annoncé en 2018 dans le plan « Ma santé 2022 ».
Ces derniers libèrent du temps aux médecins en prenant en charge certains aspects administratifs notamment.
Il souhaite aussi « désigner un pharmacien ou infirmier référent sur un territoire de santé », apte à renouveler des ordonnances ou prendre en charge des actes simples (puisque ce sont des ânes qui ont loupé le concours des toubibs…).
Mais aussi d’accorder davantage de responsabilités aux infirmiers, puisque c’est une des revendications de l’ordre des infirmiers.
Il compte aussi sur le renforcement du lien hôpital-ville, la téléconsultation, et a évoqué la régulation de l’installation des médecins – sans donner plus de précision.
À propos des Ehpad, « Jupiter » prévoit d’ailleurs de recruter « 50.000 infirmiers et aides-soignants » et de renforcer « les contrôles pour pouvoir lutter contre les pratiques inhumaines et dégradantes ».
 
Et la sécurité tout court ? Eh bien, pas de grande surprise ! L’essentiel des propositions de « Jupiter » ont déjà été annoncées, en clôture du Beauvau de la Sécurité, en septembre 2021.
Parmi les mesures phares, le président-candidat entend doubler la présence des policiers et des gendarmes sur le terrain.
Un gros chantier qui doit s’étaler dici à 2030, sur lequel ses prédécesseurs se sont tous cassé les dents.
Pour y parvenir une loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur doit être mise en œuvre dans les prochains mois.
Pour lutter contre l’insécurité, « Jupiter » promet notamment de tripler l’amende anti-harcèlement de rue, adoptée en 2018, pour la porter à 300 euros.
Il projette également d’augmenter le nombre de réservistes dans les forces de sécurité intérieure (gendarmerie et police). Et 1.500 cyberpatrouilleurs seraient recrutés pour « mettre en place une stratégie cyber massive ».
J’adore : On va avoir plus de flics derrière leurs radars !
Parce que pour le reste, « vigipirate » se poursuit : Il m’arrive de croiser deux voire trois patrouilles de deux bagnoles qui se suivent par jour.
Et l’autre fois, j’ai même vu passer trois patrouilles de 7 Famas à pied sur mes trottoirs en moins de 15 minutes.
 
Côté justice, « Jupiter » envisage l’embauche de 8.500 magistrats et personnels de justice. Objectif: « Réduire les délais », assurer « l’effectivité des peines » et améliorer « les conditions de travail de nos magistrats ».
Le Code de procédure pénale devrait ainsi être réécrit, une énième fois, dans une version simplifiée, que ça va râler dans les barreaux, une fois de plus…
C’est le fruit des travaux des États généraux de la justice, qui ne sont pas encore finis, qui devrait être mis en œuvre.
 
Enfin, alors que la guerre fait rage en Ukraine, le nombre de réservistes des armées devrait être doublé.
« Jupiter » entend associer les populations civiles à cet effort de renforcement des armées, via la mise en œuvre d’un « plan de mobilisation civile », comprenant un renforcement des stocks stratégiques et le « recensement des Français qui souhaitent être mobilisés en cas de crise grave ».
Il reprend enfin l’une de ses promesses de campagne en 2017: La « généralisation » du service national universel, qui a été lancé en 2019, pour succéder de manière indirecte au service militaire.
Alors on remet le couvert.
 
Comme quoi, je suis désolé, mais on n’a jamais que ce qu’on mérite et manifestement on ne mérite pas grand-chose : Uniquement de la gestion technocratique de « sachants-acéphales » qui sont incapables de faire rêver à un souffle nouveau !
Pourtant, nous avons payé cher (et ce n’est pas fini) les deux premières années du quinquennat précédent et tout pareillement ses deux dernières années…
En plus, « Ô drame », il n’y a absolument rien quant aux défis du futur proche consécutif à la guerre en Ukraine.
Quid de nos engagements diplomatiques ?
De la lutte contre le terrorisme en Afrique sahélienne, de la défense de nos ressources d’outre-mer ?
De notre « souveraineté » alimentaire, énergétique, technologique ?
Rien…
Nada : On reprend les mêmes et on continue malgré les embûches et contrariétés !
Attitude typique des « autistes-trisomiques », finalement.
Dommage.

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