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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 3 mars 2022

Une semaine de guerre en Ukraine

Et il n’y a plus de place pour les illusions
 
Cette « crise-là » va être bien plus durable que celle du « Conard-virus ».
Non pas seulement sur le terrain qui, malgré quelques surprises inattendues, est déjà « pliée ».
Sur le papier, c’était une « opération spéciale » de trois jours, nombre des rations reçues par les troupes russes engagées dans l’invasion. On en est à 8 jours et l’intendance n’aura pas pu suivre : Manque de nourriture, manque d’essence, des colonnes bloquées sur 60 kilomètres faute de carburant ou parce qu’un pont est coupé, alors que seulement 75 % des moyens accumulés aux frontières l’auront franchie…
On est loin, très loin de l’opération « Tempête sur le désert » et « la bataille de 100 heures » pour libérer le Koweït en 1991 !
Il faut dire que la libération du pays aura été longuement préparée, planifiée, orchestrée durant des mois et des mois de bombardements.
On peut supposer que « Poux-tine » aura eu les mêmes délais de préparation, puisque c’est depuis le mois de décembre qu’il aura fait connaître ses intransigeances aux Occidentaux qui tombaient des nues et mis en place son dispositif d’envahissement…
 
Pour autant, la « normalisation » de l’Ukraine est en marche et rien ne pourra l’arrêter. Ou alors, je ne serai plus là pour le voir et vous non plus.
En revanche, quels que soient les moyens mis en œuvre par Moscou, le pays va devenir un bourbier durable pour l’occupant même avec ses 900.000 soldats sous l’uniforme et ses plus de 2 millions de réservistes.
La brutalité, la barbarie et les violences font toujours naître des rancœurs et haines tenaces pour plusieurs générations.
Qu’il va falloir gérer dans un climat de méfiance quotidienne et probablement d’actes de résistance jusqu’à l’évacuation du territoire.
Ils étaient 44 millions, dont plus d’un million déjà installés en Russie, ils ont déjà perdu 5 millions de réfugiés exilés en Roumanie, en Pologne, en Hongrie et encore bien ailleurs : On leur offre même des billets gratuits sur la SNCF, sans exiger ni masque ni pass-sanitaire, c’est dire !
Une aubaine et ils vont travailler à reprendre leur pays, ce qu’on peut comprendre.
« Liberté, Liberté chérie », quand tu nous prends par les tripes, on en reste submergé à vie…
 
Une semaine, donc, et pas vraiment un bilan brillant pour la Russie.
Les combats s’intensifient. La Russie envoie déjà des renforts importants.
Kiev est assiégée. Les troupes russes progressent dans le reste du pays, font « tomber » les villes les unes derrière les autres, mais on continue de se battre au Donbass !
Situation extraordinaire…
Les négociations voulues par les Russe pour un cessez-le-feu n’ont pas abouti : Leurs exigences étaient inacceptables pour l’Ukraine.
Pourtant, l’issue militaire du conflit laisse peu de doutes.
Mais la « Russie éternelle » est désormais coupée du reste du monde.
Elle gagnera une bataille, mais perdra la guerre et toute trace de gloire !
Elle finira par être humiliée…
 
Là, je l’avoue que ça m’aura surpris : L’impact des « sanctions » a été immédiat.
Décidées avec une rare unanimité par les Occidentaux qui se sentent les premiers menacés, les seconds plutôt, et surtout les Européens, ces sanctions sont d’une ampleur inédite.
La Russie s’attendait probablement à des mesures de rétorsion mais n’avait pas imaginé que les Européens et les « Ricains » se mettraient d’accord aussi rapidement pour prendre des mesures aussi radicales.
Résultat, le rouble a été rapidement en chute libre à l’ouverture des marchés lundi.
Une baisse de 30 % d’un seul coup.
La baisse la plus importante depuis la crise de 1998 qui avait touché la Russie.
Et les contrôles de change sont devenus très stricts, imposés en riposte : Obligation pour les entreprises détentrices de devises étrangères d’en céder sans contrepartie une large partie.
Interdiction pour les particuliers d’acheter des devises étrangères.
Et la Russie a préféré ne pas ouvrir son marché boursier par la suite.
Mais certaines actions russes sont cotées à l’étranger et notamment à Londres : La banque Sberbank a ainsi vu son cours chuter de 74 % ! Elle serait en quasi-faillite comme quelques autres.
Gazprom a perdu 53 %…
Rosneft a perdu 42 % !
Et ce n’est pas fini, car la liste des investisseurs, comme le fonds souverain norvégien, et des entreprises qui se sont engagés à céder leurs participations dans les actions russes, s’est largement allongée.
La Russie va être également sortie des indices d’actions de pays émergents dans lesquels elle avait un poids de 2,7 %.
Ultime humiliation poutinienne…
Exit les « Popovs » : Ils ont la Peste, le Sida, le Choléra et même le « Conard-virus ».
Et ce n’est pas fini…
 
Alors qu’on collecte déjà des colis jusqu’en Balagne pour les réfugiés Ukrainiens, la communauté Russe de Nice trouve urgent de faire savoir qu’elle n’est pour rien dans cette situation qu’elle subit également !
On se demande même comment Monaco ne va pas se vider de ses occupants russes et si le club de foot-local, qui appartient à un oligarque proche de « Poux-Tine », ne sera tout simplement pas exclu du championnat gauloisien… au moins pour la saison prochaine…
Ce n’est pas vraiment drôle : Il ne fallait pas faire confiance à une nation dont les dirigeants n’ont confiance en personne, sont schizophrènes, trichent et mentent à leurs collègues depuis des années…
Enfin passons : Il paraît que l’argent, même celui des mafieux et oligarques russes, n’a pas d’odeur.
On découvre qu’il pue…
 
Pour défendre leur devise, les Russes ont fait décoller les taux d’intérêt. La banque centrale a immédiatement remonté les taux courts de 9,5 % à 20 %. Là encore, ce n’est pas fini : Jamais ils ne vont pouvoir investir dans leur avenir. Même les taux à long terme ont dépassé les 20 %.
Stratosphérique…
Les créanciers de la Russie et des entreprises russes ont peu de chances d’être remboursés un jour : Un remake de « l’emprunt russe » d’antan.
Les particuliers russes vont subir de plein fouet cette crise et ces sanctions.
Ils se sont rués sur les comptoirs bancaires pour retirer de l’argent mais les banques n’ont pas les moyens de faire face aux retraits massifs.
Les prix s’envolent, déjà, l’inflation va devenir dévastatrice.
Les Russes ne peuvent plus se servir d’Apple Pay et de Google Pay qu’ils utilisaient notamment pour prendre leur métro !
 
Certes les cours des matières premières progressent. Surtout les cours du gaz.
Mais malgré les sanctions, la Russie continue à vendre du pétrole et du gaz.
Pour la Russie, c’est le seul moyen de faire encore entrer des devises.
Pour les Européens c’est le seul moyen d’éviter une crise énergétique de l’ampleur des chocs pétroliers des années 70, 1974.
Vous n’étiez probablement pas né(e)s à ce moment-là, mais moâ je me souviens.
Je me souviens déjà de Mai 68 : Là, il n’y avait plus d’essence dans les pompes, les gondoles des magasins étaient vides, on mangeait des conserves, du riz et du vermicelle. Et pourtant, au mois de juin, on roulait, on se déplaçait, je me souviens même avoir passé mes vacances chez mes grands-parents, en Normandie d’abord, puis en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » ensuite : Les US bombardaient le Viêt-Nam et à Noël, ils ont été capables d’envoyer Apollo 8 autour de la Lune et de ramener leurs astronautes !
Mai 68 : Une vaste répétition où tout était bloqué par la grève générale et où on se battait tous les soirs dans les rues parigotes (et ailleurs).
Alors de voir les files d’attente devant les pompes en 1974, ce n’était jamais qu’un peu plus de temps d’attente pour faire un demi-plein. Et pourtant, il y avait embargo général.
Pas pire que sur l’autoroute du Soleil en été, à une époque où les réservoirs des véhicules n’autorisaient pas plus de 300 km d’autonomie…
 
La Russie est désormais économiquement et financièrement quasiment coupée du monde.
Face à de telles sanctions, son économie va forcément s’effondrer.
Une partie de son salut dépend de la Chine qui, évidemment, n’a pris aucune sanction contre la Russie, pour l’heure, sans vraiment soutenir, et profite même de la situation pour accroître ses réserves stratégiques d’énergie.
Selon la Banque des Règlements Internationaux, un tiers de la fortune des riches familles russes est en Suisse. Et l’Helvétie aura pris, comme son altesse sérénissime Albert II des sanctions : Il n’y a plus de paradis sur le continent européen pour les oligarques russes. Il est désormais ouvert aux Ukrainiens !
La Russie de « Poux-Tine » va gagner la bataille d’Ukraine, mais elle va perdre la guerre contre l’Europe et les démocraties, car il s’agit bien de ça.
 
Naturellement le secteur de la défense est depuis en ébullition depuis quelques jours.
Le virage radical et totalement inédit de la « Teutonnie » décidant soudainement l’augmentation à venir des budgets de défense, ainsi que tous les pays européens dans son sillage, a provoqué une envolée des valeurs du secteur : Thalès en hausse de 11,8 %, Dassault Aviation en hausse de 7,8 %, à Londres, BAE en hausse de plus de 10 %, à Francfort, Rheinmetall en hausse de 24,8 % en 24 heures.
Et pour mettre un peu d’ambiance à ce climat déjà anxiogène, le GIEC aura publié son rapport : « Business as usual » !
En gros, même si la hausse des températures est limitée à 1,5° ce qui est loin d’être acquis, on va tous mourir ! « Une menace grave et grandissante pour notre bien-être et pour une planète en bonne santé. »
L’impact du réchauffement climatique serait déjà irréversible.
Information décalée !
On s’en fout : On sait qu’on va tous mourir.
Reste à savoir si c’est debout ou à genoux.
 
Si les valeurs « militaires » enchaînent des records sur les marchés boursiers, les bourses ont inversement décroché brutalement. Avec une chute des indices boursiers européens particulièrement marquée : - 3,94 % pour le CACa 40, - 3,85 % pour le Dax, - 4,04 % pour l’EuroStoxx également en une paire de journées.
Ça va être le moment d’acheter, vous disais-je la semaine dépassée…
On a enfin l’impression que les investisseurs se sont rendus compte d’un coup que cette guerre était une vraie guerre, que la Russie allait vraiment occuper l’Ukraine et que les sanctions économiques allaient vraiment avoir un impact sur l’économie russe mais aussi sur l’économie mondiale.
La purge est déclenchée : On l’attendait tout en la redoutant.
Le pétrole s’est envolé de plus de 10 % en quelques heures, le brent a dépassé les 110 $, et le brut cote 108,40 $ hier et ça va continuer.
Une envolée qui inquiète les investisseurs.
Car cette hausse de l’énergie intervient dans un contexte déjà difficile d’envolée de l’inflation.
Avant la guerre d’Ukraine, l’inflation était déjà le sujet majeur d’inquiétude pour tout le monde, consommateurs, avec un round de négociations industriels/distributeurs qui s’est soldé par un échec à cause de la loi Egalim II et augure d’une hausse du panier de la ménagère d’au moins 3 à 4 %, probablement plus à terme, et les investisseurs.
Avec un pétrole au-dessus de 110 $ et un gaz qui enchaîne les records historiques, les perspectives d’inflation se sont encore largement détériorées et vont devenir explosives.
Si cela va évidemment peser sur le pouvoir d’achat, à moyen terme, c’est également la croissance qui va stagner : On peut déjà plaindre notre prochain Président de la République !
Qui d’ailleurs ne fait même pas campagne, pour avoir annulé son meeting à Marseille prévu de longue date, mais aura causé hier soir dans le poste…
 
En bref, le « Conard-virus » aura changé la face du monde. Mais la crise sanitaire a été un vaste apprentissage.
Les gouvernements ont appris, « grâce » au « Conard-virus », à agir de façon concertée, à réagir très rapidement et à utiliser des armes économiques et financières nouvelles, de la distribution des chèques aux injections illimitées de liquidités.
Ils ont appris à agir face à une situation d’urgence. Une urgence sanitaire hier, une urgence climatique demain, une urgence géopolitique aujourd’hui !
Là encore, comme avec le « Conard-virus », nous réalisons à quel point la mondialisation a créé des situations de dépendance.
Nous dépendions de la Chine pour les masques et pour le Doliprane.
Nous dépendons de Taïwan pour les semi-conducteurs et nous dépendons de la Russie pour notre gaz européen.
Nous le savions, mais jusque-là nous avons fermé les yeux.
 
D’autant que ce qui se joue aujourd’hui en Ukraine est aussi une répétition de ce qui va se jouer un jour, dans un avenir pas si lointain, avec la Chine. Au plus tard en 2049.
Hitler considérait les Sudètes comme son « espace vital », Mussolini, la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » comme une dépendance, l’Irak considérait le Koweït comme sa 19ème province, la Russie complète en considérant l’Ukraine comme une de ses annexes, son grenier à blé.
Demain rien n’empêchera la Chine de considérer Taïwan comme une de ses provinces (ce qui est déjà le cas) et d’en tirer les conséquences militaires, puisqu’elle est « rebelle ».
Et la Chine va envahir Taïwan comme la Russie envahit l’Ukraine.
 
Ce jour-là, que pourrons-nous faire ?
Nous n’enverrons pas de soldats, c’est certain. Nous n’enverrons même pas d’armes. Nous « condamnerons fermement » cette atteinte à la souveraineté d’un pays indépendant.
Mais prendrons-nous les mêmes sanctions contre la Chine que nous prenons contre la Russie ?
La Russie est un nain économique. La Chine est un géant dont nous dépendons pour tout ou presque. Qui parlait de « souveraineté économique », déjà ?
En tentant de la couper du monde comme nous le faisons avec la Russie, c’est nous qui nous couperions du monde…
 
Il est une énième victime collatérale à laquelle personne ne pense : L’ONU a été incapable de mettre un frein aux velléités poutiniennes, ou la diplomatie en échec !
Incapable d’amener la paix en Syrie, incapable de résoudre le conflit palestinien, incapable d’apporter la paix durable en Afrique et d’y faire éviter les génocides, en Lybie, d’apaiser les tensions au Venezuela, de lutter contre les narco-trafiquants partout dans le monde, de réduire les famines, de résoudre la crise en Afghanistan, en Arménie, en Géorgie, au Donbass et maintenant en Ukraine.
Il faut croire que pour faire taire les armes, la seule façon de faire des choses utiles c’est de détruire tout un pays, comme au Liban…
Quelle série de raclées !
Faudra-t-il supprimer le « machin » pour le remplacer par un G20 ou un G50, voire un G80 en « non-stop » comme a pu le réunir une journée « Tagada-à-la-fraise-des-bois » à l’occasion des attentats de « Paris-sur-la-plage » ?
 
Bref, tous ces « révélateurs » de nos propres faiblesses, de nos renoncements et de nos lâchetés, ce jour, ce sont les Ukrainiens qui en payent le prix du sang.
Et demain les russes qui s’humilient sciemment…
Est-ce que les générations suivantes, constatant tous ces dégâts inutiles pour des causes futiles et fantasmées, sauront-elles en prendre de la graine et se montrer plus sages que notre propre génération pourtant issue de la dernière guerre mondiale ?
Où les « sauvageons » deviendraient des philosophes ?
Je rêve, les yeux grands ouverts, car il y a du boulot…

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