Non contents de vous contraindre à vivre masqué,
Ils vont en venir à vous dire comment baiser, pardon : Faire l’amour !
Bé oui, épidémie de « Conard-virus », qu’ils n’arrivent pas à
endiguer malgré la flopée de communications anxiogènes que l’on vous déverse à travers
tous les médias et autres canaux de communication, le nombre de cas
« détectés » progresse même plus vite que le nombre de tests réalisés.
On s’est ainsi rendu compte dans les ministères, que plus de huit personnes sur
dix ont cessé de chercher un partenaire sexuel en dehors de leur logement
pendant le confinement.
C’est plutôt bon pour la stabilité des copulations pacsées ou mariées,
mais pas pour les régimes des retraites des « jeunes adultes » encore
célibataires…
« Baisez, mais baisez donc » nous invectivait en
amphithéâtre mon prof’ de droit de la Sécurité sociale, feu JJ-Dupeyrou :
Je ne vous raconte pas l’ambiance de folie qui a suivi !
Alors, la fondation caritative Terrence Higgins Trust (THT) a formulé une
série de recommandations sur la sexualité en période de « Conard-virus »
qui ne manqueront pas, tôt ou tard de faire l’objet de recommandations
impérieuses émises par l’autorité politique.
Elle vous oblige déjà bien à vous lavez les mains comme à l’ékole
maternelle, mais vous interdit de vous gratter le nez ou de vous toucher les
yeux…
Quant à se gratter le kul, curieusement je n’ai reçu jusque-là aucun
conseil.
S’occuper des « parties-sensuelles » d’autrui, j’attendais,
justement.
D’où cette étude « scientifique » bienvenue, qui nous éclaire et
guidera nos autorités dans un futur proche : Parmi celles-ci, le port du
masque pendant l'acte sexuel et le choix stratégique de positions sexuelles.
Dans son guide des « bonnes pratiques », le « how to do »
regorge ainsi d’astuces pour limiter tout risque de contamination.
Par exemple, il convient de faire prévaloir la masturbation, le sexe en
ligne ou l’usage de sex-toys ainsi mis en avant, puisqu'ils permettent de « faire
l’amour » de façon plus sécurisée, jusqu’à l’orgasme, assure l’organisme.
Ah oui-oui : Personnellement, je ne vois pas bien comment l’humanité
va pouvoir se reproduire correctement avec de telles pratiques.
Mais vous me direz que je ne suis qu’un « vieux kon des neiges d’antan »,
qu’il faut être moderne et qu’il y a plein de bonnes façons nouvelles de se
reproduire inscrits jusque dans la loi en cours d’approbation définitive et
dans l’urgence, devant le Parlement : Il faut être moderne, que diable !
De là à confondre « orgasme » et « faire l’amour »,
j’en conclus que « l’ère des romantiques » est définitivement à
ranger sur les étagères poussiéreuses des musées des « curiosités
archaïques ».
Tant pis pour les « jeunes générations » éduquées et condamnées
désormais à la « disette affective » (hors l’amour platonicien), qui
ne sauront rien des émois, transports et élans du cœur alors qu’on veut que ça
devienne adulte tout de même.
Tant pis, n’est-ce pas !
Ladite étude menée par THT démontre que 84 % des individus se sont
abstenus d’avoir des rapports sexuels avec des gens extérieurs à leur logement
pendant le confinement : Il fallait se confiner « avec » ou mettre
sa libido derrière l’oreille.
On peut également y lire que le nombre de personnes à la recherche d'un
partenaire sexuel a fortement baissé depuis mars dernier : Se japonise-t-on
à vive allure ?
Mais l’association caritative reconnaît que ces données risquent d’évoluer,
car la situation ne peut se poursuivre indéfiniment, nous assure-t-elle.
Je demande à voir : Quand on y a pris goût, par habitude, pas facile
d’y renoncer.
Selon la même fondation, limiter les relations sexuelles à la personne
avec qui vous partagez votre logement reste la solution la plus sûre.
Le pape ne dit pas autre chose.
Et si cela n'est pas possible, vous pouvez opter pour un partenaire régulier,
à qui vous assurerez l’exclusivité.
C’est une option qui ne contredit pas le canon apostolique.
Mais, faites-vous tester régulièrement pour être sûr de ne pas avoir
contracté la maladie entre deux copulations.
Et en cas de symptômes, abstenez-vous non seulement de sexe, mais aussi de
contacts physiques.
Voilà qui m’amuse : Une de mes connaissances s’est mise à vomir, à
avoir de la fièvre, à tousser et perdre l’odorat. Inquiète, elle a cherché à se
faire dépister.
Impossible durant le week-end. Elle en fait même le 15 et le 18 pour
savoir où se faire tester durant le week-end : Les meks ne savaient même
pas.
En revanche, on lui a pris ses coordonnées pour vérifier qu’elle restait
en quatorzaine préventive…
Tu es malade ou tu ne l’es pas de toute façon, tu dois rester calfeutré
chez toâ et « sexer » seulement avec ce que tu as sous la main.
Et puis même si tu n’as qu’une banale angine de Vincent, tu n’as pas droit
aux antibiotiques qui te feraient baisser ta fièvre et t’aideraient à te soigner,
tu crèves ou tu meurs tant qu’on n’a pas le résultat de ton test, soit au mieux
3 à 5 jours plus tard.
Alors à quoi bon ?
Notez que tu te fais tester, c’est négatif, tu te retrouves rincé par ta
crève, mais rien n’interdit de te faire véroler dans la demi-heure qui suit par
un quidam asymptomatique qui passe à ta proximité…
Et hop, reparti pour un tour avec un organisme affaibli pour ne pas avoir
été soigné correctement au premier abord, cela va sans dire…
Et ça veut qu’on reste tous en bonne santé avec ça !
Bien, ceci dit, pour une « pratique plus responsable », vous
devez choisir des protections comme le préservatif et la… digue dentaire !
Le « Conard-virus » se transmet par la salive, mais il a
également été retrouvé dans des échantillons de selles et de sperme.
Si l’envie de vous faire plaisir avec un inconnu est insurmontable, THT
recommande de porter un masque.
C’est un peu inconfortable, mais il vous garantira une sécurité maximale.
Et pas sur le menton, naturellement, ni sur la « foufounette » :
Ce n’est pas idéal pour la suite.
J’avoue que ça va particulièrement être indécent que de pratiquer un
« 69 » (« tatouf-métouf » en arabe) avec un masque… Deux en
fait.
Pas facile de faire un cunnilingus ou/et une fellation avec un masque sur
le nez, faut-il reconnaître : Ça va manquer de sensualité
(indispensable…) !
Dès lors, il faut privilégier des positions où vous ne serez pas directement
face à votre partenaire du moment.
Résultat, les positions du « mercenaire » et de
« l’autochtone » sont à proscrire formellement !
Il ne vous reste plus que la « levrette » (ou
« brouette-fessue »), la « petite-cuillère » voire la
« bougie ardente » et encore.
Des positions que ne gêneront pas les « sodomites »,
naturellement…
Ne pas omettre le lavage des mains – pendant plus de vingt secondes – qui
reste une étape obligatoire avant et après l’acte.
Les parties génitales, on ne sait pas…
Pendant, on ne sait pas plus, sauf sous la douche, bien sûr.
Moâ, je ne me vois pas me doucher masqué.
Déjà qu’ils n’osent pas plus recommander de fumer clope sur clope (un excellent
tueur de virus que la fumée incandescente), je me vois en revanche bien aller
me laver les mains sur la plage, avant et après, à poils, pour un bain de
minuit « sensuel » : Les parcs de nudistes/échangistes doivent y
avoir pourvu avec des « lavabos tout à l’égout » en bord d’estran,
imagine-je…
« Le sexe est une partie très importante de la vie, et même si le
Covid-19 n’est pas éliminé, nous devons tous trouver des moyens de satisfaire
nos besoins de sexe et d’intimité en prenant en compte les risques », commente
Michael Brady, le directeur médical du Terrence Higgins Trust.
Celui-là m’amuse : Le sexe n’est pas une finalité « très
importante » en soi. Tout juste une futilité indispensable à votre
équilibre mental.
Ni même un impératif de vie, sauf à perpétuer l’espèce.
C’est seulement une façon positive de partager un peu de plaisir dans ce
purgatoire qu’est devenue (mais ne l’a-t-elle pas toujours été ?) cette
bulle éphémère de vie dans l’éternité cosmique sur cette planète.
C’est marrant d’ailleurs : Le cosmos, c’est le règne du
« mouvement perpétuel », le vivant, celui de l’éphémère.
Et que bon, ils sont nombreux à vouloir vous le rendre encore plus pénible
que de nature.
Reste que la « police des mœurs » qui aura la charge de vérifier
la conformité des prescriptions qui s’inspireront de ces recommandations-là, va
devoir entrer dans les chambre à coucher de vos intimités réciproques, si par
malheur un préfet ou un « sinistre » de la République s’en inspire et
émet un arrêté (ou un décret) rendant toutes ces pratiques illégales :
Imaginez pris en flagrant délit de position « face à face » en
violation de la loi à votre domicile ou dans votre chambre d’hôtel de passage,
dénoncé par vos voisins ou l’hôtelier…
Question de santé publiques oblige, n’est-ce pas ! Un acte « citoyen »
en somme…
Je vous le dis, on y vient, on y vient.
Vivement que les russes les vaccinent tous au Novitchok, finalement :
Il paraît qu’on relève des signes positifs de réactions de protection contre le
« Conard-virus ».
Depuis, j'ai découvert qu'au Canada (peut-être au Québec seulement), les autorités envisagent réellement ce qui serait pour l'heure des "recommandations"... jusqu'à ce
RépondreSupprimerqu'elle deviennent impératives, naturellement !
Par ailleurs, j'ai oublié de mentionner la position dite de "l'équerre", du moment que la distanciation est respectée !
Bien à vous !
I-Cube