Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 9 septembre 2020

On y vient !

Non contents de vous contraindre à vivre masqué,
 
Ils vont en venir à vous dire comment baiser, pardon : Faire l’amour !
Bé oui, épidémie de « Conard-virus », qu’ils n’arrivent pas à endiguer malgré la flopée de communications anxiogènes que l’on vous déverse à travers tous les médias et autres canaux de communication, le nombre de cas « détectés » progresse même plus vite que le nombre de tests réalisés. On s’est ainsi rendu compte dans les ministères, que plus de huit personnes sur dix ont cessé de chercher un partenaire sexuel en dehors de leur logement pendant le confinement.
C’est plutôt bon pour la stabilité des copulations pacsées ou mariées, mais pas pour les régimes des retraites des « jeunes adultes » encore célibataires…
« Baisez, mais baisez donc » nous invectivait en amphithéâtre mon prof’ de droit de la Sécurité sociale, feu JJ-Dupeyrou : Je ne vous raconte pas l’ambiance de folie qui a suivi !
 
Alors, la fondation caritative Terrence Higgins Trust (THT) a formulé une série de recommandations sur la sexualité en période de « Conard-virus » qui ne manqueront pas, tôt ou tard de faire l’objet de recommandations impérieuses émises par l’autorité politique.
Elle vous oblige déjà bien à vous lavez les mains comme à l’ékole maternelle, mais vous interdit de vous gratter le nez ou de vous toucher les yeux…
Quant à se gratter le kul, curieusement je n’ai reçu jusque-là aucun conseil.
S’occuper des « parties-sensuelles » d’autrui, j’attendais, justement.
 
D’où cette étude « scientifique » bienvenue, qui nous éclaire et guidera nos autorités dans un futur proche : Parmi celles-ci, le port du masque pendant l'acte sexuel et le choix stratégique de positions sexuelles.
Dans son guide des « bonnes pratiques », le « how to do » regorge ainsi d’astuces pour limiter tout risque de contamination.
Par exemple, il convient de faire prévaloir la masturbation, le sexe en ligne ou l’usage de sex-toys ainsi mis en avant, puisqu'ils permettent de « faire l’amour » de façon plus sécurisée, jusqu’à l’orgasme, assure l’organisme.
Ah oui-oui : Personnellement, je ne vois pas bien comment l’humanité va pouvoir se reproduire correctement avec de telles pratiques.
Mais vous me direz que je ne suis qu’un « vieux kon des neiges d’antan », qu’il faut être moderne et qu’il y a plein de bonnes façons nouvelles de se reproduire inscrits jusque dans la loi en cours d’approbation définitive et dans l’urgence, devant le Parlement : Il faut être moderne, que diable !
 
De là à confondre « orgasme » et « faire l’amour », j’en conclus que « l’ère des romantiques » est définitivement à ranger sur les étagères poussiéreuses des musées des « curiosités archaïques ».
Tant pis pour les « jeunes générations » éduquées et condamnées désormais à la « disette affective » (hors l’amour platonicien), qui ne sauront rien des émois, transports et élans du cœur alors qu’on veut que ça devienne adulte tout de même.
Tant pis, n’est-ce pas !
 
Ladite étude menée par THT démontre que 84 % des individus se sont abstenus d’avoir des rapports sexuels avec des gens extérieurs à leur logement pendant le confinement : Il fallait se confiner « avec » ou mettre sa libido derrière l’oreille.
On peut également y lire que le nombre de personnes à la recherche d'un partenaire sexuel a fortement baissé depuis mars dernier : Se japonise-t-on à vive allure ?
Mais l’association caritative reconnaît que ces données risquent d’évoluer, car la situation ne peut se poursuivre indéfiniment, nous assure-t-elle.
Je demande à voir : Quand on y a pris goût, par habitude, pas facile d’y renoncer.
 
Selon la même fondation, limiter les relations sexuelles à la personne avec qui vous partagez votre logement reste la solution la plus sûre.
Le pape ne dit pas autre chose.
Et si cela n'est pas possible, vous pouvez opter pour un partenaire régulier, à qui vous assurerez l’exclusivité.
C’est une option qui ne contredit pas le canon apostolique.
Mais, faites-vous tester régulièrement pour être sûr de ne pas avoir contracté la maladie entre deux copulations.
 
Et en cas de symptômes, abstenez-vous non seulement de sexe, mais aussi de contacts physiques.
Voilà qui m’amuse : Une de mes connaissances s’est mise à vomir, à avoir de la fièvre, à tousser et perdre l’odorat. Inquiète, elle a cherché à se faire dépister.
Impossible durant le week-end. Elle en fait même le 15 et le 18 pour savoir où se faire tester durant le week-end : Les meks ne savaient même pas.
En revanche, on lui a pris ses coordonnées pour vérifier qu’elle restait en quatorzaine préventive…
Tu es malade ou tu ne l’es pas de toute façon, tu dois rester calfeutré chez toâ et « sexer » seulement avec ce que tu as sous la main.
 
Et puis même si tu n’as qu’une banale angine de Vincent, tu n’as pas droit aux antibiotiques qui te feraient baisser ta fièvre et t’aideraient à te soigner, tu crèves ou tu meurs tant qu’on n’a pas le résultat de ton test, soit au mieux 3 à 5 jours plus tard.
Alors à quoi bon ?
Notez que tu te fais tester, c’est négatif, tu te retrouves rincé par ta crève, mais rien n’interdit de te faire véroler dans la demi-heure qui suit par un quidam asymptomatique qui passe à ta proximité…
Et hop, reparti pour un tour avec un organisme affaibli pour ne pas avoir été soigné correctement au premier abord, cela va sans dire…
Et ça veut qu’on reste tous en bonne santé avec ça !
 
Bien, ceci dit, pour une « pratique plus responsable », vous devez choisir des protections comme le préservatif et la… digue dentaire !
Le « Conard-virus » se transmet par la salive, mais il a également été retrouvé dans des échantillons de selles et de sperme.
Si l’envie de vous faire plaisir avec un inconnu est insurmontable, THT recommande de porter un masque.
C’est un peu inconfortable, mais il vous garantira une sécurité maximale.
Et pas sur le menton, naturellement, ni sur la « foufounette » : Ce n’est pas idéal pour la suite.
 
J’avoue que ça va particulièrement être indécent que de pratiquer un « 69 » (« tatouf-métouf » en arabe) avec un masque… Deux en fait.
Pas facile de faire un cunnilingus ou/et une fellation avec un masque sur le nez, faut-il reconnaître : Ça va manquer de sensualité (indispensable…) !
 
Dès lors, il faut privilégier des positions où vous ne serez pas directement face à votre partenaire du moment.
Résultat, les positions du « mercenaire » et de « l’autochtone » sont à proscrire formellement !
Il ne vous reste plus que la « levrette » (ou « brouette-fessue »), la « petite-cuillère » voire la « bougie ardente » et encore.
Des positions que ne gêneront pas les « sodomites », naturellement…
 
Ne pas omettre le lavage des mains – pendant plus de vingt secondes – qui reste une étape obligatoire avant et après l’acte.
Les parties génitales, on ne sait pas…
Pendant, on ne sait pas plus, sauf sous la douche, bien sûr.
Moâ, je ne me vois pas me doucher masqué.
Déjà qu’ils n’osent pas plus recommander de fumer clope sur clope (un excellent tueur de virus que la fumée incandescente), je me vois en revanche bien aller me laver les mains sur la plage, avant et après, à poils, pour un bain de minuit « sensuel » : Les parcs de nudistes/échangistes doivent y avoir pourvu avec des « lavabos tout à l’égout » en bord d’estran, imagine-je…
 
« Le sexe est une partie très importante de la vie, et même si le Covid-19 n’est pas éliminé, nous devons tous trouver des moyens de satisfaire nos besoins de sexe et d’intimité en prenant en compte les risques », commente Michael Brady, le directeur médical du Terrence Higgins Trust.
Celui-là m’amuse : Le sexe n’est pas une finalité « très importante » en soi. Tout juste une futilité indispensable à votre équilibre mental.
Ni même un impératif de vie, sauf à perpétuer l’espèce.
C’est seulement une façon positive de partager un peu de plaisir dans ce purgatoire qu’est devenue (mais ne l’a-t-elle pas toujours été ?) cette bulle éphémère de vie dans l’éternité cosmique sur cette planète.
C’est marrant d’ailleurs : Le cosmos, c’est le règne du « mouvement perpétuel », le vivant, celui de l’éphémère.
Et que bon, ils sont nombreux à vouloir vous le rendre encore plus pénible que de nature.
 
Reste que la « police des mœurs » qui aura la charge de vérifier la conformité des prescriptions qui s’inspireront de ces recommandations-là, va devoir entrer dans les chambre à coucher de vos intimités réciproques, si par malheur un préfet ou un « sinistre » de la République s’en inspire et émet un arrêté (ou un décret) rendant toutes ces pratiques illégales : Imaginez pris en flagrant délit de position « face à face » en violation de la loi à votre domicile ou dans votre chambre d’hôtel de passage, dénoncé par vos voisins ou l’hôtelier…
Question de santé publiques oblige, n’est-ce pas ! Un acte « citoyen » en somme…
 
Je vous le dis, on y vient, on y vient.
Vivement que les russes les vaccinent tous au Novitchok, finalement : Il paraît qu’on relève des signes positifs de réactions de protection contre le « Conard-virus ».

1 commentaire:

  1. Depuis, j'ai découvert qu'au Canada (peut-être au Québec seulement), les autorités envisagent réellement ce qui serait pour l'heure des "recommandations"... jusqu'à ce
    qu'elle deviennent impératives, naturellement !

    Par ailleurs, j'ai oublié de mentionner la position dite de "l'équerre", du moment que la distanciation est respectée !

    Bien à vous !

    I-Cube

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