Je rentre enfin,
Après des tribulations estivales pour le moins
éreintantes – pas moins de 5.000 km parcourus, sur des routes pour le moins
tordues et souvent mal entretenues – parfois dans des circonstances épuisantes,
telles que je ne suis pas bien sûr de remettre le couvert avant longtemps…
Et pourtant j’en avais rêvé de ces vacances au soleil,
entre terre et mer avec « ma nichée »…
Après la période de confinement elle-même anxiogène et
stressante, c’était pourtant bien venu…
Mais non, je rentre et sans vouloir être « complotiste »,
je n’en reviens pas de toutes ces mesures contraignantes et elles-mêmes anxiogènes
qui déferlent sur l’occiput en vagues serrées.
Enfin quoi, la planète tourne suffisamment de travers
comme ça : Sainte-Sophie qui redevient une mosquée, les turcs qui font des
ronds dans l’eau surarmés autour d’un pseudo champ gazier sous l’œil vigilant
de la communauté internationale, le Liban qui se mange entre les dents son « AZF »
avec un gros trou de 43 mètres de profondeur au cœur du port de leur capitale,
rien que ça, c’est soufflant !
Un sous-marin qui crament tout seul sur cale sèche et
ce n’est pas un cas isolé d’incendie « spontané », les bourses qui
persistent à rester aveugles à ne pas vouloir encaisser leurs pertes, l’économie
virtuelle prenant le dessus malgré un dollar qui s’enfonce, nos « autorités »
nationales qui vous explique désormais comment faire ci ou faire ça (distanciation
sociale oblige, sauf dans les transports en commun, au « Puy-des-fous »,
dans les classes scolaires) vous infantilisant toujours plus profondément jusque
dans vos locaux de labeur et surtout tous ces meks qui portent bien un masque,
mais sur le menton !
J’en ai même croisé qui m’engueulent vertement parce
que je fume ma pipe dans la rue, forcément sans masque (comme quand je mange ou
je bois…).
On m’a même forcé à dormir par terre sur un ferry archibondé
avec un masque sur la tronche !
Que j’aurai bien vu de me faire débarquer en pleine
mer si je n’avais pas obtempéré…
Des fous !
C’est vrai qu’il faut rester attentifs, car « le
virus circule toujours »…
Il va falloir s’y faire : Pire que la
petite-vérole s’abattant sur le « bas-clergé ».
Nous ne risquons pas de l’oublier, les slogans
officiels nous le répètent à satiété, avec les consignes infantilisantes qui
les accompagnent : « lavez-vous les mains », comme à la maternelle.
Le danger, la protection des personnes fragiles… Que
les personnes fragiles se protègent, bien entendu.
Qu’il faille les protéger, c’est entendu.
Est-ce une raison pour maintenir tout un pays dans la
psychose et dans la peur ?
Les journaux publient à la chaîne : Recrudescence de
l’épidémie ici ou là : deux cas en réanimation dans la Loire, des « clusters »
en « Île-de-Gauloisie », en PACA.
Que cherche-t-on vraiment à faire ?
À tuer toute vie sociale ?
À transformer la population en zombies dociles, qui ne
se déplaceront que si on leur donne la permission préalable ?
Qui y trouve son compte ?
Pourquoi n’entendons-nous jamais les voix
discordantes, celles qui donnent des informations pertinentes et mesurées, sans
entretenir le délire alarmiste des médias et des réseaux sociaux ?
À croire que, l’épidémie ne reprend pas, et pour
maintenir la pression on en est réduit, faute de pouvoir assener
quotidiennement le nombre des morts, qui est infime, de parler des « clusters »
– pourquoi « clusters » et non « cas d’infection » ?
C’est en effet étonnant : Souvenez-vous en Mars,
Avril et Mai, on vous donnait, dans le plus grand des cafouillages, le nombre
de contaminés détectés à l’hôpital, forcément hospitalisés, puisqu’au
démarrage, on avait oublié les Epad, les cas en réanimations et les décès.
Aujourd’hui, maintenant qu’on réalise des centaines de
milliers de tests par semaine, on ne vous donne plus que les contaminations :
Il faut chercher longtemps pour trouver « une boutique » de
journaleux qui reprend les chiffres de l’ARS…
Qui ne sont pas très « réjouissifs »,
faut-il reconnaître…
Pour vous effrayer davantage ?
J’ai lu quelque part les propos d’un pontife
médiatique qui disait que nous vivons « une stabilité dangereuse »,
propos qui n’auraient pas déparé dans la bouche du docteur Knock : « Vous
vous portez bien ? C’est très inquiétant ! Tout bien portant est un malade qui
s’ignore ! ».
Qui a intérêt à vous faire peur ?
L’État, qui peut assouvir sa passion habituelle pour
le jacobinisme répressif ?
Le masque partout pour tout le monde.
Un journaliste « rital », il y a quelques
semaines, avait écrit un éditorial qui s’intitulait Dalla mascherine alla
museruola : Du masque à la muselière.
Les « Ritaux » ont toutes les raisons de le
dire, puisque le ministère de Giuseppe Conte, sans légitimité démocratique,
reposant sur une alliance improbable gialla-rossa a mis, à la faveur de la
crise, le parlement hors-jeu depuis six mois et gouverne uniquement par décrets
du Premier Ministre, l’équivalent de nos ordonnances …
Alors que, faut-il rappeler, par une prolongation
extraordinaire de la session parlementaire, sans vrai débat et toutes affaires
cessantes, a été votée la loi de bioéthique qui n’est globalement ni bio ni
éthique, mais dangereuse pour les plus faibles, ouvrant la porte à de nouvelles
dérives qui ne manqueront pas d’arriver.
La « Jupitérie » assume ce progrès pour l’espèce
humaine…
Qui en a parlé ?
C’était probablement plus important de dénombrer les «
clusters », n’est-ce pas ?
Et le tour est joué … C’est le principe du cliquet :
une fois que l’on a franchi un cran, on ne revient plus en arrière, et on
prépare le cran suivant.
La loi PACS ? Souvenez-vous, on nous avait juré que
c’était pour ne pas avoir à toucher au mariage.
Ce cran-là franchi, le « mariage pour tous » est
arrivé – oui, mais cette fois on a promis qu’on n’irait pas plus loin, qu’il
n’était pas question d’aller à la PMA, à la GPA …
Et une loi, au Parlement en plein été et en pleine
crise, et le cran est passé.
C’est quoi, le prochain ?
Le tri sélectif avant la naissance ?
Les bébés proposés sur catalogue ?
C’est fort drôle, finalement…
Car vous connaissez l’histoire de la grenouille
bouillie : Si vous jetez la grenouille dans l’eau bouillante, elle saute
aussitôt de la casserole. Alors il faut la mettre dans l’eau légèrement tiède,
pour qu’elle s’y trouve bien, et faire monter la température tout doucement.
Et quand la grenouille s’en aperçoit, elle est trop
molle pour réagir et finit complètement cuite !
En réalité, nous nous laissons gagner par la peur, par
l’hésitation, par la « servitude volontaire », pour reprendre l’expression
consacrée.
Préférons-nous nous laisser bercer par la providence
d’État et le ministère du bien-être, qui nous garantira de tout, et qui nous
permettra même d’aller au cinéma ou au théâtre si nous suivons bien les
consignes, et si nous portons bien notre masque, comme en 1790 il fallait
porter une cocarde tricolore à son chapeau pour montrer qu’on était bon
patriote ?
Nous voulons une vie sans risque, nous aurons une vie
sans risque.
Au détriment de ce qui fait notre diversité et notre
richesse d’âme…
C’est comme ça et ça avance bien vite.
À se demander s’il ne nous faut pas la dose quotidienne
pour rester « bien sage », éviter les rassemblements autour des ronds-points
et les cortèges fumants de rage sur les boulevards.
Alors allons-y : 36.685 cas ont été recensés en « Gauloisie-supérieure
» au cours de la semaine du 24 août contre 27.826 la semaine précédente.
Presque tous les indicateurs sont à la hausse.
Les « Teutons », les Belges et quelques
autres ont bien raison de nous interdire de franchir leurs frontières.
Une progression « exponentielle » comme au
début de la pandémie.
Première constat : Le nombre de résultats positifs
croît plus rapidement que le nombre de tests (y’a pas à dire), qui ont été au
nombre de 856.404 durant la semaine du 24 au 30 août, proche de l’objectif du
million de dépistages hebdomadaires voulus par le gouvernement.
Le taux de positivité de ces tests passe ainsi de 3,8
à 4,3 % en l’espace d’une semaine alors que le délai entre le début des signes
et la réalisation du test augmente et s’élève désormais à 3,8 jours, car on ne
teste toujours que des « prétendus » symptomatiques…
Et ce alors que « un recours rapide au
diagnostic pour les personnes symptomatiques est essentiel afin de permettre de
réaliser rapidement le contact tracing ainsi que l’isolement des cas de
Covid-19 et de leurs contacts à risque » nous dit-on.
Moâ, je note que parmi les testés 95,7 % ne sont pas
vérolés… Les symptômes sont un leurre.
Par ailleurs, 19 départements ont par ailleurs franchi
cette semaine-là le seuil d’alerte avec un taux d’incidence (le nombre de
personnes infectées en sept jours pour 100.000 habitants, soit 0,007 infecté
par jour = la catastrophe sanitaire…) fixé par l’autorité de façon parfaitement
arbitraire supérieur à 50.
On n’en fait pas autant pour les chauffards alcoolisés
sur les routes de Navarre…
Une hausse de la circulation du virus donc, qui s’observe
pour l’ensemble des classes d’âge et notamment chez les enfants et les
personnes les plus âgées : + 44 % chez les 0-14 ans (mais ils sont partis de rien)
et + 36 % chez les plus de 75 ans en une semaine.
Reste que, selon l’ARS, le virus circule bien plus
auprès des jeunes adultes : La semaine dernière, le taux d'incidence était de
101 chez les 15-44 ans contre 18 chez les 75 ans et plus.
Allez comprendre ces imprudents qui contaminent !
Quoiqu’on ne nous dise plus non plus quel est le taux
de contamination qui ne doit pas être si alarment que ça et probablement inférieur
au fameux seuil de 0,6.
Les hospitalisations augmentent elles aussi : 1.337
nouvelles personnes ont été prises en charge à l'hôpital au cours de la semaine
du 24 au 30 août contre 1.084 la semaine précédente.
Le nombre de patients en réanimation est également en
hausse avec 210 nouvelles admissions en soins intensifs contre 174 la semaine
précédente.
Mais on est content car le nombre de morts liés au « Conard-virus »
dans les hôpitaux et dans les établissements médicaux sociaux se stabilise (109
contre 112 pour la semaine du 17 au 23 août).
Loin, très loin de l’hécatombe du mois d’Avril.
L’organisme précise par ailleurs que le nombre de
clusters identifiés tend à se stabiliser entre les deux semaines : 175 foyers
de contamination pour la dernière semaine du mois d’août contre 199 au cours de
la précédente.
Parallèlement à ce point épidémiologique, on nous a
annoncé jeudi dernier avoir enregistré pour la deuxième journée consécutive
plus de 7.000 cas supplémentaires au cours des dernières 24 heures, signe là
encore de la poursuite de la propagation de l’épidémie progresse.
Assez pour vous tenir en laisse jusqu’aux fêtes de fin
d’année ?
Je suppose que oui puisqu’il y a tant d’exonérations
du port du masque.
De toute façon, « Si-bête-la-Diarrhée » nous
avait affirmé droit dans les yeux que ça ne servait à rien, tout juste à faire
rentrer des amendes dans l’escarcelle de ce cher, très cher « Trésor
Pue-blique ».
Et puis comme on distribue de l’argent « gratuit »
à tout va – et vous dites encore « merci » sans vous rendre compte
que c’est « votre pognon » – vous êtes joyeux (ça se voit dans votre
regard qui n’est pas encore voilé) d’obtempérer, il n’y a pas de raison de se
gêner.
D’ailleurs, ils ne se gênent même pas : La
distanciation sociale n’y suffit plus, mais on vous l’impose tout de même, sauf
en boîte de nuit… Justement les jeunes et les jeunes adultes, au moins encore
un temps…
Bref, tout va bien : Vous êtes « sous contrôle »
encore un temps et c’est ce qu’ils voulaient.
Du pain béni pour la « démocrature » que
cette « grippette » (qui aura tout de même fait plus de 800.000
morts jusque-là, même si on nous raconte – une étdue scientifique – par ailleurs
que seul 6 % de ce chiffre est à lui attribuer uniquement !)
Vous concluez que ce que vous voulez, naturellement,
du moment que vous obéissez.
Moâ, je trouve ça finalement absolument exceptionnel !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire