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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 6 septembre 2020

Annexe 3

Qassem Soleimani
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Le major-général Qassem Soleimani est le commandant de la « Force Al-Qods » du corps des Gardiens de la révolution islamique.
Mais il aura participé à différents conflits : la rébellion kurde de 1979, la guerre Iran-Irak, l’insurrection du Parti démocratique kurde d’Iran, la guerre du Saada, la guerre d’Irak, le conflit israélo-libanais de 2006, la première guerre civile irakienne, la guerre civile syrienne et la seconde guerre civile irakienne !
 
Ses faits d’armes sont nombreux : l’opération Tariq al-Qods, l’opération Victoire Indéniable, l’opération Beit ol-Moqaddas, l’opération Ramadan, l’opération Avant l’Aube, les opérations Valfajr 1, 3, 4, 5, 6 et 10, la bataille des Marais, l’opération Badr, la libération de Meimak, la première bataille d’Al Faw, la bataille de Mehran, les opérations Kerbala 4, 5, 6 et 10, l’opération Beit-ol-Moqaddas 7, la seconde bataille d’Al Faw, l’opération Nasr 4, l’opération Mersad, le raid du quartier général de la province de Karbala, la bataille de Qousseir, le siège d’Amerli, la bataille de Jourf al-Sakhr, la bataille de Baïji, l’offensive de 2015 dans le sud de la Syrie, la bataille de Tikrit, l’offensive de Hama, le siège de l’aéroport militaire de Kuweires, la campagne de Lattaquié, la bataille d’Alep, celle d’Al-Anbar, l’offensive de la Badiya et la bataille de Boukamal…
Pour ces faits d’armes il aura été décoré de l’Ordre de Zulfikar 
 
Qassem Soleimani est né le 11 mars 1957 à Rabor (province de Kerman) et mort le 3 janvier 2020 à Bagdad.
Globalement, après avoir participé à la guerre Iran-Irak, il dirige les opérations extérieures du régime iranien, notamment pendant les guerres d’Afghanistan, la guerre d’Irak, le conflit israélo-libanais de 2006 et la guerre civile syrienne.
Lors de cette période, il étend l’influence de l’Iran au Moyen-Orient en chapeautant de nombreuses milices chiites pro-iraniennes, notamment les Hachd al-Chaabi en Irak et le Hezbollah au Liban.
En Syrie, il participe à la formation des Forces de défense nationale et dirige les milices chiites étrangères qui viennent en aide au régime de Bachar el-Assad.
Il soutient également le Hamas et le Jihad islamique palestinien en Palestine, et les Houthis au Yémen.
Proche du Guide de la Révolution Ali Khamenei, il est élevé au rang d’icône par la République islamique d’Iran.
Il finit tué à Bagdad dans une frappe de drone ciblée menée par les États-Unis, lors de la crise américano-iranienne de 2019-2020.
 
On sait de lui qu’il est issu d’une famille de paysans modestes de la région de Kerman. Après cinq années d’école obligatoire, il devient ouvrier à l’âge de 13 ans.
En 1979, il participe à la Révolution iranienne et rejoint le corps des Gardiens de la révolution islamique.
Il fait ses premières armes en 1980, au début de la guerre Iran-Irak. Soleimani gagne une réputation de bravoure, surtout à la suite des missions de reconnaissance entreprises derrière les lignes irakiennes.
Après avoir participé à l’écrasement d’une révolte kurde dans le nord-ouest du pays, il devient lieutenant.
Pendant la guerre Iran-Irak, il sert sur le front sud.
Après la fin du conflit, il est commandant des Gardiens de la révolution dans sa province natale de Kerman.
Il est ensuite envoyé au Sistan-et-Baloutchistan combattre les groupes indépendantistes arabes sunnites et les trafiquants de drogue à la frontière afghane.
Il gravit rapidement les grades en raison de son rôle dans les opérations réussies de reconquête face à l’armée irakienne, dans la province du Khouzistan.
Il finit par devenir le chef de la 41ème division Tharallah.
 
À la fin de 1997 ou au début de 1998, Qassem Soleimani est nommé à la tête de la Force Al-Qods, les forces spéciales des Gardiens de la Révolution. Reconnu comme un brillant tacticien, y compris par les Occidentaux, il œuvre en faveur des chiites au Moyen-Orient, notamment en bâtissant la branche armée du Hezbollah libanais.
Au Liban et en Palestine, il fournit pendant les années 2000 et 2010 un soutien matériel et une expertise militaire au Hezbollah, au Hamas et au Jihad islamique palestinien.
Lors des protestations étudiantes de 1999, Qassem Soleimani s’exprime publiquement et, avec d’autres généraux, menace par écrit le président réformateur Mohammad Khatami d’un coup d'État s’il ne met pas rapidement un terme à ces manifestations.
 
Lors de la campagne d’Afghanistan de 2001, alors que le régime iranien redoute de se retrouver avec des troupes américaines à ses frontières, Soleimani défend devant le Conseil suprême de sécurité nationale l’idée d’une coopération avec les Américains contre les talibans.
Des diplomates iraniens pilotés par Soleimani rencontrent alors le diplomate Ryan Crocker et lui livrent de nombreux renseignements sur les talibans. Cette collaboration s’écroule cependant en 2002, alors que les États-Unis préparent l’invasion de l’Irak et que George W. Bush junior désigne l’Iran comme un membre de l’« Axe du Mal ».
 
Après le début de la guerre d’Irak en 2003, Soleimani développe un réseau de milices chiite pro-iraniennes, inspirées du Hezbollah libanais. Il arme, entraîne et dirige les actions de ces milices contre les forces américaines.
Selon les estimations de l’armée américaine, environ 600 militaires américains sont tués par les combattants pro-iraniens lors du conflit irakien.
Un « ennemi » déjà qualifié de redoutable…
En 2006, au début du conflit israélo-libanais, il se rend au Liban avec Imad Moughniyah.
Il reste dans le pays pendant presque toute la durée du conflit.
 
Le 24 janvier 2011, il est nommé major général par l’ayatollah Khamenei. À partir de la fin de 2012, il engage la Force Al-Qods dans le conflit syrien. Tout au long de la guerre civile syrienne, il est la tête de plusieurs dizaines de milliers de miliciens islamistes chiites venus d’Irak, du Liban, d’Afghanistan et du Pakistan qui appuient les forces de Bachar el-Assad. En 2012, il participe à la formation des Forces de défense nationale, qui réunissent l’ensemble des milices pro-régime.
En 2013, il dirige les forces du Hezbollah à la bataille de Qousseir.
Le 10 juin 2014, dans les heures qui suivent la chute de Mossoul, l’Iran le dépêche en Irak. Au cours des mois suivants, il intervient notamment lors du siège d’Amerli, la bataille d’Al-Anbar, la bataille de Baïji et la bataille de Tikrit.
 
Qassem Soleimani poursuit également ses opérations en Syrie, où il se rend régulièrement.
Le 22 novembre 2015, il est légèrement blessé à al-Eiss, au sud-ouest d’Alep, lors de combats contre les rebelles.
Le 31 mars 2017, il se rend sur le front de Hama.
En octobre 2017, après le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien, Soleimani se rend à Souleimaniye et aurait œuvré pour obtenir le retrait des troupes de l’UPK, lesquelles n’opposent guère de résistance lors de l’offensive de Kirkouk menée le 16 octobre 2017 par l’armée irakienne et les Hachd al-Chaabi.
En novembre 2017, il supervise personnellement la bataille de Boukamal.
 
En octobre 2019, au début des manifestations contre le gouvernement irakien, politiquement proche de l’Iran, Soleimani organise une réunion à Bagdad avec des responsables de la sécurité irakiens pour faire valoir le savoir-faire de sa milice pour « contrôler » les manifestations. Les milices pro-iraniennes des Hachd al-Chaabi sont particulièrement impliquées dans la répression qui fait 600 morts.
Selon l’agence Reuters, à la mi-octobre 2019, lors d’une réunion à Bagdad, alors que l’Irak commence à être en proie aux manifestations antigouvernementales, Qassem Soleimani donne pour instruction aux milices chiites de mener des attaques sur des cibles américaines afin de provoquer des ripostes de la part de Washington qui pourraient faire tourner la colère des Irakiens vers les États-Unis.
Il donne également l’ordre aux Gardiens de la révolution de transférer des roquettes Katioucha et des missiles sol-air portatifs aux Kataeb Hezbollah, qui sont chargées de coordonner ces attaques.
L’Iran est également touché en novembre 2019 par un mouvement de protestation anti-gouvernemental. Des portraits de Qassem Soleimani et du Guide de la Révolution Ali Khamenei sont brûlés.
Les autorités coupent internet et les Gardiens de la révolution islamique mènent une violente répression qui fait entre 300 et 1.500 morts.
 
En novembre et décembre 2019, une dizaine d’attaques frappent des cibles américaines. Ces actions, non revendiquées, sont imputées par les Américains aux milices pro-iraniennes. Elles font un mort et plusieurs blessés dans les rangs de l’armée irakienne et provoquent des dégâts matériels jusqu’aux abords de l’ambassade américaine.
Le 27 décembre 2019, 36 roquettes s’abattent sur la base K1 à Kirkouk, où sont présents des militaires américains. Un sous-traitant américain est tué dans l’attaque.
Le 29 décembre, les États-Unis ripostent en bombardant cinq sites tenus par les Kataeb Hezbollah, dont trois dans l’ouest de l’Irak et deux dans l’est de la Syrie, tuant au moins 25 combattants de la milice et faisant 51 blessés.
Le 31 décembre, des milliers de miliciens et de partisans des Kataeb Hezbollah pénètrent dans l’enceinte de l’ambassade des États-Unis à Bagdad.
Le 1er janvier 2020, le président américain Donald Trump menace l’Iran, affirmant tenir le pays pleinement responsable des précédentes attaques.
 
Dans la nuit du 2 au 3 janvier 2020, Abou Mehdi al-Mouhandis, chef des Kataeb Hezbollah et chef de la branche militaire des Hachd al-Chaabi, vient accueillir à l’aéroport international de Bagdad le général iranien Qassem Soleimani arrivé de Damas, en Syrie. Les deux hommes, ainsi que des miliciens du Hachd et d’autres officiers des Gardiens de la Révolution, prennent alors place dans deux véhicules blindés.
Selon l’agence Reuters, des « informateurs » dans les aéroports de Damas et Bagdad avertissent les Américains. Peu après minuit, un drone MQ-9 Reaper mène une frappe aérienne contre le convoi, tuant Soleimani, al-Mouhandis et plusieurs autres officiers iraniens et miliciens irakiens.
L’AFP indique que selon un haut responsable américain du ministère de la Défense, l’opération a été précipitée par le hasard : Soleimani « est arrivé à l’aéroport et nous avons eu une opportunité. Sur la base des instructions du président, nous l’avons saisie ».
Un responsable local interrogé par l’AFP déclare pour sa part qu’al-Mouhandis « était venu chercher Kassem Soleimani à l’aéroport, ce qui d’habitude n’arrive pas ».
Pour Michael Knights, chercheur au Washington Institute for Near East Policy, « Soleimani était très facilement atteignable. Il était à l’aéroport de Bagdad et s’est exposé aux systèmes de surveillance américains de reconnaissance faciale. Ils ont ainsi pu l’identifier et le frapper en trente secondes. C’est très rare d’avoir ce genre d’opportunité. Et de l’avoir au moment précis où ils envisageaient de le viser ».
L’attaque est revendiquée par les États-Unis et le Département de la Défense des États-Unis annonce que l’ordre d'éliminer Qassem Soleimani a été donné par le président Donald Trump.
 
Qassem Soleimani est élevé à titre posthume au grade, inusité depuis des années en Iran, de général de corps d’armée. Le Guide de Révolution nomme dès le 3 janvier le général Ismael Qaani en tant que nouveau commandant en chef de la Force Al-Qods.
Des milliers de personnes manifestent à Téhéran le 3 janvier en brandissant des portraits de Qassem Soleimani et en scandant « Mort à l’Amérique ».
L’Orient-Le Jour souligne que « ces images tranchent avec celles des manifestants qui brûlaient des portraits de l’ayatollah Ali Khamenei et de l’ancien commandant de la force al-Qods au cours de la dernière vague de manifestations. Elles tranchent également avec les slogans phares qui appelaient à la fin de l’interventionnisme iranien dans la région ». Des rassemblements en hommage à Soleimani ont également lieu à Bagdad, Beyrouth et Sanaa.
 
Sa mort est en revanche célébrée en Syrie dans les zones tenues par les rebelles !
En Irak, la mort de Qassem Soleimani est accueillie avec joie par des manifestants anti-gouvernementaux. Nombre d’entre eux dénoncent à la fois l’Iran et les États-Unis. Dans certaines villes, les rencontres entre manifestations anti-gouvernementales et cortèges pro-Iran tournent même à l’affrontement.
 
Vétéran décoré de la guerre Iran-Irak, dans laquelle il est devenu commandant de division à moins de trente ans, Qassem Soleimani est considéré comme un personnage clé de l’influence militaire iranienne au Moyen-Orient. À ce titre, il fédère une grande partie de la population iranienne.
Selon un sondage réalisé par le Centre d’étude international et de sécurité de l’université du Maryland en juillet 2017, il est la personnalité publique la plus populaire en Iran, avec 78 % d’opinions favorables ou très favorables.
Il est élu homme de l’année par le site iranien d’informations Khabaronline.ir (conservateur modéré) à la suite d’un sondage conduit sur le site quelques jours avant le 21 mars 2015 (Nouvel-an iranien).
Pour Maziar Khosravi, journaliste au quotidien réformateur iranien Charq, la popularité de Soleimani s’explique par le fait qu’il « était l’un des rares, si ce n’est le seul des commandants des Gardiens à ne pas intervenir » sur la scène politique intérieure.
Il affirme également qu’« il montrait de l’empathie pour les femmes considérées mal voilées selon le système politique iranien, estimant qu’elles ne devaient pas être rejetées ».
 
Après la mort de Soleimani, le journaliste au Figaro Georges Malbrunot écrit : « En venant si nombreux, les Iraniens ont d’abord rendu hommage au chef militaire, qui réussit à sanctuariser leur pays face aux attaques des djihadistes de Daech, depuis l’Irak voisin. Ils lui savent gré également de ne pas avoir eu d’ambitions politiques. »
Pierre Alonso, journaliste à Libération, indique : « La propagande officielle a su exploiter cette idée d’un Iran assiégé, entouré de conflits et de forces hostiles, et ériger Soleimani en barrage, alors que les massacres qu’il a ordonnés, notamment en Irak, ont contribué à aliéner les populations sunnites, renforçant ainsi l’État islamique, organisation terroriste très antichiite. (…) L’élimination de Soleimani a immédiatement réveillé le puissant nationalisme iranien, qui revient dans le pays ces dernières années. (…) Sa mort a condamné au silence ceux qui tentent de protester au sein de la République islamique. »
Azadeh Kian, professeur de sciences politiques à l’Université Paris-VIII, affirme : « Soleimani est vu comme un stratège. Il n’était pas directement impliqué dans la répression des mouvements sociaux ces quinze dernières années, contrairement à Mohammad Ali Jafari et Hossein Salami, qui sont perçus comme des agents de la répression ».
Il est pourtant vu par une partie de la population comme « un rouage clé dans la machine d’oppression ».
En revanche, pour la chercheuse iranienne à Sciences-Po, Mahnaz Shirali : « pour l’Iranien lambda, Soleimani était un monstre, ce qui se fait de pire dans la République islamique. »
 
Paris, février 2020.
I3
 
 


270 pages – 12,30 €



 

2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  2. Kathleen, n'insistez pas : Cee commentaire est hors sujet !
    Je suis donc obligé de le censuré.
    Monsieur Lee est probablement quelqu'un de très bien, mais c'est certainement un gros "faiseur" qui a besoin qu'on fasse sa pub pour augmenter ses bénéfices au détriment des pigeons qui passent.
    Sans rancune et bien à vous !
    I-Cube

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