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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 17 septembre 2020

L’indécente revanche des fumeurs !

Je fume… uniquement du tabac.
 
C’est comme ça.
Ça a commencé à la fac.
Jusque-là, je n’étais pas dans un environnement intoxiqué… au lycée.
Mais à la fac, ça fumait de partout, dans les amphis, dans les salles de TD, à la bibliothèque, au restaurant pour « universitaires-boutonneux », à la cafétéria, dans les couloirs, dans les locaux de syndicats étudiants, dans la salle des profs’, au gymnase, sur le parvis, dans les jardins.
Pareil dans mes « formations en second », le soir jusqu’à pas d’heure.
T’étais qu’un kon si tu n’avais pas une clope au bec : J’avais une sucette comme tétine. Ça en rajoutait.
Et puis à force, je toussais à ne plus pouvoir dormir le soir (et à la sieste).
Que justement, ça s’est calmé passées les trois premières clopes du matin, juste après avoir avalé la tasse de café.
D’abord de la Gauloise, puis de la Gitane, puis des sans filtre que j’en avais les doigts tout jaunis.
Je suis passé aux blondes (je ne sais plus lesquelles) quand « une blonde » qui me draguait m’a dit de laisser tomber le tabac brun pour passer au tabac blond.
Elle était très… attractive : J’ai flanché et puis ça aidait pour les examens.
Surtout quand on cumule trois formations en même temps que ça se bouscule lors des sessions desdits examens dans l’emploi du temps (jusqu’à 4 épreuves le même jour et le code routier le lendemain – ou la veille, je ne sais plus).
 
Un paquet par jour, puis deux, puis une cartouche par semaine, puis deux, jusqu’à l’armée : Là, je ne pouvais plus marcher au pas à l’allure des autres.
Le parcours du combattant, les marches, je ne pouvais pas suivre : Manque de souffle.
J’ai donc arrêté et suis devenu absolument invivable, les nerfs à fleur de peau en permanence : Il ne fallait même pas m’adresser la parole, encore moins me regarder.
Sevré en 48 heures. Le premier jour, je m’étais dit que je pouvais tenir jusqu’à midi. Ça a été affreux, mais j’ai tenu. Le lendemain, je me suis dit que je pouvais tenir jusqu’au soir et le surlendemain, je me suis persuadé que si j’avais tenu une journée entière, je pouvais en faire deux.
Et ainsi de suite : Ils ont fini par me jeter, déclaré apte à défendre la Patrie, mais inconciliable avec la vie en caserne…
Et j’ai pris 10 kilos (que j’ai gardés).
 
Démobilisé, j’ai tenu et j’ai retrouvé le goût des aliments, les odeurs subtiles du métro-parigot. Jusqu’à ce que je sois séquestré dans mon bureau directorial par une bande d’allumés CGT : Mes premières grèves générales !
Ces kons, ils fumaient tous que ça puait la clope jusque dans la moquette quand je me suis enfui par la fenêtre, le soir arrivant, pour aller faire quoi ?
Pour avaler un œuf dur au café du coin, arrosé d’une bière et… acheter un paquet de clopes !
(La fois suivante, ils m’avaient piqué mon porte-monnaie et la clé de l’ordinateur…)
J’ai arrêté une seconde fois : « Ma nichée » arrivait et ça aurait nui à ses délicates alvéoles pulmonaires.
Et j’ai repris 10 kilos…
Que j’ai également gardés.
 
J’avais accepté un cigare en guise de « calumet de la paix ». C’est bon un cigare. C’est splendide et ça te donne une haleine d’enfer.
Sauf que le premier entraîne les suivants…
Et là, mes finances ne pouvaient pas suivre la boîte de cigarillo par jour…
La cigarette, c’est dégueulasse : Les cendres de papier te font tousser comme un malheureux tubard à cracher tes poumons à longueur de journée, alors je suis passé à la pipe pour éviter de reprendre 10 kilos : Ceux-là, on les garde (je sais…), alors que les autres peuvent fondre avec un régime sans sucre.
La pipe c’est sympa : Tu fais ta régression buccale tranquillement, tu passes ta journée à téter, tu fumes nettement moins parce que ça s’éteint tout le temps, tu choisis ton tabac, au rhum, aux fruits rouges, au miel ou à ce que tu trouves et en plus tu passes pour un « homme sage », ce qui te rend extrêmement sexy auprès d’une partie de la gente féminine.
Une partie seulement.
 
Bon, l’UE nous a fait caguer en nous interdisant de fumer dans des lieux clos. Ok, je n’ai pas besoin de cendrier avec ma pipe (il est au bout de l’engin) mais je fume en extérieur et j’ai découvert comme ça, en rentrant de vacances estivales, que si le masque est devenu obligatoire en extérieur, à moins de faire un trou dedans pour manger boire et fumer, tu peux manger boire, et fumer ta pipe partout où ce n’est pas interdit (respectueux de la loi que je suis) sans masque.
Donc tu te promènes dans la rue et sur les boulevards avec ta pipe au bec, même sans tabac et tu es dispensé de porter un masque.
Parce qu’un masque troué, ma foi, ça n’a pas un grand intérêt soi-disant protecteur…
Première revanche des fumeurs sur le communs de mortels (et autres moutons aux abois), même s’il ne s’agit pas ici pour moâ de vous encourager à fumer ou de faire « une compétition » entre fumeurs et non-fumeurs : Ce post n’est juste qu’un essai comparatif.
 
Mais, la seconde est plus torride : Jusque-là, le tabac n’est jamais considéré que comme un « fléau » sanitaire, un « poison », un « tueur »…
En fait, pas vraiment : Il y a bien dix mille autres façons de mourir qui n’ont rien à voir avec la tabagie.
Et puis je vous rappelle que c’est un « acte citoyen » : Tu payes quantité de surtaxes sur lesquels est calculée la TVA pour le prix d’un peu de papier enroulant du tabac pour la cigarette (pas pour le tabac à pipe), tu payes même une cotisation sociale pour pouvoir mourir soi-disant plus tôt, ce qui accélère le retour à l’équilibre des régimes de sécurité sociale assurance-maladie et te raccourcit l’espérance de vie à faire faire des excédents (plus tard) aux assurances retraites.
Même qu’on devrait subventionner les fumeurs pour les sacrifices qu’ils font sans le savoir pour le bien de la communauté non-fumeuse.
Ou au moins leur décerner une médaille pour « services rendus à la Patrie »…
Non, là, le raisonnement s’arrête avec le « Conard-virus ».
 
Car coup de théâtre ! Le tabac est d’abord une plante médicinale, dont les populations amérindiennes qui la cultivaient et l’utilisaient connaissaient les propriétés, et que les premiers médecins européens exploitèrent également.
Le gros problème du tabac, lui bel et bien réel, et c’est l’industrie qui s’est créée autour.
Or, un quart de la population gauloisienne fume (25,4 %).
On parle de vrais fumeurs : Au moins une cigarette par jour.
Stupeur : Moins d’1 patient sur 10 atteint par le « Conard-virus » est fumeur.
Il y en a donc 9 sur 10 qui se seraient, ou ont été trompés de remède prophylactique : La nivaquine, ce n’est rien à côté.
Ça fait beaucoup….
Il n’y a « que » 8,5 % de fumeurs parmi les patients hospitalisés : 91,5 % ne le sont pas, même pas une cigarette par jour de temps en temps !
Terrible constat, non ?
 
Et cette faible proportion des fumeurs au sein des contaminés est d’autant plus étonnante que l’une des principales complications de la maladie, vous le savez, est une intense détresse respiratoire provoquée par une hyper-réaction immunitaire de leur organisme.
Or, les fumeurs réguliers développent une faiblesse pulmonaire : Ils sont rapidement essoufflés et la tabagie est la principale cause du cancer du poumon.
Curieux, n’est-ce pas ?
Et on retrouve cette proportion en Chine, le tout premier foyer épidémique. La Chine compte 28 % de fumeurs mais n’observe que 12,6 % d’entre eux parmi les personnes infectées par leur conard-virus !
 
Des médecins de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à « Paris-sur-la-Seine », ont décidé d’enquêter sur ce paradoxe.
Ils ont découvert que, sur 139 patients admis en ambulatoire (âge moyen 44 ans), seulement 5,3 % étaient des fumeurs quotidiens. Sur 343 patients hospitalisés (âge moyen : 65 ans) pour le « Conard-virus », seulement 4,4 % étaient des fumeurs quotidiens.
« Notre étude transversale suggère fortement que les fumeurs quotidiens ont une probabilité beaucoup plus faible de développer une infection symptomatique ou grave », concluent les auteurs.
 
Est-ce si surprenant ?
Non, le tabac est l’une des toutes premières plantes domestiquées par l’homme.
On rappelle que, pour les Amérindiens, le tabac était une plante rare, sacrée, et précieuse.
Elle était employée pour ses remarquables bienfaits tant sur l’âme que sur le corps. Inhalées, mâchées, prisées ou infusées, les feuilles de tabac formaient un « pont » entre le monde des hommes et celui des esprits et étaient donc utilisées par chamanes et sorciers.
La plante avait aussi une fonction symbolique pour les dignitaires : On connaît tous le « calumet de la paix » fumé par les Indiens… C’est par la pipe que les Indiens d’Amérique du nord le fumaient volontiers, tandis que ceux du sud fumaient aussi les feuilles séchées, enroulées… c’est sur ce modèle que furent créés les cigares modernes.
 
La plante était également réputée pour ses vertus médicinales : Elle était utilisée pour faire disparaître la fatigue, soulager les piqûres d’insectes et combattre les maux de dents et la douleur en général.
Anti-fatigue, anti-douleur mais aussi coupe-faim : Autant d’effets que les fumeurs connaissent, et qui tiennent en grande partie à un alcaloïde : La nicotine.
La nicotine : ange ou démon ? Les deux mon capitaine !
La nicotine tire son nom de Jean Nicot, considéré comme l’importateur du tabac en « Gauloisie-royale » au XVIème siècle. La molécule ne fut cependant découverte qu’au début du XIXème siècle par un pharmacien lui aussi « Gauloisien », Louis-Nicolas Vauquelin (il a même une rue à son nom à « Paris-sur-la-plage », dans le Vème crois-je me souvenir).
C’est dans cette molécule que les bienfaits – mais aussi les méfaits, bien sûr – du tabac tiennent principalement.
 
C’est peu connu, mais la nicotine a des vertus antiparasitaires redoutables : On l’utilise contre les acariens et de nombreux insectes. Ce n’est ni plus ni moins qu’un insecticide naturel !
Essayez aussi sur les guêpes, c’est radical : Elles vous foutent la paix.
Sur l’homme, elle a des effets contrastés. C’est le moins qu’on puisse dire.
C’est même une molécule mi-ange, mi-démon.
Côté « ange », la recherche a démontré à plusieurs reprises que la nicotine améliore la concentration, la mémoire et les performances cognitives en général : Elle renforce la mémorisation à court terme, les réflexes mais aussi le sens de l’orientation !
Autrement dit, c’est une molécule fort utile face à des situations exigeantes demandant un état d’alerte maximal – elle augmente la production d’adrénaline – et une grande clarté d’esprit. C’est un excitateur et un stimulant intellectuel à brève échéance.
Le tabac est bel et bien une plante de survie à court-terme…
Côté « démoniaque », elle augmente la pression artérielle et la fréquence du rythme cardiaque (ce qui est lié également à la production d’adrénaline qu’elle provoque).
Mais contrairement à une idée reçue, elle n’est pas cancérigène en soi. Aucune étude n’a jamais prouvé que la nicotine provoquait le cancer.
C’est le goudron (qui s’élimine totalement en 5 ans : Il est hydrosoluble) et surtout les autres produits toxiques (agents lavage [la feuille de tabac « accroche » mieux les atomes de radons], de textures et aromatiques) inhalés dans la fumée de cigarette et bien sûr de son papier qui sont cancérogènes.
Tout le monde sait ça.
 
Mais une autre propriété de la nicotine est à elle seule mi-ange, mi-démon : C’est son effet sur la dopamine.
La dopamine est un neurotransmetteur bien connu : C’est lui qui est responsable du « système de récompense » produit par notre système nerveux.
Or, la nicotine provoque une surproduction de dopamine, ce qui explique l’état d’euphorie (voire les transes sacrées observées dans certaines cérémonies amérindiennes) provoqué au départ par le tabac et la rapide dépendance qu’il engendre : Pour retrouver cet état, il en faut toujours plus.
Mais tout autant la « mauvaise humeur » (exécrable) en cas de sevrage.
C’est un psychotrope, tout simplement.
Et c’est là que l’usage industriel du tabac est criminel.
 
D’autant qu’un détail m’effraie. La dopamine fait augmenter la tension. Or, la tension c’est l’autre « mal du siècle ». Ça use les tuyaux et quand « ça pète au casque », tu en meurs ou tu en restes idiot nous assure-t-on.
Alors, alors, on vous drogue pour faire baisser votre tension artérielle. Des traitements de longues durées (une ALD parmi d’autres) tel que vous devenez un « apathique en bonne santé ».
Pas tout-à-fait amorphe comme un cheval bon pour l’équarrissage, mais pas bien loin.
Notez que justement, c’est bon pour les « autorités » : Tu fumes tu ne fumes pas de toute façon tu es poussé à t’indigner, éventuellement à t’énerver jusqu’à tu te révoltes même par inadvertance. Aussi il convient de te calmer et même quand tu n’as que 13 ou 14 de tension, tu es bon pour un traitement idoine pour t’éviter le « coup de sang » fatal.
Un vaste complot sous couvert de santé publique…
Mais c’est un autre sujet : Réfléchissez-y, c’est tout.
 
Puisqu’on en est à réfléchir, vous aurez également noté que, il y a quelques années on a découvert que la nicotine offrait un effet protecteur face aux maladies neurodégénératives comme Parkinson et Alzheimer.
Mais vous voyez le problème : Promouvoir les effets thérapeutiques de la nicotine, c’est prendre le risque de voir la population se remettre à fumer comme des pompiers et développer des cancers !
Et en plus… c’est complètement en contradiction avec les vastes campagnes pour combattre le tabagisme : Messages des autorités de santé publique, hausse constante du prix du paquet de cigarettes, photos atroces et anxiogènes à souhait sur ces mêmes paquets pour « montrer les ravages » du tabac…
Tout cela explique pourquoi les auteurs de l’étude (restée un peu sous silence) sur l’effet protecteur du tabac contre le « Conard-virus » ont tout de suite pris les devants : « Ce n’est pas une raison pour se mettre à fumer, fumer tue ! »
Et ils ont raison.
 
Les chercheurs de l’étude de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière proposent, à la fin de leur étude cette conclusion : « Cela légitime l’emploi de la nicotine comme agent protecteur contre l’infection du SRAS-CoV-2 (…). Ainsi, afin de prévenir l’infection et la rétropropagation du virus (…), nous prévoyons un essai thérapeutique contre Covid-19 avec des patchs de nicotine (et d’autres agents nicotiniques) ou d’autres méthodes de consommation (comme en renifler ou en mâcher) en milieu hospitalier pour les patients et dans la population générale ».
À défaut de fumer en milieu hospitalier, on peut toujours manger de la nicotine : Les tomates, les poivrons, les piments, le thé (vert ou noir) en contiennent.
 
Ceci dit, je persiste à me protéger : Je ne mange pas d’herbe (je mange les bêtes qui en mangent), je bois du thé, mais je fume aussi mon paquet de tabac à pipe tranquillement et sans masque.
Ça me permet de ne pas être contaminé ni contaminant…
Au moins encore un temps !
Jusqu’à ce soit définitivement interdit, même chez vous : Je serai bon pour reprendre 10 kilos !

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