Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 14 septembre 2020

L’hydrogène enfin dans les starting-blocks !

Depuis que je rêve de rouler à l’eau…
 
… une vieille lubie née le jour où j’ai fait ma première électrolyse de l’eau en cours de chimie. Peut-être même avant, parce que j’ai toujours été en avance dans ce domaine : C’était l’année de la série des Apollos et avec une vieille règle à calcul et une table des cosinus (les calculettes n’existaient pas), j’envoyais déjà des astronautes autour de Vénus et de Mars !
 
Sauf que l’eau, c’est peut-être un excellent diluant, commode, abondant et pas cher (et j’ai appris plus tard qu’on pouvait la transformer en vin et en bière avec un peu d’huile de coude, beaucoup de patience et quelques arpents de terrain cultivable), mais c’est chimiquement une cendre : On ne peut rien en tirer d’un point de vue énergétique.
En revanche, ses composants, à savoir l’hydrogène et l’oxygène, sont d’excellent carburant et comburant quand on les mélange : Ça vous pète même à la tronche dès qu’on approche une allumette !
Reste à les séparer avec… un peu d’énergie.
 
Autrement dit, c’est un réservoir de « transfert d’énergie » qu’on peut même utiliser dans des piles à combustible. J’avais démonté une de ces lanternes de chantier qui fonctionnaient de la sorte pour émettre une faible lumière…
Sauf que si l’atmosphère emporte 20 % d’oxygène libre, l’hydrogène, il faut pouvoir le stocker sans ça, plus léger que le méthane, il file dans la stratosphère à vive allure quand il n’a pas brûlé avant avec de jolies déflagrations.
Pour ça, on a longtemps utilisé des « éponges à hydrure ». C’est lourd, c’est cher.
On peut aussi le compresser et l’enfermer dans une bouteille.
Voire le refroidir assez pour le rendre liquide et le stocker dans un gros thermos sous cette forme-là.
Un casse-tête, d’autant que l’hydrogène, enfin l’un de ses isotopes, se désintègre et réchauffe le gaz liquide qui a alors tendance à s’évaporer…
C’est pour cette raison que s’il est utilisé pour les lancements spatiaux, il faut une usine de cryogénisation au pied du pas de tir et refaire les pleins régulièrement (les panaches de fumeroles le long des lanceurs en attente de lancement).
Bref, pas très commode pour les « mobilités ».
 
Mais tout ça, « c’était avant », dans un millénaire passé et dépassé.
Depuis, on a fait de progrès et on s’apprête à en refaire encore : Une flotte de taxis fonctionne déjà à l’hydrogène-électrique (les piles à combustible) et restitue du mouvement mécanique et de l’eau comme déchet.
Un tram, des trains et des bus tout autant, sans incident majeur.
Dès demain des camions au long-cours et peut-être plus tard des navires, des avions et enfin des automobiles…
C’est formidable : Depuis la plus haute antiquité, l’homo-sapiens-sapiens s’est toujours débrouillé pour se déplacer sans effort (ou avec un minimum). Bestiaux, vent, esclaves et que sais-je encore. Il en a même transformé les paysages pour passer les barrières naturelles (montagnes, fleuves…).
 
Avec l’entrée dans l’ère industrielle, les mobilités, mais pas seulement, le travail de force également, a fait de tels progrès que l’industrie mécanique aura démocratisé l’usage de la motorisation tous azimuts (même dans mon lave-vaisselle…) !
Je suis de ceux qui ne renonceront pas au « tas-de-boue-à-roulette » non plus. Et il y a encore mille progrès à leur faire faire.
Notamment à passer dans des déplacements non polluants.
 
Moins polluant, ça reste à voir quand on ne sait pas recycler les batteries au lithium, pas plus que les panneaux solaires et les éoliennes qui en consomment à perte de vue à en piller la planète et transférer notre chère « souveraineté » à quelques pays qui n’ont pas l’intention de se laisser déposséder sans contreparties sonnantes, trébuchantes et… stratégiques.
Alors que les hydrures, ça va encore et on peut en fabriquer. Et un conteneur blindé d’hydrogène ne pose aucun problème technique. Même les détendeurs restent d’une technologie « basique » et largement éprouvée.
Alors qu’attendait-on ?
 
Il aura fallu le « Conard-virus » et l’opiniâtreté de « Mère-Quelle » pour que sept milliards d’euros sur dix ans soient affecté à l’hydrogène dans le cadre du « plan de dépenses »… vertes !
Au ministère de la « transition écolologique », on vous explique qu’on n’a pas fini de parler de l’« hydrogène » dans la décennie qui vient.
C’était au moment de détailler à la presse la façon dont seront utilisés les 30 milliards des 100 milliards d’euros du « Plan Gauloisie-Relance » alloués à la transition écolologique.
Le reste, ça ira peut-être à d’autres « priorités »
 
L’hydrogène suscite beaucoup d’espoir pour le rôle qu’il pourrait jouer dans la réduction de nos émissions de CO2, mais il aura la part congrue du gâteau.
Précisément 2 milliards d’euros dispatchés entre 2021 et 2022. Et ce n’est que la première marche d’un plan plus vaste, de 7,2 milliards d’euros, qui sera alloué d’ici à 2030 au profit du décollage d’une filière Gauloisienne de l’hydrogène, précisait-on, toujours au ministère.
 
Ce plan, « Barbarella-Pompe-à-huile », la « sinistre » de la Transition écolologique et « Pruneau-le-Mère », « sinistre de l’Économie », ont détaillé la semaine dernière ce « Plan » lors d’une matinée d’échanges organisée par l’Afhypac, qui fédère les acteurs de la filière nationale de l’hydrogène.
« Dans le domaine de l’énergie, les sommes à investir sont tout de suite considérables » en dit un spécialiste, directeur du bidule.
Pour faire décoller la filière hydrogène, il faudra financer de la recherche, des infrastructures, des démonstrateurs qui ont pratiquement les mêmes coûts que les unités industrielles finales.
« Très vite, on arrive à ces 7 milliards. En face, les enjeux climatiques sont colossaux et le temps nous est compté. Le but affiché est d’atteindre la neutralité carbone en 2050 ». À cette date, nous devrons être en mesure d’émettre moins de CO2 dans l’atmosphère qu’on est capable d’en retirer.
Et trente ans, ça passe assez vite, en particulier lorsqu’on parle du déploiement d’une nouvelle filière industrielle.
 
Car on ne découvre pas l’hydrogène aujourd’hui. On en a produit environ 70 millions de tonnes dans le monde en 2019, dont près d’un million de tonnes utilisées en « Gauloisie-gazière ».
« Les usages sont industriels. Le secteur du raffinage s’en sert par exemple pour produire des carburants, ou celui de la chimie pour produire des engrais. Mais ces 70 millions de tonnes sont aujourd’hui produites à 96 % à partir d’énergies fossiles (essentiellement du gaz naturel) via le vaporeformage, un procédé qui a l’inconvénient de rejeter du CO2.
On n’est donc pas dans une énergie décarbonée. »
Eh oui : On sait faire, mais à partir des hydrocarbures…
Alors qu’il faudrait doubler le parc des centrales nucléaires pour fournir assez d’énergie (quel que soit le procédé) pour pouvoir se passer totalement de « l’or noir ».
 
« Cet objectif de neutralité carbone invite à poser un nouveau regard sur l’hydrogène. On n’y parviendra pas uniquement en consommant moins d’énergies. Il nous faudra aussi réfléchir à de nouvelles approches dans la façon dont on a de les produire ».
Car obtenir de l’hydrogène par électrolyse de l’eau – en utilisant de l’eau et de l’électricité – est l’une de ces nouvelles approches.
« Et, dans ce processus, cette électricité peut provenir de sources alternatives comme l’éolien ou le solaire.
Or, les coûts de productions de ces énergies nouvelles ont fortement baissé ces dernières années et il reste encore des marges de réduction, même si ça ne fera pas forcément aisé. »
 
Des perspectives qui contribuent à donner un peu plus d’intérêt encore à la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau à partir d’énergies alternatives.
En effet, ces sources d’énergie « alternative » et « écololos » ont le gros défaut d’être intermittente : Pas forcément disponible quand on en a besoin, pas utile voire superfétatoires quand on n’en a plus besoin.
Mais vous aurez noté que du côté d’Ajaccio, on stocke déjà du « solaire » à travers la fabrication d’hydrogène qu’on brûle justement quand on en besoin, la nuit par exemple…
 
C’est ce qu’on appelle « l’hydrogène vert », la lubie de « Mère-Quelle ».
« Oui, mais il ne faut pas croire que ce qu’on appelle « hydrogène vert » est la seule façon de faire de l’hydrogène décarboné. Une autre façon d’y arriver est de produire de l’hydrogène toujours par électrolyse de l’eau, mais en utilisant de l’électricité de source nucléaire. »
Or, justement, on ferme les centrales et les « Teutons » rouvrent des centrales à charbon (et de lignite).
Si avec ça on ne marche pas sur la tête…
 
On peut aussi obtenir de l’hydrogène décarboné via le vaporeformage, si on parvient à capter et stocker le CO2 émis lors du processus de fabrication : Il ne faut pas oublier cette troisième piste. « Elle permettrait de produire rapidement de l’hydrogène décarboné à des prix relativement bas, que n’atteindra pas la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau avant plusieurs années.
Un avantage non négligeable si on veut faire décoller la filière hydrogène en réduisant le plus possible son coût sociétal », autrement dit, l’argent public à y investir.
 
Car il n’est pas simple de réduire les émissions de CO2 dans le secteur industriel, en particulier dans l’industrie lourde (métallurgie, sidérurgie, pétrochimie…). « Prenez la sidérurgie. Elle utilise du charbon comme source d’énergie, mais aussi comme principe réactif pour produire de l’acier. Tout cela s’accompagne d’émissions de CO2 et ce n’est pas en jouant sur le rendement des hauts-fourneaux que vous allez régler le problème ».
L’hydrogène peut jouer tout de suite un rôle en fournissant une énergie décarbonée à des unités industrielles sidérurgiques voire, dans les années qui viennent, à remplacer le charbon comme principe actif utilisé pour produire l’acier en dit « l’expert ».
On n’y est pas encore, mais on peut l’imaginer : Je n’y connais pas grand-chose en sidérurgie, mais sans le coke du charbon, on ne fait pas d’acier, d’après ce que j’en sais. On fait tout juste de la ferraille.
 
L’hydrogène est aussi une autre façon de faire de la mobilité électrique et pourrait ainsi aider à décarboner les transports, secteur qui représente tout de même plus 30 % de nos émissions de CO2 en « Gauloisie-polluante ».
« C’est en particulier une opportunité pour les transports lourds – les camions, les bus, les trains voire les avions – peu adaptés à l’utilisation de batteries électriques. Tout simplement parce que les batteries qu’il faudrait embarquer pour faire fonctionner ces véhicules pèseraient trop lourd sous le capot ou occuperaient trop de place, ou alors il faudrait rogner sur l’autonomie. »
Merci « l’expert » : Il vient confirmer mon propos d’entrée !
Et ma conclusion…
 
« Enfin, l’hydrogène peut aussi être utilisé comme un mode de stockage de l’énergie. C’est une perspective très intéressante pour l’éolien et le solaire, dont l’intermittence est un problème auquel il faudra se confronter d’ici à 2050. »
On est d’accord : L’idée serait alors, lorsqu’elles produisent plus que besoin, d’utiliser ce surplus d’électricité pour produire de l’hydrogène, toujours via l’électrolyse de l’eau, puis de stocker ce gaz pour un usage ultérieur.
Par exemple, en le retransformant en électricité, via une pile à combustible, pour faire avancer un véhicule.
« L’hydrogène se stocke en tout cas très bien, dans des réservoirs, des batteries, mais aussi en sous-sol, dans ce qu’on appelle des cavités salines, si on veut faire du stockage massif. »
On doit même pouvoir en stocker dans des condensateurs à améliorer : Le solaire et l’éolien s’y prêteraient très bien…
Ou le gravitaire encore (technique qui consiste à remonter de l’eau derrière un barrage pour le « recharger », comme savent le faire nos électriciens au lieu de la balancer à la mer…)
 
Mais rappelons que l’hydrogène a aussi ses défauts : L’un des inconvénients est celui du rendement. « La production d’hydrogène par l’électrolyse de l’eau, puis encore sa retransformation en électricité sont deux étapes au cours desquelles de l’énergie est perdue. De l’ordre, aujourd’hui, de 60 % à chaque fois.
On perd ainsi les deux tiers de l’électricité initiale dans le processus. C’est beaucoup. C’est pourquoi il faut rendre ces filières plus compétitives, augmenter les capacités de production d’électricité, mais aussi financer la recherche et le développement pour permettre d’améliorer les rendements.
C’est possible. Une des technologies sur laquelle sont fondés beaucoup d’espoirs est par exemple l’électrolyte solide, qui permet à la fois des gains importants en matière de rendements, mais aussi de sécurité. »
Mais pas seulement : « Un autre inconvénient de l’hydrogène, c’est un gaz inflammable et explosif.
Il ne faut pas exagérer sa dangerosité, mais garder en tête qu’elle n’est pas anodine non plus.
Mais ce risque se gère. Pour rappel, on utilise près d’un million de tonnes d’hydrogène chaque année en France. »
On est sur la même ligne…
 
En bref, je suis ravi, même si je pense que « Jupiter » aurait pu faire mieux avec « le pognon qui n’est pas à lui ».
Parce que bon, mon « tas-de-boue-à-roulette » navigue encore au diesel et il sera interdit dans la kapitale de « Paris-sur-la-Seine » l’année prochaine : « Sœur-Âne » va m’obliger à m’en défaire alors qu’on aura eu une « vie intime de couple » de plusieurs centaines de milliers de kilomètres ensemble sans trop de heurts.
J’aurai bien fini ma vie avec une voiture « à eau », mais le réseau de distribution n’est pas encore à la hauteur.
Au moins avant une bonne dizaine d’années, même si la technologie est désormais à portée de main et déjà préfinancée (avec du pognon qui n’existe pas encore).
 
Une « toute électrique », c’est impensable : Quand je me déplace, c’est pour aller dans des endroits impossibles où même le train ou l’avion n’y vont pas et je ne me vois pas poireauter des heures pour faire le plein tous les trois cents kilomètres.
Une hybride, c’est une vaste konnerie : De toute façon il faut du pétrole pour recharger ta batterie. En ville, je veux bien puisqu’on roule à 12/13 km/heure, mais au-delà de 50 km, y’a plus de jus pour rejoindre une pompe à essence…
Et en plus il faut se trainer avec la batterie même dans les côtes, ce qui aggrave à chaque accélération la consommation et la pollution.
 
Désolé pour « Barbarella-Pompe-à-huile », mais je finirai avec une à essence tout-à-fait classique, même d’occasion s’ils ne fabriquent plus que des gros-kuls de SUV…
Mais je me réjouis : « Ma nichée » roulera « à l’eau », mon rêve d’ado !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire