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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 24 septembre 2020

Moâ, ça me fait rire

La Deutsche Bank prédit une « ère de désordre »

 

Parmi les oiseaux de mauvais augure, il y a eu cette étude des « analystes » Teutons dévoilée il y a à peine une poignée de semaines.

Les meks sont vraiment très forts : Ils ont des jumelles pour vous décrire l’avenir mais n’ont même pas vu la merde qu’ils ont aux pieds !

Je t’en ficherais des prophètes comme ça, payés pour faire des prophéties « déconnectées » !

 

Il n’empêche, ce n’était pas bien méchant et comme hier, ce type d’exercice ne reflète jamais que les « angoisses » de leurs auteurs, rien de plus comme d’habitude.

D’après eux, en 2020, l’humanité pourrait entrer dans une nouvelle ère qui se déroulerait sous le signe du désordre !

Rien de moins : Il était donc si ordonné que ça, jusque-là ?

 

Ils en disent que l’époque de la mondialisation, qui a commencé en 1980, touche à sa fin : Pas certain mais possible seulement.

Elle cédera sa place à une « ère de désordre », affirme la Deutsche Bank dans son étude publie le 8 septembre dernier.

Un rapport préparé par le stratège de la banque Jim Reid et ses collègues qui affirme que cette nouvelle époque serait caractérisée par le dépassement de l’économie américaine par la chinoise et par la tension qui l’accompagnera dans leurs relations, la hausse de la dette globale, la politique de « monnaie hélicoptère » des banques centrales et la montée en puissance des milléniaux (qui sont entrés dans la vie adulte au XXIème siècle) et des plus jeunes générations, notamment du point de vue de leur poids électoral.

Certes, mais on pouvait dire ça aussi en 1968, au premier choc pétrolier un peu plus tard, etc.

 

Le désordre déterminera la nouvelle époque, du moins dans un premier temps, pendant une décennie ou plus. Mais « tout désordre n’est pas négatif », précise la Deutsche Bank : Et de poursuivre : « Nous devons souligner que l’arrivée d’une nouvelle ère ne doit pas être perçue comme une raison pour renoncer à l’achat d’actifs financiers, car la nouvelle époque apportera des interventions majeures (des autorités monétaires) et la liquidité ». Eh ! Pas question de perdre des clients, là !

Mais si l’époque de mondialisation antérieure s’associait à une hausse globale record des prix des actifs, l’ère de désordre menace les estimations globales actuelles, notamment sur le plan réel, avertit la banque.

Notez qu’il y ait désordre ou non, ça toujours été le cas, me semble-t-il…

 

En réalité, le rapport de la banque surligne huit thèmes centraux qui deviendront fondamentaux à l’ère des désordres.

 

« – La détérioration des relations entre les États-Unis et la Chine au fur et à mesure de l’augmentation du poids économique de Pékin. »

Je veux bien, mais ça existe depuis au moins 4 ans avec « l’ère McDo-Trompe ».

Rien de nouveau.

Mais ils en disent finement que « la Chine pourrait dépasser les États-Unis en termes de PIB nominal d’ici la fin de la décennie. À mesure de la réduction de l’écart entre les économies, les craintes se renforceront concernant ce qu’on appelle le piège de Thucydide (un terme qui désigne le risque de conflit armé entre deux puissances concurrentes quand l’une rattrape l’autre en matière de puissance économique) ».

À l’appui de la démonstration, la Deutsche Bank note qu’en 500 ans 16 situations de ce genre sont survenues, et dans douze cas cela a entraîné une guerre.

Mais ils tempèrent : « De nos jours, un conflit armé est très improbable, mais au lieu de cela une guerre économique est plus plausible », écrivent les analystes.

 

La confrontation entre les États-Unis et la Chine, qui prendra de l’ampleur indépendamment de l’issue de la présidentielle américaine, rappellera la guerre froide entre l’URSS et les États-Unis.

Le conflit économique se traduira par des taxes supplémentaires, des sanctions, des blocages d’actifs, des interdictions de transfert de technologies.

Cela conduira forcément à la création de blocs de pays – l’un avec la Chine en tête, et l’autre avec les États-Unis (j’y reviendrai probablement…).

Les pays de l’Asie du Sud-Est entreront sur l’orbite de la Chine, mais le Japon, la Corée du Sud et l’Australie se retrouveront certainement dans le camp américain. La Chine, la Russie, l’UE et la Turquie se disputeront l’influence au Moyen-Orient et en Afrique.

Admettons : Ce n’est que la conséquence des « efforts » déjà en présence…

 

« – Un moment de vérité pour l’Europe : la pandémie de Covid-19 a apporté une nouvelle impulsion aux processus d’intégration, mais il est probable que l’Europe demeure en état de stagnation économique avec une perspective de fragmentation politique ; »

Stagnation économique, vraiment ?

On verra bien, même si les signaux balancés par le « hard-Brexit » restent anxiogènes pour l’économie européenne, mais l’UE s’en remettra.

Fragmentation politique, ah bon ?

Je trouve au contraire que s’il y a des divergences entre membres et qu’elles peuvent s’étaler dans la presse et le « cerveau des analystes », jusque-là tout le monde les a justement surmontées.

C’est plutôt un signe de cohérence du message Européen dans son ensemble…

 

« – La hausse des dettes et la propagation de la politique de « monnaie hélicoptère » à titre de mainstream monétaire ; »

Jamais contents les banquiers !

Quand ils n’ont plus de sous dans la caisse, ils pleurent misère.

Il faut dire que c’est leur sang.

Quand on les met sous perfusion, ils pétochent !

Fabuleux…

 

Mais ils argumentent : « Le problème des grandes dettes s’aggrave en Europe. Sur fond de dettes grandissantes les taux d’intérêt mondiaux sont acceptables seulement grâce aux interventions de banques centrales, qui déforment le libre marché. » Je ne disais pas autre chose il y a encore peu, comme d’une évidence.

« À terme, nous assisterons à un nombre encore plus grand de crises, à plus de désordre et à une plus grande émission d’argent par les banques centrales », écrit la Deutsche Bank.

Le passage à la politique de « monnaie hélicoptère » implique une injection de liquidité non pas dans le secteur financier, mais dans la grande économie (par exemple, les ménages ou le secteur réel), ce qui devrait accélérer l’inflation.

Les Anglais y sont : C’est la BoE qui fait les échéances sociales du gouvernement de BoJo…

 

Du coup « – Une éventuelle hausse de l’inflation suite à l’expansion monétaire et fiscale ; »

Ce n’est qu’une éventualité : L’inflation a disparu des radars au grand dam des banquiers centraux qui comptaient bien éteindre les dettes passées par ce mécanisme de « grignotage » inflationniste.

Loupé : Il faudra inventer autre chose et ils le feront.

 

« – Le renforcement de l’inégalité économique au début de l’époque post-Covid, mais ensuite – le renversement de cette tendance : les États commenceront à taxer davantage les riches ; »

Mais non, mais non : Des riches (et premiers de cordées), il y en a si peu que ça n’aura aucun effet sur les finances publiques.

La preuve, le remplacement de l’ISF par l’IFI n’a eu qu’un impact anecdotique sur le Trésor Gauloisien !

En revanche, c’est vrai que le creusement des inégalités reste plus que probable. Mais ça a toujours été le cas : Tout est prétexte à les rendre insoutenables et ça n’a jamais disparu pour autant.

C’est comme ça…

 

Sauf qu’ils analysent que dans le monde « post-Conard-virus », l’inégalité économique entre les gens se creusera d’abord, mais ensuite les gouvernements augmenteront probablement les taxes pour les personnes aisées et pour les grandes entreprises (ce que vous retrouverez jusque dans votre assiette au bout du bout : C’est juste un effet d’optique et de circonstances !).

 

L’inégalité est étroitement liée au thème de concurrence entre les générations. Selon la Deutsche Bank, après 2030, le nombre d’électeurs milléniaux et plus jeunes dans les pays du G7 dépassera celui des électeurs nés avant 1980. Cette nouvelle situation « changera les résultats des élections politiques et, en conséquence, la politique ». Par exemple, les électeurs plus jeunes ont majoritairement voté contre « McDo-Trompe » (ce qu’on va vérifier en novembre) et contre le Brexit en 2016, mais leur poids n’a pas suffi pour changer le résultat du vote.

 

« – Le durcissement de la concurrence entre les générations : les milléniaux et les gens plus jeunes d’ici 2030 rattraperont de par le nombre les générations plus âgées, ce qui leur permettra de déterminer les résultats des élections démocratiques ; » on vient de le dire…

Fabuleux : Les meks découvrent le fil à couper le beurre, à ce que je constate !

Et franchement, je ne vois pas en quoi la montée en puissance des jeunes générations seraient « plus démocratiques » : Les générations déclinantes ont aussi été jeunes avant eux. Et se heurtaient de la même façon à leurs aïeux sans pour autant avoir été « moins démocratique ».

C’est dans l’ordre des choses et non pas dans le « désordre des choses »…

 

Les jeunes générations sont effectivement davantage préoccupées par les changements climatiques. Les auteurs du rapport pensent que d’ici dix ans dans le monde sera instaurée une taxe carbone.

La Commission européenne en parle actuellement : Les importateurs européens d’acier, d’aluminium et d’autres produits à grande empreinte carbone seraient contraints d’acheter des « points carbone » de facto, un équivalent de taxes d’importation.

C’est une évidence, sauf que c’est le consommateur final qui payera la doudoune, comme toujours, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus.

 

D’où « – la hausse de la préoccupation mondiale par les problèmes climatiques ; »

C’est un faux nez qui se focalise uniquement sur les émissions de CO2, gaz à effet de serre qui recouvrerait d’un couvercle néfaste la haute atmosphère en élevant les températures au sol alors que, plus lourd que l’air ambiant, il plonge sur la surface de tout le globe et font verdir nos forêts.

À mon époque, on nous faisait hurler de terreur sur les « pluies acides » qui détruisaient les forêts : À chacun ses lubies !

Question de mode…

 

Je le dis et le redis, la décarbonation forcée des activités n’est en réalité qu’une anticipation de l’arrivée proche du « pic du pétrole » et le tarissement des ressources « non renouvelables ».

Quoique même le pétrole semble vouloir se renouveler à travers un mécanisme qu’on ne comprend pas encore, car on le découvre seulement.

Bref c’est un plan sur plusieurs générations et le GIEC aura été prix Nobel de la paix pour avoir trouvé l’astuce « politiquement correcte » telle que même les majors pétroliers insistent pour nous assurer que le pic vient d’être dépassé.

Mais, chose curieuse, en moins d’une génération, c’est le pic de la demande et non pas de la production qui est en avance sur le calendrier !

Ce qui change tout…

Et notamment sur les « désordres » provoqués par les cours erratiques des cours du baril soumis à des décisions politiques parfois difficiles et contre-productives, le seul « désordre » qui reste à craindre sur ces marchés mais qui au fil du temps n’a aucun impact – et en aura de moins en moins – sur l’activité de la planète dans son ensemble…

Le « Conard-virus » nous en aura administré la démonstration avec les cours (et la production) qui se seront effondrés en quelques jours de confinement.

 

« – Une nouvelle révolution technologique. »

Oui, et il y en aura plein !

Personnellement j’ai vécu celle de l’informatique et d’Internet. Dans les années 70, HP invente pour un client japonais une puce à réécriture de codage. Le client a fait faillite et HP rachète in extremis le brevet. On a eu les premières calculettes électriques (quatre opérations) puis les PC dans les années 80 et Internet dans les années 90.

20 ans pour émerger et encore 20 pour devenir hégémonique.

20 ans plus tard, c’est devenu indispensable et l’IA émerge petit-à-petit, balayant d’un revers de main des métiers toujours plus inattendus…

Quand je pense qu’un de mes grands-pères était capable d’additionner des pages et des pages de colonnes de chiffres toute une journée sans se tromper, j’avoue qu’Excel aura remisé les calculettes à bande aux étagères des étrangetés antédiluviennes alors qu’on ne pouvait pas s’en passer quand il s’agissait de bâtir un bilan comptable au début de ma carrière.

Entre-temps le téléphone filaire aura été dépassé, le Minitel également…

 

De fait, les estimations actuelles exorbitantes du prix des compagnies technologiques soit seront justifiées, ce qui conduira à des percées technologiques, soit signifieront la répétition de la « bulle internet » qui a éclaté en 2000.

Au choix. Mais les « robots » veillent.

Quoi qu’il en soit, la course technologique entre les grandes puissances semble inévitable.

Même si les États-Unis restent le numéro 1 technologique mondial, la Chine les rattrape en termes de dépenses pour les recherches et les élaborations sur la parité du pouvoir d’achat.

« Les États-Unis et la Chine continueront certainement d’instaurer des normes technologiques concurrentes », conclut la Deutsche Bank et on en revient aux prochaines « guerres froides » qui façonnent « le désordre ».

 

Bref, c’est un grand exercice d’enfoncement de « portes ouvertes » mais ça a le mérite d’exister : Au moins, ce n’est plus à faire et ça confirme tout haut ce que tout le monde devrait penser tout bas.

Ceci dit, pour des analystes, il est assez iconoclaste de décrire ce que pourrait être l’avenir sans se rendre compte qu’ils « marchent dans la merde » pour, avec d’autres, participer à « blanchir » par milliers de milliards (deux d’après ce que j’ai pu lire, moâ qui ne sais pas lire pour être un enfant de « ékole-pue-blique ») de l’argent sale des tous les trafics planétaires.

Finalement derrière la « Deutsche Qualität® », les Teutons ont leurs propres tricheurs.

 

D’abord ils trichent avec les tests d’émission de leurs voitures diesel. Ils payent et la filière est définitivement détruite partout dans le monde (ça va venir).

Quand même dommage, puisque « Simca-1000-Pigeot » avaient inventé quantité de filtres pour ne pas polluer au diesel, puisque c’est un moteur qui du point de vue thermique a une excellente rentabilité.

Et puis c’est plus solide qu’un véhicule à octane qui doit tourner plus vite pour délivrer une même puissance mécanique.

Dommage pour l’humanité, parce que ça pollue plus et ça fait du bruit.

Mais ça fait avancer le commerce : La moitié de la flotte roulante en « Gauloisie-routière » est à remplacer…

 

Là, les analystes n’ont pas analysé que leur employeur a pu tricher et ils devront payer le ministère de la justice « Ricain » comme la BNP-Suez et d’autres avent eux (la « CommerzBank » par exemple).

D’ici qu’ils se recasent chez les chinois, il n’y a pas loin…

Mais ce n’est pas comme ça que ça va se passer : La BCE et Berlin ne peuvent pas laisser tomber une institution vieille de 150 ans. Les grecs, les italiens, le portugais, les espagnols ont survécu à pire.

Même la « Générale » chez nous après l’affaire Kerviel, qui continue à présenter des faux bilans certifiés conformes « sincères & véritables » par ses commissaires aux comptes : Je sais, je reçois toujours des frais de tenue de compte pour un compte clos il y a bien une bonne quinzaine d’années.

C’est bon pour le « produit net bancaire »… mais c’est agaçant.

 

Et c’est vous dire combien ils peuvent tous me faire rire. L’avenir n’est pas écrit : Il sera seulement comme nous le ferons collectivement.

 

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