Des élections partielles… sans importance et pourtant.
Ce sont les dernières avant les prochaines : D’abord les
sénatoriales, puis l’année prochaine les territoriales en mars et les
régionales en décembre.
Après, on sera en pleine campagne présidentielle et de clore l’année 2022 en
juin avec les législatives…
Et il va s’en passer des choses dans l’intervalle !
Déjà le baron des Ch’tis se pose en recours à « droâte » (il te
nous a déjà fait un « essai-répétition générale » cet été à
Alzipratu, en Balagne), « Sœur-Âne » la parigote qui te nous pose ses
jalons (moâ, j’aimerai bien qu’elle réussisse : Une façon de raccourcir
son mandat à la tête de la Kapitale en s’en débarrassant… vous verriez tout le
plaisir que procure une hispanique-importée) qui est vent debout face à ses
« écololos » et « Mes-Luches »…
Et « Jupiter » qui se voit déjà comme ultime barrage contre
« Marinella-tchi-tchi » en draguant tous azimuts et que tous la
ramènent pour mieux le conseiller… même « Menuet-valse » qui va finir
par lui lécher les pompes… si ce n’est autre chose !
Et pourtant…
Le vainqueur, pour l’heure, de ses législatives partielles, ça reste
l’abstention. Et de loin !
75 %, « élue » au premier tour… dans les 6 circonscriptions
orphelines.
Euh… Ça sert à quoi d’aller voter ?
(Il faudra envisager de réformer la constitution sur ce point-là, me
semble-t-il…)
Le scrutin concernait la 1ère circonscription du Haut-Rhin, la
5ème de Seine-Maritime, la 3ème de Maine-et-Loire, la 1ère
de la Réunion, la 9ème du Val-de-Marne et la 11ème des
Yvelines et aucun des candidats « Marcheurs même en rêve » n’a
pu se qualifier…
Fastueux : La « magie » aurait-elle disparu ?
Ils étaient tout de même cinquante-huit en lice. Désormais une douzaine
pour six postes dont le mandat sera inférieur à deux années : Il en faut
de l’ambition pour si peu !
Ces partielles sont le résultat d’un jeu de chaises musicales qui a suivi
les élections municipales perturbées par l’épidémie de Covid-19 en 2020. Au
terme de ce scrutin, cinq parlementaires – quatre hommes et une femme – ont
quitté l'hémicycle de l’Assemblée nationale, préférant le mandat de maire tout
juste décroché ou retrouvé après un intermède épuisant à jouer les « bons
soldats » au palais Bourbon.
La sixième députée concernée, Nadia Hai (de La République en marche même
pas en rêve), a été appelée dans le gouvernement de « Casse-Tête » et
personne dans la majorité présidentielle ne souhaitait que son suppléant la
remplace sur les bancs de l’Assemblée, les chiens…
Car on aurait pu imaginer, en bonne logique, que nos cinq premiers
parlementaires élus maire allaient eux-mêmes être remplacés par leur suppléant :
C’est ce qui est prévu par les institutions.
Mais pas du tout il se trouve que quatre d'entre eux – trois hommes et une
femme – avaient également été élus maire puisqu’ils s’étaient présentés aux
municipales. La cinquième suppléante concernée, elle, est entrée au
gouvernement et par conséquent, elle n'avait plus personne pour la remplacer
dans l’hémicycle. Elle a donc donné sa démission de son mandat de députée,
comme ses quatre autres collègues suppléants et éphémères parlementaires.
À quoi servent les institutions au juste ?
Ça c’est le « monde d’après »…
En réalité, attaquée de toutes parts, la majorité présidentielle, qui
traverse une passe difficile à l’Assemblée depuis plusieurs mois (ils étaient 310
en juin 2017 et par un prompt effondrement ils ne sont plus que 271 [dont des apparentés]
en septembre 2020 avec, en plus, la constitution d’un groupe dissident qui lui
est hostile).
Reste un suppléant « démissionné » par la titulaire dans les
Yvelines, Moussa Ouarouss mis en examen, en août 2019, pour « importation,
transport, détention et cession de produits stupéfiants en bande organisée »
et « association de malfaiteurs » et placé sous contrôle judiciaire :
Ça la foutait mal…
Comme quoi n’importe voyou peut faire partie des « marcheurs même pas
en rêve »…
Tous, au juste ?
Non, les autres sont des retourneurs de vestes totalement opportunistes.
Peut-être même « ma copine » (qui est enfin devenue « dissidente »
jusqu’en 2022).
L’affaire avait été révélée par le journal L’Union de Reims, où l’intéressé
est chef d'entreprise. Tout en admettant qu’il connaît une des personnes
arrêtées en même temps que lui – elles sont toutes connues des services de
police pour des trafics –, il clame qu’il est innocent.
Mais malgré la présomption d’innocence, son arrivée à l’Assemblée n’aurait
pas été du meilleur effet pour les « Jupitériens » pus-sucre (ça
existe ?), on l’imagine.
Moâ je veux bien, mais qu’on réalise qu’une bonne moitié vient du « monde
d’avant », l’autre aura été tiré au hasard par un comité ad hoc dont
« Beau-raie-l’eau »
et quelques autres qui n’ont de politique que leurs soirées en night-club LGBT et
leurs patrons successifs ont tous des casseroles au kul.
Là belle équipe, quoi…
Aux élections générales de 2017, « Nadia Haï », « bébé-Jupiter »
pour être née, cadre bancaire et devenue nouvelle venue en politique, avait été
élue au second tour avec 52,96 % des suffrages face au représentant LRD
alors que la circonscription était détenue par « Deux-Noix-Âme-Mont ».
Un exemple parmi tant d’autres…
Le candidat du « P.Soce » à la présidentielle, éliminé au
premier tour, avait été devancé d’un demi-point par le candidat de droâte. Pour
cette partielle, douze prétendants sont en piste, contre treize en 2017 :
Circonscription perdue avant même le dépouillement.
Autre partielle liée à une entrée au gouvernement, celle de la 1ère
circonscription du Haut-Rhin. Le nouveau maire de Colmar a donné sa démission
de son mandat de député le 28 juillet. Or, sa suppléante (membre de LRD
jusqu’en 2019) a été nommée ministre déléguée chargée de l’Insertion trois
semaines auparavant, le 6 juillet. Elle donne donc sa démission de l’Assemblée
nationale dans la foulée du titulaire.
Et ils sont huit hommes à se disputer sa succession dans cette
circonscription bien ancrée à droâte.
Toujours à droâte, la 3ème circonscription du Maine-et-Loire
offre une partielle après les démissions successives du titulaire et de la
suppléante pour cause de cumul des mandats. Les deux ayant préféré leur mandat
local au mandat national, le siège se trouve ainsi vacant.
Devenant maire de Beaufort-en-Anjou, le LRD a laissé sa place de
député à sa suppléante qui elle-même a privilégié son mandat de maire de la
commune de Jarzé Villages où elle avait été réélue.
On ne dira jamais assez le désastre de cette loi sur le renouvellement des
« générations de politiques » : Dès que les nouveaux venus
réussissent, ils sont aspirés par leurs ambitions et ne vont pas au bout de
leur mandat pour accéder à des fonctions plus « prestigieuses ».
C’est tout de même dommage puisqu’on recherchait l’effet inverse avec
cette fameuse loi sur le non-cumul.
En bref, si les écololos tirent leur épingle du jeu en se qualifiant dans
3 des 6 circonscriptions pour le second tour, les « Jupitériens » ont
perdu leur seul siège en jeu, celui de la « sinistre déléguée à la Ville »
qui a échoué à se qualifier au second tour lors de ces élections législatives…
Aucun, nada, ensemble vide : Ce qui promet pour la suite…
Une nouvelle déroute pour « La République en Marche même pas en
rêve ».
Quant aux écololos, déjà galvanisés par la vague verte des municipales, la
soirée a été plus heureuse, avec, on vient de le dire, trois candidats
qualifiés pour le second tour, mais pas forcément en tête.
Dans le Val-de-Marne, la candidate « Verdoyante » affrontera au
second tour la candidate de la gôche soutenue par le « P.Soce » et
Générations, arrivée en tête avec 33,7 %.
Dans le Maine-et-Loire, c’est sans surprise la candidate LRD qui
arrive en tête avec 25 % des suffrages, devançant la candidate écolologiste
d’union de la gôche (22,8 %), sur fond de très faible participation (17,8 % des
inscrits).
À Colmar et Neuf-Brisach, une circonscription traditionnellement ancrée à
droâte, la participation atteint seulement 20,31 % : Un record !
L’ancien premier adjoint, ressort largement en tête de ce premier tour
avec 45,39 % des voix.
Dans la 5ème circonscription de Seine-Maritime, c’est le
candidat « soce » qui arrive largement en tête avec près de 40 % des
suffrages, lors d’un premier tour marqué par 82,29 % d’abstention.
Bref, les dés sont jetés et ils roulent jusqu’à la semaine prochaine.
Quelles leçons en tirer ?
Bien évidemment que ces scrutins partiels ne veulent absolument rien dire
pour la suite.
D’autant que la crise du « Conard-virus » n’aura pas donné
forcément envie de s’impliquer dans des isoloirs désertés.
Et puis il faisait beau et c’était l’arrivée du tour de Gauloisie :
Là encore, aucun intérêt (pendant que moâ je passais ma journée à trier les
affaires de ma mère qui concernent trois-quarts de siècle de sa vie :
Terrible pour le moral. Elle conservait tout !).
Pour ma part, j’en conclue que ce scrutin ne sert à rien (et qu’il faut
jeter ce qui n’est plus d’actualité…)
Si (il y a des pièces intéressantes et restées inconnues chez ma Môman),
il faut des députés pour finir la législature.
Mais dans quel état ?
Un état de dégradation avancée : Ça ne sent pas encore le faisandé,
mais ça ne saurait tarder.
Parti dans l’élan triomphal, sauf à renouveler l’allure (handicapée par la
crise sanitaire que « Monsieur déconfinement » devenu « Premier
sinistre » ne saura pas contenir), la voie royale, impériale qu’a choisi
« Jupiter » (qui consiste à dépenser à tout va de l’argent qu’on n’a
pas) ne saura probablement suffisant pas éviter la crise sociale qui se
profile.
Non pas que les manifestations de « Gilets-jaunes » ou les
« grèves générales » servies par des syndicats tous très affaiblis
puissent ébranler quoique ce soit, mais parce que la grogne et l’inquiétude
gagnent du terrain avec l’annonce des premiers plans sociaux : Les
« politiques » sont et restent nus et désarmés, partout chez eux,
face aux intempéries économiques, nationales, européennes, mondiales.
Ils ne servent finalement à rien et ça vous saute à la tronche.
Si, à faire la Une des manchettes et des JT.
À aussi faire caguer le « « bon peuple » avec des leurres
de politique-politicienne.
Il faudrait changer de braquet, voire de vélo, mais ils n’ont aucune
imagination pour l’envisager.
Ça devient pourtant un impératif…
C’est probablement une explication (comme une autre) à ces records
d’abstention.
Car le monde avance : Les forts écrasent toujours plus les faibles,
on parle même de vous faire payer les routes nationales, c’est dire l’état de
déliquescence de l’État-nounou…
Mais les sucettes au miel sont distribuées à volonté (foot, vélo, les 24
heures du Mans, Roland-Garros, etc. « Du pain et des jeux ») pour
vous aveugler et vous calmer à devoir transpirer sous votre masque
anti-postillon…
(Le mien est détrempé en fin de matinée… Heureusement, je fume la
pipe : Je peux comme ça « m’aérer » le visage et le poumon…)
C’est tout ce qu’on vous propose alors que demain votre problème sera de
faire bouillir la marmite avec des quignons de pain rassis : Il y aura
toujours plus de jeux, mais pas forcément du pai pour tout le monde…
Mais comment peut-on ainsi espérer être « élu » en affamant
l’électeur ?
C’est l’équation qu’aura à résoudre « Jupiter » dans les
prochains mois.
Je ne suis pas d’un naturel pessimiste – aussi attends-je les prochains
scrutins à valeur nationale – mais il me semble que même un bourricot sera
capable d’en faire autant : On a déjà bien eu un « canasson-boiteux »
(« Tagada-à-la-fraise-des-bois ») et ça fonctionnait au moins aussi
mal dans une période de guerre contre le terrorisme.
Celui-là et « Bling-bling » se voient d’ailleurs bien rempiler :
Une catastrophe. Ils devraient faire comme « Mythe-errant » et
disparaître, toute honte bue.
En bref, lundi midi (moment de rédaction de ce post) c’est vous dire que
je ne suis pas vraiment optimiste non plus, pendant que le pays se bat à l’aveugle
et en ordre dispersé contre un « Conard-virus » qui ne résiste même
pas à un peu de savon et d’eau !
Quelle époque…
C’est terrible, finalement : Comment va-t-on faire pour faire face à
tous les défis qui vont nous tomber dessus ?
Ils sont pourtant clairement identifiés et on nous présente que des cautères
à mettre sur votre jambe de bois, des solutions du « monde d’avant » dont
on sait qu’elles ne fonctionnent pas.
Malheureux gauloisiens : Je comprends les d’jeuns qui font la fête
avant d’en mourir. La vie est si courte…
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