Les parigots vont regretter le confinement…
J’étais sur le départ (ou déjà parti) quand le pote de
« Gaby-Mamétzeff » (le pédophile adulé de la
« gôche-caviar » et autres pervers pour qui ce n’était que de l’art,
rien de plus), à savoir « Gi-rare », le DG (ou équivalent) de
Yves-Saint-Laurent, Bergé-&-Co de chez LMVH, a jeté l’éponge d’avoir
confondu les genres entre pognon des parigots et celui de son patron à
gueuletonner avec « Gaby »…
Franchement, de prime abord, je n’en ai rien à cirer des détournements
d’actifs sociaux ou de prises illégales d’intérêt : Ils ne sont pas très
nombreux à rester honnêtes avec du « pognon pas à eux », ce n’est
jamais qu’une confirmation de plus, même avec celui des
autres pôvres-kouillons qui triment toute une vie pour leur payer leur
« largesses d’esprit ».
Entre-temps, je suis tombé sur « Le consentement » de la belle Vanessa
Springora dans un aéroport quelconque : Je l’ai lu d’une traite, sidéré,
abasourdi (moâ qui ne sais pas lire pour avoir été à l’ékole pue-plique).
Et j’en suis sorti estomaqué en me disant qu’on devrait toujours se
méfier, avant même le premier mot échangé, de toutes les « têtes à
claques » !
« Gi-rare » en fait partie, donc je ne vais pas pleurer comme le
fait « Sœur-Âne » (la kon !)
Constatons seulement que du coup, à peine réélue et pour compenser, elle a
mis « le turbo » sur la transformation de Paris : « Ce
mandat sera celui de la végétalisation de Paris », a-t-elle annoncé
dans le Parisien cet été, après une campagne axée sur l’écologie, et une
alliance avec les Verts dans l’entre-deux tours qui l’auront bien entubée (par
tous les orifices) avec l’affaire de son adjoint à la « cul-culture »
ci-dessus démissionné…
Tant pis, hein, c’est comme ça quand on ne sait pas s’entourer : Je
l’avais prévenue il y a bien des années.
De quoi en rire, finalement : Il vaut mieux ça que d’en pleurer.
« On va agir très vite. Le Paris de demain sera radicalement
différent du Paris d’aujourd’hui », confirme son adjoint aux
transports, le « verdoyant » « David-Bralliard ».
Et voilà qu’après deux mois caniculaires, la mairesse veut prioriser les « îlots
de fraîcheur » et remettre de la nature en ville (même si désormais il
fait plutôt froid, approche de l’hiver oblige) : Faire entrer les vertes
campagnes et les forêts dans l’univers minéral d’une ville, c’est sportif et
là encore d’un comique pétulant !
Ils envisagent ainsi la création de trois nouveaux parcs, des rues
végétalisées, la plantation de plus de 70.000 arbres… pas encore sortis de
terre : Qui va-t-on déforester ?
Peut-être même qu’on fera pousser du lierre ou de la vigne-vierge sur les
façades des immeubles classés : C’est bon pour les araignées !
Symbole de la révolution qui se déclenche : La place de l’Hôtel de Ville
doit devenir, avec la place de l’Opéra, les abords des gares de Lyon et
Austerlitz, et les berges de Seine, l’une de ces « forêts urbaines »
à la gloire de « Paris-sur-Seine » et de « Sœur-Âne ».
Tant pis pour l’harmonie minérale du travail des hommes depuis plusieurs générations :
Quand on a décidé de détester, c’est comme une religion de sectaires.
« Mais il y en aura plus encore en fin de mandature »,
ajoute-t-on au cabinet de « Chri-chri-Nage-dove-ski », adjoint à la
végétalisation de Paris, lui que je me suis tamponné à « la
petite-enfance » du temps de « De-la-Nuée ».
Sérieux le mek : Il était prof’ d’économie publique dans un lycée
pourri de banlieue. Il aura peut-être évolué et appris à compter entre-temps,
mais ce n’est pas certain.
Puisque le budget de la Ville est d’ailleurs en cours de négociation, la
mairesse veut mettre 1 milliard d’euros sur la table au titre de « l’embellissement
et la végétalisation » de la capitale alors qu’elle n’est pas capable
d’entretenir correctement ce qui existe déjà et de nettoyer les trottoirs a
minima.
D’autant que la crise du « Conard-virus » aura amputé ledit
budget de plusieurs centaines de millions d’euros de recettes putatives :
Un détail à ses yeux.
« Sœur-Âne » doit répondre au double cap qu’elle s’est fixée
pour son deuxième mandat : Verdir Paris, et boucler ses vastes chantiers
d’urbanisme avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de 2024.
Après, il n’y aura plus qu’à y mettre des HLM… de votants « soces »
(la technique du « cousin Jean » [Tiberi] qu’on foudroyait pour « clientélisme » :
Je constate que rien ne change sur ce plan-là à « Paris-sur-la-Seine »…).
Bref, ça ne va pas être facile…
Rénovation du Grand Palais, construction du Grand Palais Éphémère sur le
Champs de Mars, aménagement d’arbres sur les Champs-Élysées et le périphérique (qui
attend sa piétonisation promise), toilettage d’une dizaine de places,
déploiement de pistes cyclables protégées, pérennisation des 50 km de « corona-pistes »…
qui devaient rester « provisoires » !
L’effet cliquet : Chez nous, le provisoire est appelé à durer en
toutes circonstances, c’est une spécificité « Gauloisienne » reconnue
dans le monde entier (qui nous admire et nous envie…)
Vous savez, ces couloirs réservés aux suicidaires qui se promènent sous
les pluies hivernales juchés sur leur vélo sans masque ni même le moindre
casque.
« Ma nichée » en a fait l’expérience, une fois, malgré l’interdiction
de principe : Direct aux urgences ! Terminés les parcours en vélo ou
trottinette.
Que j’ai quand même été surpris en rentrant dans « ma ville »
par l’avenue du Général Leclerc : L’autoroute déboule directement à trois
voies sur les maréchaux, bloquée par le tramway (trois rotations de feux rouges
au lieu de deux) et devant s’enfiler sur l’avenue 2 fois une voie : Péage
de Fleury-en-Bière à la porte d’Orléans (environ 50 km), 45 minutes. Porte
d’Orléans-Denfert Rochereau, 2,1 km, 45 minutes…
Je peux dire que j’ai pollué tout autant, mais c’était plus dense sur
la seconde partie du parcours !
Il y a deux voies de bus, deux voies partagées (avec les motos et cyclomoteurs)
pour les véhicules motorisés et deux voies pour les vélos. Et comme on pense
« solide » à leur confort et sécurité, la voie des bus est décalée
des trottoirs, obligeant « l’usager » piétinant à traverser les deux
voies-vélos : Il faut bien calculer son coup pour ne pas se faire
renverser ou seulement houspiller…
Bref, respecter le calendrier – ultraserré dans un contexte d’épidémie et
de menace planante de reconfinement – ça s’annonce particulièrement hasardeux.
Déjà, la crise du « Conard-virus » aura mis de gros chantiers à
l’arrêt, comme la rénovation du musée Carnavalet, ou en Île-de-France, la
construction de tronçons des lignes 15 et 16 du métro (qui ne seront pas prêtes
pour les Jeux, contrairement aux promesses initiales).
Rappelons que le premier sextennat de « Sœur-Âne » s’était
illustré par une gestion calamiteuse de la petite dizaine de milliers
d’entreprises travaillant sur l’espace public : Chantiers laissés à l’abandon,
lenteurs sur les projets phare comme la Maison de la Radio, la Bibliothèque
nationale de France, la Gare Montparnasse ou le Théâtre de la Ville, retard sur
les transports comme le Grand Paris Express et le prolongement de lignes de
métro 4, 11, 12 et 14, du RER E, de la ligne 3 du tramway…
Elle s’était brillamment défaussée : C’est pas moâ, c’est
l’autre ! « La Ville ne gère que 7 % des travaux à Paris »,
avait tenté de désamorcer la mairesse durant sa campagne.
Les 93 % restants étant le fruit de chantiers à caractère privé
(ravalements de façade obligatoires décidés sur injonction de la Mairie ou
constructions d’immeuble également autorisées par la mairie) ou, il est vrai, les
opérateurs de réseaux de chauffage, gaz, électricité ou transports.
Reste que « Sœur-Âne » a pris acte de la colère des Parisiens en
nommant un « adjoint aux chantiers » supposé gérer la pagaille.
On a bien depuis peu des sous-préfets à la relance et même un haut-commissaire
général au plan…
Alors pourquoi pas, puisque c’est vous qui payez et que vous si généreux
de nature !
Notez également que d’autres projets restent en suspens, comme la Tour
Triangle, gratte-ciel de 180 mètres de haut à la porte de Versailles (15ème
arrondissement), dont les travaux doivent commencer fin 2020, après plus de
douze ans de polémiques.
Pareil pour la Gare du Nord, théâtre d’un bras de fer entre la Ville et l’État,
dans la première semaine qui a suivi la réélection de la maire, début juillet.
Les « hidalgistes » se sont opposés à ce projet de 142.000 m² et
ses galeries commerciales prévues dans la gare…
Alors que le préfet d’Ile-de-France vient d’en délivrer le permis de
construire, contesté devant les tribunaux administratifs !
« Le gouvernement vient de s’inventer un Notre-Dame-des-Landes en
plein Paris », avait aussitôt réagi le premier adjoint à la mairesse.
Et c’est sans compter le bordel de la réhabilitation de
« Notre-drame-de-Paris ». Un chanter qui est l’affaire de l’État…
Et sa future zone commerciale dédiée exclusivement aux touristes en l’Île
de la cité, sur l’emplacement de l’ex-palais de Justice, le tribunal de
commerce et de la Sainte-Chapelle.
Tout cela va être charmant.
Dans le même temps (c’est à la mode le « en même temps »), le
Paris de « Sœur-Âne » se dote d’ouvrages majestueux, comme la
Samaritaine, attendue depuis une quinzaine d’années, la Bourse du Commerce de
Paris, nouveau musée qui accueillera les collections d’art de François Pinault,
ou l'hôtel de la Marine, sur la place de la Concorde.
De quoi redorer le blason d’une ville abîmée par les dernières grèves et
les manifestations des « Gilets-jaunes » ?
Pas bien certain, bien au contraire.
Je vous parie d’ailleurs qu’ils vont revenir peu ou prou mettre la
pagaille, tous ces gueux étonnés qu’on puissent claquer autant de fric en
frivolités alors qu’ils vont refaire les « fins de mois dès le 5 du mois
en cours »…
N’oublions pas que dans son premier mandat, elle n’a pas vraiment réussi à
virer les rats qui pullulent, ni réduit la pollution. En revanche les
embouteillages jusque sur le périphérique et dans la plupart de « mes
raccourcis » de « petites-rues » ont réussi à faire reculer la
fréquentation des commerces, grands et petits.
Et qu’elle a réussi à doubler l’endettement de la ville, mais à réduire
l’offre de nuitées.
Pour la gestion des JO, on va pouvoir la voir à l’œuvre, mais vu son
passif, soyez sûr que les parigots vont en caguer un long moment.
Tout ça pour la gloire de se retrouver dans la loge présidentielle des
cérémonies d’ouverture et de clôture avec des têtes couronnées et/ou
présidentielles à accueillir dignement devant 20 millions de spectateurs.
Pas sûr que ce soit suffisant : Quand elle a accueilli sa très
gracieuse majesté britannique sous la pluie, elle avait son porte-flingue qui l’abritait
avec un parapluie, pendant que la souveraine restait impassible sous la bruine,
sans protection particulière… Un cliché qui a fait le tour du monde pour
admirer « la classe » innée de « Sœur-Âne »
Et il n’y avait pas de mesure de « distanciation sociale », à
l’époque…
Bref, 4 ans à en baver et des milliards qui vont s’évaporer.
Pas pour tout le monde, soyez-en sûrs.
Une période de calamités à venir : Ça me fait frémir…
Au moins, au temps du confinement, les rues étaient désertes, on dépensait
un minimum, on n’avait pas de bruit, pas de pollution et on se signait des
autorisations de sorties en veux-tu en voilà.
Ça avait quand même une autre gueule…
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