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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 27 février 2020

Sécurité routière : Je m’émerveille !

On a enfin les clés de la réussite.
 
On compatit encore vingt-trois décès de plus sur les routes lque l’an dernier sur la même période de janvier. Et ce malgré la mesure-phare du quinquennat routier consistant à réduire d’autorité la vitesse limite sur les routes secondaires…
Les passages dangereux sont déjà à 70 km/h, voire 50 en agglomération, quand ce n’est pas 30 dans certaines villes comme « Paris-sur-la-plage » ou seulement certaines zones.
D’ailleurs, on ne compte plus les zonages « exclusivement piéton ».
Et malgré cela, essentiellement des jeunes de 18-24 ans ainsi que les conducteurs de scooters, vélo et automobiles, persistent à se tuer sur les routes, alors que la mortalité pour les motos est stable, et que celle des piétons est en baisse.
Résultats à confirmer à l’occasion du prochain trimestre complet et de l’année 2020 en entier, naturellement.
 
Ce qui reste entendu, c’est qu’à l’inverse, en Outre-Mer, la mortalité routière a baissé en janvier 2020, 16 personnes ayant perdu la vie dans des accidents de la route, soit 4 de moins qu’en janvier 2019 alors que les limitations de vitesse ne sont pas forcément les mieux respectées.
Curieux les ultra-marins, tout de même…
Du coup, côté des blessés, une hausse très nette (+ 18,4 %), soit 5.628 personnes, a été enregistrée en janvier 2020.
La mortalité sur les routes de « Gauloisie-métropolitaine » a suivi une tendance haussière entre 2014 et 2018, mais se tasse depuis 2018. Ces chiffres viennent contrarier la tendance, historiquement basse, enregistrée en 2019 sur les routes du pays.
 
Notons que l’année passée a en effet été marquée par un plus bas historique du nombre de morts sur les routes de la métropole. Et ils s’en sont félicités.
Avec 3.239 tués, la Sécurité routière avait comptabilisé pour 2019 neuf morts de moins qu’en 2018 en métropole, soit une très légère baisse de 0,3 %.
Magnifique, n’est-ce pas ?
Et le gouvernement avait imputé mi-janvier cette stagnation annuelle à l’entrée en vigueur en 2018 de l'abaissement à 80 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les routes secondaires.
Normal et de bonne guerre… dogmatique !
 
La mesure, impopulaire auprès des élus de certaines communes et conspuée par les « Gilets jaunes », devrait néanmoins faire l’objet d’assouplissements redoutés, paraît-il. Au cas par cas, un relèvement à 90 km/h sur certaines routes est désormais possible.
Seulement, voilà…
 
À « Paris-sur-la-plage » la mortalité routière aura explosé depuis début janvier !
Vraiment : Toujours à faire les choses « pas comme les autres », les « têtes de veaux ».
Huit personnes sont décédées depuis le début de l’année dans les rues de la capitale, soit cinq de plus que sur la même période en 2019.
Pas de bol.
Pour faire passer la pilule, la préfecture de police y voit surtout une conséquence de la grève des transports !
À-bas ces affreux grévistes même pas concernés par la réforme des retraites qui les mettaient dans la rue !
 
Place d’Italie (XIIIème arrondissement, à deux pas d’un des deux Chinatown de la ville avec Belleville), une opération de contrôle a été menée, notamment sur les cyclistes et les conducteurs de trottinettes électriques, particulièrement touchés par les décès et accidents : Normal puisque leurs chiffres de mortalité sont alarmants depuis début 2020.
« On met un coup de pression car nos statistiques ne sont pas bonnes ». Une quinzaine de policiers enchaînent les contrôles et le coordinateur de la sécurité routière à la préfecture de police de Paris reconnaît des chiffres très alarmants de mortalité routière dans la capitale depuis le début de 2020 pour en justifier.
 
Bé oui, avec huit personnes ayant trouvé la mort dans les rues de Paris entre le 1er janvier et le 19 février, c’est cinq de plus que sur la même période l’an dernier : Beaucoup proportionnellement, même si ça fait si peu en nombre absolu : « On a constaté un décrochage dès le début du mois de décembre : il y a donc un effet grève évident » nous explique-t-on.
Une tendance également constatée dans les trois départements de petite couronne et dans le reste de l’Hexagone.
Les métros ne roulant plus ou très peu, les « Parigots » ont inévitablement cheminé et circulé en surface, s’exposant davantage.
Sur les 8 morts de ce début d'année, on dénombre 5 piétons, 1 cycliste, 1 motard et 1 automobiliste.
(Qu’est-ce qu’il fout là, celui-là ? L’exception qui confirme la règle ?)
 
« À cause des grèves, les Parisiens ont changé leurs comportements et beaucoup se sont mis au vélo ou à la trottinette électrique sans y être forcément préparés » souligne le spécialiste de la sécurité routière.
Avaient-ils un permis de circuler de la sorte, au moins ?
Ou envisage-t-on de leur en imposer un, désormais ?
 
Il faut dire que j’ai vu de mes propres yeux une donzelle se viander gaillardement de la chaussée jusque sur le coin du trottoir rien qu’en m’identifiant baguenaudant tranquillement sur le trottoir, les mains dans mes poches.
Elle était sur une trottinette tout ce qu’il y a de plus ordinaire, électrique cela va de soi, n’allait pas plus vite que ça et tenait sa droâte tout-à-fait-normalement et je n’ai pas fait de mouvement brusque et inattendu, à son passage. Mais elle s’est ouvert l’arcade sourcilière jusque sur mon bas de pantalon de façon inexplicable.
Moâ dont le seul neurone en fonction reste celui du « nerf honteux », je n’ai même pas cherché à la draguer ni à lui proposer un autographe : J’ai fait le 18 et l’ai aidé à s’assoir du le bord du caniveau en éloignant les voitures qui déboulaient…
Deux heures après, on y était encore, voitures de pompier arrivées en premier, et celle des flics un peu plus tard, histoire de prendre ma déposition…
Celle où j’affirme que je n’ai pas compris ce qui s’était passé.
 
J’ai ainsi appris que le 21 janvier dernier, un peu plus loin au croisement du boulevard Raspail et de la rue de Grenelle (VIIème), un autre conducteur de trottinette électrique a ainsi grillé un feu rouge et blessé mortellement une vieille dame qui traversait au passage piéton.
(Bon pour les régimes de retraite, ça…)
Et le brigadier de m’affirmer sans que je ne lui demande rien que les cyclistes depuis la grève, sont plus nombreux, et sont aussi plus particulièrement touchés.
« On a eu quatre tués à vélo l’an dernier, dont deux sur le seul mois de décembre ».
J’ai toujours dit que le vélo, c’est dangereux, surtout dans les descentes et fatiguant dans les montées.
Et puis quand on ne sait pas pédaler, on reste chez soi…
 
Le nombre d’accidents (+ 28 %) et de blessés (+ 33 %) augmente ainsi de façon inquiétante sur le seul premier mois de l’année. Et lorsque l’on se focalise sur la catégorie d’usagers concernés, certaines hausses sont effectivement impressionnantes. Ainsi le nombre de piétons blessés à « Paris-sur-la-plage » en janvier augmente de 41 % (par rapport à l’année précédente) ou quand on ne sait pas marcher, on reste chez soi (avaient-ils leur permis de divaguer ?), les cyclistes blessés de 151 % et les usagers de trottinettes électriques (et gyropodes ou hoverboards) blessés de… 178 %.
 
Du coup, et en réaction, la préfecture de police a décidé d’intensifier ses opérations de contrôle. Une dizaine ont eu lieu depuis début janvier et trois rien qu’en une seule journée. En ciblant notamment les cyclistes et les conducteurs de trottinettes électriques, dont les usagers sont soumis à de nouvelles obligations depuis fin octobre. Ce vendredi matin-là « on a procédé à l’immobilisation de quatre trottinettes qui roulaient à plus de 25 km/h. L’une d’elles était débridée et pouvait atteindre les 64 km/h » rapporte-t-on dans les « milieux autorisés ».
Le même jour un usager de trottinette est verbalisé car il ne roule pas sur la piste cyclable mais au milieu des voitures. Tarif : 35 €.
Un peu plus tard, un jeune homme de 18 ans au guidon d’un VTT est arrêté avec des écouteurs sur les oreilles. Il écopera d’une amende de 90 €.
Avait-il son casque sur son casque ?
 
À la préfecture de police, on espère que ces contrôles, et la fin des grèves, auront un effet sur les statistiques. « On voit un début d’inflexion à la baisse depuis le début du mois de février. Il n’y a pas de fatalité ».
En 2019, le nombre de morts sur la chaussée à « Paris-sur-la-plage », qui était reparti à la hausse l’année précédente, a de nouveau baissé (34 personnes décédées contre 36 en 2018).
Tout ceci ne vous interpelle-t-il pas ?
 
Non ?
Pourtant ça devrait.
Que remarque-t-on à « Paris-sur-la-plage » ?
Bé qu’à force de défoncer les chaussées dans d’invraisemblables chantiers inutiles, la mairie centrale qui claque votre pognon sans compter a réussi la performance de faire augmenter les embouteillages intra-muros de plus de 9 % alors qu’elle reconnaît que le trafic a baissé de près de 20 % sur la mandature !
C’est simple, là où tu roulais autour de 17 km/h en moyenne, on en est à moins de 12 km/h (en comptant le périphérique…)
Premier résultat : La pollution atmosphérique aurait augmenté.
Il y a une corrélation évidente : Moins tu roules, plus tu « patines », plus tu pollues.
Logique puisque tu fais tourner ton moulin plus longtemps pour un même parcours.
Conclusion, en chassant l’automobiliste, en lui pourrissant la vie, non seulement on tue la vie économique de la ville, mais en plus il ne peut pas faire autrement que de polluer.
Fabuleux !
 
Deuxième résultat déconcertant : Une moindre vitesse n’entraine pas une baisse des accidents, morts et blessés, loin de là !
Il n’y a pas de corrélation entre l’un et l’autre.
Au contraire même : Troisième leçon, plus tu empêches les gens de se déplacer (la libre circulation et celle « d’installation » sont des droits constitutionnels…), plus ils trouvent de nouveaux moyens de viander tout de même !
Fabuleux également…
 
Conclusion, il n’y a rien à faire que de ramasser les cadavres et tenter de réparer les blessés, parce que moins de voiture, de gré ou de force (avec ou non des chantiers sur la chaussée ou des grèves des transports publics), c’est plus d’accidents sur les chaussées et trottoirs !
Bref, on déplace le problème, rien de plus.
La seule solution nous viendra de Chine : Les confiner tous chez eux pour cause d’épidémie virulente.
Et tant pis pour la constitution !
Eux-ils savent : Ils étaient tous à vélo dans les années 80. Trente ans plus tard, leurs rues sont désertées et ils se font pourchasser par des drones-flics quand ils sortent pour être mis à l’amende…
 
Franchement, on n’arrête décidément pas le progrès et je m’en réjouis, même si la dernière solution tue l’économie.
Vous, je ne sais pas, mais il est temps que je me tire de cette planète-là…
J’ai franchement dû me tromper d’époque.

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