Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 11 février 2020

Municipales à « Paris-sur-la Seine » (I)

Le problème de l’habitat…
 
Il fallait bien que je m’en préoccupe un peu à un peu plus d’un mois du premier tour du 15 mars…
La « concurrence » est ouverte entre les « sortants » et quelques « ex » et futurs « ténors ».
Et je dois dire qu’au premier abord, c’est surtout le foisonnement de fausses bonnes idées qui s’allonge, notamment autour du logement.
Assez ridicule, mais c’est comme ça quand la démocratie flirte avec la démagogie et le « populisme ».
Petit état des lieux (en trois étapes) d’un des premiers clivages.
 
Je peux en témoigner pour avoir été « expat’ » et ré-impatrié avant terme « post-brexit », trouver chaussure à son pied, avec quelques exigences quant aux commodités environnantes, c’est du sport, croyez-moi.
En plus, j’avais pour exigence d’être à moins d’un quart d’heure de chez ma « Môman-personnelle », qu’il pleuve ou qu’il vente, grève ou pas grève…
Et je me suis retrouvé dans « les beaux-quartiers » rive-gôche à pas de prix.
Ils me font rigoler doucement : 10.000 €/m², c’est juste une moyenne.
Moâ, non seulement j’ai payé nettement plus, mais j’ai constaté qu’il n’y a rien en-dessous de ce « prix moyen » !
Pas bien grave, j’avais les moyens et c’est autant de moins qu’ils n’auront pas et que « ma nichée » retrouvera après mon décès qui approche…
Et puis, j’étais « habitué » aux tarifs londoniens, je n’ai pas été autrement surpris.
 
Et je constate que durant cette campagne municipale en la kapitale, le logement est appelé à devenir un sujet « central » dans la plupart des programmes des candidats. À juste titre d’ailleurs, puisqu’il conditionne la qualité et le niveau de vie des parigots, mais aussi l’attractivité et la compétitivité de la ville et du pays au niveau mondial.
Et comme à chaque élection, les candidats rivalisent de propositions parfois loufoques, notamment quand certaines sont déjà anciennes et se sont montrées parfaitement inefficaces.
En 2020, il faudrait exiger des candidats des propositions réalistes et efficaces, et bannir les fausses bonnes idées : mais je rêve sans doute d’un monde meilleur qui n’existe pas encore.
 
Globalement sur ce point avec 1,3 million de logements et 2,2 millions d’habitants, « Paris-sur-la-plage » compte depuis 1954, de plus en plus de logements (+ 13 %), et de moins en moins d’habitants (– 22 %) !
Parce que ce n’est pas si facile de s’y maintenir…
Étonnant et pourtant, c’est une tendance qui n’évite pas la pénurie, le logement étant, avec les loisirs et contrairement à la nourriture, un domaine où les « Gauloisiens » sont forcés d’investir le plus, toutes catégories confondues.
Et « Paris-sur-la-plage », ça se mérite !
 
On compte un total de 1.374.377 résidences dont 1.140.732 résidences principales, 119.570 résidences secondaires et 114.073 logements vides.
Résultat, la démographie des 2.190.327 personnes y habitant se décompose en 1.140.127 propriétaires directs, 453.918 propriétaires résidents « secondaires », 119.570 vacants ou en travaux, ou encore 604.725 locataires du parc « privé » et 230.285 locataires du parc « public ».
En bref, une ville bourgeoise de « proprios » où le « public » à loyer « modéré » ou aidé ne représente que 10 % de l’ensemble.
Je ne crache pas dessus, j’en ai été au démarrage de ma carrière.
Pas longtemps parce que le « loyer-aidé » que je payais était moins cher que les charges locatives qui grimpaient de 20 % tous les ans. Et là, un locataire n’a aucune prise sur ce qu’il est amené à payer…
C’est comme ça.
J’ai eu l’occasion de devenir propriétaire à 23 kF/m² (il y a bien longtemps) et mes remboursements bancaires me revenaient moins cher que le « loyer-modéré + charges », allez savoir pourquoi, aucune idée.
Mais au moins, je pouvais peser sur la baisse des « charges » de copropriété dans un immeuble de retraités qui survivaient là à « la va-comme je te pousse », bienheureux de trouver un « d’jeun » capable de faire baisser les factures…
 
Rappelons toutefois que « Paris-sur-plage » ça « se mérite » : À désormais 10.000 euros le prix du mètre carré à l’achat, le logement privé est plus coûteux, de 2 fois à 6 fois par rapport aux grandes villes de province (Cannes ou Limoges par exemple, où je n’irai pas vivre… l’une trop « m’as-tu-vu » l’autre trop « désertique »).
Globalement le prix du m² est en moyenne 3,5 fois plus élevé que n’importe où ailleurs. Pour ma part, je suis revenu presqu’au même prix, mais en euro, pas en franc trente ans plus tard !
Les loyers sont en moyenne de 27 euros par m² y rendent le locatif privé difficilement accessible aux ménages, tout en étant peu rentable pour les propriétaires, hors perspectives de plus-values à la revente.
Dont acte.
Et c’est ce qui explique qu’on n’a que 20 % de locataire dans ce pays-là.
Du coup, la tension sur le marché immobilier parisien conduit à une baisse du nombre d’habitants à Paris (environ 12.000 par an déménagent tous les ans depuis des années), pour des départs en banlieue ou en province des ménages avec enfants.
 
Dans le secteur du logement social public, les coûts de construction sont voisins de ceux du logement privé (logique…), et les loyers (7,5 euros par m²) sont trois à quatre fois inférieurs à ceux du privé grâce aux diverses subventions publiques (vos impôts à vous qui détruisent le marché) : Vous payez pour quelques-uns et vous, pour que vous deviez payer nettement plus cher !
Mais c’est avec autant de demandes en attente (236.000) que de logements HLM existants, et seulement 11.000 attributions de HLM par an. Du coup, la durée d’attente est considérable : Le délai pour obtenir un logement HLM se chiffre en plusieurs années et est très aléatoire, notamment pour les classes moyennes.
 
D’autant que le taux de rotation (4,3 %) est très faible dans les HLM parisiens, deux fois inférieur en moyenne à celui du privé caractérisé par des écarts considérables selon les catégories (30 % pour les jeunes étudiants ou actifs à 5 % pour les locataires en place depuis longtemps).
Les ménages qui disposent d’un HLM correct à « Paris-sur-Seine » à 7 €/m² optimisent logiquement leurs comportements individuels en le conservant « à tout prix » : Une rente de situation de plus, là où on voulait de l’égalité devant la charge publique…
Une situation de « quasi-propriétaire » qui rend indispensable la construction de toujours plus de logements sociaux pour étancher la demande…
Or, sous les deux dernières mandatures « soces », cet engagement de construction s’est en fait soldé par l’annexion de logements intermédiaires issus du secteur privé : On ne construit pas plus !
Avec pour conséquence immédiate une baisse du nombre de logements locatifs privés.
 
En Île-de-Gauloisie les écarts des loyers moyens HLM entre « Paris-sur-la-plage » (7,4 €/m²) et la banlieue la moins recherchée (Seine-Saint-Denis : 6,3 €/m²) sont très faibles. Et l’écart est minime aussi par rapport aux HLM de province (5,6 €/m² en Auvergne-Rhône-Alpes).
De plus, ces écarts sont « aplatis » avec les APL, réduisant la motivation des locataires de HLM à déménager pour faire des économies, même si leur logement n’est optimal pour eux ni en termes de taille ni en termes de localisation, et j’ai même vu des logements où la livraison d’électricité était pris en charge par EDF soi-même…
Bref, une sous-optimisation contraire à ce qui se passe dans le locatif privé où les écarts de prix des loyers sont rapidement de deux à un entre Paris et la quasi-totalité de la banlieue, et de trois à un entre Paris et la province.
Vous l’avez pigé, on fait à « Paris-sur-la-Seine » des ghettos de « pôvretés » au nom de la « mixité sociale », noyés dans un océan de vérités financières : Des « logés » déconnectés de la réalité économique de leurs quartiers.
C’est comme ça et ils en sont tous contents !
 
Conséquence de cette stabilité, l’utilisation du parc HLM n’est ni rationnelle ni efficace. Un problème sérieux compte tenu du nombre de personnes concernées car le niveau élevé des plafonds (5.865 euros par mois pour un couple avec deux enfants) donne le droit d’accès aux HLM à 65 % de la population, et à 80 % de la population le droit au maintien dans les lieux…
Tout va bien : Il faudrait « tout nationaliser » pour faire face !
Le nouveau site Internet d’échange de logements entre locataires de HLM est un premier pas vers l’optimisation de l’utilisation de ce parc, mais peu efficace tant que les loyers seront aussi peu différenciés.
 
Or, tandis que la population « Gauloisienne-à-loger » croît de 0,4 % par an, la taille des ménages baisse régulièrement (séparation des couples, décohabitation précoce des jeunes pour mise en ménage, pour études ou pour travail loin de la résidence des parents, et bi-résidences Paris-Province pour des retraités et des actifs).
Mais les exigences des parisiens sont parallèles à l’amélioration de leur niveau de vie et donc croissantes en termes de qualité et de taille des logements (+ 25 % de m² par personne en 40 ans).
Résultat : La demande en logements augmente toujours et encore et fait flamber les prix à l’achat !
Merci les « soces », ce sont les meilleurs amis des promoteurs et des « bourgeois » ventripotents qui spéculent sur les plus-values à faire !
 
D’autant que le rôle de « Paris-kapitale » est prépondérant dans tous les domaines : politique, administratif, économique, culturel, universitaire, international (OCDE, UNESCO), touristique, etc.
Et puis on l’a quasiment vidé de ses usines et entrepôts.
C’est un cas particulier en Europe où ni Madrid, ni Berlin, ni Rome, ni Berne, ni La Haye ne cumulent tous ces rôles.
Seule Londres assume des fonctions similaires, avec les mêmes conséquences pour le logement, voir Bruxelles…
Et pour aggraver la situation, Paris est 15 fois plus petit que Londres, avec une densité de population 4 fois supérieure !
Génial…
 
Face à cette situation, les candidats et élus à la mairie centrale ont toujours été globalement d’accord sur des objectifs consensuels : Des logements de qualité, à un prix abordable pour tous !
Oui, mais pour y parvenir, ils ont proposé, ou mis en œuvre jusque-là, tout ou partie d’un ensemble de mesures cherchant à augmenter l’offre et à réduire les prix mais qui se sont révélées être aussi inefficaces que contre-productives.
Forcément compte tenu de ce qu’on vient de constater.
Le pire, c’est qu’ils persistent…
 
Car avec une taille réduite (100 km²) et une densité de population exceptionnelle (21.000 habitants au km²) qui place Paris bien devant Tokyo, New-York ou Londres, l’accroissement de l’offre est un défi et tout logement supplémentaire a un coût marginal de plus en plus élevé.
 
Reste à trouver des solutions cohérentes et pérennes.
Sauf que là, eh bien c’est du grand n’importe quoi depuis des décennies !
Nous y revenons dès demain.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire