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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 19 février 2020

Logements : On en parlait la semaine dernière

Mais seulement pour « Paris-sur-la-plage »
 
Si on comptait encore 3.552 SDF dans les rues de la « kapitale-de-Gauloisie », fin janvier et « ils » ne savent plus comment faire face aux centaines de milliers de personnes en recherche de logement intra-muros.
C’est simple : Ce n’est physiquement pas possible.
Pour rentrer dans une ville, il faut payer. Et donc emprunter. Or, justement la Banque de Gauloisie s’affole…
 
Ils seraient ainsi 86.000 SDF dans tout le pays d’après « Lyne-Sait-tout ».
La Fondation Abbé-Pierre en dénombre 141.500 mais on avance parfois le chiffre de 200.000 qui dorment dans la froidure.
Et justement, le gouvernement (qui lit mes « petits-post ») s’est réveillé la semaine dernière et dit vouloir remettre 200.000 logements inoccupés sur le marché !
Je me marre, figurez-vous. D’où tirent-ils ses chiffres ?
 
C’est « Juju-De-la-Normandie », le sinistre chargé de la Ville et du Logement qui a lancé l’offensive à travers un plan national pour inciter les propriétaires d’habitations vides à les louer…
Les gueux, va !
Et il annonce ne pas s’interdire d’avoir recours à la réquisition à l’encontre des propriétaires récalcitrants, lui.
Ce chiffre correspondrait à la majorité des logements vacants sur de longues durées et « son plan » vise principalement trois zones tendues : le Nord, le Sud-Est et « l’Île-de-Gauloisie ».
Fier de lui il annonce que « c’est colossal mais je l’ai lancé (…) parce que dans notre pays, personne ne peut accepter qu’on ait autant de difficultés à se loger avec autant de logements vacants. »
Bé oui, soyons logiques : On balance 40 milliards de vos impôts pour « aider » le logement, mais on n’a sorti toujours que 438.100 logements-neuf de terre l’année dernière.
 
Tout cela pose un certain nombre de questions car selon les dernières données de « Lyne-sait-tout », 8,5 % des 36,6 millions de logements au pays sont vides, soit 3,1 millions de logements.
Avec des taux de vacance très élevés dans certaines grandes villes comme à « Paris-sur-la-plage », Lugdunum et Lille.
Question de définition ? « Lyne-sait-tout » définit le logement vide comme un logement qui n’est pas occupé au 1er janvier de l’année : C’était facile à compter avec la taxe d’habitation. Si personne ne doit la payer, c’est que le logement est inoccupé le 1er janvier.
J’ai d’ailleurs fait le coup d’une photo d’appartement vide avec un journal daté du début janvier pour ne pas avoir à payer ma première taxe d’habitation…
J’étais jeune…
 
Au dernier pointage, c’est-à-dire en 2018, il y aurait donc, sur le papier, 3,1 millions de logements inoccupés. Mais rien ne dit qu’ils le restent toute l’année.
Car dans ces trois millions, on trouve un peu de tout : « Il peut s’agir d’un logement proposé à la vente ou à la location, d’un logement déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d'occupation, d’un logement en attente de règlement de succession, d’un logement conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés ou encore d’un logement gardé vacant et sans affectation précise par le propriétaire ».
Et les raisons invoquées par ces propriétaires bailleurs qui ont renoncé à louer sont souvent très terre-à-terre : Un litige avec le dernier locataire (ou un impayé, ou des dégradations) et une incapacité à gérer un bien qu’ils ont reçu à l’occasion d’une transmission ou d’une succession.
Certes, on meurt à un rythme soutenu en « Gauloisie-endeuillée », mais les volumes (et flux) ne correspondent pas vraiment avec les assertions diffusées par le ministère…
 
Justement, « 200.000 logements du parc privé sont structurellement vacants dans les territoires tendus », affirment-ils à ce ministère-là.
En réalité, ils avancent des chiffres qu’ils maîtrisent mal. Car il n’existe aucune donnée fiable sur le sujet.
Pourtant on peut s’appuyer sur les données fiscales des taxes sur les logements vacants. Or, la dernière étude sérieuse, qui remonte quand même à 2016, celle de l’IGF-CGEDD est assez claire sur ce point : « Le parc privé de logements vacants est mal appréhendé par la statistique publique. Le parc privé de logements durablement vacants est surestimé ». Et d’expliquer qu’il existe un « décalage entre le stock de logements vacants mesuré par les statistiques publiques et la réalité de la vacance », celle-ci n’étant « toujours pas suivie de façon régulière et transparente » puisque son évaluation s’appuie sur des « mesures instantanées » et « sans distinction de durée ».
L’étude, qui tente de démêler la vraie vacance de celle liée à des facteurs temporaires, n’aboutit pas à 200.000, mais à… un peu plus de 100.000 seulement.
Flop annoncé de « Juju ».
Lui, il s’en fout, il se tire en mairie prochainement…
 
En réalité, le parc de logements vacants serait sensible à trois facteurs (ah les postiers…).
Premier facteur : Le ralentissement de la construction. Les derniers chiffres confirment que le nombre des logements construits a plutôt eu tendance à baisser au cours des dernières années, faute d’acquéreurs/financeurs.
Il faut dire qu’on les comprend avec des rendements parfois négatifs.
Deuxième facteur : Les inégalités des territoires. La métropolisation et la tendance des pouvoirs publics à concentrer les crédits et leurs efforts sur les zones les plus tendues (en supprimant par exemple la loi Pinel dans les zones périurbaines) accentue la concentration des logements vides dans des territoires délaissés.
Comme, dans la Nièvre, où la population est en diminution rapide et où la vacance concerne 13 % des logements.
L’an dernier, « Lyne-sait-tout » dressait un tableau de la vacance qui montrait qu’elle était supérieure au taux national de 7,9 % dans les départements les plus pauvres et les plus ruraux : Elle était ainsi de 9 % dans l’Aisne et de 11 % dans l’Yonne.
Il n’y a pas de raison…
Troisième facteur : La législation. « Depuis 2000, l’accent des pouvoirs publics a été mis sur l’amélioration de la qualité du parc, et la multiplication des normes techniques et environnementales a rendu inutilisables un certain nombre de logements du parc existant », explique un professeur d’économie à Paris X-Nanterre-la-rouge et spécialiste du secteur.
La loi créerait des logements inhabitables et donc, par nature, inoccupables…
Bien vu !
 
Une tendance confirmée par l’étude de l’IGF-CGEDD, qui montre que la part des logements considérés comme des passoires thermiques est de 26 % parmi les logements de qualité médiocre, qui ne compte que pour 5 % du parc total, tandis qu’elle n’est que de 5 % dans les logements dits de « Grand luxe », qui correspondent à 12 % du parc total, pour être précis.
 
Et puis certes, le nombre total des logements vides augmente, mais au même rythme, à peu près, que celui du parc total des logements disponibles.
« Entre 1984 et 2016, le parc est passé de 1,8 à 2,9 millions. C’est une hausse d’un peu plus de 50 %. Mais dans le même temps, le parc des logements vacants a augmenté, lui aussi, de 50 % ».
Des causes structurelles ou seulement conjoncturelles ?
Parce que de toute façon, un logement finit toujours par être occupé : Si ce n’est par un locataire, c’est par un squatter.
Mais là, on sort totalement des statistiques…
Pas de chiffre à se mettre sous la dent : Un phénomène qui passe sous les radars.
 
Dès lors le plan présenté par le gouvernement prévoit la possibilité de réquisitionner des logements inoccupés. Mais le volet du plan lié à la réquisition ne devrait pas viser les propriétaires particuliers, très majoritaires dans le parc Gauloisien de logements. « Juju » le reconnaît lui-même dans un entretien au Parisien : « Pour les particuliers, il est très compliqué de réquisitionner car le droit de propriété est, dans notre Constitution, l’un des plus protecteurs et cest normal ».
Fume mon gars : Une annonce flatteuse envoyée pour des prunes au-dessus d’un problème bien réel.
Drôle de façon de gouverner en « Jupiterie » qui ressemble furieusement au « monde ancien ».
 
Parce que le dernier plan de remise sur le marché des logements vacants, celui de « Cécilia-du-Flot-vert », l’ex-sinistre de l’Égalité des territoires et du logement de 2012 à 2104, n’a donné aucun résultat puisque le taux de logements vacants était passé, dans l’intervalle, de 7,5 à 8,2 % du parc !
Gag et mauvaise solution…
Heureusement, elle a fini par être envoyée dans les roses…
 
Depuis plusieurs mandatures, la chasse aux logements vides est, en fait, la proposition de la dernière chance : Les cinq derniers sinistres ont tenté de relancer la construction, mais l’objectif des 500.000 logements construits, qui assurerait un renouvellement minium du parc, n’a jamais été atteint.
Il n’y a eu, bon an, mal an, qu’entre 320.000 et, l’an dernier, 415.000 mises en chantier.
Les sinistres successifs se sont alors tournés vers la réhabilitation des immeubles existants : Remettre aux normes les logements qui n’y sont plus semblait la voie royale pour augmenter l’offre disponible. Mais là encore, grosse déception.
D’autant qu’on se souvient encore de ces normes débiles pour les ascenseurs qui ont plombé bien des copropriétés et assuré des marges considérables aux ascensoristes (ou des mesures d’embellissement comme les ravalements forcés…)
Et je ne vous raconte pas celles sur les handicapés : Il a fallu élargir les couloirs des casernes de pompier (hein, un pompier en fauteuil-roulant, ça percute sévère dans les ministères) et tout le monde a dû s’équiper de rampe d’accès…
(Même parfois mes « ex-petites-crèches » : Normal pour les poussettes, mais il y en avait une qui se terminait par un escalier. Il a fallu faire une rampe de plusieurs dizaines de mètres qui surplombait l’aire de jeux des gamins…)
Alors, en derniers recours, ils ont sorti de leur chapeau leur troisième (et, hélas, dernier) lapin : La remise sur le marché des logements inoccupés.
 
Est-ce le signe d’un prochain indubitable départ du gouvernement du sinistre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la ville et du logement ?
Car on peut se poser la question à quelques semaines des municipales d’un plus que probable remaniement.
C’est un peu comme ces préfets qui vident les parapheurs en signant n’importe quel arrêté en souffrance depuis leur arrivée en fonction et sont mutés « par ailleurs ».
Une source inépuisable de contentieux devant les tribunaux administratifs déjà encombrés.
 
En bref, personne n’a la solution. Tout ce qu’on sait, c’est que les décisions « autoritaires » des sinistres n’ont aucun impact positif sur le terrain : On manque toujours de logements et ceux qu’on a construit anciennement ne sont déjà plus conformes.
Ceci dit, il en va aussi des « sans-logement » : Tous veulent habiter en « centre-ville » (ou pas loin) et les réservoirs de HLM vides sont en général plantés là où personne ne va, faute de moyens de transport collectif (qui ne vont pas jusque-là pour rouler à vide puisqu’il n’y a personne…).
Sans compter sur l’insolvabilité notoire desdits SDF, même « aidés » avec vos impôts via les APL qui justement ont été rabotées en début de mandat « Jupitérien »…
 
Finalement, il n’y a pas de hasard dans une politique de gribouille : Il faut anticiper et non pas avoir les yeux rivés sur les échéances électorales.
Et laisser faire l’initiative privée et locale au lieu de décider de loin et de haut des mesures inefficaces, coûteuses qui ne résolvent rien.
Mais de ce que j’en dis ou rien…
Dommage.

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