Je ne m’en lasse pas…
La recherche « scientifique » cherche encore
et toujours à répondre à des questions « importantes » voire
fondamentales !
Comme par exemple : Pourquoi les femmes préfèrent
les torses imberbes ?
Ou encore pourquoi garder ses cheveux blancs est-il mal
vu ?
Bé vous ne savez pas, mais pour ces deux questions,
non seulement je ne me les suis jamais posées mais de plus, j’ai une « opinion »
inverse…
C’est probablement pour ça que je ne suis pas un « scientifique » !
Je n’ai jamais que des opinions, or, les faits
auraient la tête dure…
Effectivement, pour la seconde question, cela fait des
décennies que ça dure. Dès leur apparition, on mettrait la pression à « nos
dames » pour dissimuler ces fils d’argent qui signeraient leur plongée
dans la vieillesse.
Absurde : Pourquoi faire son âge serait-il un
problème ?
N’a-t-on pas le droit de faire ce que l’on veut avec sa
chevelure ?
Et non, il paraît ce n’est pas
toujours gagné…
Les femmes sont vaches entre-elles (et toujours en
compétition sur tous les sujets). Pas très compliqué pour trouver la « bonne
âme prompte » à leur rappeler que le blanc ne sied pas à leur teint.
La bonne copine qui affirme, sans ciller, que « tu
vas prendre dix ans dans la vue ».
Ou le coiffeur qui, en découvrant la mèche dissimulée
sous la nuque, propose innocemment : « Vous avez déjà pensé à faire une
couleur ? Je vous rassure, ce n’est pour tout de suite, mais je vous
préviendrai lorsqu’il sera temps. »
Après les pattes-d’oie au coin des yeux, ce sont alors
les brushings qui finalement accusent des signes extérieurs de vieillesse. Et si
elles testent les reflets blonds, roux, auburn, juste pour le plaisir de
changer de tête, à un moment elles pensent ne plus avoir le choix : Quand elles
ont des cheveux blancs, « faire une couleur » n’est plus une option
mais une injonction sociale !
Le signal qui marque le passage de femme mûre à celui
de mamie.
La preuve que nos dames, toutes dopées à la
performance, soumises au culte de l’apparence, perdent le contrôle : « L’impératif
contemporain étant au jeunisme, les femmes s’efforcent de dissimuler les
stigmates de l’âge », constate un ethnologue.
« Celles qui s’autorisent les cheveux blancs
ont le plus souvent perdu leur conjoint ou ont des petits-enfants. »
Ah oui… ? « Le plus souvent seulement »…
Heureusement, c’est comme les antibiotiques, ce n’est pas automatique.
Mais c’est aussi une façon pour elles de revendiquer
leur statut d’aïeules qui, après avoir été épouses, mères, veuves et/ou
grands-mères, ont renoncé à séduire.
Et que dire alors de ces parfois très jeunes filles
qui ont succombé à la mode du « granny chic » et se teignent en gris ?
Pour ces jeunettes, faire vieille n’est plus un
problème et espérons que cela ne leur passera pas avec l’âge.
Et toutes ces autres, femmes politiques, artistes,
réalisatrices ou romancières, qui défient publiquement l’interdit de vieillir,
elles comptent pour du beurre ?
C’est sexy, le blanc…
D’autant que pour les « kouillus », la
question ne se pose même pas.
Parce que sur eux, le charme des crinières poivre et
sel joue à plein.
Quel que soit l’âge de monsieur, il est irrésistible,
et teindre sa toison relèverait quasiment de la faute de goût.
Pourquoi tant d’indulgence ?
Parce que l’apparition des premiers fils blancs
indiquerait leur passage de l’intrépide jeunesse à l’infinie sagesse et
attesterait d’un certain accomplissement !
Rien que ça !
« C’est une preuve de maturité plus qu’un signe
de virilité. Car l’homme ne vieillit pas il mûrit. »
Complètement tirée par les cheveux (poivre &
sel) : Il a surtout et seulement réussi l’improbable pari de survivre jusque-là,
dois-je convenir !
Malgré ses handicaps naturels et sa konnerie-native…
Question pilosité masculine, justement, une étude « scientifique »
et slovaque remet également les points sur les « i » (et les « barreauté »).
Car la séduction passionne vraiment beaucoup les
chercheurs (du moment que c’est avec votre pognon, il n’y a pas de honte).
Après ceux qui tentent de comprendre pourquoi les
seins des femmes plaisent tant aux hommes, ceux-là s'intéressaient aux effets
des torses masculins poilus ou non sur l’attirance féminine.
Une théorie, dite de « l’évitement des
ectoparasites », est ainsi remise en cause par un travail des chercheurs
de l’université de Trnava.
Le zoologiste britannique Desmond Morris décrit l’Homme
comme « le singe nu » selon le titre d’un de ses ouvrages. Ou pourquoi
sommes-nous le seul primate à ne pas arborer une toison complète sur l’ensemble
du corps ?
Les biologistes cherchent la réponse dans les lois de
l’évolution : Pour que l’espèce humaine ait perdu peu à peu ses poils,
cela devait procurer un avantage incommensurable.
L'hypothèse dominante consiste donc à penser que les
poils, même s’ils réchauffent, favorisent l’installation de parasites tels que
des poux, dégradant les conditions de vie.
Très peu pour mesdames qui auraient eu une préférence
pour les hommes au torse dégarni (imberbes et chauves), risquant moins de les
contaminer.
Même si elles sont pour la plupart dépourvues du « poil
d’Hercule » entre les seins.
Cette vision des choses, reconnaissons-le, relève
davantage de l’empirisme que de la validation scientifique. Alors les slovaques
ont voulu tester la théorie.
Leur idée : Si l’attirance pour les torses imberbes
est guidée par la volonté de ne pas attraper de parasites, alors elle doit être
encore plus prégnante chez les femmes vivant dans des territoires aux
nombreuses maladies parasitaires…
Et leur analyse a montré que ce n’est pas tout à fait
le cas.
Si nous avions le corps recouvert d’une fourrure, les
poux de nos cheveux s’y pavaneraient aussi. Alors, en perdant une grande partie
de notre pelage, nous avons limité les risques d’être colonisés par une
population de parasites.
Le protocole a fait appel à 344 étudiantes : 161 d’entre
elles étaient Turques et les 183 autres avaient la nationalité slovaque.
La Turquie connaît un taux de maladies parasitaires
(dengue, paludisme ou schistosomiase) plus élevé que la Slovaquie. Ainsi, les
scientifiques peuvent tester l’hypothèse, en partant du principe que les femmes
d’Anatolie manifesteraient instinctivement davantage d’intérêt pour un corps
masculin sans poil que celles d’Europe centrale.
Ces volontaires avaient pour mission de noter l’attirance
que suscitaient chez elles des clichés de torses d’hommes poilus ou non.
Et pour éviter les biais expérimentaux, les auteurs
ont demandé aux « mannequins » de se photographier avant puis après s’être
rasé la poitrine, de façon à ce que le seul paramètre qui change soit la
fourrure pectorale et abdominale.
J’avoue que les miens ont mis tellement de temps à
pousser, qu’il ne me viendrait pas à l’esprit de les ôter…
Mais passons.
Leurs prédictions originelles n’ont pas été vérifiées.
Turques et Slovaques préfèrent dans des taux très similaires (à près de 80 %)
les hommes les moins velus. Peu importe les taux de maladies parasitaires, la
seule conclusion qui s’affirme, c’est ces femmes-là n’aiment tout simplement
pas les poils !
Les auteurs comptaient élargir leur étude et y inclure
d’autres populations pour vérifier l’universalité de leur découverte. De
précédents travaux avaient par exemple montré que les Camerounaises préféraient
les torses bien garnis, à la différence des Chinoises, Néo-Zélandaises ou
Californiennes.
Mais cela pourrait être plus complexe encore : D’abord
le manque de subventions et ensuite la période du cycle menstruel rentrerait en
ligne de compte.
Durant sa phase de fertilité, une femme aimerait
davantage les hommes imberbes tandis qu’elle manifesterait plus d’intérêt aux
poils le reste du temps.
Mais avant de poursuivre plus loin leurs expériences,
il est à noter un point un peu bancal : Comme précisé, des scientifiques
considèrent la perte de poils comme un avantage adaptatif contre les maladies
parasitaires. Et principalement contre les ectoparasites, ceux qui à l’instar
des poux, vivent à nos dépens sur la surface de notre corps.
Or, si effectivement les parasitoses sévissent plus en
Turquie qu’en Slovaquie, les trois maladies qu’ils spécifient dans leur travail
(paludisme, dengue et schistosomiase) sont causées par des endoparasites, dues
à des vecteurs retrouvés à l’intérieur du corps.
Dès lors, on voit mal comment ils peuvent invalider l’hypothèse
de l’évitement des ectoparasites s’ils ne s’y intéressent pas…
Par conséquent, la « science » patauge complétement
dans la pilosité, féminine et masculine.
De toute façon, il n’y a qu’à voir les « ritaux »
en maillots de bain sur les plages de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »
pour se rendre compte que l’aspect « ours mal-léché » attirent les « ritaliennes »
comme un pot de miel le ferait des mouches.
Bon, ça fait un peu « sauvage » sur le
fronton et parfois dans « l’envers du décor », ça fait peut-être « viril »,
mais ça accroche aussi les grains de sable.
Et puis ça sèche moins bien au soleil et les cristaux
de sel restent accrochés aux poils jusqu’à les blanchir…
D’ailleurs, pour éviter ces désagréments, leurs dames
s’épilent les gambettes.
Jusqu’à la marque du maillot de bain.
Au-delà, je ne sais pas, mais je dois dire qu’un minou
tout velu a autant de charme qu’un autre « tout nu »…
Bref, on ne sait pas encore tout de tout, mais
clairement, un torse imberbe rajeunit.
Alors qu’une tonsure blanchie fait vieillir son propriétaire…
Et puis question « pilosité », les « chercheurs-scientifiques »
ne se posent pas la bonne question : Quid du port de la moustache ?
Bonnes réflexions de fin de week-end à toutes et tous !
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